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Posté(e)

Bonjour à tous,

J'ai fait hier un match d'entraînement contre un 15/4 que je joue de temps en temps depuis quelques années et qui à chaque fois m'explose  ...

3 sets, résultat sans appel :

6/0 6/2 6/3

Pour la première fois, j'ai filmé notre match;

En regardant une 2 ème fois ma vidéo, je me suis rendu compte que je jouais une très grosse majorité de mes points sur lui...sur un point, je vais jouer par exemple 3 ou 4 fois de suite sur lui et lui va tranquillement me balader dans tous les sens, pour au final gagner le point...

Et ça, pendant tout le match...

Les rares fois où je ne joue pas sur lui, j'inverse vraiment la tendance, et gagne beaucoup plus de points.

Avez vous aussi ce type de problème en match ( jouer sur l'adversaire), et conscience que en fait vous donnez les armes pour vous faire battre +/- facilement ?

Et pour ceux qui n'ont pas cette façon de jouer, vous êtes déjà " programmé" avant même de jouer pour varier un max les zones ?

Posté(e)

Met nous la vidéo pour qu’on puisse se faire une idée.

Apres de mon expérience les matchs d’entraînement sont très différents des vrais matchs. Les tactiques sont très différentes et aussi le comportement du joueur adverse. Il n’y aucun enjeux réel sauf s’entraîner. En match officiel je veux gagner en match d’entraînement (j’en fais peu, en faisant vraiment du match car l’intérêt est très limité selon moi), je joue pour travailler qqch que je veux améliorer.

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Hello,

Merci pour ton avis.

C'est clair qu'un match d'entraînement on essaye de travailler sur un point spécifique.

En l'occurrence, pour ce match ( dsl je ne peux pas le mettre en ligne ) je voulais jouer simplement en remisant....être fluide si possible dans mes gestes...du coup, résultat 6/0 ....en étant très fluide !!! LooooL 

Set 2 et 3 j'ai changé, mais au final je remettais toujours la balle, ou presque, dans ses pieds...quand même réussi à gagner des jeux , mais pas tant que ça...

Prochains matchs d'entraînement, en simple, j'axerai mon jeu principalement sur la variété des coups, et des zones pour faire bouger mes adversaires 

Posté(e)
Il y a 14 heures, Krystos a dit :

je jouais une très grosse majorité de mes points sur lui

:non: sauf cas particulier ou ton adversaire est très fort quand tu lui ouvres les angles, il faut s'efforcer de trouver des zones qui lui demandent un déplacement. Sachant que des déplacements répétés se payent tôt ou tard pour celui qui court le +

Posté(e)

Hello Denis,

Merci aussi pour ton avis qui va dans le sens de ce que je pense, et surtout dans le sens du jeu, c'est à dire essayer de faire mal à son adversaire dans les échanges.

Et en l'occurrence, ce n'est pas du tout ce que j'avais fait dans ce match...et je lui avait dit en cours de match précisément que mon jeu ne lui fait pas mal du tout et que je joue " gentil " ....

Le but n'étant pas non plus de devenir un méchant au sens littéral du terme, ni même de m'exprimer comme on le voit dans les matchs pro, genre FILS /TSITSIPAS...

Hurler à chaque point gagné, en serrant le poing comme s'ils étaient dans un survival game et venaient de sauver leur peau...

Mais au moins avoir bien à l'esprit qu'il faut faire mal sur chaque point et ne pas jouer à la baballe comme pendant l'échauffement ( je caricature un peu :) )

 

 

Posté(e)

Tiens, je pense que je suis dans une situation très similaire, si ce n'est identique, à la tienne.

Je vais te partager mon expérience... mais alors prépare-toi, ça va être un pavé, comme toujours (et comme toujours, tu peux n'en prendre que ce que tu souhaites en prendre).

Il y a quelques temps, j'ai fait ces trois constats :

  1. je suis incapable de gagner un match, aussi bien en amical qu'en tournoi, dès lors que mon adversaire sait renvoyer plus d'une fois la balle de l'autre côté du filet et dans les limites du terrain
  2.
si malgré tout j'arrive à faire durer l'échange, je suis alors incapable de le prendre à mon compte et je finis par faire une faute ou me prendre une attaque gagnante
  3. contre des bons joueurs, je perds trop souvent les points parce que je suis dépassé par leurs frappes, qui arrivent toujours très vite à l'opposé de l'endroit où je suis (aussi bien avec des balles croisées que long de ligne)

Mes conclusions du moment ont été que, d'une, je n'étais pas bon techniquement dans la régularité, de deux, je n'étais pas bon techniquement dans les phases offensives, et de trois, je n'étais pas bon sur l'aspect physique et sur mes capacités à me projeter rapidement sur les balles rapides.

Des conclusions qui ne sont pas mauvaises pour autant, car en partant de cela, j'ai pu travailler sur mes capacités propres. Sauf que, même si je frappe mieux et plus fort, et même si je rechigne moins à l'effort pour aller chercher les balles et couvrir le terrain, le constat reste le même : je ne gagne que quand l'adversaire fait la faute très vite, ou alors quand je joue contre des personnes pour qui mes balles vont un peu vite. Bref, je gagne surtout contre des débutants et des joueurs classés en dessous de 30/3, et il m'est impossible de gagner à partir de 30/2, et même contre certains 30/3, aussi bien en amical qu'en tournoi.

Je n'arrivais pas à comprendre pourquoi j'avais beau m'entraîner, progresser techniquement et physiquement, et m'habituer à jouer des matchs en prenant du plaisir, ça finissait toujours par une défaite. Je frappais de mieux en mieux, de plus en plus souvent dans le terrain, et j'étais de moins en moins dépassé par les balles, mais qu'importe où je place la barre, mes adversaires avaient toujours raison de moi. Et j'avais fini par admettre que j'étais pas fait pour gagner, tout simplement.

J'ai même un partenaire classé 15/2 qui, de son propre aveu, ne frappe ni ne sert aussi fort que moi, et pourtant, c'est bien lui qui gagne 6/1 6/0 et c'est bien moi qui suis toujours à la ramasse sur ses balles. Et j'ai beau m'entraîner, je ne réduis pas du tout l'écart de niveau entre nous.

Et puis il y a eu cette saison où j'affronte deux joueurs différents, sur deux tournois différents, à deux classements différents (un 30/3 et un 30/1), qui me démontent sévèrement et qui me disent tous les deux : "oui, mais tu joues bien sauf que, pas de bol, j'étais dans une grosse phase de doute jusqu'à présent et pile pendant notre match, j'ai retrouvé mon niveau de jeu" (verbatim pas tout à fait exact mais qui correspond dans les grandes lignes).

Alors, la première fois, ok, je me suis dit que j'avais vraiment pas de bol. Mais à la seconde fois, la coïncidence m'a paru un peu trop grosse. Et c'est ce qui m'a fait comprendre qu'en vérité, ce n'est pas que j'étais incapable de gagner, c'est qu'en fait, je mettais mes adversaires dans des conditions beaucoup trop favorables pour eux !
En gros, certes, je frappais mieux de mon strict point de vue, mais j'envoyais toujours mes balles au milieu du terrain et au niveau de la ligne de carré de service, avec une hauteur ni trop haute ni trop basse, et avec une puissance qui pouvait facilement m'être retournée. Autrement dit, je n'envoyais que des balles hyper propres, idéales pour être frappées et permettre non seulement à l'adversaire de se régler, mais en plus de pouvoir la renvoyer dans une zone qui me mettait en difficulté. Bref, des balles qu'on enverrait à l'entrainement.

C'est là que j'ai compris un truc : ce n'est pas moi qui joue mal ou l'adversaire qui joue bien, c'est moi qui fait en sorte que l'adversaire puisse bien jouer.

Et je l'ai d'autant plus compris que j'avais déjà vécu le cas inverse : à un moment où j'étais en plein doute et où je n'arrivais plus à rien sur le court, j'ai affronté un gars en amical contre qui toutes mes frappes passaient et où je remportais des points gagnants avec une facilité déconcertantes et une technique totalement retrouvée. En vérité, ce n'était pas moi qui m'étais soudainement remis à bien jouer, c'est lui qui me renvoyait toujours la balle dans une zone idéale pour moi, me permettant de jouer mes coups proprement sans avoir à me déplacer sur le court.

Tout ce blabla n'a pour but de ne dire qu'une seule chose : en vérité, depuis le début, j'avais totalement ignoré l'importance de la dimension tactique. Je frappais fort et dans le terrain, et je croyais que c'était des bonnes balles, car à l'entraînement au panier, c'était bien des bonnes balles. J'ai mis du temps à comprendre qu'en revanche, ce n'était pas des balles adéquates pour remporter des points en match.
Pire, je m'étais persuadé que j'étais moins bon que les autres, et qu'il fallait que je devienne meilleur en frappant mieux, plus fort, plus vite, plus régulièrement. Alors que non, je n'ai pas une maitrise technique ou un physique moins bon qu'un autre.
Et quand j'ai admis cela, j'ai compris que si mes adversaires arrivaient à me mettre des scores sévères, ce n'est pas parce que je suis intrinsèquement nul, mais parce qu'eux arrivent à m'envoyer des balles qui étouffent mon jeu. Donc, si je veux retourner le court du match contre eux, c'est à moi de leur opposer un jeu qui les gène.

Autrement dit, je ne suis pas plus mauvais qu'un autre, mais c'est à moi de faire en sorte que mon adversaire ne puisse pas être meilleur que moi. Et ça, c'est purement de la tactique et de la mise en place de plans de jeu : ne pas simplement renvoyer une balle comme à l'entraînement et espérer que le mec en face se loupe, mais plutôt chercher une zone ou un type de balle que l'adversaire aura le plus grand mal à retourner dans ses meilleures conditions.

J'ai finis par comprendre qu'en tennis, et dans toutes confrontations d'ailleurs, être meilleur ne signifie pas uniquement mieux maitriser les choses que son adversaire, mais aussi être capable de le faire déjouer et être plus malin que lui.
Le 15/2 qui me démonte le fait non pas parce qu'il a un meilleur bras et des meilleurs jambes que moi, mais parce qu'il a une meilleure vision du jeu et plus de malice.

Cette prise de conscience a eu deux conséquences importantes pour moi :

  - d'abord, je me suis efforcé à viser les coins à l'entraînement et dans les matchs amicaux, pour m'y habituer et à le faire par réflexe, et surtout pour ne pas avoir peur d'oser le faire (car si j'envoie la balle au milieu du terrain, c'est aussi parce que j'ai peur qu'elle finisse dans le couloir), de manière à m'offrir une palette de zones à viser plus large
  - ensuite, je me suis convaincu que tout ratage de ma part n'était pas de mon propre fait, mais celui de mon adversaire qui m'a poussé à la faute, et que même si la balle était anodine mais que je le rate, c'est peut-être aussi parce qu'il y a eu un effet que je n'ai pas réussi à percevoir et qui m'a pris par surprise

Le second point est même capital, car avant, à chaque ratage de ma part, je m'accusais et je me frustrais. Je n'avais plus l'impression d'être bon et je perdrais le plaisir de jouer. Or, sans plaisir, je ne peux pas valoriser mon jeu et aucune progression n'est possible.

Et au final, en étant rodé à viser les côtés et étant convaincu de mon propre niveau de jeu, j'arrive à mieux observer la position de mon adversaire sur les frappes, ce qui m'aide à faire les bons choix tactiques.

Bon, je dis ça, mais pour l'instant, ça ne m'a pas permis de gagner des matchs à 30/2 ou plus..... pour l'instant ! J'ai fait 20 ans de compétition en étant persuadé que je n'étais capable de rien, ça ne s'efface pas comme ça en une poignée de saisons. :D

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Posté(e)

Hello Alteo, merci pour ce roman !!!!

J'aurais été trop déçu que tu ne postes pas sur mon sujet LooooL 

On est effectivement en phase sur le plan tactique, ou plutôt le manque de plan tactique... Et une fois que l'on en prend conscience c'est une vraie révélation !

Un peu comme celui qui va à Lourdes, et qui voit Marie...il en est transfiguré ^^

Pour ce qui est des classements, à notre niveau équivalent ( j'oscille entre 30/1 et 30/2 ), je perds 80 % de mes matchs à 30/3....et gagne 80 % de mes matchs à 30/2 !!??!!!!

Vachement logique tout ça :) ....

Pour revenir à la tactique, il faut aussi se méfier des conseils, toujours très bien intentionnés, de nos amis partenaires de jeu...

Exemple perso, je suis gaucher et ce fameux 15/4 n'arrête pas de me dire d'utiliser mon coup droit lifté pour pillonner les revers en match.

En réalité, si je fait ça, je perds très souvent les points... pourquoi ???

Simplement, par manque de variété dans les coups ( et les revers à 2 mains sont souvent meilleurs que les coups droits de nos jours)...

Donc, on reviens à l'idée simple de jouer si possible là où l'adversaire n'est pas positionné...et le faire courir comme le dit très bien Denis dans sa réponse.

Donc, tout comme toi, je vais axer mes entraînements à venir à jouer les zones, et varier les effets.

Niveau timing ça tombe bien puisque la période des tournois, en ce qui me concerne, commencera début juin pour s'étirer jusqu'à septembre/ octobre.

Désolé, pour cette courte réponse, mais la cuisine m'attends, si je veux dîner !!! ^^

Posté(e)

Je pense que la surface influence énormément la tactique.

Je joue quasiment exclusivement sur terre battue, j’ai lu un livre qui a complètement modifié ma vision du tennis. C’est de Cyril Ravilly (Tennis - les fondamentaux tactiques - nouvelle édition), avant je ne pensais qu’à frapper et faire des points gagnants. Je faisais mes points et ceux de l’autre. 
L’an dernier lors de ma reprise, je me suis bien rendu compte que pour attaquer et frapper toutes les balles. Il faut un sacré physique alors que juste attendre la faute de l’autre et remette c’est beaucoup moins dure physiquement. Je joue long très lifté et j’attends une bonne balle pour prendre un risque calculé. 

Après ça fonctionne jusqu’a 15.1 après ça devient plus compliqué. Je suis entrain de chercher le juste milieu pour ne plus perdre à 15 et gagner à 5/6. Je dois prendre plus de risques. Je remarque aussi qu’en vrai match quand c’est serré. Il y en a bcp qui ne frappe plus et joue juste dans le terrain. Mon denier 5/6, il m’a manqué un peu de prise d’initiative au bon moment. Car lui il n’osait plus, j’ai fait 2-3 erreurs qui m’ont coûté le tie-break et ça m’a empêché de partir au der.

Les tournois sont longs et c’est important de ne pas perdre trop de physique. Quand je veux attaquer ça me demande un placement parfait et physiquement c’est plus dur.  Je trouve.

En jouant juste l’échange, les adversaires s’énervent et veulent frapper plus et au final ça m’arrange car plus de fautes ou c’est plus facile d’attaquer. Car il joue court et fort, sans jouer haut au dessus du filet. Apres j’arrive a jouer haut lifte et ça les obligent de prendre les balles tôt montante avec le risque encouru.
 

Sur les droitiers, en retour je joue le centre. Ou légèrement dans le revers, j’essaye de trouver la limite de l’adversaire où il se décale. Je veux le mettre en doute entre son revers et CD. Puis à un moment je me décale et je pars en CD décroisé pour trouver un angle ou je joue dans son CD. Souvent quand j’attaque dans son CD il cherche le croisé et je pars long de ligne juste recouvert en coupant l’angle. 

Contre les gauchers c’est plus compliqué, ma tactique est de jouer revers sur revers mais c’est difficilement physiquement et mentalement je trouve. Le revers pour bien lifté demande un placement plus précis je trouve.

Posté(e)

Je joue principalement que sur terre battue aussi, et clair que le type de jeu est différent du dur.

Tu es en haut de la 3eme série/ début 2eme, donc tu as bcp plus d'armes à ta disposition qu'un 4eme série.

Néanmoins, tu sembles arriver au même constat qui est de faire jouer tes adversaires et certainement de toucher les zones qui dérangent le plus.

Même les pro jouent globalement de cette façon et n'attaquent que quand ils sont super bien placés.

Ce qui tends à prouver que c'est la meilleure tactique à tous les niveaux de jeu, et ensuite chacun fait avec ses qualités et ses aptitudes 

Posté(e)
Le 11/05/2025 à 23:52, denisprotennis a dit :

:non: sauf cas particulier ou ton adversaire est très fort quand tu lui ouvres les angles, il faut s'efforcer de trouver des zones qui lui demandent un déplacement. Sachant que des déplacements répétés se payent tôt ou tard pour celui qui court le +

Marrant! Jouer sur le mec pour ne pas donner d’angles est ma seconde tactique si la fixation sur le revers ne fonctionne pas. Je trouve en effet beaucoup plus simple de toujours jouer au même endroit et en faisant cela je me fais moins bouger au fond. 

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Eh bien bon app' ! Pour ma part, avant de taper mon précédent pavé, je m'en suis tapé un autre, de pavé : de boeuf, celui-là, alors j'ai pas faim. :D

Mais en attendant, je rejoins ton avis sur les conseils des partenaires de jeu, surtout s'ils ne sont pas 4ème série... et en même temps, rares sont les 4ème séries à donner des conseils. :D
Quand je débriefe mes matchs amicaux avec les quelques 3ème séries que j'affronte de temps à autre, je n'ai pas toujours l'impression que leurs conseils sont réellement adaptés à ma situation. Ils me disent des choses bien concrètes, c'est vrai, comme "vise le revers", "arrête avec les chops", "prends ton coup droit plus tôt". Mais j'aurais aimé qu'on me dise avant "tes balles sont hyper faciles à jouer, c'est un régal, parce que etc...".

Je vais me risquer à un truc, avec un avis purement personnel qui n'engage que moi et que je ne vais évidemment pas généraliser : je pense que ce n'est pas forcément facile pour certains 3ème série (ou supérieur) de réellement comprendre un 4ème série qui végète autour de 30/2-30/1, pour la simple et bonne raison qu'ils n'ont peut-être pas eu à en passer par là.

Je ne dis pas qu'aucun 3ème série n'a végété à l'étage inférieur avant de passer un classement qui commence par 15/, et je suis sûr que nombreux seront ceux qui pourront en témoigner sur ce forum. :)
Mais à titre personnel, parmi les quelques 3ème série que je cotoie en club, je n'en connais aucun qui a galéré en 4ème série. Ils ont peut-être eu du mal à obtenir leur première victoire à leur début, puis ont peut-être eu du mal la première ou la seconde année à monter en haut de 4ème série, mais aucun d'eux n'est resté coincé plusieurs saisons à 30/2 ou 30/1 avant de passer 30 ou plus.
Du coup, quand je discute avec eux, j'ai l'impression que la 3ème série est hyper "logique" et "naturelle" pour eux, qu'il suffit de s'entraîner et de faire des tournois pour y être. Ils me parlent tous de technique ou de physique comme axes d'amélioration, avec la régularité en pole position, évidemment. Mais peu mentionnent la tactique  la malice et l'intension de jeu.

Personne ne m'a dit que j'avais un jeu "idéal", et peut-être que personne ne l'a vraiment réalisé, pensant peut-être tout bêtement que la facilité qu'ils ont à me prendre des jeux étaient due à l'écart de maîtrise technique entre eux et moi.
Enfin, si, un 15/2 me l'a dit, tout récemment, ajoutant que c'était super pour lui, parce que ça lui permettait de se régler quand il revenait d'une longue pause. :D

Bref, je pense que nombreux sont les 3ème série et supérieur à avoir atteint leur niveau parce qu'ils ont acquis les armes qu'il fallait sans avoir besoin de trop y réfléchir. Peut-être qu'ils ont réussi à prendre en considération l'aspect tactique de manière si naturelle qu'ils ne réalisent pas que ça peut rentrer dans une réflexion hyper intense chez d'autres.
Mais évidemment, je ne généralise pas, car il y a aussi beacoup de 3ème série qui ont le recul sur ce sujet, et qui comprennent bien. Je pense notamment à tous les foux furieux qui sont sur ce forum, à ceux qui m'ont insisté sur la notion de plan de jeu, et au 15/1 qui a la gentillesse de m'accueillir parfois dans son club du sud de la France quand je me rends dans son coin pour raisons professionnelles. :D

Dans tous les cas, tu as raison, quand on réalise que la tactique est une dimension aussi importante que la maîtrise technique, ça ouvre une nouvelle porte, telle une révélation. Et effectivement, il faut savoir l'adapter en fonction des situations, des adversaires et des conditions de jeu. Sur terre, sachant que le rebond est différent et l'adhérence un peu moins bonne, on peut tenter de jouer d'autres partitions.

Posté(e)
Il y a 5 heures, Krystos a dit :

Donc, on reviens à l'idée simple de jouer si possible là où l'adversaire n'est pas positionné...et le faire courir comme le dit très bien Denis dans sa réponse.

tout depend également de vos positions respective sur le court, il faut penser  son replacement qui se situe en gros au milieu de l'angle que tu ouvres... Apres on essaye de gagner du temps sur l'adversaire en prenant la balle tôt des lors qu'une ouverture se présente.

Posté(e)

Si on est en retard on doit se contenter de ramener... Pour commencer a viser et trouver des zones ou frapper fort il faut etre en avance et bien ancré, est ce que ca peut pas venir d'un retard d'organisation par exemple...?

Posté(e)

@Alteo les 3emes séries que je connais ne sont pas des joueurs qui sont restés longtemps 4eme série....

Comme sur une autoroute, ils sont forcément passés par le péage, mais ils en sont très vite ressortis :)

@Kramer si l'adversaire en face à la capacité à varier son jeu , et trouver toutes les zones de terrain assez facilement ( ce qui est le cas de mon 15/4 qui en plus adore jouer les gauchers... ) c'est moi qui vais visiter le terrain ( et pas besoin de visa/ passeport pour la visite territoriale, c'est entrée et circulation libre ^^ )

@ memocolombia le replacement du joueur est une variable à prendre en compte, et qui oblige à bien comprendre le plus tôt possible dans le match comment le joueur à l'habitude de se replacer en général

@smoby totalement ok pour ramener et essayer de regagner du temps quand on est débordé - le winner long de ligne par exemple quand on est complètement à la rue, marche, mais normalement statistiquement moins que la grande diagonale haute et bien liftee

Et pour le défaut d'organisation, je contextualise en précisant que je suis dans mes 60 ans +, et donc pas avec la vivacité d'un plus jeune, et qu'il peut y avoir du retard dans la course entre autres...

Mais pour le côté physique j'y travaille :)

Sans tirer trop sur le physique, je fais 2 séances de prépa physique/ semaine spécialement dédiées au tennis; et surtout étirements tous les matins et des auto massages des jambes 20/30 minutes après chaque séance de tennis ( les massages semblent être la solution vraiment miracle en ce qui me concerne )

Car, pas de physique, pas de possibilité de tenir une tactique au tennis :)

Posté(e)
Il y a 1 heure, smoby34 a dit :

Si on est en retard on doit se contenter de ramener... Pour commencer a viser et trouver des zones ou frapper fort il faut etre en avance et bien ancré, est ce que ca peut pas venir d'un retard d'organisation par exemple...?

Quand je suis en retard, en CD j’essaye de remettre haut (très haut) vers le centre (assez long, 50cm de la ligne est bien, mais j’essaie de jouer vraiment haut et sans effet quand je suis vraiment à la bourre). En attendant d’avoir une balle qui me permettrai de revenir à égalité dans l’échange. En revers j’essaye la même chose mais de temps en temps je slice, mais toujours avec des balles lentes et sans vie avec une certaine hauteur également. Je veux gagner du temps et que l’autre soit obligé de s’engager pour mettre de la vitesse. 
 

Par contre frapper fort et totalement contre productif. Si tu défends et que tu frappes, tu vas te mettre en difficulté tout seul. Il faut gagner du temps et le seul moyen c’est la hauteur et des balles lentes selon moi.
Je coach des jeunes, et c’est une tactique qui fonctionne très bien en 4eme série car la plupart des joueurs sont incapables de produire leur propre vitesse sans l’aide de l’adversaire (la vitesse de balle de l’adversaire). Je leur dis toujours, avant de vouloir produire. Regarde si l’autre est capable de produire quelque chose. En début de match. Je leur demande d’être régulier et de voir si l’autre est capable de tenir 10 balles dans le terrain. Apres je travail énormément ça a l’entraînement avec des exercices de régularité, de replacement et de jouer très haut quand c’est nécessaire.

Apres quand ils sont bien dans le match, le gars en face va essayer de calmer ou des amorties. Et c’est là qu’il faut faire quelques attaques calmes. J’ai un jeune qui n’avait jamais gagné un match sauf sur abandon. Il est 30.5, la il a gagné 3 match dont 1 30.2 6/2 6/0. J’étais présent à tous les matchs. Il a plus de confiance en lui car il sait qu’il est capable d’être régulier. Des qu’il fait des fautes, il revient dans une filière d’attente. 
 

Sur terre, le changement de rythme est interessant. A des moments je suis en attaque, je frappe 5/6 fois à la même vitesse puis tu veux en mettre en plus et tu rates. Alors que des fois il faut accepté de calmer un peu et laisser l’autre revenir dans l’échange. Car s’il a défendu beaucoup, il risque de prendre une mauvaise initiative et tu pourras le punir plus facilement. Faire l’essuie glace quand tu as trouvé le rythme de l’autre ça devient limite très facile sur terre. Alors oui il faut tout de même faire attention aux amorties. 

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Il y a 8 heures, kramer a dit :

Marrant! Jouer sur le mec pour ne pas donner d’angles est ma seconde tactique si la fixation sur le revers ne fonctionne pas. Je trouve en effet beaucoup plus simple de toujours jouer au même endroit et en faisant cela je me fais moins bouger au fond. 

C'est une de mes tactiques de bases aussi, la Gilles Simon, d'autant qu'un mec avec qui je joue très régulièrement (niveau 2eme série) est exceptionnel dès lors qu'il faut couper les angles et contrer, c'est mon seul moyen de gagner des séries contre lui. 

Ceci étant dit j'ai eu mes meilleurs résultats en jouant lentement mais en m'imposant de faire se déplacer mon adversaire sur chaque balle, c'est cependant je trouve un état de concentration très difficile à trouver car il induit de jouer sans plan de jeu précis mais plutot au feeling. J'aime les plans de jeux basiques qui m'aident à jouer cerveau débranché (genre les diagos) :) 

@moi4360be le changement de rythme c'est la diff entre les 2emes et 3emes séries. Mon frère joue comme ça, pas bien vite, quand il peut il accélère très fort, si cela revient il repart dans son rythme tranquille avant une prochaine occas, mais souvent rien que le changement de rythme lui permet d'obtenir la faute. En 3eme série je trouve qu'on est souvent mono-rythmique et qu'on subit le rythme plus qu'on ne le créé, en général la suite d'une 1ere grosse accélération est une 2eme encore plus rapide et ainsi de suite. Cela ne dure jamais longtemps :) 

Posté(e)

Jouer là ou l'adversaire n'est pas c'est un peu la base tactique au tennis je trouve. Surtout en 4e série ou les techniques de frappe en déplacement ne sont pas toujours maitrisées.
Et en confrontation la tactique est plus importante que la technique donc normal que tu prennes une branlée quand tu joues avec des objectifs techniques.
Il y a effectivement des joueurs "propres" qui font bien jouer, et d'autres à l'inverse qui ne t'envoie jamais la balle comme tu voudrais et qui battent les premiers 9x sur 10. J'ai des amis comme ça, des beaux joueurs à 30-30/1 avec qui je m'entraine parfois. Je n'ai jamais trop su quoi leur dire... je tentais des trucs et ils répondaient par autre chose ("non mais quand je me sens bien ..." ou "en ce moment mon service ne passe pas je comprends pas").

Après pour couvrir le gap entre 30/2 et 15/2 comme entre 15 et 1/6, la malice tactique ne suffira pas. Il y a un différentiel de talents (vivacité, prise d'info, coordination, développement technique, intelligence de jeu cad reconnaitre le type de balle qu'on reçoit et ce qu'on va en faire...) qui font que l'adversaire fera tout mieux et plus vite que toi, le tout en faisant moins d'effort. Mais ça ils seront incapables de te l'expliquer après le match (ils le penseront juste très fort).

Mais je rejoins l'idée que, sur tous ces leviers de performance, c'est sur la tactique qu'on peut le plus progresser et faire la difference (pour un adulte).

Posté(e)

Hello Reznik,

Merci pour ton avis.

Bouger l'adversaire devrait être la base tactiquement, mais ce n'est pas forcément intuitif...la preuve 20 ans de tennis, à très petit niveau certes, mais sans ma vidéo je n'aurais pas capté que en fait je rejoue presque toujours sur mes adversaires....et ça je n'en ai conscience que maintenant !

Pour la technique de frappe en déplacement, perso, la balle peut partir n'importe où....mauvais appuis , et mauvais gainage...donc mauvaise maîtrise à l'instant de la frappe même...

Au final, dans un match, soit tu réussis à gêner l'adversaire ( on n'est pas là pour donner des cadeaux quand même... ), soit c'est l'adversaire qui te gêne !

Et celui qui réussit à gêner l'autre, à infiniment plus de chance d'être le vainqueur...

Et à la fin, the winner takes it all !!! :)

Posté(e)
il y a 59 minutes, Krystos a dit :

 

Au final, dans un match, soit tu réussis à gêner l'adversaire ( on n'est pas là pour donner des cadeaux quand même... ), soit c'est l'adversaire qui te gêne !

Et celui qui réussit à gêner l'autre, à infiniment plus de chance d'être le vainqueur...

Et à la fin, the winner takes it all !!! :)

Je préfère la vision de Brad Gilbert dans son excellent winning ugly qui selon ma compréhension indique que le but est de jouer ses points forts sur les points faibles de l'adversaire. Le point faible ou fort, ce n'est pas juste le coup droit ou le revers, mais le coup droit sur une balle molle courte et basse, ou le revers en bout de course par exemple.Quelques exemples pratiques :

- Perso : je suis bon à la volée, donc je vais aller au filet tout le temps et je vais faire faire des passings à mon adversaire avec son point faible (revers, balles basses, hautes, rapides, lentes suite à une course, sur lui etc.) - j'ai un physique d'éléphant de mer grabataire, donc je vais refuser tout échange et donc monter ou tenter le coup gagnant à la moindre petite opportunité (car le ratio sera meilleur ainsi qu'en remettant la balle 5 fois où je vais systématiquement perdre en m'épuisant)

- Si un mec est super fort quand il court, jouer sur lui "don't let a runner run"

- Si un mec est à l'aise au fond et qu'il remet tout : l'obliger à monter au filet

- Jouer à sa vitesse. C'est à dire que si on aime la cadence, l'imposer, si on aime que ça n'avance pas, ralentir

- Essayer de jouer en mode automatique par rapport à ce que l'on sait faire et à une tactique. C'est à dire par exemple, j'ai une balle sur le revers à hauteur de hanche : je remets croisé lifté, le mec monte, je joue mon passing long  de ligne, etc. ainsi tu fais ce que tu sais faire et ce avec quoi tu es à l'aise. Tu ne te poses pas de questions, tu vas moins rater. En général, le mec en face ne va pas voir que tu fais toujours pareil ou mettra du temps à s'en apercevoir. Mais s'il fait quelque chose pour contrer ce plan de jeu, tu changes. Mais en commençant le match avec une strat maitrisée, tu vas souvent prendre le lead

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Hello,

Pour Brad Gilbert, j'utilise la première partie de sa formule : I play ugly !

Pas encore réussi à switcher à Win ^^

Si je tombe sur un runner, ben, je le fais courir :) et j'essaye de lui prendre du temps en étant plus dans le terrain et agressif 

L'important bien sûr c'est de trouver la meilleure tactique selon les joueurs en face.

En tous les cas, perso, je ne fais pas vraiment courir mes adversaires, et c'est pas bon pour moi

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C'est un peu comme conduire une voiture : les vrais savent que le principe d'une bonne conduite est de savoir utiliser la route avec la voiture (respect des règles, respect des autres usagers, anticipation des éléments extérieurs....), alors que les autres pensent qu'il s'agit de maîtriser son véhicule (tourner le volant, appuyer sur les pédales...).

Côté tennis, ma théorie, c'est que ceux qui ont passé le cap de la 4ème série ont acquis à la fois une bonne technique et une bonne manière de prendre du recul sur ce qui se passe sur le terrain, et ils sont donc capables de faire le bon choix de zone en fonction de la position de l'adversaire à chaque frappe.
Et ceux qui sont coincés en 4ème série, au contraire, se focalisent sur la manière dont ils renvoient la balle et ne sont pas habitués à se concentrer avant tout sur l'endroit où ils doivent la placer.

C'est sûr qu'en voiture comme en tennis, on a quand même besoin d'un minimum de bases techniques si on veut pouvoir se fixer des objectifs qui dépendent de facteurs extérieurs imprévisibles. Le piège est juste de penser que cela suffit.

A titre personnel, j'étais (et je suis toujours) coincé à 30/2-30/1 parce que mon obsession a été de réussir à frapper une balle proprement dans le terrain (en étant à l'aise sur mes appuis, avec un geste ample, relâché et naturel, et une biomécanique propre qui sait envoyer des pâtées). Mais comme je n'y arrivais pas, je me focalisais à mort sur mon propre aspect de la maîtrise technique, et pour enfoncer le clou, je jouais des matchs amicaux avec ce type d'objectif en tête... alors même que mes partenaires allaient tout faire sauf m'envoyer des balles propres qui m'auraient aidé à bosser correctement la technique pure.
En ne me rendant pas compte du problème, je ne faisais que m'accuser de mal jouer, et je suis rentré dans un cercle vicieux dans lequel je cherchais à travailler les mauvaises choses de la mauvaise manière.

Dans le même genre, je connais des 4ème série pour qui faire des ronds et des amorties pour embêter l'adversaire, "c'est pas du tennis", et au final, ils sont coincés à 30/5 ou 30/4 pour ceux qui ont moins de maîtrise technique, et à 30/3-30/2 pour ceux qui savent un minimum taper, parce que tout ce qu'ils cherchent à faire, c'est cogner la balle, qu'importe où elle atterrit tant que c'est dans le terrain, et parce que le meilleur, pour eux, est celui qui tapera le plus fort.

Pourtant, il est indéniable qu'envoyer la balle là où ne se trouve pas l'adversaire est une évidence. Mais j'ai l'impression (et cela a été mon cas aussi) que beaucoup, en dessous de 30/1, attendent tout bêtement que le joueur en face se décale par enchantement, au lieu d'user de tactiques pour le faire bouger et finir par le surprendre.
Evidemment, je dis ça sur la base d'une observation de ma part, partant du fait que les 4ème série contre qui je joue ont souvent la fâcheuse tendance de renvoyer la balle où ils le peuvent, et souvent en zone neutre (donc au milieu du fond de court) et cherchent rarement à me gêner. La vainqueur sera alors celui qui fera la faute le moins vite.
Ce n'est finalement pas un hasard si on dit qu'en 4ème série, savoir renvoyer la balle dans le terrain suffit.

Bref, la tactique, ça paraît hyper évident dit comme ça, mais quand on est sur le terrain, ça ne vient pas toujours à l'esprit dans le moment, et je comprends très bien qu'on puisse ne même pas s'en rendre compte. Si je pouvais faire "reset" sur moi-même et reprendre mon apprentissage du tennis de zéro, je me ferais plus d'exercices de tactiques. :D

Posté(e)

Je trouve au contraire que la tactique c'est très loin d'être évident. Il y a d'ailleurs de grosses fautes tactiques même à très haut niveau (comme par exemple mon copain Bautista Agut qui a prétendu pendant 3 sets hyper rapides vouloir cirer Nadal du fond !) ou Caroline Garcia qui va tenter d'exploser la bache de toutes ses forces alors qu'elle vient de commettre 20 fautes directes . Ce n'est pas pour rien que les pros ont leurs coachs au bord du court qui ne font pas que les encourager (pas bien compris le règlement d'ailleurs à ce sujet).

Ensuite jouer là où le gars n'est pas ça marche régulièrement, c'est sans doute une stratégie à adopter pour démarrer pour ceux qui savent bien le faire cela, mais ce n'est pas la panacée. Tu fais ça sur moi surtout en ce moment tu me mets 2 bulles. Mais j'ai par exemple un copain runner (comme dirait Brad), qui va te manger si tu lui fait cela (à moins d'être vraiment plus fort que lui). Perso, même avec 3 classements de plus que lui, je n'ai jamais gagné un set d'entrainement ni une série du fond en jouant comme ça contre lui.

l'adaptation est vraiment un must

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Posté(e)

On est d'accord, je voulais en fait dire que l'importance d'être tactique semble être une évidence quand on en parle comme ça, mais effectivement, en mettre une en place quand on est sur le terrain ne l'est pas nécessairement.

Et c'est encore pire quand on a l'esprit pollué par des objectifs autre que celui de gagner le point

Posté(e)
Il y a 9 heures, Reznik a dit :

Jouer là ou l'adversaire n'est pas c'est un peu la base tactique au tennis je trouve. 

Je trouve ça très réducteur, c'est en général le mode de pensée des beaux joueurs dont tu fais sans doute parti à la vue de ton matos et de tes vidéos :) 

Y'a de supers interview croisés de Guy Forget (qui pense comme toi : "le tennis c'est facile il suffit de mettre la balle là ou l'autre n'est pas") et Gilles Simon qui n'a jamais compris le capitanat du 1er. Des tactiques y'en a pleins, et je pense qu'a petit niveau (dans l'ordre) jouer des moonballs, jouer le revers, tout slicer, tenir ses diagos, paiera plus que déplacer le gars en face. N'importe laquelle de ces tactiques appliquée correctement permet de tenir n'importe quel 15/4. 

@Krystos faut mettre la vidéo maintenant :) 

Posté(e)

@alteo: ton exemple de la voiture et du tennis ....comment te dire ....

Je n'ai pas de voiture, je ne conduis pas, et je n'ai même pas le permis ....

Donc peut etre que effectivement mon tennis correspond à ma conduite LoooL

Je précise néanmoins, que je suis excellent en karting !!!

Finalement, je suis comme je ne sais plus très bien qui, mais champion de F1 et qui n'a pas son permis ^^ ( je crois que c'est Alonso, à vérifier... )

Donc, il faudrait que je me base sur ma conduite au kart pour mieux jouer au tennis 🎾 !!! :)

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