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Alteo

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Tout ce qui a été posté par Alteo

  1. Alors, perso, moi, je ne le prends pas mal. Tu recrutes les bouches-trous dans les autres clubs ou pas ?
  2. Je suis assez mitigé sur le sujet des matchs libres. D'un coté, effectivement,, si tout le monde peut gagner librement des matchs comptés comme officiels (même si c'est, heureusement, limité à la 4ème série), ça ne ressemble plus exactement à une compétition, où il y a une sorte de plongée dans l'inconnu, dans laquelle on ne sait pas sur qui on va tomber, un cadrage horaire avec une convocation et un tableau imposé... D'un autre, ça permet à tout le monde de jouer en match avec un enjeu, ça pimente les rencontres amicales, sans avoir à débourser ces 20€ que les perdants du premier tour voient partir en fumée (perso, j'en suis à plus de 1000€, je pense ), ça récompense les joueurs et les joueuses qui font des matchs amicaux dans le but de s'entraîner à la compétition... Et puis, surtout, c'est intéressant pour les mini-tounois ou championnat que certains s'organisent en dehors des cadres d'une compétition FFT. Je pense notamment à des exemples que j'ai rencontrés en club de mini-championnats open non-officiels organisés par un petit groupe d'adhérents, ou au tournoi interne organisé dans les stages UCPA par exemple. Dans ce genre de situation, s'il y a des points à la clé, avec un petit côté "officiel", c'est stimulant. Imaginez, un tournoi Classim 4ème série "semi-officiel" avec une finale qui opposerait le coup droit le plus pourri du forum au service le plus raté... Après, pour ne pas mélanger avec ceux qui s'inscrivent en tournoi, on n'a qu'à créer la 5ème série, de 40/5 à 40/1.
  3. Le prix est très vite tombé, pour un modèle récent. :) Soit dit en passant, la Pro Staff 97LS v13.0 de Décathlon est passée à 210€ (https://www.decathlon.fr/p/raquette-de-tennis-adulte-pro-staff-97ls-v13-0-noire/_/R-p-X8626160). Je reste sur ma supposition d'une grosse baisse de prix le mois prochain...
  4. Justement, c'est ce à quoi je voulais faire allusion dans un de mes monologues sans fin d'hier soir, en parlant de ce qui fait qu'on se sent bien sur un court (et qu'on prend du plaisir) :
  5. Ah, mais je viens de réaliser !!! En fait, c'est normal qu'on n'arrive à avoir aucun numéro 1 mondial ou de vainqueur de Grand Chelem dans ce pays de râleurs qu'est le nôtre !!
  6. Rigole pas, mais ça, ça me fait penser à un truc (oui, encore... ). J'étais coincé à 40 pendant 8 ans, avec deux victoires à mon actif dans toute ma "carrière". Un jour, je fais un stage de tennis pendant une semaine, et j'y rencontre une fille super, drôle, tenniswoman, bref, la fille parfaite. On commence une relation, je rentre à Paris, je fais un tournoi, et victoire au premier tour. Cette année-là, je monte 30/3 : c'est modeste, mais c'est un gros pas en avant après mes 8 années à 40. Hasard ? Je ne pense pas.... A un autre niveau, Serena Williams, au creux de la vague, est partie se faire un stage de remise à niveau chez Mouratoglou, et elle est redevenue n°1 mondiale. Hasard ?
  7. Justement, j'étais dans ce cas-là, moi : je râlais quand je ratais mes coups, et en match, quand je perdais face à des gens qui n'ont pas une grosse frappe, je pensais toujours que je jouais mal et qu'il fallait que j'aille m'entraîner. Ce qui me frustrait. Et un jour, j'ai réalisé que ce n'est pas forcément moi qui jouais mal, mais l'adversaire qui jouait bien même s'il n'avait une grosse frappe : il suffisait qu'il envoie la balle hors de ma zone de confort pour que je rate, et jamais je me suis dis que c'était moi qui devais m'adapter. A partir de là, j'ai inversé ma façon de penser : quand je rate, c'est pas de ma faute, c'est l'adversaire, le rebond, le terrain, le slip trop serré et l'adversaire qui n'arrêtait pas de lâcher des caisses (référence sud-africaine inside...)... Ca donne un peu l'impression de ne pas se remettre en question, d'être un peu prétentieux ou de rejeter la faute, mais l'air de rien, c'est en pensant comme ça que j'ai arrêté la spirale du manque de confiance. Et puis surtout, depuis, j'ai arrêté de râler sur le terrain. Enfin... Je pense qu'il ne s'agit pas tant d'être imbus de sa personne et de se voir trop beau que de garder foi en soi-même et admettre que l'erreur ne vient pas forcément d'un coup droit qui serait devenu pourri du jour au lendemain (par exemple).
  8. Oui, tout à fait. Pour préciser ma pensée, je voulais surtout dire que s'entraîner souvent, c'est bien, mais il n'est peut-être pas nécessaire d'en faire une obsession (ce qui a été mon cas), au risque de tomber dans le sur-entraînement. J'ai cité des exemples à titre d'illustration, mais chacun a ses propres proportions, le tout est de trouver le bon équilibre.
  9. Tiens, ça, ça me fait - encore - penser à un truc... Un jour, lors d'un stage, j'ai rencontré un gars, 15/4, capable de tenir la dragée haute à des 15/1, et me mettant un 6/0 sur un set sans donner l'impression de forcer (et qui se permet même le luxe de m'encourager pendant qu'on s'affronte). Je me dis que le gars doit être un joueur de club qui écume les courts avec une assiduité inversement proportionnelle à celle d'un député européen à Strasbourg. Que nenni ! En fait, le gars joue juste le tournoi interne de son club et ne fréquente les courts qu'une fois par mois ! Evidemment, on ne parle pas juste d'un mec nonchalant qui ne s'entretient pas, il est sportif et court régulièrement. Mais tout de même : comment un gars qui a mon âge peut me surclasser à ce point, alors que je jouais quasiment 5 fois par semaine à cette époque et que niveau physique, je n'étais pas tant que ça en reste, faisant en plus chaque jour 12km de vélo pour aller bosser ? J'y ai réfléchis, et j'en suis venu à la conclusion qu'il n'est pas nécessairement indispensable de bouffer du tennis tous les jours pour bien jouer. La première chose essentielle est d'acquérir une technique qui nous convient et de la rendre assez naturelle. Mais une fois qu'elle est assez instinctive, elle ne disparaît pas réellement, même si on joue peu. Donc, il suffit de garder confiance dans ses aptitudes, mouvements, gestes pour que ça revienne tout seul, pas besoin d'enchaîner les gammes pour cela. La vraie chose indispensable est d'avoir un physique entretenu, parce que tout est finalement une question de jeu de jambes, de placement et transfert de poids. Donc, oui, plus de matchs et plus de pratique, ça peut aider à garder l'instinctivité, le naturel et les habitudes, mais je pense que l'essentiel est de garder foi en soi. D'ailleurs, en parlant de ça, je repense encore à deux trucs (décidément, qu'est-ce que je pense, moi...) : 1. j'ai dit que je jouais quasiment 5 fois par semaine, mais depuis un an et demi, ça s'est très largement réduit. La faute à un double changement de club (donc, perte de partenaires) et, évidemment, au covid. Et pourtant, même si je fréquente moins mon club, je joue cette année le meilleur tennis de ma modeste vie. Tout est une question de confiance, quoi 2. à propos de l'importance du physique, cette année, en intégrant un nouveau club, j'ai commencé à jouer sur béton poreux, alors que j''étais plutôt un habitué du greenset. Evidemment, les premiers matchs que je joue dessus sont désastreux, c'est une surface que je n'aime pas du tout et sur lequel je ne suis pas à l'aise. Chaque fois que je fais un tournoi sur cette surface, je joue mal. Un jour, je me fais éclater 6/0 6/0 sur un court en béton poreux par un des adhérents, classé 30/1, que je venais de rencontrer, sur un match dans lequel je n'arrivais pas du tout à jouer. Et puis plus tard, je rejoue contre cet adhérent, mais sur greenset, et le gars me propose carrément de prendre un handicap de 2 jeux, suite à sa supériorité écrasante de la fois précédente. Je ne suis pas vexé, mais je refuse, on commence donc à 0/0, et je mène 5/2 sur un set ultra disputé dont on finira par perdre le score (parce qu'on s'est fait interrompre et qu'il y a eu un mic-mac ensuite : moi je pense que j'ai gagné ce set 6/3, lui pense être remonté 5/4 ; je ne vais retenir que ce qui m'arrange ). Pourquoi diable ai-je joué comme un pied sur béton poreux alors que j'ai été Federesque (à mon niveau) sur greenset ? Ma conclusion : ce n'est pas ma technique qui disparaît sur le béton poreux, mais mon placement et mon jeu de jambes qui étaient trop habitués au greenset, dont le rebond est très différent de celui du béton poreux. J'ai donc réalisé qu'il fallait que je renforce ces points pour être capables de m'adapter à tout type de terrain. Et ça a marché : maintenant, non seulement j'arrive à jouer sur béton poreaux, mais en plus, j'aime bien et ça ne m'empêche pas de taper la balle correctement sur d'autres surfaces. Pourquoi je raconte ça ? Parce qu'au final, des fois on perd confiance en soi et en son propre tennis... alors qu'en fait, la faute revient à notre propre état physique. Je vais reprendre les mots qu'un Classimien président de club en Seine-et-Marne (et dont je conserverai l'anonymat ) m'a dit un jour : "ton tennis, tu l'as, c'est les jambes qu'il faut travailler".
  10. T'inquiète, j'ai les moyens de recentrer le sujet en partant de ça. Parce qu'en l'occurence, ça me fait penser à deux trucs : 1. en match amical, il fut un temps où je perdais constamment mes nerfs et où j'avais aucun plaisir à jouer, et c'était à cette même époque que j'étais à la limite de la dépression tennistique (celle à cause de laquelle j'ai "club de curling région parisienne" dans mes historiques de recherche Google). Mais je jouais quand même, à cause de la routine et parce que je ne voulais pas arrêter le tennis sur un constat d'échec. Néanmoins, il y a une personne contre qui je pouvais jouer sans jamais perdre mon calme et, en plus, en m'éclatant sur le terrain : c'était un très bon ami à moi, un 15/4 contre qui, de toute façon, je n'avais pas la moindre chance de prendre un jeu. Et, admettant que j'allais me faire laminer, je ne me souciais pas du score. Mais surtout, comme c'était un ami, jouer avec lui était aussi un excellent moment entre potes, ce qui fait que j'étais là par plaisir, oubliant toute considération technique ou tactique. Et au final, quand je jouais contre lui, j'étais juste content d'être sur le court, et c'est dans ces condition que je jouais le mieux. 2. en compétition, il m'est déjà arrivé une fois de jouer à côté d'un match du tableau féminin dont l'une des joueuses était canon. En plus de cela, elle jouait très bien, et avait une élégance sur les courts. C'était un tel régal pour les yeux que rien que de la regarder était un émerveillement. Et, au risque que ça fasse beauf, j'avoue que j'étais tellement content d'être sur le court d'à-côté à pouvoir l'admirer que je ai ressenti une sorte d'euphorie annihilant tout le stress et me faisant jouer détendu et relâché. (Bon, après, je n'ai pas gagné mon match parce que j'étais tout sauf concentré, mais c'est une autre histoire.... ) Tout ça pour dire.... D'un avis purement personnel, je persiste à penser que la confiance vient quand le plaisir est là, mais qu'on n'est pas obligé de le chercher uniquement dans le simple fait de taper dans la balle. Je suis d'avis que la fameuse "zone" est un ensemble de facteurs qui font qu'on se sent bien sur les courts, et que ces facteurs peuvent très bien prendre des formes qui s'éloignent du simple contact du cordage dans la balle ou de son état physique et mental, et qu'on peut retrouver dans les petits à-côté sympathiques liés au tennis (l'ambiance du club, la buvette, le ou la coach sexy, la télé qui diffuse PSG-OM, etc...). D'ailleurs, quand j'avais perdu le plaisir de jouer et quand j'ai compris qu'on pouvait le ré-apprendre, je me suis certes auto-persuadé, mais je me suis aussi et surtout focalisé sur le fait de me sentir bien rien qu'en foulant le court de tennis. Et puis j'y suis allé par étape, en jouant d'abord uniquement avec des mecs ou des filles sympas avec qui je m'entendais bien, pour que la venue sur les courts soit d'abord un moment d'échange et de partage. Ensuite, parmi ces mecs et ces filles sympas, j'ai choisi les personnes avec qui jouer des matchs amicaux serait une sorte de rivalité saine et amusante dans laquelle on s'encourageait ou se charrierait gentiment sans malveillance. (Bon... seuls les mecs acceptaient de faire des matchs...) Et à force, la notion de match finissait par s'associer à des bons moments, ce qui fait que j'avais fini par prendre un certain plaisir à la compétition, puis j'ai pu revenir à l'essentiel, c'est-à-dire apprécier le simple fait de taper dans une balle : c'est à partir de là que j'ai pu reprendre goût à jouer dans toutes les conditions, avec toutes les marques de balles et avec n'importe qui. Après, ça ne se fait pas tout seul, et il faut parfois se faire violence. Et ça ne marche donc que si on aime profondément le tennis (non, parce que si l'auto-persuasion suffisait on serait tous capables se passionner pour les visites de musée d'art contemporain à caractère néo-futuriste suivies de conférences bi-partistes sur la place du minimalisme dans la portée des oeuvres du siècle dernier). Mais sans aller jusqu'à dire que je vais dans la "zone" quand je veux, je pense que la notion de plaisir est une des clés pour y parvenir. Et que ça s'apprend.
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