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Wilsoncolas

Peut on s'améliorer mentalement ?

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Je te proposerais bien de faire comme moi, un bon burnout qui t'oblige à travailler sur toi pour revenir au calme et à "changer" mentalement...

Je viens de redémarrer en compèt (d'ailleurs pas de stb en 55+, c'est fou non ?), et malgré des montées d'angoisses liées à l'éclairage pourri de mon court, je m'énerve encore sur certains points mais l'instant d'après je me canalise mentalement. J'accepte aussi plus facilement les points gagnants ou les coups de chatte de l'adversaire.

Avant de servir je fais aussi rebondir la balle rapidement avec la raquette, ça m'est venu tout seul je ne faisais pas ça avant mais ça m'aide à me poser et à décider du service.

L'idée c'est vraiment de revenir au calme mental et de penser à la gestion du point suivant plutôt qu'à ce qui t'a frustré.

Je viens d'enchaîner deux victoire à 30/1, avec une vraie gestion du match en continu, c'est très gratifiant.

PS : en bon classimien je vais bien entendu ajouter que le changement de raquette cet été se révèle efficace !

 

 

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Quand la moutarde commence à me monter au nez, ce qui arrive de temps en temps (jamais sur ce genre de coup du sort), plutôt sur le niveau de jeu que j'estime, en gros quand rien ne va, je fais trois choses:

1] Me dire que je suis là ou j'ai envie d'être, et que je suis là pour prendre du plaisir, même si sur le moment je n'en trouve pas.
Que je devrais déjà être bien content d'être sur un court, là ou mes collègues de ma catégorie d'âge, qui étaient à mon niveau auparavant, galèrent physiquement.
Se dire que gagner ou perdre, finalement, n'est pas si important, et se rappeler pourquoi on joue au tennis, qu'on a rien à prouver à personne, y compris à soi-même., et qu'on est là parce qu'on a choisi d'y être.
On a tendance à mettre trop de choses dans le tennis.
2] Me taire. Genre plus un mot. Hyper important.
3] Abaisser les jambes, libérer mon bras et courir.

Et sur le côté chance de l'adversaire, se dire que ça va ça vient, je ne crois pas au "j'ai jamais de bol". Tu en as, mais tu ne le relèves pas, c'est tout.
Ca me fait penser à ma femme qui râle parce qu'elle a tous les feux rouges.... :D

Après, sur le moment, c'est plus facile à dire qu'à faire, le premier truc étant de la fermer et d'accepter.
Accepter qu'aujourd'hui, il a plus de chance que toi.
Accepter qu'aujourd'hui, ça veut pas.
Accepter ne veut pas dire ne pas chercher de solution, juste ne pas se laisser entraîner dans le tourbillon de la frustration.
L'une des meilleures choses à faire est de se filmer sur un match complet de temps en temps.
Ca permet beaucoup de relativiser, et de constater factuellement qu'il n'y a pas une si grande différence entre les bons et les mauvais jours, et que souvent, l'adversaire y est pour quelque chose. C'est surtout une affaire de ressenti.

J'étais une cocotte-minute avant 28 ans (15/4 au mieux), lors de ma première coupure (la naissance de mes enfants a été un prétexte pour arrêter de me faire du mal), un peu plus calme à la reprise 5  ou 6 ans après (montée à 15/2 en deux ans, puis 15/1 quelques années), puis encore plus calme lors de ma deuxième repise, à 50 ans (remontée à 15/2, incursion furtive à 15/1), après presque 3 ans d'interruption.
Aujourd'hui je suis tellement content d'être à nouveau sur un court alors que j'ai cru que je ne rejouerais jamais...
Il m'arrive malgré tout encore, parfois, d'être repris par mes vieux démons.

Il y a aussi des jours ou on a l'impression de  rater tout ce qu'on entreprend, et d'autres ou tout réussi.
C'est la vie.

 

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Le 01/11/2023 à 20:33, ioni a dit :

Je ne supporte plus les "coups de chatte" de mes adversaires. Cela me sort du match. C'est pathétique d'être autant affecté par ces faits de jeu contraires. Alors que j'ai 45 piges et 17 ans de compétition derrière moi. C'est de pire en pire... je suis de plus en plus colérique, tendu sur un court. 

Tiens, c'est marrant, je découvre ce message aujourd'hui, alors que pas plus tard qu'hier, j'ai lu un ouvrage très intéressant qui abordait le sujet de la chance en compétition, justement. Et il disait que la chance ne souriait qu'à ceux qui sont décidés à aller la chercher.

Bon, ok, l'ouvrage en question, c'est Blue Lock, et c'est un manga. :D
Mais l'air de rien, cette affirmation me semble loin, très loin d'être absurde, et je la trouve même intéressante (fichus japonais et leur réalisme poussé à leur paroxysme dans les manga... :D ).

Moi non plus je ne compte plus le nombre de fois où je me suis considéré comme jouant contre les vents contraires : balles let plus souvent du côté adverse quand la bande blanche fait davantage baduf quand c'est de mon côté, coups gagnants de mon adversaire après des bois, balle qui arrive toujours pile poil au bon endroit pour mon adversaire quand je fais une erreur alors que lui, quand il fait une erreur, il sort un court-croisé de nulle part, etc... Et très souvent, je sortais de mes matchs en me disant : "Bon sang, j'étais meilleur, mais à chaque fois, il a eu de la cha... nce !".

Bon, sauf qu'au bout de la 40ème défaite au premier tour, j'ai quand même fini par me questionner sur la définition de la chance... :D

Et j'y ai trouvé 3 conclusions :

  1. D'abord, la chance, ça se provoque, et parfois ça prend des formes que l'on ne soupçonnait pas. Par exemple, si lui fait plus souvent des balles let gagnantes, peut-être que toi, tu fais plus de balles extérieur ligne dans ses pieds pour lesquelles on pourrait se dire que tu as eu de la chance que ça ne sorte pas. Du coup, je mets au même niveau les balles let et les balles à la limite de la faute, en me disant que ce sont des faits de match, rien de plus. Par ailleurs, si ton adversaire fait des let, c'est aussi parce qu'il prend un gros risque en jouant sans sécuriser sa balle : si ça passe, tant mieux pour lui, mais ça ne lui fera pas gagner tout le match pour autant et ça ne passera pas non plus tout le temps. Perso, je réponds "Bien joué" à une balle let, comme pour minimiser le fait qu'il s'agisse d'un coup de chance et renforcer le fait que c'est un coup comme un autre.
  2. Ensuite, pour compléter de manière plus philosophique et plus générale, finalement, je me dis qu'on donne à la chance la définition qu'on veut. Par exemple, si je gagne 100 millions d'euros au Loto, le commun des mortels considèrera que j'ai de la chance. Mais si j'utilise cet argent pour acheter une superbe villa en bord de mer dans laquelle ma famille périra plus tard à cause d'un tsunami, je ne vais plus trop considérer avoir eu de la chance. Bon, c'est un exemple un peu extrême, mais c'est surtout pour dire que tu as le choix de considérer les choses comme de la chance ou non, tout dépend du point de vue que tu adoptes. C'est comme la seconde balle au service : si tu te dis que tu vas faire une double-faute, alors tu fais une double-faute. Ici, si tu te dis que tu n'as pas de chance, alors tu n'as pas de chance.
  3. Et enfin, j'ai compris que si l'adversaire a "eu de la chance", il n'est pas impossible que je l'ai aidé à la provoquer. S'il fait une balle let, c'est donc parce qu'il a joué au ras du filet, et s'il a joué au ras du filet, c'est sûrement parce que moi-même je lui ai envoyé une balle qui l'incitait à le faire et/ou je me suis positionné sur le terrain de manière lui indiquer qu'il pouvait tenter une frappe tendue et/ou parce que j'ai un jeu qui le pousse à jouer ainsi. J'inverse donc les responsabilités, non pas pour m'enfoncer davantage, mais pour me rappeler que chance ou pas, j'ai les moyens d'avoir le contrôle du match.

Voili voilou. Mes réflexions n'ont jamais sauvé le monde (et j'aurais pourtant aimé que le monde entier soit japonais, kawaii et rempli de salle d'arcade Sega à tous les coins de rue, au lieu de se taper dessus pour se disputer des territoires), mais si au moins ça t'aide à relativiser le facteur chance, j'en serais heureux.
Si tu vois ça comme du blabla sans intérêt, c'est pas grave, je ferai de ce post un scénario de manga que j'enverrai à l'auteur de Blue Lock. :D

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Pour ma part, j'en ai rien à faire de ces 'coups de chance' de l'adversaire. Ça arrive à tout le monde et ça fait parti du jeu.

J'oublie donc le point et je passe au point suivant, car il y a bien une chose sur laquelle il ne faut pas penser c'est sur le point précédent. Il faut de suite se re-concentrer sur le point suivant.

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Il y a 8 heures, solmhyrn a dit :

Quand la moutarde commence à me monter au nez, ce qui arrive de temps en temps (jamais sur ce genre de coup du sort), plutôt sur le niveau de jeu que j'estime, en gros quand rien ne va, je fais trois choses:

1] Me dire que je suis là ou j'ai envie d'être, et que je suis là pour prendre du plaisir, même si sur le moment je n'en trouve pas.
Que je devrais déjà être bien content d'être sur un court, là ou mes collègues de ma catégorie d'âge, qui étaient à mon niveau auparavant, galèrent physiquement.
Se dire que gagner ou perdre, finalement, n'est pas si important, et se rappeler pourquoi on joue au tennis, qu'on a rien à prouver à personne, y compris à soi-même., et qu'on est là parce qu'on a choisi d'y être.
On a tendance à mettre trop de choses dans le tennis.
2] Me taire. Genre plus un mot. Hyper important.
3] Abaisser les jambes, libérer mon bras et courir.

Et sur le côté chance de l'adversaire, se dire que ça va ça vient, je ne crois pas au "j'ai jamais de bol". Tu en as, mais tu ne le relèves pas, c'est tout.
Ca me fait penser à ma femme qui râle parce qu'elle a tous les feux rouges.... :D

Après, sur le moment, c'est plus facile à dire qu'à faire, le premier truc étant de la fermer et d'accepter.
Accepter qu'aujourd'hui, il a plus de chance que toi.
Accepter qu'aujourd'hui, ça veut pas.
Accepter ne veut pas dire ne pas chercher de solution, juste ne pas se laisser entraîner dans le tourbillon de la frustration.
L'une des meilleures choses à faire est de se filmer sur un match complet de temps en temps.
Ca permet beaucoup de relativiser, et de constater factuellement qu'il n'y a pas une si grande différence entre les bons et les mauvais jours, et que souvent, l'adversaire y est pour quelque chose. C'est surtout une affaire de ressenti.

J'étais une cocotte-minute avant 28 ans (15/4 au mieux), lors de ma première coupure (la naissance de mes enfants a été un prétexte pour arrêter de me faire du mal), un peu plus calme à la reprise 5  ou 6 ans après (montée à 15/2 en deux ans, puis 15/1 quelques années), puis encore plus calme lors de ma deuxième repise, à 50 ans (remontée à 15/2, incursion furtive à 15/1), après presque 3 ans d'interruption.
Aujourd'hui je suis tellement content d'être à nouveau sur un court alors que j'ai cru que je ne rejouerais jamais...
Il m'arrive malgré tout encore, parfois, d'être repris par mes vieux démons.

Il y a aussi des jours ou on a l'impression de  rater tout ce qu'on entreprend, et d'autres ou tout réussi.
C'est la vie.

 

Quel sage! Je susi franchement impressionné.

Je suis resté au mode sale gamin psychopathe (j'ai juste appris à lancer mes raquettes sans les casser avec le temps!) et à chaque fois que je fais preuve de sagesse et que je relativise, je perds!

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il y a 8 minutes, kramer a dit :

Quel sage! Je susi franchement impressionné.

Je suis resté au mode sale gamin psychopathe (j'ai juste appris à lancer mes raquettes sans les casser avec le temps!) et à chaque fois que je fais preuve de sagesse et que je relativise, je perds!

C'est parce que tu as encore des objectifs. Quand tu n'en aura plus, ça ira mieux.

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Il y a 19 heures, mamouth agile a dit :

Je te proposerais bien de faire comme moi, un bon burnout qui t'oblige à travailler sur toi pour revenir au calme et à "changer" mentalement...

Je viens de redémarrer en compèt (d'ailleurs pas de stb en 55+, c'est fou non ?), et malgré des montées d'angoisses liées à l'éclairage pourri de mon court, je m'énerve encore sur certains points mais l'instant d'après je me canalise mentalement. J'accepte aussi plus facilement les points gagnants ou les coups de chatte de l'adversaire.

Avant de servir je fais aussi rebondir la balle rapidement avec la raquette, ça m'est venu tout seul je ne faisais pas ça avant mais ça m'aide à me poser et à décider du service.

L'idée c'est vraiment de revenir au calme mental et de penser à la gestion du point suivant plutôt qu'à ce qui t'a frustré.

Je viens d'enchaîner deux victoire à 30/1, avec une vraie gestion du match en continu, c'est très gratifiant.

PS : en bon classimien je vais bien entendu ajouter que le changement de raquette cet été se révèle efficace !

 

 

Pas trop chaud pour l'option burnout même si je suis bien conscient que la santé de mon business a clairement un impact sur ma nervosité sur le court. La joie de l'entreprenariat...

Assez déçu de moi, de ne pas me centrer sur la notion de plaisir, car j'ai eu 2 blessures (épaule et dos) qui m'ont tenu éloigné des terrains assez longtemps. Un généraliste m'avait même conseillé d'arrêter le tennis. 

S'énerver c'est aussi assez sain. L'an dernier j'avais traversé les +35 comme un zombie : rien à foutre de perdre. C'était encore plus flippant... et tellement loin du joueur combatif et impliqué que je suis (comprendre besogneux, chiant à jouer).

Merci pour tes conseils. 

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Pour moi le plaisir n'est pas à mettre en objectif premier en compétition, car il est plutôt la conséquence d'un bon jeu ou du moins d'une partie sans regret (même si tu perds le point). On est aussi dépendant de l'adversaire, certains sont carrément déplaisants...avec d'autres on perd avec le sourire.
La concentration, la gestion de l'émotion quand j'enchaîne les fautes directes, se canaliser pour rester dans le match, ce sont mes axes de travail prioritaires pour ne pas sortir frustré des matches.

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il y a 50 minutes, mamouth agile a dit :

Pour moi le plaisir n'est pas à mettre en objectif premier en compétition, car il est plutôt la conséquence d'un bon jeu ou du moins d'une partie sans regret (même si tu perds le point). On est aussi dépendant de l'adversaire, certains sont carrément déplaisants...avec d'autres on perd avec le sourire.
La concentration, la gestion de l'émotion quand j'enchaîne les fautes directes, se canaliser pour rester dans le match, ce sont mes axes de travail prioritaires pour ne pas sortir frustré des matches.

L'objectif principal en compétition, c'est la gagne. Celui qui dit le contraire n'est pas un compétiteur ou n'assume pas l'enjeu. Perso, mon plus grand plaisir, c'est gagner, pas compter les coups gagnants ou les jolis points. Faire ce qu'il faut pour l'emporter. Et cela passe par jouer chaque point à 100%. D'où ma frustration quand je subis un "coup du sort".

Ma plus belle période cette saison, au printemps, +2 classements en 2 mois, de 15/5 à 15/3, a été ponctué de quelques colères mais surtout d'un détachement par rapport au résultat tout en gardant une furieuse envie de gagner. On ne se refait pas :)  

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Le 01/11/2023 à 20:33, ioni a dit :

Je ne supporte plus les "coups de chatte" de mes adversaires. Cela me sort du match. C'est pathétique d'être autant affecté par ces faits de jeu contraires. Alors que j'ai 45 piges et 17 ans de compétition derrière moi. C'est de pire en pire... je suis de plus en plus colérique, tendu sur un court. 

Souvent ce qui se passe sur le terrain n'est que l'expression de ce qui se passe plus généralement dans la vie. Peut être que tu as subi des changements dans ton environnement que tu arrives plus ou moins à maitriser mais qui ressortent sur un terrain de sport, ou en conduisant par exemple où il peut y avoir l'entrée en jeu du stress.

Est-ce que ces coups de chattes comme tu les appelles ne te servent pas de prétexte au fond pour lâcher le match lâcher le combat...

Il y a 2 heures, ioni a dit :

Assez déçu de moi, de ne pas me centrer sur la notion de plaisir, car j'ai eu 2 blessures (épaule et dos) qui m'ont tenu éloigné des terrains assez longtemps. Un généraliste m'avait même conseillé d'arrêter le tennis. 

Ça globalement ça na marche pas. Lors d'une reprise après blessure on peut se persuader que l'important c'est le plaisir de reprendre la compétition mais généralement ça ne marche pas comme ça et c'est une énorme source de frustration de ne pas pouvoir jouer comme avant. Il faut plus prendre la reprise de la compétition comme un passage obligé pour revenir à son niveau ou proche de son niveau

Il y a 2 heures, ioni a dit :

S'énerver c'est aussi assez sain. L'an dernier j'avais traversé les +35 comme un zombie : rien à foutre de perdre. C'était encore plus flippant... et tellement loin du joueur combatif et impliqué que je suis (comprendre besogneux, chiant à jouer).

La question c'est de savoir si durant cette période tu entrais sur le court en étant persuadé que tu pouvais gagner. Souvent, on est un zombie sur le terrain lorsqu'on ne se sent pas capable de le faire soit mentalement soit physiquement, soit les 2.

Pas assez de stress c'est comme trop de stress, c'est un frein à la performance.

il y a 13 minutes, ioni a dit :

D'où ma frustration quand je subis un "coup du sort".

Le fait de ne pas accepter les faits de jeu comme une ligne, une bande, etc, c'est souvent la conséquence d'un soucis de gestion des émotions. Se mettre en colère pour des faits de jeu (qui au passage ne sont pas voulus par ton adversaire), c'est donner de l'importance à quelque chose que tu ne peux pas maitriser donc perdre de l'énergie pour rien au finale. Tu perds un point à 7/6 au STB sur un coup de chatte ? Et bien l'important ce sont les 4 points suivants qui te permettraient de gagner le match.

Si dans ces situation là, si tu ne te focalises que sur le négatif et pas sur l'important qui est de rester dans le match et de gagner les points suivants, tu ne peux pas t'en sortir...

 

 

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Merci à tous pour vos conseils, ça m'aide de les lire même si j'avais bien conscience de la plupart des points évoqués.

Je vais apprendre à fermer ma gueule :) et mieux gérer mes émotions, tout en gardant une implication maximale. 

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Se taire c’est la premiere chose a faire, ca évite de s’auto-alimenter.

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Il y a 9 heures, solmhyrn a dit :

Se taire c’est la premiere chose a faire, ca évite de s’auto-alimenter.

Franchement, ça dépend des profils, c'est bien expliqué dans soyez PRO (avec un exemple Sampras/Agassi, ça date ^^). 

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Il y a 11 heures, solmhyrn a dit :

Se taire c’est la premiere chose a faire, ca évite de s’auto-alimenter.

Je vais essayer de moins parler. Mais parfois ça me fait du bien d'extérioriser ma frustration. Pour que cela soit efficace, il ne faut pas que ça s'éternise. Mes potes me disent que je suis à mon prime quand je retrouve le calme après une bonne gueulante. 

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Dans le genre "prenons du plaisir" jai souvent essayé de me détendre en parlant ou blaguant sur le court, mais c'est contre productif, on n'est pas dans le match quelque part... D'ailleurs si je commence à beaucoup parler c'est pas bon signe, et j'ai observé que ça me sort de ma concentration...et hop 2-3 jeux offerts....
Ayant quelques soucis avec mes yeux depuis mon burnout (disons que mes soucis vestibulaire et d'angoisse passent par là) , sur les retours de services j'ouvre grand les pupilles, comme le fait Djoko de temps en temps, et je ne quitte plus la balle des yeux, c'est très efficace et ça me met dans un état de concentration maximale.

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Il y a 12 heures, John Dunbar a dit :

Franchement, ça dépend des profils, c'est bien expliqué dans soyez PRO (avec un exemple Sampras/Agassi, ça date ^^). 

Mouais. Il y a toujours des exceptions, et certains champions en sont certainement.
Mais de ce que je vois sur les courts, ca n’aide quand meme pas grand monde de raler en permanence…

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Il y a 21 heures, ioni a dit :

Je vais essayer de moins parler. Mais parfois ça me fait du bien d'extérioriser ma frustration. Pour que cela soit efficace, il ne faut pas que ça s'éternise. Mes potes me disent que je suis à mon prime quand je retrouve le calme après une bonne gueulante. 

C'est exactement pareil pour moi, si je dois être agacé (ce qui est de + en + rare), chouiner 2h n'est pas très efficace, gueuler un bon coup fait du bien :) 

@solmhyrn ce ne sont pas des exceptions, ce sont juste des fonctionnements différents. Il n'y a qu'a se rendre sur n'importe quel tournoi, pro ou amateur, pour voir qu'objectivement ce sont les gens qui ne disent rien les exceptions :mdr:

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Le 05/11/2023 à 09:18, John Dunbar a dit :

 

@solmhyrn ce ne sont pas des exceptions, ce sont juste des fonctionnements différents. Il n'y a qu'a se rendre sur n'importe quel tournoi, pro ou amateur, pour voir qu'objectivement ce sont les gens qui ne disent rien les exceptions :mdr:

Je ne crois pas avoir écrit le contraire, et je suis d'ailleurs d'accord, plus de gens qui s'énervent que de gens qui ne s'énervent pas, bien qu'il faudrait s'accorder sur le côté énervé.
Simplement je dis que je vois pas grand monde sur les courts pour qui s'énerver est bénéfique.

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Il y a 14 heures, solmhyrn a dit :

Je ne crois pas avoir écrit le contraire, et je suis d'ailleurs d'accord, plus de gens qui s'énervent que de gens qui ne s'énervent pas, bien qu'il faudrait s'accorder sur le côté énervé.
Simplement je dis que je vois pas grand monde sur les courts pour qui s'énerver est bénéfique.

Assez d'accord. Si je prends mon cas (une exception donc) j'ai besoin d'exprimer à voix haute ce qui n'a pas été sur le point que j'ai perdu (même parfois sur les points que je gagne), c'est me permet de prendre conscience de ce qui ne va pas pour mettre en place un correctif immédiatement et aussi de factualiser ce qui vient de se passer pour passer au point suivant (le fameux "point par point" mais dans une autre version).

Souvent les gens pensent que parce que je ressasse ce qui vient de se passer, je reste focalisé sur les points passés, alors que c'est tout l'inverse. Souvent mes adversaires sont surpris et perdent plusieurs jeux d'affilée car ils ne comprennent qu'en m'agaçant je me suis réglé et je reste concentré malgré tout.

Après faut pas  abuser du râlage sur chaque point sinon on perd le fil, et la limite n'est jamais très loin, et moi-même par moment je me rends bien compte que c'est contre-productif.

On est tous différent. 

Par contre ce qui gueulent sans arrêt je ne vois pas comment ils arrivent à rester concentrés ... 

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Il y a 13 heures, solmhyrn a dit :


Simplement je dis que je vois pas grand monde sur les courts pour qui s'énerver est bénéfique.

Moi ça dépend!

M'énerver peut me permettre de revenir dans un match quand je suis en mode mollusque. Etre dans un état énervé me permet de faire attention et de ne pas comettre d'erreurs.

En revanche, dans l'état énervé, je peux passer dans une boucle trop négative.

Donc en pratique ça me sert à retourner des matchs, mais cela peut avoir des effets négatifs. Donc globalement positif, mais à manier avec précaution!

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Je me suis fixé comme principal objectif de ne pas râler lors de mes 2 matchs par équipes du week-end. Je me suis également forcé à bien souffler lors de la phase de préparation de mes services et à prendre plus de temps lors des changements de côté en essayant de faire le vide. 

Le conseil "j'ai choisi d'être là" m'a aussi été bien utile. Merci. Cela permet d'avoir une vision précise de l'instant ; pourquoi suis-je là ? Et de profiter de la chance d'être là, sur le court.

Objectif atteint. Mais c'est plus facile lorsqu'on gagne 1 et 3. 

Par contre, si je m'étais agacé, aurais-je gagné 1 et 3 ? Je n'avais pas autant de marge sur mes adversaires, le score est sévère. Une concentration pendant tout le match était nécessaire.

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Ce sont les trucs les + durs à faire dans la durée je trouve. Dans le livre de Vaillant (ou de Lafaix ?) j'ai bien lu plusieurs fois son conseil de s'encourager sur chaque point gagné, même discrètement. Tous mes meilleurs résultats se sont produit avec cet état d'esprit (en général je m'encourage dos à l'adversaire), pourtant je le ne fais que très rarement ^^

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En effet c'est dans la défaite qu'on voit si on progresse mentalement. J'ai pris 1 et 3 l'autre jour contre un 30 qui servait fort et jouait en 3 coups, il m'a privé de jeu..mais je n'ai pas disjoncté.. .J'avais trouvé le bon placement en retour à 3 jeux de la fin. Je garde le positif, de très bonnes frappes quand il y avait de l'échange, et expérience sur ce type de serveur.

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il y a une heure, mamouth agile a dit :

En effet c'est dans la défaite qu'on voit si on progresse mentalement. J'ai pris 1 et 3 l'autre jour contre un 30 qui servait fort et jouait en 3 coups, il m'a privé de jeu..mais je n'ai pas disjoncté.. .J'avais trouvé le bon placement en retour à 3 jeux de la fin. Je garde le positif, de très bonnes frappes quand il y avait de l'échange, et expérience sur ce type de serveur.

Tu jouais en perf ou en contre ? Prendre une tôle en perf c'est plus facile à gérer mentalement. Difficile de garder ses nerfs lorsqu'on est malmené par un classement inférieur. Pas certain d'y arriver :)

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Le 11/3/2023 à 13:39, ioni a dit :

L'objectif principal en compétition, c'est la gagne. Celui qui dit le contraire n'est pas un compétiteur ou n'assume pas l'enjeu. Perso, mon plus grand plaisir, c'est gagner, pas compter les coups gagnants ou les jolis points. Faire ce qu'il faut pour l'emporter. Et cela passe par jouer chaque point à 100%. D'où ma frustration quand je subis un "coup du sort".

C’est vrai chez les pros. Chez les petits amateurs que nous sommes, ce n’est pas vrai. Si seule la victoire compte, il suffit de jouer tout le temps contre moins fort. Un vrai compétiteur, c’est aussi celui qui accepte d’aller se frotter à bien meilleur quitte à perdre. Bref. Vieux débat qui avait fait les beaux jours de Loulou, adepte de ta théorie.

Pour revenir au sujet, quand j’étais gamin, je gueulais tout le temps. J’ai un jour dit à mon coach de l’époque que j’allais complètement arrêter de parler. Pas la peine, m’a-t-il conseillé. Il faut juste transformer la négativité en positivité. Donc au lieu de gueuler des « p..tain arrête de mettre la balle dans le filet », j’ai commencé à trouver du positif dans tout ce que je faisais. Et je le faisais à haute voix à l’entraînement (pour que mon coach puisse tout de suite me rappeler à l’ordre). Genre « L’attaque long de ligne était le meilleur choix, essaye juste de mettre plus de lift pour passer le filet ». C’est con et ça paraît bateau, mais ça m'a fait passer un gros cap. Il m’a fallu 6 mois pour faire le switch complet. Et on s’est bien moqué de moi, mais ça en valait la peine.

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