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Alteo

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Tout ce qui a été posté par Alteo

  1. Je ne vais pas aller jusqu'à dire que ma position d'attente est bonne, car je suis sûr que j'ai encore des choses à améliorer là dessus, mais j'ai bien le réflexe de passer en position d'attente à la frappe adverse (avec le petit saut d'allègement qui suit) et ma tête de raquette est haute. En fait, ce qui se passe, c'est qu'en coup droit particulièrement, j'ai une micro-hésitation, comme si je n'arrivais pas à choisir entre, d'un côté, tourner les épaules à droite pour préparer ma frappe et, de l'autre, faire autre chose, mais sans savoir ce que cette autre chose pourrait être. J'ai un peu l'impression d'avoir peur de ce qui pourrait arriver si je m'embarquais dans un coup droit et que mon corps refuse d'y aller parce qu'il pense qu'il va se louper et qu'il vaut mieux user de mon coup sûr qu'est le revers tout en sachant pourtant que je n'aurai pas le temps de me décaler. Au final, je suis là, à bloquer pendant une demi-seconde fatale sur place, avec mon corps qui commence à partir à droite et ma tête qui lui dit "non, surtout pas, malheureux !". Et ça se débloque, j'essaie de compenser mon retard dans la précipitation, ce qui me fait rater. En revers, c'est un peu moins vrai, par contre, j'ai tellement moins de mal à tourner les épaules à gauche qu'on pourrait presque penser que j'ai voté Hidalgo à la dernière présidentielle. Peut-être aussi que j'espère tellement recevoir la balle sur mon revers (qui est, je le rappelle, mon coup sûr) que dès qu'elle arrive sur ma droite, mon cerveau panique. A méditer...
  2. Oui ! Mile fols oui !! Ca fait un moment que je me faisais la réflexion, et je me la suis faite encore ce midi sur les courts : dès que la balle arrive vite sur moi, avec le rebond près de mes pieds, ou s'il faut que j'aille la chercher rapidement sur le côté, je suis totalement à la ramasse. C'est moins vrai en revers, mais totalement avéré en coup droit. Et ça, clairement, c'est un souci de préparation tardive, sûrement liée à la prise de décision, elle-même causée par ma lenteur d'analyse de la situation. Je sais pas comment régler ça...
  3. Nan, mais eh ! C'est vexant, ce que tu dis ! Moi je suis pas mauvais en diagonale, je suis mauvais partout, c'est pas pareil ! Dans tous les cas, merci pour vos éclaircissements et vos pistes de réflexion, j'y vois bien plus clair. En y prêtant plus attention sur les courts, effectivement, j'ai réalisé que la diagonale seule ne suffisait pas à perturber l'adversaire, il est nécessaire d'envoyer la balle avec un minimum de puissance et/ou un minimum de hauteur. Un constat que j'ai fait avec tous ces éléments en tête et en rejouant avec un de ces gars qui n'attaquent jamais sauf sur mes diagonales : si ma balle est neutre (sans puissance, hauteur de balle ni trop haute ni trop basse) et même si elle arrive dans le coin, j'ai 50% de chance de me prendre un contre long de ligne, et surtout, je vois bien mon adversaire hyper à l'aise sur sa frappe ce qui explique le fait qu'il ose tenter des sacoches sur mon côté opposé. Ensuite, j'ai essayé de bomber ma trajectoire, ce qui m'a permis de mettre un peu plus de poids dans la balle au passage, et là, alors que la balle arrive aussi dans le coin, je vois mon adversaire avoir un peu plus de mal et ne pas avoir d'autre choix que de m'envoyer une balle défensive. Très instructif... Donc, conclusion (pour moi) : la diagonale pour construire, c'est bien, mais cela ne veut pas dire non plus qu'il faut y aller nonchalamment, un minimum d'engagement est nécessaire. Et vu que la trajectoire est longue, je peux me permettre d'y aller un peu plus franchement.
  4. Ah non, je ne joue pas toujours sur l'homme. Pas quand c'est une fille....... (Ok, je sors.... ) (Enfin, non, pas tout de suite, j'ai encore des trucs à dire et une réputation de pavé à tenir) Donc, je retiens : - trajectoire pas assez arrondie avec peu de sécurité par rapport au filet : même si la balle est longue, elle n'est pas dangereuse - jeu cadencé et trop prévisible : l'adversaire anticipe beaucoup plus facilement ; et c'est vrai que sur mes derniers matchs d'entraînement, je démarre en trombe avant de céder tous les jeux - voie romaine à travailler : vous saviez que j'ai été consultant sur le Paris-Roubaix ? Conclusion : - ok, j'envoie la balle dans le coin, mais il faudra veiller à l'arrondir pour vraiment faire reculer l'adversaire - ok, j'arrive à viser les coins (enfin... surtout en revers, mais je me défends quand même en coup droit), mais si je ne fais que la même balle à chaque fois, l'adversaire s'habitue et trouve une ouverture, donc il faudra varier A noter : j'ai tenté de bomber mes trajectoires à l'entraînement ce midi... ça a marché, mais il faut dire aussi que j'ai joué sur terre, et que ça m'a aidé. A voir sur dur... Merci pour vos avis ! @tambouil j'ai un nouveau coup droit, depuis. J'ai hâte de te montrer et que tu me dises ce que tu en penses. (mais si ça se trouve, j'ai l'impression qu'il a changé, alors qu'il n'a pas progressé... 😛 )
  5. C'est que quand j'ai envoyé ma bouteille à la mer, j'ai fortement pensé à ton post sur la tactique : je me suis dit que j'avais tapé un sacré pavé, tout en ayant quand même des soucis sur ce plan. Je voulais tester des trucs sur le court ce week-end, mais les choses en ont décidé autrement. Je verrai demain. Mais la potentielle trop grosse neutralité de mes balles me pose question.... Peut-être bien que même si mes balles sont profondes, elles ne passent pas non plus très haut au dessus du filet, et ne rebondissent pas haut non plus, ce qui ne gène aucun adversaire, bien au contraire. Je vais essayer d'arrondir les trajectoires à l'entraînement, et sur les diagonales en match.
  6. C'est justement le type de stratégie que j'essaie de m'habituer à mettre en place. Sauf que, quand je vois le gars en face se saisir de ma balle comme une opportunité d'attaque de fond de court, j'hésite un peu plus à adopter cette tactique, pourtant ultra-valable sur le papier. Et pourtant, je vois bien ma balle arriver dans le coin, en particulier côté revers où je suis le plus à l'aise : là, j'ai très souvent droit à un décalage coup droit en face. Bref, à vous lire et en menant ma réflexion, et alors que c'est une hypothèse que j'avais déjà et que je voulais vérifier avec vos avis, j'ai bien l'impression que c'est moi qui fait pas assez bien un truc. Le replacement est une piste à laquelle j'avais pensé, effectivement, mais je veille bien à me remettre près du milieu de la ligne de fond de court, décalé d'environ un mètre, mais souvent, l'attaque de fond de court ne me laisse pas le temps de le faire. Ou peut-être que je ne suis pas assez rapide, cela dit, ce qui laisse à mon adversaire le message qu'il peut tenter un contre-pied... Je vais aussi repenser à la dangerosité de mes balles : en effet, c'est peut-être lié au fait qu'elles sont trop neutres, trop molles, trop à la hauteur de hanche, et qu'elles sont une invitation à les cogner. Affaire à suivre...
  7. En fait, quand je parlais de travailler les diagonales, c'était sur le plan tactique plus que sur le plan technique. Les gammes revers-revers et coup droit-coup droit ne me posent pas trop de problème à l'entraînement. Ce qui me chiffonne, c'est que quand j'adopte la stratégie de la diagonale et que je croise mes frappes jusqu'à envoyer la balle bien dans le coin du terrain adverse, je n'ai franchement pas l'impression que ça neutralise le jeu de mon adversaire ou que ça le mettre en difficulté, je ne sens pas non plus que ça me permette d'attendre une ouverture, et pire que ça, j'ai même le sentiment que je lui crée une ouverture, puisque ça lui permet de m'envoyer une sacoche long de ligne. Pourtant, selon les coachs et la théorie, le simple fait de jouer dans les coins devrait suffisamment restreindre les options de l'adversaire et le forcer à jouer une balle neutre croisée. Or, quand je le fais, j'ai le sentiment qu'au contraire, c'est moi qui lui offre des solutions sur un plateau d'argent. Alors que ça m'arrive face à un 15/2, ok, je me dis que c'est dû à la différence de niveau. Mais je me fais aussi avoir ainsi face à un 30/1 dont le jeu est purement défensif et qui, de son propre aveu, n'a pas une grosse frappe habituellement, et qui, comme par hasard, en a une pile quand je lui mets la balle dans le coin. Le summum du truc a été que même ChatGTP suggère de jouer les diagonales comme stratégie efficace (oui, j'ai demandé à ChatGPT de me concocter un programme d'entraînement pour gagner des matchs, par curiosité). Du coup, je me demande si je fais mal un truc et pourquoi mes balles dans le coin me reviennent dangereusement. C'est pour ça que je voulais avoir d'autres retours d'expérience, et voir si ça vous arrive aussi d'envoyer des diagonales qui deviennent des ouvertures pour l'adversaire, ou si c'est moi qui suis juste pas doué.
  8. Salut à tous ! V'la t'y pas que je me pose une (énième) question, cette fois sur la tactique : comment est-ce que vous gérez, vous personnellement, les frappes dites "de constructions" (ni d'attaque ni de défense) que vous envoyez dans les diagonales ? Arrivez-vous à faire en sorte qu'elles ne soient certaines pas dangereuse mais qu'elles ne vous mettent pas non plus en difficulté sur la frappe adverse ? Petite mise en contexte : je me pose cette question parce que j'ai essayé de bosser il y a plusieurs mois les frappes diagonales, et j'arrive assez bien à les envoyer dans le coin. L'objectif en fait est de pouvoir mettre en pratique une tactique basique, que m'a rappelé un coach dernièrement : mettre en place un jeu de construction en tenant compte de la théorie des angles, et attendre l'ouverture pour attaquer. La thérorie veut que l'adversaire se décale sur un côté et n'ai alors pas d'autre solution que de renvoyer une balle neutre. Un schéma en somme plus que classique, mais le souci, c'est que quand je le mets en place, et que j'arrive pourtant à bien envoyer la balle dans le coin du terrain (mais vraiment), je n'ai pas du tout l'impression que je force le joueur en face à un jeu neutre. Pire que ça : je me prends assez souvent une sacoche long de ligne et je perds le point ! C'est comme si j'offrais à mon adversaire une super opportunité d'attaque de fond de court. Du coup, je n'arrive pas à m'appuyer sur cette stratégie, j'essaie de rendre les choses plus compliquées pour mon adversaire en frappant plus fort, mais forcément je prends plus de risque et je faute. En conséquence, je ne comprends pas : pourquoi ma balle diagonale en fond de court est-elle aussi facile à attaquer ? Est-ce que je fais mal un truc, genre je ne l'arrondis pas assez ou je ne lui mets pas assez de poids ? Est-ce que cette stratégie fonctionne pour vous et comment est-ce que vous gérez ça ? Ou est-ce que vous aussi vous vous retrouvez parfois dans la même situation que moi à vous prendre des attaques de fond de court sur des frappes en diagonale ?
  9. Et encore, on a échappé à la scène où, dans le dialogue intérieur de Pauline, on entend la voix de Mouratoglou qui lui dit : "n'abandonne pas ! Tu dois croire au pouvoir de l'amitié !"
  10. Alteo

    Tactique en match

    On est d'accord, je voulais en fait dire que l'importance d'être tactique semble être une évidence quand on en parle comme ça, mais effectivement, en mettre une en place quand on est sur le terrain ne l'est pas nécessairement. Et c'est encore pire quand on a l'esprit pollué par des objectifs autre que celui de gagner le point
  11. Alteo

    Tactique en match

    C'est un peu comme conduire une voiture : les vrais savent que le principe d'une bonne conduite est de savoir utiliser la route avec la voiture (respect des règles, respect des autres usagers, anticipation des éléments extérieurs....), alors que les autres pensent qu'il s'agit de maîtriser son véhicule (tourner le volant, appuyer sur les pédales...). Côté tennis, ma théorie, c'est que ceux qui ont passé le cap de la 4ème série ont acquis à la fois une bonne technique et une bonne manière de prendre du recul sur ce qui se passe sur le terrain, et ils sont donc capables de faire le bon choix de zone en fonction de la position de l'adversaire à chaque frappe. Et ceux qui sont coincés en 4ème série, au contraire, se focalisent sur la manière dont ils renvoient la balle et ne sont pas habitués à se concentrer avant tout sur l'endroit où ils doivent la placer. C'est sûr qu'en voiture comme en tennis, on a quand même besoin d'un minimum de bases techniques si on veut pouvoir se fixer des objectifs qui dépendent de facteurs extérieurs imprévisibles. Le piège est juste de penser que cela suffit. A titre personnel, j'étais (et je suis toujours) coincé à 30/2-30/1 parce que mon obsession a été de réussir à frapper une balle proprement dans le terrain (en étant à l'aise sur mes appuis, avec un geste ample, relâché et naturel, et une biomécanique propre qui sait envoyer des pâtées). Mais comme je n'y arrivais pas, je me focalisais à mort sur mon propre aspect de la maîtrise technique, et pour enfoncer le clou, je jouais des matchs amicaux avec ce type d'objectif en tête... alors même que mes partenaires allaient tout faire sauf m'envoyer des balles propres qui m'auraient aidé à bosser correctement la technique pure. En ne me rendant pas compte du problème, je ne faisais que m'accuser de mal jouer, et je suis rentré dans un cercle vicieux dans lequel je cherchais à travailler les mauvaises choses de la mauvaise manière. Dans le même genre, je connais des 4ème série pour qui faire des ronds et des amorties pour embêter l'adversaire, "c'est pas du tennis", et au final, ils sont coincés à 30/5 ou 30/4 pour ceux qui ont moins de maîtrise technique, et à 30/3-30/2 pour ceux qui savent un minimum taper, parce que tout ce qu'ils cherchent à faire, c'est cogner la balle, qu'importe où elle atterrit tant que c'est dans le terrain, et parce que le meilleur, pour eux, est celui qui tapera le plus fort. Pourtant, il est indéniable qu'envoyer la balle là où ne se trouve pas l'adversaire est une évidence. Mais j'ai l'impression (et cela a été mon cas aussi) que beaucoup, en dessous de 30/1, attendent tout bêtement que le joueur en face se décale par enchantement, au lieu d'user de tactiques pour le faire bouger et finir par le surprendre. Evidemment, je dis ça sur la base d'une observation de ma part, partant du fait que les 4ème série contre qui je joue ont souvent la fâcheuse tendance de renvoyer la balle où ils le peuvent, et souvent en zone neutre (donc au milieu du fond de court) et cherchent rarement à me gêner. La vainqueur sera alors celui qui fera la faute le moins vite. Ce n'est finalement pas un hasard si on dit qu'en 4ème série, savoir renvoyer la balle dans le terrain suffit. Bref, la tactique, ça paraît hyper évident dit comme ça, mais quand on est sur le terrain, ça ne vient pas toujours à l'esprit dans le moment, et je comprends très bien qu'on puisse ne même pas s'en rendre compte. Si je pouvais faire "reset" sur moi-même et reprendre mon apprentissage du tennis de zéro, je me ferais plus d'exercices de tactiques.
  12. Alteo

    Tactique en match

    Eh bien bon app' ! Pour ma part, avant de taper mon précédent pavé, je m'en suis tapé un autre, de pavé : de boeuf, celui-là, alors j'ai pas faim. Mais en attendant, je rejoins ton avis sur les conseils des partenaires de jeu, surtout s'ils ne sont pas 4ème série... et en même temps, rares sont les 4ème séries à donner des conseils. Quand je débriefe mes matchs amicaux avec les quelques 3ème séries que j'affronte de temps à autre, je n'ai pas toujours l'impression que leurs conseils sont réellement adaptés à ma situation. Ils me disent des choses bien concrètes, c'est vrai, comme "vise le revers", "arrête avec les chops", "prends ton coup droit plus tôt". Mais j'aurais aimé qu'on me dise avant "tes balles sont hyper faciles à jouer, c'est un régal, parce que etc...". Je vais me risquer à un truc, avec un avis purement personnel qui n'engage que moi et que je ne vais évidemment pas généraliser : je pense que ce n'est pas forcément facile pour certains 3ème série (ou supérieur) de réellement comprendre un 4ème série qui végète autour de 30/2-30/1, pour la simple et bonne raison qu'ils n'ont peut-être pas eu à en passer par là. Je ne dis pas qu'aucun 3ème série n'a végété à l'étage inférieur avant de passer un classement qui commence par 15/, et je suis sûr que nombreux seront ceux qui pourront en témoigner sur ce forum. Mais à titre personnel, parmi les quelques 3ème série que je cotoie en club, je n'en connais aucun qui a galéré en 4ème série. Ils ont peut-être eu du mal à obtenir leur première victoire à leur début, puis ont peut-être eu du mal la première ou la seconde année à monter en haut de 4ème série, mais aucun d'eux n'est resté coincé plusieurs saisons à 30/2 ou 30/1 avant de passer 30 ou plus. Du coup, quand je discute avec eux, j'ai l'impression que la 3ème série est hyper "logique" et "naturelle" pour eux, qu'il suffit de s'entraîner et de faire des tournois pour y être. Ils me parlent tous de technique ou de physique comme axes d'amélioration, avec la régularité en pole position, évidemment. Mais peu mentionnent la tactique la malice et l'intension de jeu. Personne ne m'a dit que j'avais un jeu "idéal", et peut-être que personne ne l'a vraiment réalisé, pensant peut-être tout bêtement que la facilité qu'ils ont à me prendre des jeux étaient due à l'écart de maîtrise technique entre eux et moi. Enfin, si, un 15/2 me l'a dit, tout récemment, ajoutant que c'était super pour lui, parce que ça lui permettait de se régler quand il revenait d'une longue pause. Bref, je pense que nombreux sont les 3ème série et supérieur à avoir atteint leur niveau parce qu'ils ont acquis les armes qu'il fallait sans avoir besoin de trop y réfléchir. Peut-être qu'ils ont réussi à prendre en considération l'aspect tactique de manière si naturelle qu'ils ne réalisent pas que ça peut rentrer dans une réflexion hyper intense chez d'autres. Mais évidemment, je ne généralise pas, car il y a aussi beacoup de 3ème série qui ont le recul sur ce sujet, et qui comprennent bien. Je pense notamment à tous les foux furieux qui sont sur ce forum, à ceux qui m'ont insisté sur la notion de plan de jeu, et au 15/1 qui a la gentillesse de m'accueillir parfois dans son club du sud de la France quand je me rends dans son coin pour raisons professionnelles. Dans tous les cas, tu as raison, quand on réalise que la tactique est une dimension aussi importante que la maîtrise technique, ça ouvre une nouvelle porte, telle une révélation. Et effectivement, il faut savoir l'adapter en fonction des situations, des adversaires et des conditions de jeu. Sur terre, sachant que le rebond est différent et l'adhérence un peu moins bonne, on peut tenter de jouer d'autres partitions.
  13. Alteo

    Tactique en match

    Tiens, je pense que je suis dans une situation très similaire, si ce n'est identique, à la tienne. Je vais te partager mon expérience... mais alors prépare-toi, ça va être un pavé, comme toujours (et comme toujours, tu peux n'en prendre que ce que tu souhaites en prendre). Il y a quelques temps, j'ai fait ces trois constats : 1. je suis incapable de gagner un match, aussi bien en amical qu'en tournoi, dès lors que mon adversaire sait renvoyer plus d'une fois la balle de l'autre côté du filet et dans les limites du terrain 2. si malgré tout j'arrive à faire durer l'échange, je suis alors incapable de le prendre à mon compte et je finis par faire une faute ou me prendre une attaque gagnante 3. contre des bons joueurs, je perds trop souvent les points parce que je suis dépassé par leurs frappes, qui arrivent toujours très vite à l'opposé de l'endroit où je suis (aussi bien avec des balles croisées que long de ligne) Mes conclusions du moment ont été que, d'une, je n'étais pas bon techniquement dans la régularité, de deux, je n'étais pas bon techniquement dans les phases offensives, et de trois, je n'étais pas bon sur l'aspect physique et sur mes capacités à me projeter rapidement sur les balles rapides. Des conclusions qui ne sont pas mauvaises pour autant, car en partant de cela, j'ai pu travailler sur mes capacités propres. Sauf que, même si je frappe mieux et plus fort, et même si je rechigne moins à l'effort pour aller chercher les balles et couvrir le terrain, le constat reste le même : je ne gagne que quand l'adversaire fait la faute très vite, ou alors quand je joue contre des personnes pour qui mes balles vont un peu vite. Bref, je gagne surtout contre des débutants et des joueurs classés en dessous de 30/3, et il m'est impossible de gagner à partir de 30/2, et même contre certains 30/3, aussi bien en amical qu'en tournoi. Je n'arrivais pas à comprendre pourquoi j'avais beau m'entraîner, progresser techniquement et physiquement, et m'habituer à jouer des matchs en prenant du plaisir, ça finissait toujours par une défaite. Je frappais de mieux en mieux, de plus en plus souvent dans le terrain, et j'étais de moins en moins dépassé par les balles, mais qu'importe où je place la barre, mes adversaires avaient toujours raison de moi. Et j'avais fini par admettre que j'étais pas fait pour gagner, tout simplement. J'ai même un partenaire classé 15/2 qui, de son propre aveu, ne frappe ni ne sert aussi fort que moi, et pourtant, c'est bien lui qui gagne 6/1 6/0 et c'est bien moi qui suis toujours à la ramasse sur ses balles. Et j'ai beau m'entraîner, je ne réduis pas du tout l'écart de niveau entre nous. Et puis il y a eu cette saison où j'affronte deux joueurs différents, sur deux tournois différents, à deux classements différents (un 30/3 et un 30/1), qui me démontent sévèrement et qui me disent tous les deux : "oui, mais tu joues bien sauf que, pas de bol, j'étais dans une grosse phase de doute jusqu'à présent et pile pendant notre match, j'ai retrouvé mon niveau de jeu" (verbatim pas tout à fait exact mais qui correspond dans les grandes lignes). Alors, la première fois, ok, je me suis dit que j'avais vraiment pas de bol. Mais à la seconde fois, la coïncidence m'a paru un peu trop grosse. Et c'est ce qui m'a fait comprendre qu'en vérité, ce n'est pas que j'étais incapable de gagner, c'est qu'en fait, je mettais mes adversaires dans des conditions beaucoup trop favorables pour eux ! En gros, certes, je frappais mieux de mon strict point de vue, mais j'envoyais toujours mes balles au milieu du terrain et au niveau de la ligne de carré de service, avec une hauteur ni trop haute ni trop basse, et avec une puissance qui pouvait facilement m'être retournée. Autrement dit, je n'envoyais que des balles hyper propres, idéales pour être frappées et permettre non seulement à l'adversaire de se régler, mais en plus de pouvoir la renvoyer dans une zone qui me mettait en difficulté. Bref, des balles qu'on enverrait à l'entrainement. C'est là que j'ai compris un truc : ce n'est pas moi qui joue mal ou l'adversaire qui joue bien, c'est moi qui fait en sorte que l'adversaire puisse bien jouer. Et je l'ai d'autant plus compris que j'avais déjà vécu le cas inverse : à un moment où j'étais en plein doute et où je n'arrivais plus à rien sur le court, j'ai affronté un gars en amical contre qui toutes mes frappes passaient et où je remportais des points gagnants avec une facilité déconcertantes et une technique totalement retrouvée. En vérité, ce n'était pas moi qui m'étais soudainement remis à bien jouer, c'est lui qui me renvoyait toujours la balle dans une zone idéale pour moi, me permettant de jouer mes coups proprement sans avoir à me déplacer sur le court. Tout ce blabla n'a pour but de ne dire qu'une seule chose : en vérité, depuis le début, j'avais totalement ignoré l'importance de la dimension tactique. Je frappais fort et dans le terrain, et je croyais que c'était des bonnes balles, car à l'entraînement au panier, c'était bien des bonnes balles. J'ai mis du temps à comprendre qu'en revanche, ce n'était pas des balles adéquates pour remporter des points en match. Pire, je m'étais persuadé que j'étais moins bon que les autres, et qu'il fallait que je devienne meilleur en frappant mieux, plus fort, plus vite, plus régulièrement. Alors que non, je n'ai pas une maitrise technique ou un physique moins bon qu'un autre. Et quand j'ai admis cela, j'ai compris que si mes adversaires arrivaient à me mettre des scores sévères, ce n'est pas parce que je suis intrinsèquement nul, mais parce qu'eux arrivent à m'envoyer des balles qui étouffent mon jeu. Donc, si je veux retourner le court du match contre eux, c'est à moi de leur opposer un jeu qui les gène. Autrement dit, je ne suis pas plus mauvais qu'un autre, mais c'est à moi de faire en sorte que mon adversaire ne puisse pas être meilleur que moi. Et ça, c'est purement de la tactique et de la mise en place de plans de jeu : ne pas simplement renvoyer une balle comme à l'entraînement et espérer que le mec en face se loupe, mais plutôt chercher une zone ou un type de balle que l'adversaire aura le plus grand mal à retourner dans ses meilleures conditions. J'ai finis par comprendre qu'en tennis, et dans toutes confrontations d'ailleurs, être meilleur ne signifie pas uniquement mieux maitriser les choses que son adversaire, mais aussi être capable de le faire déjouer et être plus malin que lui. Le 15/2 qui me démonte le fait non pas parce qu'il a un meilleur bras et des meilleurs jambes que moi, mais parce qu'il a une meilleure vision du jeu et plus de malice. Cette prise de conscience a eu deux conséquences importantes pour moi : - d'abord, je me suis efforcé à viser les coins à l'entraînement et dans les matchs amicaux, pour m'y habituer et à le faire par réflexe, et surtout pour ne pas avoir peur d'oser le faire (car si j'envoie la balle au milieu du terrain, c'est aussi parce que j'ai peur qu'elle finisse dans le couloir), de manière à m'offrir une palette de zones à viser plus large - ensuite, je me suis convaincu que tout ratage de ma part n'était pas de mon propre fait, mais celui de mon adversaire qui m'a poussé à la faute, et que même si la balle était anodine mais que je le rate, c'est peut-être aussi parce qu'il y a eu un effet que je n'ai pas réussi à percevoir et qui m'a pris par surprise Le second point est même capital, car avant, à chaque ratage de ma part, je m'accusais et je me frustrais. Je n'avais plus l'impression d'être bon et je perdrais le plaisir de jouer. Or, sans plaisir, je ne peux pas valoriser mon jeu et aucune progression n'est possible. Et au final, en étant rodé à viser les côtés et étant convaincu de mon propre niveau de jeu, j'arrive à mieux observer la position de mon adversaire sur les frappes, ce qui m'aide à faire les bons choix tactiques. Bon, je dis ça, mais pour l'instant, ça ne m'a pas permis de gagner des matchs à 30/2 ou plus..... pour l'instant ! J'ai fait 20 ans de compétition en étant persuadé que je n'étais capable de rien, ça ne s'efface pas comme ça en une poignée de saisons.
  14. Je te suggèrerais bien l'Artengo TR990 Power Pro. Je l'ai testée il y a quelques temps, et j'ai été extrêmement surpris par sa maniabllité, surtout pour une raquette de 300g. Le crédo de Décathlon a toujours été de rendre le sport accessible à tous, et les dernières Artengo avaient pour objectif de faire de l'oeil aux compétiteurs : la TR990 remplit exactement ce rôle de raquette à la fois capable de satisfaire les compétiteurs et de convenir aux joueurs loisir. Et comme elle offre bien le côté puissance que suggère son nom, elle peut convenir à ceux qui aiment frapper la balle avec franchise, sans rogner sur la prise d'effet et le confort. Elle m'a semblé tellement accessible que je l'ai même suggérée à un débutant qui souhaitait jouer régulièrement, progresser et faire de la compétition à termes, et il s'en sort plutôt bien. A défaut, il y a aussi la T990 Power (tout court), à 285g, plus maniable, mais aussi plus feutrée en sensation (elle adopte le Soft Feel d'Artengo, contrairement à la version Pro).
  15. Alteo

    Cordage qui casse à la pose

    Mouais, c'est étrange, quand même... Tu as essayé de faire corder par quelqu'un d'autre sur une autre machine (ou d'utiliser la machine de quelqu'un d'autre) ? As-tu essayé également un autre cordage, idéalement du même type (un autre SG de même jauge) ? Je pense aussi qu'il est peu probable que le cordage soit en cause (surtout un monofilament), mais ce n'est pas impossible non plus (pour peu que tu sois tombé sur une mauvaise série). Toutefois, je soupçonnais davantage des pinces trop serrés, moi aussi, mais si ce n'est pas ça, peut-être faut-il voir du côté du tensionneur ? Est-ce que la corde n'aurait pas cédé au niveau où elle a été saisie par le tensionneur pour le précédent montant ?
  16. Alteo

    Classement surestimé?

    Mouais.... Je note surtout que tu te poses la question de savoir si tu as un niveau de 15/5 alors même que ton bilan comptable est plutôt équilibré à ce classemenent avec 4 victoires pour 5 défaites. Autrement dit, tu es capable de gagner à 15/5 en compétition, et tu l'as même fait 4 fois. Donc, inutile de voir le verre à moitié vide, tu as le niveau de ton classement, point. Je connais un gars qui crèverait d'avoir ton classement, alors qu'il est 30/2 et passe son temps à se faire taper sur les courts allant même jusqu'à se prendre des contre-perf à 30/4, hein...
  17. Alteo

    Cordage qui casse à la pose

    Et de quelle machine s'agit-il ?
  18. C'est subjectif, mais pour ce premier visuel, je n'aime pas du tout ce violet brillant. Il me rappelle le style des raquettes des années 2000. Mais en même temps, je suis peut-être influencé par le fait que je n'aime pas du tout le nom Kuikma écrit en gros dessus, je préférais tellement Artengo. (toujours pas compris pourquoi Décathlon a préféré ce nom, plus récent et moins installé que l'ancien, après avoir fait autant d'effort pour lui donner de la crédibilité et l'afficher sur le matos de Monfils..) J'attends de voir en vrai (ou de trouver des anciennes Control Pro en soldes).
  19. Elle part de loin.. mais, personnellement et au contraire, je trouve que c'est intéressant, car cela permet de voir à quelle point une pro va dégommer un amateur (c'est mon côté sadique ). Par contre, jouer un 30 puis un 15/5, c'était peut-être pas nécessaire, car effectivement, ça donne deux matchs un peu trop similaires (les deux classements étant quand même relativement proche). Je pense qu'elle pouvait purement et simplement ne pas jouer à 30, voire jouer à 30/2 à la place. Ou alors jouer à 30, puis à 15/2 (classement requis pour enseigner).
  20. Après, je pense que ce n'est même pas elle qui a mis ce principe d'e-book en place, mais tout de même, elle le cautionne si elle accepte de se mettre en avant, et du coup, je suis d'autant plus déçu (pour ne pas dire que je trouve c'est du fout... euh... une moquerie de son public). Personnellement, j'aurais préféré "mes 10 conseils de coach du TC Louvres", je suis sûr que ce serait plus complet, plus instructif.
  21. J'ai vu la vidéo de Pauline Payet dans mes reco Youtube, mais je ne l'ai regardée qu'en ayant vu que Le Parisien y avait consacré un article. Je trouve ça très intéressant, et à titre personnel, je préfère qu'elle le fasse sans handicap, histoire de bien montrer si elle dérouille les bas de 3ème série, et si oui, à quelle point elle le fait (je ne spoile pas... mais bon, la réponse est quand même facile à deviner). J'attends de voir ce que ça va donner contre les 2nde série. Entre parenthèses, j'ai vu dans la description de ses vidéos qu'elle proposait un "e-book" gratuitement, avec, dit-elle, "ses 10 conseils de pro" pour gagner ses matchs. Donc, j'ai été le télécharger, et... Franchement, j'aurais pas dû ! Déjà, pour accéder à cet "e-book", il faut renseigner une adresse e-mail dans laquelle on recevra un lien de téléchargement (alors qu'elle aurait pu donner directement le lien : on voit clairement que le but ici est de constituer une base d'adresses mails pour faire des com, et même si c'est de bonne guerre, je n'apprécie pas trop sur le principe...). Mais surtout, on mentionne un "e-book", et si je le mets entre guillemets depuis le départ, c'est parce qu'on a plutôt droit à un pauvre PDF de 10 pages écrits en gros avec ses fameux 10 conseils, qui sont pour la plupart des évidences pour quiconque fait de la compétition (par contre, je retiens son histoire de manger du sucre pour se calmer et retrouver de la concentration). Pas inintéressant, mais très sur-vendu, donc décevant de mon point de vue, car j'ai un peu l'impression de ne pas avoir eu un rêve qu'on m'aurait vendu.
  22. J'aime bien le fait que ça soit encore catégorisé dans "Raquettes Artengo".
  23. C'est la différence entre les amateurs et les pro : les amateurs prennent des produits pas chers et les font passer pour des trucs de marque, et les pro prennent des produits de marque et les font passer pour des trucs pas cher.
  24. Alors ainsi, ça y est, Artengo s'éteint pour laisser place à Kuikma... Même si je le savais, ça m'attriste, je trouvais que Artengo sonnait mieux. Sinon, sur les photos, je n'ai pas l'impression de reconnaître le coeur des TR990 Power... A voir plus en détail...
  25. Mince alors... On va être obligés de fêter Noël...
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