loulou

Quand je dis que je suis un gros con sur un terrain , il n'y a aucune contradiction, tu cherches la contradiction là ou il n'y en a pas. Pour vivre avec les loups il faut te déguiser en loup. Si j'étais un gros con dans l'âme je ne me qualifierais pas de gros con quand je suis sur un terrain, je dirais que j'ai une attitude 'normale' Quand je dis de moi même : 'je sus un gros con' je me critique, tout est logique.

Il y a un livre qui a bien vulgarisé celà, c'est 'éduquer pour gagner' de mouratoglou. Un mental de vainqueur, bref le fait d'être un gagnant, d'en avoir l'attitude est d'ordre éducatif et social. On ne reçoit pas la même forme d'éducation d'un pays à l'autre, on note ainsi des différences de coutumes et d'état d'esprit, avec des conséquences quand le jeune sportif se transforme en adulte. Chez les suisses par exemple, il y a dans le développement du joueur tout un tas de compétences appellée compétences de vie en famille, ce sont des moments en familles qui sont fliqué fédéralement. Il y a donc un certains nombre de valeur éducatives qui doivent être développée en parallèlle du tennis. En france il y a de la préparation mentale, mais pas ou peu d'éducation. Un mec comme Alain Dalmasso qui est un super entraineur français, avait comprit celà, il éduquait ses joueurs dès le plus jeune age. Je n'ai jamais vu un élève d'Alain Dalmasso avoir une attitude déplorable sur un terrain.

émotion = sensibilité. Gros con pour moi, parceque je suis émotif, celui qui a peu d'émotion et d'empathie passe à mes yeux pour un gros con, c'est tout un aspect spirituel de savie dans le rapport à soi et à l'autre qui n'est pas exploité. Parallèllement à celà quand je chiale devant un film comme interstellar, c'est moi le gros con à ses yeux . Quand on est trop différent et que les réactions de l'autre dépassent ce qu'on est à même de comprendre on prend celà pour de la connerie. :-) Moi non plus je ne te suis pas, mais c'est vrai que quand nous dialoguons ensemble, il faut créer un pont de communication car nous sommes très différents tous les deux. :-)

je vais essayer d'être plus clair. l'année dernière à roland garros un mec s'est fracassé le crâne avec sa raquette jusqu'à saigner, c'est une réaction type 2 il reçoit l'émotion et il engage une lutte contre elle. Un jouer comme borg soufflait constement entre les points, ne laissait rien transparaitre c'est un type 1. Pour en revenir à ce que tu fais dans ton lit, il faut que tu génères des émotions de jeu, dans ton cas émotion = stress, donc si tu y arrives tu déclencheras du stress. Ensuite il faut que tu fasses face à ces émotions toujours dans ton lit, pour retrouver ta lucidité. Le but n'est pas de t'endormir stressé mais apaisé, avec des solutions que tu exploiteras le lendemain. C'est là que tu te retrouves seul edit : le négatif c'est une routine de match c'est encore autre chose, on y viendra, chaque chose en son temps, la psychologie comme la préparation mentale sont des travaux de quête personnels, d'investigation, c'est quelquechose de long.

lutter contre l'émotion, c'est faire avec , donc travailler pour augmenter sa concentration sur la tâche, c'est une guerre entre l'émotion et ta capacité à être focus sur le jeu. La première méthode c'est le fait de la chasser l'émotion, tu ne l'acceptes pas, c'est un travail plus respiratoire et philosophique. Donc là on va tapper en plein dans mon avant dernier gros travail que je n'ai pas pris le temps de publier, mais il est validé par des maitres de conf internationaux, donc tu peux prendre sans risque. Imaginons que l'émotion est une forme d'intelligence. Certains seraient doté de plus ou moins d'intelligence émotionelle, ainsi on pourrait calculer chez chaque individu un quotient émotionnel qu'on appellerait QE. En fonction de son QE chaque individu fabriquerait plus ou moins d'émotion par rapport à un évènement lambda. La première solution quand on a un fort QE reviendrait a te dire de manière philosophque : Bon l'émotion ne fait pas parte de moi, c'est un invité qui me donne une information, je perdn cette information et je chasse l'invité. (en soufflant par exemple) la deuxième solution, je ne suis pas philosophe j'ai une émotion, je vais lutter contre elle et faire avec, par exemple, j'ai une émotion négative qui me coupe les jambes, je vais prendre ma raquette et me tapper sous les pieds, je suis en lutte contre elle.

Peut être en tout cas chez moi c'est le critère n1 du revers à une mains, pour l'améliorer il faut accepter de descendre de plus en plus bas sur la jambe droite, à un moment on est obligé de se faire mal. :-)

C'est logique , ils ne sont pas pro, à n 80 français, tu es encore dans l'amateurisme. Le tennis est un sport bourré de personnes médiocres, et ça se vérifie à tous les niveaux. La fédé commence à comprendre cet aspect des choses, c'est à mon avis pour celà qu'elle ouvre des fonctions rémunérées à des personnes possédant des faibles classements. Une partie de la perf en tennis est directement reliée à l'émotion, celui qui a peu d'émtions. ( ce que j'appelle 'le gros con', moi qui suis un émotif, bien que pour cet homme là ce soit mi le gros con) est fortement avantagé, plus le niveau augmente plus tu croiseras de gros cons, le résultat c'est que à un moment tu arrêttes de jouer, tu es fatigué de cotoyer des abrutis. Pour les étrangers, la différence à mon avis ne se situe pas dans la préparation mentale, en celà je rejoins complètement el discours de fédéraux. Ce qui crée un mental c'est une éducation, une prépa mentale te permettra de limiter la ctatstrophe, mais quand le caractère est fait, il est fait, c'est déjà trop tard.Compare l'éducation que reçoit un petit ibérique à celle d'un petit français et tu auras la réponse aux questions que tu te poses. C'est pour celà qu'on peut dire que la prépa mentale n'est qu'accessoire, c'est l'éducation à la base qu'il faut revoir, si tu as une éducation de 2CV tu auras beau briquer la carosserie et nettoyer les phares, ca restera une 2 CV.

c'est le principe du dysfonctionnement mental, ton mental est sur des montagnes russes, pour simplifier : quand tu es en échec le stress arrive te paralyse, quand tu gagne un point il diminue. C'est caractéristique d'une nature 'anxieuse', à a la fin ça donne un grand bazar, tu te pose plein de question, mais comme le cortex pré frontal ne fait pas son boulot, ce ne sont pas les 'bonnes questions', spirale sans fin, montagne russe, perte de lucidité.... un point très important, certaines personnes sont plus ou moins aptes à ressentir des émotions, il existe donc un quotient émotionnel, il y a les personalité linéaires, et les personalité en vague (en vague tu connais de grandes joies et de grande peine).Les tennis est un sport simple pour les linéaires, compliqué pour les 'vagues' Il y a deux moyens d'actions quand on a une personnalité en vague, soit faire un vrai travail psychologique / philosophique sur les émotions , c'est à dire comprendre que l'émotions est un invité en toi et être capable à un moment de ne pas l'inviter, la deuxième possibilité c'est de lutter contre l'émotion, et ça nous en sommes tous capable, le problème c'est que ça a un coût physique. :-)

Oui , l'idée c'est de stresser avant le match, pour ne plus avoir de stress pendant le match. Dans ton cas on ne pourra pas supprimer le stress, car tu es une nature anxieuse, on va dans un premier temps essayer de le déporter, de le limiter et observer ce qui se passe. Si tout rentre dans l'ordre de cette manière , il n'y aura pas de raison de pousser plus loin. Si malgré celà tu ressens les mêmes problèmes, on utilisera un autre moyen d'action, on va cependant procéder étape par étape, ce ne sont pas les solutions qui manquent, on va t'aider à trouver comment limiter au maximum les effets négatifs de ta nature anxieuse. L'idée , c'est que le stress est provoqué par une peur, dans ton cas c'est une peur de l'échec, tu fais ce qu'on appelle du 'mauvais stress' c'est à dire du stress contre productif, qui bloque ton pouvoir de décision de manière physiologique.De plus tu es quelqu'un de très stressé car tu souffre des 3 formes de stress. cx'est aussi celà qui va rendre les choses compliquées si on pousse les choses plus loin, on ne doit pas réagir de la même manière en fonction du type de stress, par exemple dans ton cas un travail de respiration quand tu es en stress de type 'inhibition' peut s'avérer catastrophique, car il endormira un peu plus ta vigilence. (enfin on en est pas là) En agissant de cette manière tu crée des certitudes autours de ton match, tu vas ainsi limiter les causes de stress. Le fait que tu stresses avant d'entrer sur le terrain est très significatif, quelque-part tu culpabilises de ne pas t'être préparé correctement mentalement au match( c'est ce que j'explique dans le premier post c'est un message qui t'indique un dysfonctionnement mental), comme tu es de nature consciencieuse tes démons te rattrapent le matin avant d'arriver sur le terrain. C'est une des raisons pour lesquelles le tennis est un sport très particulier, tu peux croiser des joueurs avec des classements très élevés et un tennis pas 'top' car ils ne sont pas en état de stress sur un terrain, voir ils génèrent du 'bon stress' et d'autres joueurs avec un très bon tennis qui perdent toutes leurs capacité quand ils se retrouvent en match, à cause de ce lob frontal qui leur joue des tours. Je te dis' Bravo', car tu as réussi à obtenir un classement de 30 malgré cette nature anxieuse et sans travail préparatoire. Les autres moyens d'action se situeront an amont, sur le terrain et après le match.

jolie collection :-)

Ok, moi ce que je te propose dans un premier temps , c'est d'essayer de déporter ton stress Il est très difficile d'agir sur les causes du stress, par contre on peut apprendre à les contrôler, pendant le match, c'est ce qu nous verrons un poil plus tard, on peut également déporter le stress en amont, c'est à dire la veille du match. Je te propose un rituel que tu vas créer la veille de match. pendant ce rituel, tu vas faire l'effort de penser au match de te projeter dedans.La veille du match tu prépares ton thermobag, et tu mets tout ce qu'il faut dedans, paré à faire face à n’importe qu’elle éventualité du sort. (surgrip de rechange, antivibrateur de rechange, serviette, eau, nourriture, pansements, certif, licence,frais d'inscriptions,boite de balle neuve + tout ce que tu juges nécessaire. Dans ton lit le soir, avant de t'endormir, ( si possible quand tu es déjà allongé, et juste avant de t'endormir) travaille en imagerie mentale et imagine ton match du lendemain, imagine toi en train de faire tes enchaînements préférés, imagines plusieurs scénarios , les pires comme les meilleurs et laisse les émotions pénétrer ton corps, si tu arrives à ressentir du stress, on est sur la bonne voie . Bon test ! .

Ok de retour sur mon pc Je ne sais pas si tu as eu le temps de te renseigner, je suis allé jeter un œil sur internet, et on y trouve beaucoup de choses, la définition du bon stress est malheureusement souvent tronquée. Voilà ce que tu dois savoir, ( peut être le sais tu déjà) Le stress chez l'humain est propre à chaque individu, chaque cerveau produit du stress pour des causes très différentes d'un individu à l'autre.C'est pour ça que tu vas stresser pour un événement, alors qu'un individu présent au même moment à tes côtés n'aura aucune réaction. Nous ne stressons pas pour les mêmes raisons ou dans les mêmes conditions, tout simplement car nous n'interprétons pas les événements de la même façon. Une grosse partie du travail viendra de toi, moi je peux te guider , rien de plus . :-) C'est également pour cette raison que je suis obligé de te poser certaines questions. 1)Te (re) découvrir, te (re)comprendre : Le stress est un message interne qui nous avertit que nous n'avons pas le bon état d'esprit pour gérer la situation qui nous fait face, c'est une alerte de dysfonctionnement 'mental'. Cette situation (la perte d'un jeu ) , envoie donc un message à ton cerveau, et ça se traduit par un lobe frontal qui délire, les capacités d'adaptation du cerveau se bloquent. Il existe 3 trois types de stress qui causent 3 états différents (fuite, lutte,inhibition) comme tu me dis : ' les jeux défilent', je pense que tu as soit un stress type fuite soit un stress type inhibition, mais je te laisse les 3 choix : un stress type 'fuite' tu as la cervelle à la sauce blanche, tu ne sais plus jouer au tennis. un stress type 'inhibition' : le corps se met en état végétatif (comme si il voulait survivre), tu es mou , tu n'as plus de combativité, tu es passif la lutte, c'est l'oganisme qui se met en branle, un rythme cardiaque qui s'accélère, de la colère... Autre... ??? De quels types de stress penses tu souffrir?, si les trois sont présents dans quel ordre se déclenchent t'ils ? C'est assez paradoxal, tu dis être assez stressé, mais tu ne stresses pas la veille du match, il y a un gros coup à jouer là dessus. Dans ton cas, ne pas stresser avant le match n'est pas bon, c'est comme un musicien qui monterait sur scène sans avoir le trac, et qui finalement se retrouve face aux spectateurs, pétrifié sur scène. Si il n'a pas le trac il ne sera pas en mesure de donner le meilleur de lui même, il vaut mieux avoir le trac en coulisse et donner une formidable prestation que le contraire. 2)Pourquoi tu ne stresses pas la veille du match? 1) tu n'y penses pas , car rien que d'y penser ça te coupe l'estomac 2) tu t'en fous 3) t'es déjà tellement stressé à côté , on va pas rajouter une couche , tu stresseras demain. 4) autre... J'attends tes réponses; :-)

Je vois déjà l origine du problème, tu souffre de mauvais stress, je suis sur mon smartphone pu bcp de batterie,je prendrai le temps ce soir ou demain ms tu peux déjà te renseigner sur le bon stress tu en apprendra bcp sur ta personnalité. A tout à l heure . Et t inquiétés pas ça se gère, j aurai D autres questions

De rien Tu nous dit être sujet au stress, il faut comprendre qu'il existe du bon et du mauvais stress. Pour cerner ton problème, je dois dans un premier temps te poser deux questions: La première : es tu une personnalité anxieuse? K anxiété chez certains est un trait de caractère directement relié au stress, il faut donc savoir si c est un trait de caractère ou simplement une réaction de l organisme. Deuxième question : est ce que tu stressés la veille du match? Si la réponse est non, à quel moment stressé tu ? (Bientôt des réponses des que tu M aura répondu).

Chats t offre une excellente réponse qd je reviendrai je te laisserai une bidouille que j ai utilisé et que je passe à mes élèves c est de la psychologie.

C est normal ça te permet de placer le poids du corps directement devant . Prochaine étape faire passer le genou encore plus en avant du pied .

C'est clair tu joues un mec pas un classement. Il y a de tout à tout les classements .plus tu joues de matchs plus le classement s élevé, mais pas forcément le niveau de jeu.

Je suis d'accord à 99 pour cent avec ta réponse titoues. Je rajouterais que le limeur a un état d'esprit assez particulier, il pense toujours : ' la frappe de trop', ainsi la particularité du limeur c'est que quand tu l'agresse il ne tente pas le coup gagnant il va te remettre trois lobs de suite pour t'user te faire craquer. Dans l'échange c'est le même principe, tu l'agresse il remet, il ne cherche pas à t'agresser mais plutôt à te faire frapper un maximum de balles, plus tu fais d'échange plus il est heureux et 'dans son jeu' Ceci dit pour moi le mot clef tu l'as employé des la première ligne de ton post : 'infatiguable', c'est à mon avis la grande particularité du limeur. Quand tu joues un limeur et qu'il est plus fort que toi, tu sens que tes jambes tirent les crampes arrivent, tu te sens de plus en plus faible physiquement, par extension tu cherches à abréger l'échange, c'est souvent le début de la fin... le limeur il lime tes jambes et ton moral, quand tu penses avoir fini le point , il te remet une frappe de plus, tu as l'impression qu'il faut faire beaucoup pour conclure le point, tu te dis : pfouu le point est cher.

la médiation est un état mental par lequel on vise à dépasser la concentration, un état spirituel qui s'élève au dessus des questionements personnels et un état physique ou on ne cherche pas de sensations. Le premier bénéfice de la méditation c'est de nous placer dans un état de recherche personnel, atteindre le samadhi est accessible à tout le monde , mais les moyens diffèrent d'un individu à l'autre. Par cette recherche d'un état d'absolue communion entre le corps, l'esprit et le monde qui nous entoure, la méditation apprend d'abord à se retrouver en soi même. Il n'y a pas de recherche de performance dans la méditation. Comme disait mon bassiste : à méditer . :-)

c'est tout à fait normal, tu te libères du temps à l'extérieur des cours pour faire autre chose, résultat tout se remet en place. Si tu veux des résultats de ouf l'entrainement trois fois par jours (même trois fois une heure) donne de résultats de dingues, si tu as la capacité de passer à autre chose le reste du temps. :-) Je te souhaite beaucoup de perfs

Salut chacks : oui je le pense, j'irais même un peu plus loin. L'entrainement idéal en tennis c'est trois fois par jour avec des espaces de trois heures entre chaque séance. Pendant ces trois heures il est recommandé de faire autre chose de ne plus penser au tennis. Le cerveau fonctionne comme un PC, en gros quand tu bosses le disque dur tourne, quand tu arrêttes de bosser il défragmente.C'est pour ça que tu as déjà du vivre cette étrange expérience : Par exemple : Tu te blesse, tu te retrouves 2 semaines loin des cours et tu fais autre chose, quand tu reviens tout est automatisé et tu joues mieux. Donc classim, quad ça tourne à l'obsession ne laisse plus le temps de défragmenter, il n'y a plus le recul nécessaire. Une bonne utilisation du site serait donc sporadique, tu te pose une question, tu vas chercher une solution et tu testes pendant deux mois sans remettre les pieds ici. Ce que tu dis est très juste, tout les bons joueurs ont un recul sur le tennis, dès qu'ils sortent du terrain ils pensent à autre chose, font autre chose,il y a une capacité à décoinecter. C'est en ce sens que classim peut être à double tranchant. Le fait d'être fréquement sur classim ne va pas dans ce sens...Pour bien jouer au tennis 'il faut s'en battre les coucougnettes' edit : Pour le matériel, j'ai toujours pensé que c'était à moi de m'adapter au matériel, et pas le contraire, donc j'ai une vision très particulière des choses. D'ailleurs chez les pros ceux qui pinaillent le plus sont ceux qui ont le moins de résultat. Un mec come Nadal a beaucoup de détachement sur le matériel, sa seule obsession c'est qu'il a une raquette pour chaque set et 3 raquettes dans le sac, un gars comme Benneteau est hyper pointielleux, il demande des tensions à 0.1 prêt et je pense que ça ne lui porte pas chance.

Je comprend complètement ton point de vue, il est raisonné et lucide, emprunt d'une forme de sagesse. Chacun doit trouver une forme de plaisir dans la pratique tennistique, plus le niveau augmente plus il faut être talentueux pour se permettre de jouer un jeu à sens unique.Pour certains mettre des mines dans tous ce qui bouge suffit pour obtenir un classement de zéro, pour d'autres il est impossible de monter plus haut que 30/3 sans avoir recours à des subterfuges tels que pourrir le jeu empêcher l'autre de jouer. Plus le niveau s'élève plus le jeu va s'orienter vers l'exploitation des faiblesses de l'adversaire, c'est aussi pour cette raison que j'ai actuellement beaucoup de mal avec la compet, passé un certains âge on a plus forcément envie de venir s'en mettre plein la tronche sur un terrain, on a d'autres motivations, on cherche avant tout du plaisir dans la pratique plutôt que dans le résultat .

+1 également L'adaptation est fonction de ce que tu sais faire/ peux faire et de ce que l'adversaire te donne comme réponse. On peut comparer un match de tennis à une partie d'échec, ainsi chez un joueur peu expérimenté , la partie se joue au feling sur les quelques coups qu'on maitrise, plus le niveau augmente plus on peut envisager de solutions différentes, histoire de poser un problème.

C'est intéressant cette façon que tu as de décrire ton problème. Tu sais il ne faut pas se leurrer, on est tous nul et dégueu à regarder, et même quand on a un beau jeu ou un tennis agréable, ça ne permet pas de soulever les foules, même sur une finale. Derrière ce message se cachent beaucoup de choses,certainement un manque d'estime de soi, un manque de confiance en soi, mais le plus intéressant serait de chercher l'origine du problème.Pourquoi joue tu au tennis en compétition? apparemment le regard extérieur est très important pour toi... Des parents divorcés ? des parents très exigeants? des relations difficiles avec le père ou la mère? un manque d'affection dans ton enfance, des moqueries à l'école?... J'ai tendance à penser que dans ton cas le problème ne se situe pas dans le tennis, il est ailleurs.tu as besoins d'être aimé et valorisé.Je pense également que tu fais fausse route, ce n'est pas dans le tennis que tu sera valorisé ou aimé, et celà quelquesoit ton niveau, même si quelquefois on peut en avoir l'illusion, la réalité te rattrape au galop. Je fais peut être fausse route, c'est juste mon ressenti quand je te lis. Je pense qu 'un travail psy pourrait t'aider à comprendre un peu mieux ton fonctionnement. Ce travail libérera ton esprit, pour que tu puisses enfin te laisser porter par le jeu et pas par l'image que tu donnes sur un terrain. Dans ton cas je pense qu'un travail mental sans passer par la case résolution des problèmes d'image de soi peut s'avérer dangereux sur le long terme, ça reviendrait à reculer pour mieux plonger. Si tu cherches une image pour rebâtir la confiance que tu as en toi, choisis un autre sport : le fitness, la musculation, la danse, bref un sport qui dopera ton égo. :-) Si on part sur un travail mental on va simplement mettre de côté tes problèmes non résolus, on va les enfuir un peu plus loin dans ton inconscient, alors certes tu devrais obtenir de meilleurs résultats rapidement, par contre l'inconscient reviendra au galop quelques années plus tard, le problème sera plus marqué, et la route vers la guérison beaucoup plus longue. Attention je ne dis pas que tu es cinglé, il ne faut surtout pas le prendre comme ça, je pense juste que pour jouer correctement, la première étape c'est : un esprit sain dans un corps sain .

J'ai une autre opinion des joueurs de 3ème et 4eme série, je ne suis pas aussi catégorique. Il y a des trucs qu'ils savent faire des trucs qu'ils savent pas faire, c'est spécifique au joueur, c'est le même principe quelque soit la série.Par exemple je ne suis pas fan de cette idée : ' quand on est seconde série on sait attaquer, c'est pour certains la différence entre un troisième série et un seconde série, et je trouve que c'est faux' Je suis d'accord sur le fait que les déplacements avant arrière sont souvent un problème chez les joueurs peu expérimentés, c'est pour ça que je dis ' ça se prépare' (par exemple : faire reculer pour ensuite faire avancer ) Par contre l'idée de mettre une balle dans le carré sans rien dedans, en partant du principe que le mec est incapable d'attaquer ou de faire mal parce qu’il est 4ème ou 3ème série, je suis moins fan. Je ne pense pas que le mec quelquesoit son classement va s'évertuer à perdre des points sans se dire : bon ben je remet et je recule.