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Alteo

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Tout ce qui a été posté par Alteo

  1. S'ils cherchent des repreneurs, on n'a qu'à se cotiser, racheter les enseignes, et appeler ça Classim Shop. On met Tambouil en expert matos, Kramer en conseiller vente habillement avec un gros de stock de shorts à pince, et le coup droit de @pierrotdu77 comme identité visuelle (je sais pas encore comment, mais il faut que ce coup droit soit le symbole de ce shop), et hop, le tour est joué.
  2. Ca m'a étonné à plusieurs niveaux. Je suis client de Tennis-Point et de ProBikeShop, et d'une part, j'avais toujours cru que ces deux enseignes étaient indépendante (plus particulièrement ProBikeShop, qui a une boutique du côté de Saint-Etienne), et d'autre part, je n'aurais jamais pu soupçonner qu'elles appartenaient à la même holding. Et là, j'apprends qu'il y a en plus Bikester et surtout ChainReactionCycles (que j'ai toujours pris pour un indépendant irlandais et que je n'aurais jamais cru appartenir à une galaxie, et encore moins avec ProBikeShop), ainsi que TennisPro (que je pensais aussi indépendant que ProBikeShop). J'imagine évidemment que tous ces rapprochements se sont faits au fil de rachats, mais il faut dire qu'il n'y avait pas l'ombre d'un signe de synergie (ou alors ça ne se voyait vraiment pas), tant les boutiques en ligne et leurs catalogues respectifs étaient différents (par exemple, ProBikeShop et ChainReactionCycle ont des prix différents, et le second a, en plus, plus de références produits). Alors ça me surprend autant que ça m'attriste, de voir toutes ces enseignes tomber. Et en même temps, ça me turlupine, car au final, je me rends compte que les enseignes sont peut-être plus regroupées que je ne le croyais... Désormais, si on me dit que Tennis-Warehouse appartient à la famille Mulliez, je vais le croire.
  3. Tu veux dire que finalement, Asics, c'est pas la solution ?
  4. Tiens, c'est marrant, je découvre ce message aujourd'hui, alors que pas plus tard qu'hier, j'ai lu un ouvrage très intéressant qui abordait le sujet de la chance en compétition, justement. Et il disait que la chance ne souriait qu'à ceux qui sont décidés à aller la chercher. Bon, ok, l'ouvrage en question, c'est Blue Lock, et c'est un manga. Mais l'air de rien, cette affirmation me semble loin, très loin d'être absurde, et je la trouve même intéressante (fichus japonais et leur réalisme poussé à leur paroxysme dans les manga... ). Moi non plus je ne compte plus le nombre de fois où je me suis considéré comme jouant contre les vents contraires : balles let plus souvent du côté adverse quand la bande blanche fait davantage baduf quand c'est de mon côté, coups gagnants de mon adversaire après des bois, balle qui arrive toujours pile poil au bon endroit pour mon adversaire quand je fais une erreur alors que lui, quand il fait une erreur, il sort un court-croisé de nulle part, etc... Et très souvent, je sortais de mes matchs en me disant : "Bon sang, j'étais meilleur, mais à chaque fois, il a eu de la cha... nce !". Bon, sauf qu'au bout de la 40ème défaite au premier tour, j'ai quand même fini par me questionner sur la définition de la chance... Et j'y ai trouvé 3 conclusions : 1. D'abord, la chance, ça se provoque, et parfois ça prend des formes que l'on ne soupçonnait pas. Par exemple, si lui fait plus souvent des balles let gagnantes, peut-être que toi, tu fais plus de balles extérieur ligne dans ses pieds pour lesquelles on pourrait se dire que tu as eu de la chance que ça ne sorte pas. Du coup, je mets au même niveau les balles let et les balles à la limite de la faute, en me disant que ce sont des faits de match, rien de plus. Par ailleurs, si ton adversaire fait des let, c'est aussi parce qu'il prend un gros risque en jouant sans sécuriser sa balle : si ça passe, tant mieux pour lui, mais ça ne lui fera pas gagner tout le match pour autant et ça ne passera pas non plus tout le temps. Perso, je réponds "Bien joué" à une balle let, comme pour minimiser le fait qu'il s'agisse d'un coup de chance et renforcer le fait que c'est un coup comme un autre. 2. Ensuite, pour compléter de manière plus philosophique et plus générale, finalement, je me dis qu'on donne à la chance la définition qu'on veut. Par exemple, si je gagne 100 millions d'euros au Loto, le commun des mortels considèrera que j'ai de la chance. Mais si j'utilise cet argent pour acheter une superbe villa en bord de mer dans laquelle ma famille périra plus tard à cause d'un tsunami, je ne vais plus trop considérer avoir eu de la chance. Bon, c'est un exemple un peu extrême, mais c'est surtout pour dire que tu as le choix de considérer les choses comme de la chance ou non, tout dépend du point de vue que tu adoptes. C'est comme la seconde balle au service : si tu te dis que tu vas faire une double-faute, alors tu fais une double-faute. Ici, si tu te dis que tu n'as pas de chance, alors tu n'as pas de chance. 3. Et enfin, j'ai compris que si l'adversaire a "eu de la chance", il n'est pas impossible que je l'ai aidé à la provoquer. S'il fait une balle let, c'est donc parce qu'il a joué au ras du filet, et s'il a joué au ras du filet, c'est sûrement parce que moi-même je lui ai envoyé une balle qui l'incitait à le faire et/ou je me suis positionné sur le terrain de manière lui indiquer qu'il pouvait tenter une frappe tendue et/ou parce que j'ai un jeu qui le pousse à jouer ainsi. J'inverse donc les responsabilités, non pas pour m'enfoncer davantage, mais pour me rappeler que chance ou pas, j'ai les moyens d'avoir le contrôle du match. Voili voilou. Mes réflexions n'ont jamais sauvé le monde (et j'aurais pourtant aimé que le monde entier soit japonais, kawaii et rempli de salle d'arcade Sega à tous les coins de rue, au lieu de se taper dessus pour se disputer des territoires), mais si au moins ça t'aide à relativiser le facteur chance, j'en serais heureux. Si tu vois ça comme du blabla sans intérêt, c'est pas grave, je ferai de ce post un scénario de manga que j'enverrai à l'auteur de Blue Lock.
  5. C'est dommage pour nous, cette nouvelle politique de raquettes-test, mais je crois que je comprends un peu... L'air de rien, ça demande de la logistique, que de mettre à disposition des raquettes gratuitement pour faire des essais, et s'il faut en plus le faire pour toutes les références dans tous les magasins, j'imagine que ça a un certain impact sur le coût que ça génère. Sans compter le fait qu'avec la gratuité du service, j'imagine qu'il y a des gars qui empruntent sans intention d'acheter, juste pour tester du matériel par curiosité (j'avoue, je l'ai fait quand la première TR990 est apparue en 2014, et j'ai bien profité du système quand la TR960 Precision est sortie pour la tester puis pour tester plein d'autres trucs pour comparer... mais ça avait quand même fini par me convaincre de prendre deux TR960 ).
  6. On va finir par penser que je suis un commercial de Décathlon, à force de me voir passer mon temps à suggérer cette raquette, mais as-tu essayé la TR960 Control Pro d'Artengo ? Alors, certes, son poids et sa rigidité sont un peu au dessus des specs que tu demandes (respectivement 300g non cordée et 69Ra), mais cette raquette réussit la prouesse d'être tellement maniable et tellement confortable malgré ces chiffres qu'elle peut, je pense, être une excellente surprise. De manière plus personnelle, j'aime beaucoup ses sensations à la frappe, je trouve qu'elle a son propre caractère, et sa stabilité est parfaitement digne d'un cadre de 300g. Et puis, à 110€, c'est quasiment cadeau (même si elle prend 30€ de plus que sa devancière, la TR960 Precision). A utiliser idéalement avec un bon multi-filaments, car elle s'y prête merveilleusement bien, mais un mono-filament souple fonctionnement aussi très bien (j'ai testé il y a longtemps la TR960 Precision avec un cordage Artengo TA990).
  7. Alteo

    Débutante en cordages ?

    Moi, j'utilise aussi ça, quand, pour la 150423432ème fois je saute un montant en passant un travers :
  8. Alteo

    Débutante en cordages ?

    Oui, le tireur de corde (et pas de câble... j'ai tapé sans réfléchir, et comme j'étais en train de replacer un câble de dérailleur avant ça, les mots se sont télescopés ), c'est le truc avec le crochet. A priori, ça sert à tirer le cordage entre deux oeillets de manière à faciliter le passage d'un travers dans un oeillet qui contient déjà un montant. Mais perso, je ne l'ai jamais utilisé. En ce qui concerne le rouleau, je ne m'en suis jamais servi non plus, je suppose que ça sert à à tirer la corde au moment de faire le noeud : on enroule la corde dedans, et on tire pour serrer. Je fais ça avec la pince de départ, moi.
  9. Alteo

    Débutante en cordages ?

    Hmmm... Je dirais : 1. Une machine 2. Un cordage 3. Une raquette De rien. Non, bon, ok... Une pince de départ et une pince coupante me semblent constituer le minimum syndical. Une petite pince plate peut être utile pour pousser des cordages un peu récalcitrant dans des oeuillets déjà occupés. Pro's Pro propose un kit outils (dont il faut ajouter la pince de départ), éventuellement, ajoutant un tireur de câble et un rouleau. Mais je ne suis pas très fan de leur qualité. Cela dit, ils font le taf.
  10. Alteo

    Reprise tennis .

    Les versions L et LS de la Pro Staff 97 sont plutôt confortables. Mais si ce critère est ta priorité, je persiste à penser que l'Artengo TR960 Control Pro avec un bon multi (Tecnifibre TGV, Babolat M7 ou Dunlop Silk, par exemple) pourrait mieux répondre à tes exigences.
  11. Alteo

    Reprise tennis .

    Je ne pense malheureusement pas grand chose des Pro Kennex, car, malheureusement, je n'ai jamais eu l'occasion d'en tester une. Mais effectivement, leur réputation ne semble plus à faire, et un de mes partenaires, classé 30/1, en possède une (je ne sais plus quel modèle, je lui demanderai, mais c'en est un avec des montants étroits, donc plutôt typé contrôle), et il en était satisfait jusqu'à ce qu'il fut à la recherche d'un modèle du même genre avec plus de puissance et plus de prise d'effet, et s'est tourné vers une Pro Staff 97LS.
  12. Alteo

    Impossible de gagner en tournois

    "American Party" ? Ce film qu'on retrouve classé dans "comédie érotique" quand on cherche sur Google ? Petit coquinou, va... Par contre, je n'avais pas pensé à Slam Dunk, mais c'est effectivement une très bonne référence. Après, je pense aussi que ça dépend du caractère de tout un chacun. Personellement, quand je râle sur une faute (une faute, hein ! Pas une défaite...), ça me fait admettre concrètement que j'ai fait un truc pourri, ce qui m'agace, me fait faire une nouvelle faute, me fait râler encore plus fort que la fois précédente, m'agace encore plus, me fait encore faire une faute, etc, etc... Jusqu'à me transformer en une sorte de Benoît Paire imberbe avec des petits yeux. Bref, en tout cas, j'espère que Sasaa nous lit, parce qu'on est en train de lui monter tout une séance d'entraînement cérébral, il faudrait pas que ça se perde.
  13. Alteo

    Impossible de gagner en tournois

    Alors moi, la réf m'intéresse : c'est quel manga que tu lis ? Je ne me rappelle pas de cette citation, mais pour une phrase de ce genre, je miserais sur Blue Lock... Après, je suis d'accord avec le fait que la défaite peut servir à puiser des ressources pour inverser la vapeur (genre on perd, mais ça nous donne envie de recommencer pour mieux faire). Néanmoins, je pense que ça marche surtout quand on sait déjà ce que signifie gagner et qu'on a suffisamment de certitudes pour le faire. Autrement dit, on est revanchard parce qu'on sait qu'on peut prendre sa revanche. A l'inverse, quand on est dans une série noire, à plus forte raison quand n'a pas encore débloqué son compteur en compétition, plus on perd et plus on doute de soi, parfois jusqu'à l'écoeurement, et Sasaa dit elle-même en arriver à se demander si ce sport est fait pour elle. Donc, dans son cas à elle, je pense qu'au delà d'accepter la défaite en elle-même, il lui faut accepter l'idée qu'elle puisse arriver et qu'elle puisse même servir pour rebondir, et apprendre à la gérer. Et en tant que défaiteur professionnel doté du taux de victoire le plus faible du département de Seine-Saint-Denis, catégorie vache à lait pour les clubs (c'est tellement rentable de me faire payer 25€ pour un seul match que je soupçonne les juges arbitres de me spammer de mails de tournoi pour rembourser leurs crédits immobiliers), je persiste à penser que, pour le moment en tout cas, la solution serait de chercher le plaisir de jeu ailleurs que dans l'obtention des points.
  14. Alteo

    Impossible de gagner en tournois

    Oh que je me reconnais dans cette histoire ! On est vraiment pareil... sauf que j'ai genre trois fois ton âge et un chromosome Y. Enfin... Pas tout à fait trois fois ton âge, mais une existence dont j'ai passé la moitié à me demander ce qui me prenait de m'inscrire à des tournois pour me faire taper par le premier venu dès le premier tour. J'ai mis 4 ans à gagner mon premier match et j'ai remis 3 ans pour en gagner un second, et les deux fois, c'est parce que j'étais tombé sur un joueur qui m'a beaucoup facilité la tâche (en gros, il s'agissait de débutants qui faisait une faute à chaque frappe). Donc quand tu dis : ... je ne peux que comprendre ! Ce sentiment de faire quelque chose pour rien, cette impression de travailler à fond pour un résultat nul, cette frustration à ne pas voir le moindre fruit à récolter de ses propres efforts... Même l'humiliation, je l'ai connue : un jour, j'ai perdu lamentablement contre un adversaire qui semblait prenable sur le papier mais contre qui je n'ai rien pu faire, et j'ai entendu ses amis après le match lui dire "Ah, je sais pas comment tu as fait pour gagner", sous-entendu il était en principe inférieur à moi et j'ai été trop mauvais pour en profiter. Et ça : Pareil ! Quand je connais le classement de l'adversaire, je ne peux m'empêcher de faire une projection (s'il est moins bien classé, je me vois gagner et ça ne se réalise pas par excès de confiance, s'il est mieux classé, je me vois perdre et ça se réalise parce que mon subconscient me dit que c'est ce qui est normal). Mais j'ai surtout pris cette décision de ne pas connaître le classement adverse depuis le jour où j'ai joué et perdu contre un NC contre qui j'ai mené 4/0 au premier set, qui était laaaaargement à ma portée, et qui, en remontant, n'arrêtait pas de dire "ah bah je sais pas comment j'ai fait pour remonter". C'est aussi contre cet adversaire que j'ai pris la décision de ne pas sympathiser avec mon opposant avant la fin du match (je m'enferme dans ma bulle et je parle à peine, tant pis si je passe pour un mec pas aimable). Et enfin, en ce qui concerne ceci : Tu me crois si je te dis que je l'ai vécu aussi ? Du coup, je vais commencer par te dire un truc qu'on m'a toujours dit quand j'étais englué dans ma série de défaites : ne t'inquiète pas, c'est normal, mais un jour tu vas gagner et ça va s'enchaîner. Et ça, c'est vrai ! Mais il y a une énorme nuance : on ne peut pas comprendre que c'est vrai quand on est, comme toi, dans un océan de doute. Perso, on m'a dit ça, mais vu que je ne savais même pas ce que c'était de gagner, il m'était impossible de m'imaginer à quoi ressemblerait ce déclic ! Au point que le jour de ma première victoire, si effectivement je me suis senti soulagé, ça n'a jamais vraiment permis d'enchaîner les bons résultats ensuite (rappel : j'ai mis 3 ans à gagner un second match... et même ça, ça n'a pas été un réel déclic !). Alors me dire que j'allais avoir un déclic, ça m'a vraiment, mais vraiment pas du tout aidé ! Bien au contraire, ça m'a même enfoncé davantage, car j'avais le sentiment d'être encore plus nul que la normale ! Mais à force, j'ai compris un truc : quand on se pose des questions parce qu'on arrive à rien, c'est parce qu'on est trop cérébral, et quand on est très cérébral, on ne peut pas gagner durablement au tennis, qui est un sport de précision où il est nécessaire de jouer sans retenue et au maximum à l'instinct. "A l'instinct", ça ne veut pas dire "je joue sans réfléchir", mais plutôt "mon corps bouge tout seul, je n'hésite pas, j'ai confiance en moi, et je n'ai plus qu'à me focaliser sur ce qui se passe en face". Alors mon conseil, ce serait de tout remettre à plat, et de te poser une question simple : est-ce que le tennis est un sport dans lequel tu t'amuses, de manière globale (sans tenir compte ni de la compétition ni de l'entraînement) ? Si oui, qu'est-ce qui te plaît dans le tennis et qu'est-ce qui te permet de dire "j'ai bien joué, aujourd'hui" ? Ca paraît hyper bête, dit comme ça, mais dans mon cas, en faisant cette introspection, j'ai compris que le critère qui me permettait d'évaluer si j'avais bien joué ou non, c'était le fait d'avoir tapé fort dans la balle. Je cherchais à avoir le bon mouvement, la bonne gestuelle, et à délivrer une frappe correcte. Si j'arrivais à le faire au court d'un échange avec l'adversaire, c'était encore mieux ! Or, je vais finir par comprendre que ce critère n'est réellement valable qu'en entraînement : pour l'évaluer, faire une série de panier avec le coach ou faire des échanges réguliers avec un partenaire suffit. Et en match, ça n'aide pas vraiment... Car en match, amical ou non, l'objectif n'est plus de frapper la balle, il est de marquer un point contre un adversaire qui aura lui-même un objectif identique ! Pour marquer un point, frapper fort ne suffit plus, il faut aussi mettre son adversaire dans une situation où il ou elle ne réussit pas à envoyer la balle correctement, tout en étant soi-même mis dans des situations où renvoyer la balles est difficile. Or, je pense que l'une des différences majeures entre l'entraînement et la compétition, c'est justement cette divergence d'approche de chaque joueur/joueuse : en entraînement, on cherche généralement à maximiser les échanges, donc on renvoie la balle au partenaire dans une zone où il ou elle pourra la renvoyer, et il ou elle fera exactement la même chose. En match, c'est l'inverse : on cherchera à déstabiliser l'adversaire en envoyant des balles plus compliquées. Je ne sais pas en quoi consiste tes entraînements, mais s'il s'agit majoritairement des séances avec le coach et si tu adores ça, alors, c'est que clairement tu aimes l'idée de taper dans une balle. Cela dit, n'arrête pas ce type d'entraînement, dans la mesure où ça va te permettre d'automatiser ta gestuelle. Et même, d'ailleurs, profite de ses entraînements pour gagner de plus en plus en aisance à la frappe : si tu sens que tu n'arrives pas à te relâcher quand tu frappes, il y a peut-être un petit souci technique qu'il faudra discuter (ça a aussi été mon cas, à un moment). Mais ajoute une corde à ton arc et essaie de prendre du plaisir non plus en renvoyant la balle, mais en mettant en difficulté tes adversaires. Je pense que la clé sera d'apprendre à aimer le fait de mettre la balle dans une certaine zone, un certain endroit. L'idée serait d'apprendre à prendre du plaisir non plus seulement dans le fait de frapper, mais aussi et surtout dans le fait de placer la balle où tu veux. Par ailleurs, n'oublions pas non plus que le tennis est un sport assez manichéen, si je puis dire : il y a un vainqueur et un vaincu. Si tu veux faire de la compétition, il faut accepter d'être dans une des deux situations. Si tu gagnes, n'aie pas de scrupule à écraser ton adversaire, et si tu perds, ne sois pas frustrée car ça arrivera forcément. Ce que je veux ajouter, par là, c'est qu'à chaque fois tu disputeras un point, en entraînement comme en match, il faudra que tu t'amuses à être vicieuse. Je dis ça parce que si tu es une cérébrale comme moi, tu peux aussi être suffisamment emphatique pour comprendre la frustration adverse... et hésiter à la lui faire subir ! Apprends à prendre du plaisir dans le fait de voir ton adversaire échouer. C'est certes méchant quand on se dit ça hors contexte, mais dans le cadre du tennis, où il faut de toute façon qu'à un moment l'un des deux perde, satisfais-toi d'être celle qui va s'en sortir. De toute façon, ton adversaire ne pourra jamais d'accuser de ne pas la faire jouer correctement, tu n'es pas là pour lui faciliter la tâche non plus, dans la mesure où elle-même ne va pas te faire de cadeau. Donc, si c'est pas elle qui se frustre, c'est toi, et en face, elle n'aura pas de scrupule, car tout simplement, c'est le jeu. Pour résumer, essaie de t'entraîner non plus à frapper la balle, mais à surprendre ton adversaire en visant des zones où tu peux la mettre en difficulté, et entraîne-toi surtout à aimer faire ça. Dans ta tête, exagère franchement la joie quand tu y arrives : ça va pousser ton subconscient à comprendre que c'est un moment positif. A la limite, serre le poing, même discrètement si tu veux pas non plus passer pour une prétentieuse. L'objectif est de déplacer ta prise de plaisir non plus sur toi-même, mais sur l'ensemble de ce qui se passe sur le terrain. N'hésite pas non à exprimer à très haute voix un truc du genre "Bien joué !" à l'adversaire quand elle marque un point : d'une part, ça va dédramatiser le fait que tu perds ce point, et surtout, ça va te pousser à penser que même si tu as raté, l'ensemble de l'échange était d'un bon niveau, donc cela indique tu n'es pas si mauvaise que ça. L'idéal serait de faire des matchs amicaux, bien sûr, pour mettre tout ceci en application, mais tu peux aussi commencer à le faire en entraînement, quand tu es face à une partenaire. Tu gagnes certes en amical, il arrive que c'est parce que ta partenaire d'entraînement n'a pas vraiment cherché à te mettre en difficulté et a fini par faire des fautes : essaie de gagner en provoquant la faute. A la fin, tu vas comprendre si le tennis te plaît toujours, que tu joues en match ou non. Et la recherche du plaisir sera prioritaire sur l'obtention du résultat, même quand on perd : la défaite peut-être rageante, mais ne doit pas devenir frustrante. Il faut alors se rappeler que dans l'ensemble d'un match, on s'est amusé, on s'est dépensé, on a appris. Ca n'a pas tourné comme on le souhaitait, mais dans la victore comme dans la défaite, on a fait quelque chose qu'on aimait. Ah, pour finir, au passage, quand ton adversaire te dit "j'ai mal joué pour te faire jouer", il ne faut pas le prendre comme une humiliation, bien au contraire ! C'est que ton adversaire a reconnu que tu avais un jeu supérieur au sien et qu'elle a été obligé de s'adapter pour avoir une chance. Cela veut davantage dire qu'elle t'a battue sur l'expérience et non sur la technique, et à 17 ans, ce n'est pas étonnant. Retiens simplement que tu avais le potentiel pour la gêner, et qu'il t'avait juste manqué une prise de recul pour t'en rendre compte... ce qui viendra avec l'expérience, justement.
  15. Alteo

    Wilson Blade V8

    Oh que je me reconnais là ! A la différence que je n'étais pas classé 30/2 max, mais 40 max. C'est dire mon niveau en compétition... Avec cette même vision un peu trop subjective de moi-même où je me sentais assez bon pour jouer avec un petit tamis (parce que, voilà, après 4 ans de pratique, "on" se sent capable de centrer la balle dans le tamis et de chercher du contrôle, donc on opte pour du 95sq.in pour faire plus joueur qui a du potentiel et de la bouteille), tout en cherchant quand même à compenser le manque de puissance face aux 100sq.in par un poids supérieur, je me suis retrouvé à jouer avec une nSix.One à 333g non cordée. BIlan : deux victoires.... en sept ans. Il a vraiment fallu que ma pote amène ma raquette chez le cordeur en lui disant que je ne gagnais jamais, ce à quoi il a répondu : "vu la raquette, ça m'étonne pas", pour qu'enfin je me rende compte de la connerie. Et puis, avec l'expérience, le matériel adapté, et le fameux mûrissement donc tu as parlé, j'ai réalisé que j'étais loin d'avoir un aussi bon niveau que je ne le croyais (sinon, d'une part, j'aurais été 2/6 avant d'acheter cette nSix.One; et et d'autre part, si j'avais eu un semblant de potentiel, je pense quand même que mes différents coachs m'auraient encouragé à me lancer en compétition, ce qu'ils n'ont jamais fait). Bon, j'ai été hos-sujet... alors, pour rester raccord avec ce topic, je n'ai jamais eu l'occasion de jouer avec une Blade, mais je suis curieux : quel type de raquette c'est ? Si les Pro Staff sont typées contrôle, les Burn, typées puissance et les Ultra, typées polyvalence, quel est le profil des Blade ?
  16. Alteo

    Disparition d'Artengo

    Mouais... Ca ne me brancherait pas de jouer sur du Kuikma. Je préfère largement le Greensetma, voire le Terrebattuema, je n'ai jamais été très fan du Bétonporeuxma... (Ok, je sors...) Bon.... Si la source est interne, il n'y pas de raison d'en douter. Mais ça resterait un choix bien étonnant... On verra comment ça va se passer. Après, ça ne va rien changer aux produits, et les clients qui achetait des raquettes Artengo venaient à la base acheter un produit Décathlon : tant que ça reste vendu chez Décathlon il y aura une clientèle pour ça. Peut-être qu'il n'y aura pas tant à investir dans le re-branding, le nom de Décathlon faisant assez bien le travail... ou disons que les produits Artengo étant avant tout des produits Décathlon, le changement de marque pourrait passer quasiment inaperçu et ne rien impacter. Ce ne serait pas la même histoire si, par exemple, Tecnifibre redevenait Major. Mais l'exemple des VTT Décathlon qui ne se vendaient plus parce qu'ils s'appelaient B'Twin montre quand même que ce n'est pas un changement si anodin. Bref, à voir...
  17. Alteo

    Disparition d'Artengo

    Les produits resteront les mêmes, seule la marque changera. Donc pour ceux qui suivent, ça ne changera pas grand chose. Il n'empêche que ce choix stratégique est bien étrange, quand on sait les efforts qui ont été menés par Artengo pour valoriser avec un certain succès cette marque (je ne parle même pas des joueurs pro, je pense aussi à l'ATP Moselle), et quand on sait combien coûte un "re-branding". Si encore ils faisaient ça pour changer une image devenue négative, je ne dis pas... Mais Artengo était enfin devenue crédible, donc je me pose des questions sur la vision stratégique des dirigeants girouettes de chez Décathlon. Sinon... T'es sûr de ça ? Kiukma n'est pas citée dans les 12 marques survivantes de Décathlon. Et ce serait quand même étonnant que Décathlon décide d'écarter une marque qui a 17 ans pour la remplacer par un nom bien plus récent. Inesis, désignant les sports de précision, me semble bien plus probable. (Et j'espère que Fabrice Santoro au moins sera ravi )
  18. Alteo

    Reprise tennis .

    Le TGV, malheureusement, il ne faut jamais y toucher : on l'achète pour l'essayer, on l'adore, puis on se rend compte que la bobine coûte plus de 300€, alors on essaie d'autres trucs pour réaliser que rien ne lui arrive à la cheville. Mais il est tellement cher qu'on ne l'achète pas, on pose un Artengo TA560, qui est très bien, mais on reste immanquablement sur la frustration de ne plus jouer avec ce TGV fantastique. Mon conseil : rester dans l'ignorance, et ne jamais jouer avec autre chose qu'un Artengo TA560 pas cher... Bon, sinon, quand tu ne casses pas beaucoup et que tu as un banquier conciliant, le TGV peut se tenter. Autrement, j'ai testé nombre de multi pour essayer d'oublier ce cordage de Tecnifibre, et je trouve que le plus proche est le Babolat M7. Le Dunlop Silk est aussi un bon choix, pour un toucher plus feutré. Pour avoir quelque chose qui a autant de pêche, le Genesis Xploision peut répondre présent. Et pour avoir un cordage qui a un toucher à la fois ferme et confortable, un peu comme le TGV, le.... TA560 d'Artengo peut être sympa (vraiment), mais il faut le couper impérativerment après 20 heures de jeu, car il peut ne pas casser mais perdre très vite ses qualités. Côté cadre, je me demande si un modèle léger comme la Pure Strike Team répondra vraiment à tes attentes : d'abord, je trouve que les 285g, c'est faible pour un ex-15/4, et puis je me demande s'il ne te faut pas une raquette stable pour t'éviter de trop solliciter l'épaule. Donc, si on reste sur une Pure Strike, j'aurais plutôt pensé à la Pure Stike 100, mais d'un autre côté, je ne sais pas si ton épaule, justement, supporterait un modèle de 300g... En éventuelle alternative à une Pure Strike, l'Artengo TR960 Control Pro offre une manitbilité impressionnante pour une raquette de 300g.
  19. A la question "Comment achetez-vous vos balles?", j'aime beaucoup la réponse "Je n'achète pas, je joue avec celles de mon partenaire". Parce que je croise souvent des joueurs pour qui elle est tellement vraie... En tout cas, j'ai répondu au sondage, si ce n'est pas trop tard.
  20. Alteo

    Disparition d'Artengo

    Mouais... La gestion des marques, chez Décathlon, ça a toujours été aussi formidablement spectaculaire. Quand Artengo avait été créée pour différencier le golf des sports de raquettes, il y avait une certaine logique même si, derrière, il a fallu s'habituer à une nouvelle marque. Mais tout de même, ça avait du sens : Artengo = sport de raquette. Là où je n'ai pas compris, c'est quand Pongori, Perfly et Kuikma sont arrivées pour le ping-pong, le bad et le padel : je sais pas qui a eu cette idée de tout segmenter à outrance, chez Décathlon, mais il n'a pas dû saisir qu'avec 3 noms totalement inconnus, il allait désorienter la clientèle, surtout dans des sports où Décathlon a un déficit d'image très net et où il aurait été peut-êtrep plus judicieux de conserver un nom déjà bien ancré dans les rayons. Et après avoir multiplié les marques, voilà qu'on les rationnalise... qui plus est en faisant disparaître une marque qui a travaillé très dur pour faire parler de son nom dans le milieu du tennis, à coups de sponsoring de tournoi, de partenariats avec des pros dont un top 100 mondial, de conception de modèles sérieux. Elle était parvenue à quasiment se sortir de son image de produits pour débutants ou loisir, et on gâche ce travail en la renommant Inesis comme au temps du sponsoring de Fabrice Santoro. Incompréhensible... Et encore, l'histoire d'Artengo n'est pas la pire de chez Décathlon : il y a celle des vélos. Quand Décathlon Cycles a décidé de se donner un nom de marque, ils se sont lancés en tant que B'Twin, prenant le nom d'un modèle à très fort succès. Seulement voilà : ce nom était très ancré dans l'imaginaire du public comme celui d'un vélo loisir polyvalent. Résultat : 50% de vente en moins en 2006 sur les VTT, car les clients ont eu du mal à percevoir des vélos marqués "B'Twin" comme des modèles pointus (véridique !). Alors ils ont rendu le marquage plus discret, n'affichant le nom de B'Twin que sur les catalogues et non plus sur les vélos, puis ils ont travaillé la marque pour la transformer petit à petit en nom sérieux pour le vélo. 6 ans plus tard, après un lifting du logo, la sortie de modèles très techniques en VTT et en route, la construction d'un magasin dédié au vélo à Lille sous le nom de B'Twin Village, B'Twin était enfin perçue comme une marque de vélo. Et donc, en toute logique... ils ont gardé ça comme ça pendant 5 ans, avant de décider de segmenter les vélos et de créer des marques spécifiques pour chaque discipline, en abandonnant le nom de "B'Twin". Et aujourd'hui, tout va revenir sous la bannière B'Twin, sauf les vélos de route. Bref, je disgresse.... mais je trouve que ce qui se passe pour Artengo en particulier, et pour tout Décathlon en général, est un véritable cas d'école pour tout ce qui touche à l'identité de marque et l'image : d'abord ils font le mieux à faire, puis ils font le pire. On dirait franchement moi dans un jeu au service : d'abord je fais 3 aces, ensuite je fais 4 doubles-fautes. Heureusement que ce sont des marques vendues uniquement en magasin Décathlon et qu'à ce titre, ils ne perdront pas la clientièle habituelle des pratiquants occasionnels. Mais certains choix me laissent pantois en ce qui concerne la captation du public plus expert.
  21. Tiens tiens... On remarque un truc dans la dénommination que j'avais déjà cru apercevoir sur les balles : finie la nommenclature en deux lettres et 3 chiffres, place à un simple nom indiquant la pratique ciblée. Ces Fast me semblent remplacer les TS590, si j'en crois le prix et la description. J'imagine qu'il y aura un modèle Strong pour remplacer les TS560. Les anciennes sont en soldes, d'ailleurs.
  22. Mais en fait, 18€ la garniture de TGV et 24 pour le X-One, c'était déjà le prix avant la guerre en Ukraine. Les multi chez Tec, c'est cher, mais comme ça l'était déjà, c'est un des rares trucs à ne pas subir l'inflation. Sinon, au vu de la hausse généralisée du cordage (sauf chez Tec, déjà cher, donc), j'ai pris une décision Radical (mais pas chez Head) : je ne mets plus de cordage. Ben oui, à faire des contre-perf à classement -3 en tapant le bois, le cordage devient facultatif.
  23. Alteo

    Vos sacs !

    Ah ? Navré de voir qu'il ne te convient pas... mais c'est ainsi. Par contre, je suis étonné que la raquette de tennis ne puisse pas cohabiter avec celle de padel, puisque j'arrive à y mettre deux raquettes de tennis sans problème, et une troisième en forçant un peu la fermeetutre éclair côté manche des raquettes (sous-entendu : il y a la larqueur pour les trois raquettes côté tamis). Je ne me serais jamais doûté que ça ne passerait pas avec une raquette de padel (mais je ne remets pas ta parole en question, je fais confiance à ton expérience ).
  24. Ben oui, avec Classim, tu peux même commencer à poser une question sur une bagnole que tu te retrouverais à acheter une raquette et un cordage multi-filaments posé en 4 noeuds à 17/16kg, basse tension oblige.
  25. Alteo

    Vos sacs !

    D'ailleurs, j'ai oublié une précision sur l'Artengo BP900 : les bretelles résistent, alors que je trimballe souvent 5 à 7kg d'affaires, entre le PC, le matos, et les antivols. Mes deux précédents sacs Wilson commençaient à avoir des coutures qui lâchent alors que je n'y avais jamais emporté d'antivol (j'ai commencé à attacher mon vélo au bureau après être passé sur l'Artengo, sans qu'il y ait de lien de cause à effet). Et, oui, je trimballe tout ce poids, et pourtant, ça ne se sent pas sur les épaules, parce que le sac est ultra confortable. A noter que je n'ai jamais tenté de prendre un Ouigo avec, parce que, même s'il est relativement compact, je crains que la hauteur du sac ne rentre pas dans les dimensions règlementaires et que le personnel viennent me chercher des poux. En revanche, je l'ai déjà pris en bagage cabine en avion. Cela dit, je pense que ça passerait en Ouigo quand même, mais je n'ai jamais osé tenter...
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