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Comment apprendre à prendre plaisir en match ?

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Bonjour bonjour !

J'ouvre un énième sujet sur le mental, en posant une question simple : comment apprendre à prendre du plaisir en match ?

Je vous explique le contexte : je suis actuellement dans une spirale de la défaite, avec une victoire seulement (sur abandon) depuis 18 mois et les causes sont multiples, entre le stress, le manque de relâchement, etc, etc... J'ai lu un message de Loulou sur le post "Peut-on s'améliorer mentalement ?" de Wilsoncolas dans lequel il définit 3 types de stress : "fuite", "inibition", "lutte". Je suis clairement dans le type "inhibition" : je perds toute combativité.

J'ai donc cherché à contrôler ce stress, en me calmant, en essayant de faire le vide dans la tête, en évitant de trop réfléchir à la technique... J'ai lu vos posts (intéressants, au demeurant) sur le sujet, comprends les mécanismes et les axes de travail. Mais rien n'y fait (évidemment ! Sinon je ne serais pas en train de taper ce message :p).

Et puis, lors de mon dernier match (ma dernière défaite, donc), j'ai réalisé un truc que je savais au plus profond de moi et que j'admets enfin volontiers : je suis un fainéant. :)

Non, bon, je vais le décrire autrement : je ne rechigne pas à l'effort pĥysique quand je n'ai pas à réfléchir, que tout va bien au niveau du stress et que je sais que je peux arrêter quand je veux (conditions d'entraînement). En revanche, dès qu'il y a un objectif à atteindre, une contrainte supplémentaire voire l'optique d'une session qui s'éternise (conditions de match), j'ai la flemme de me bouger, mentalement comme physiquement. Et là, je réalise qu'en fait, je ne prends aucun plaisir à jouer des matchs (amicaux ou en compétition), parce qu'il y a trop de contraintes.

Mon souhait n'est pas d'éliminer le stress (impossible !) ni de chercher un nouveau moyen de le contrôler (j'ai fini par admettre que ça fait partie du jeu). Il s'agit de dire à mon p$&#%€ de cerveaux que le match est un pur plaisir de jeu, et transformer ainsi le stress en stress positif, du genre à me donner envie de jouer, plutôt que me la couper.

C'est possible, selon vous ?

Merci par avance pour vos réponses !

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Le problème en cherchant a prendre du plaisir c'est que tu tomberas sur des types qui te feront déjouer.

Essaie plutôt de trouver du plaisir dans la gagne a tout prix (en respectant les règles bien sur).

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As-tu essayé de lire un livre sur la préparation mentale ?

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Je pense déjà qu'il faut que tu définisses ce que tu attends de la compétition, pourquoi tu en fais etc... etc...
La compétition n'est pas une fin en soit, on peut très bien ne pas en faire et prendre du plaisir juste à taper dans la balle entre potes.
Voire même faire des entraînements sans jamais faire de compétition.

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Essaie plutôt de trouver du plaisir dans la gagne a tout prix (en respectant les règles bien sur).

C'est pile-poil ce que je cherche, en fait. Mais je ne sais pas comment m'y prendre.
.

As-tu essayé de lire un livre sur la préparation mentale ?

J'ai lu "Winning ugly" de Brad Gilbert et Steve Jamison (un cadeau parfaitement bienveillant :)). Ca a été le début de mon introspection, qui m'a emmené jusqu'à la recherche du plaisir dans le match.

Ce livre est d'ailleurs intéressant, pour ceux que ça n'embête pas de lire en anglais (je n'ai pas cherché d'édition en français, ça existe peut-être cela dit...)

Je pense déjà qu'il faut que tu définisses ce que tu attends de la compétition, pourquoi tu en fais etc... etc...
La compétition n'est pas une fin en soit, on peut très bien ne pas en faire et prendre du plaisir juste à taper dans la balle entre potes.
Voire même faire des entraînements sans jamais faire de compétition.

Ca, c'est un point hautement intéressant. Parce que je me suis posé des questions en ce sens aussi.

Le truc, c'est que j'ai toujours eu envie de faire de la compétition, car se mesurer aux autres, voir où on en est, se dépasser soi-même, avoir des résultats et mesurer ses progrès, tout ça, ce sont des trucs que j'ai envie de vivre en mon for intérieur. C'est une fois sur le court que tout se gâte et que l'envie disparaît... avant de réapparaître dès que je quitte les terrains.

Il y a eu un moment où je me suis dit que la compétition n'était pas une fin en soi, comme tu le dis, en suivant l'exemple d'un de mes partenaires qui ne fait aucune compétition et qui était très content comme ça. Et j'ai aussi pris conscience que le tennis, effectivement, ça pouvait juste être un sport où on se renvoit la balle sans compter le moindre point.

Ces derniers temps, c'était même la seule condition où je prenais plaisir à jouer. Dès lors qu'il y avait proposition de match amical de la part d'un partenaire, j'acceptais un peu à reculons, et l'envie dispaissait. J'en étais arrivé à un point où je me sentais régresser à chaque match.

Pourtant, paradoxalement, quand j'y réfléchis à tête reposée, j'ai envie de faire des matchs. Vraiment. Il n'y a que quand je suis dans la situation de match que je n'ai pas envie de jouer des matchs. Et je pense que c'est parce que dès qu'il y a une difficulté, je n'ai plus d'envie.

D'ailleurs, même si j'enfile les défaites comme des perles, ça ne m'empêche pas de m'inscrire aux tournois.

Du coup, j'aimerais prendre le problème à l'envers (parce que j'ai déjà essayé de le prendre à l'endroit ;)) : et si j'essayais d'aimer ce que je n'aime pas ?

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moi je te dirais, fais un match en mettant que des pains , tu vas perdre mais ca va te faire comprendre des choses. ;)

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C'est pas c** ce que dit loulou, trouve toi un partenaire d'entrainement et faite un "vrai" match (3 set), là tu ouvre le bocal, et tu poses ton cerveau sur le banc à coté.

Condition comme le préconise loulou, envoyer des pains.

Tu peux même essayer de changer de raquette (si tu en a une deuxième, ou tester celle de ton adversaire).

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J'ai lu "Winning ugly" de Brad Gilbert et Steve Jamison (un cadeau parfaitement bienveillant :)). Ca a été le début de mon introspection, qui m'a emmené jusqu'à la recherche du plaisir dans le match.

Ce livre est d'ailleurs intéressant, pour ceux que ça n'embête pas de lire en anglais (je n'ai pas cherché d'édition en français, ça existe peut-être cela dit...)

Et qu'est ce qu'il en est ressorti ?

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C'est difficile de prendre vraiment du plaisir sans penser au resultat, je suis d'accord avec beben22, en competition le plaisir vient par la gagne avant tout, en tout cas quand on joue son classement ou en dessous. Quand on joue quelqu'un qui est largement meilleur, c'est plus facile de jouer relax en pensant a se faire plaisir, mais encore faut-il eviter la rouste.

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C'est pile-poil ce que je cherche, en fait. Mais je ne sais pas comment m'y prendre.
.

J'ai lu "Winning ugly" de Brad Gilbert et Steve Jamison (un cadeau parfaitement bienveillant :)). Ca a été le début de mon introspection, qui m'a emmené jusqu'à la recherche du plaisir dans le match.

Ce livre est d'ailleurs intéressant, pour ceux que ça n'embête pas de lire en anglais (je n'ai pas cherché d'édition en français, ça existe peut-être cela dit...)

Ca, c'est un point hautement intéressant. Parce que je me suis posé des questions en ce sens aussi.

Le truc, c'est que j'ai toujours eu envie de faire de la compétition, car se mesurer aux autres, voir où on en est, se dépasser soi-même, avoir des résultats et mesurer ses progrès, tout ça, ce sont des trucs que j'ai envie de vivre en mon for intérieur. C'est une fois sur le court que tout se gâte et que l'envie disparaît... avant de réapparaître dès que je quitte les terrains.

Il y a eu un moment où je me suis dit que la compétition n'était pas une fin en soi, comme tu le dis, en suivant l'exemple d'un de mes partenaires qui ne fait aucune compétition et qui était très content comme ça. Et j'ai aussi pris conscience que le tennis, effectivement, ça pouvait juste être un sport où on se renvoit la balle sans compter le moindre point.

Ces derniers temps, c'était même la seule condition où je prenais plaisir à jouer. Dès lors qu'il y avait proposition de match amical de la part d'un partenaire, j'acceptais un peu à reculons, et l'envie dispaissait. J'en étais arrivé à un point où je me sentais régresser à chaque match.

Pourtant, paradoxalement, quand j'y réfléchis à tête reposée, j'ai envie de faire des matchs. Vraiment. Il n'y a que quand je suis dans la situation de match que je n'ai pas envie de jouer des matchs. Et je pense que c'est parce que dès qu'il y a une difficulté, je n'ai plus d'envie.

Dans ce que tu expliques, on a l'impression que la difficulté perçue que tu te fais du match est démeusurée et donc que l'obstacle n'est pas surmontable et que tu préféres renoncer à jouer. 

L'idée dans ce cadre là c'est d'essayer de voir ton rapport au tennis : qu'est-ce qui te donne du plaisir à jouer et quelle image de toi te donne ce sport, quand tu perds mais également quand tu gagnes.

 Après il y a le deuxième aspect plus axé sur la stratégie lorsque tu rentres sur le court : qu'est-ce que tu vas faire, quels sont tes points forts, tes shémas forts ? Rentrer sur le court en ayant déjà une idée de vé que tu doisbfaire permet déjà de rentrer dans le match. 

Dernière chose, as-tu essayé de t'échauffer correctement avant de jouer histoire de te centrer sur ce que tu vas faire ? L'échauffement n'est pas que corporel, il doit surtout permettre d'arriver dans l'état psychologique  optimal pour jouer. 

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J'ai un peu le même souci en ce moment. Prendre du plaisir... Pour ma part je me rends compte que le manque de plaisir vient du manque de condition physique. Dès que le match dépasse 1 h, j'ai une baisse de maîtrise de mes coups liée à la fatigue, donc par conséquent un manque de plaisir, car je me force à jouer et ne prends plus de plaisir.

Je vais tenter d'améliorer ma forme physique, et je reverrai si l'envie revient...

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J'ai un peu le même souci en ce moment. Prendre du plaisir...

C'est un sentiment communément partagé qui a donné lieu à l'invention du double mixte..

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Pourtant, paradoxalement, quand j'y réfléchis à tête reposée, j'ai envie de faire des matchs. Vraiment. Il n'y a que quand je suis dans la situation de match que je n'ai pas envie de jouer des matchs. Et je pense que c'est parce que dès qu'il y a une difficulté, je n'ai plus d'envie.

D'ailleurs, même si j'enfile les défaites comme des perles, ça ne m'empêche pas de m'inscrire aux tournois.

Du coup, j'aimerais prendre le problème à l'envers (parce que j'ai déjà essayé de le prendre à l'endroit ;)) : et si j'essayais d'aimer ce que je n'aime pas ?

Il faut d'abord trouver ce qui te rebute dans les situations de match. Le fait d'être agressé par ton adversaire ? La frustration de ne pas jouer des balles qui te donne l'occasion de briller?  L'effort de concentration et de combativité ?

Tu dis que c'est la difficulté qui te coupe l'envie? Mais je ne suis pas sûr qu'a l'inverse gagner facilement contre moins fort que toi te procures un plaisir ?

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Et qu'est ce qu'il en est ressorti ?

C'est un livre intéressant, qui met en exergue l'importance de la psychologie au tennis, bien avant celle de la technique. Il essaie de faire comprendre à son lecteur qu'il vaut gagner "moche" que de perdre "beau".

Il y a aussi plein de petites astuces pour la préparation d'avant-match, comme l'adoption de routines, notamment.

Cela dit, c'est peut-être moins intéressant pour ceux qui ont lu tout le forum Classim... :P

moi je te dirais, fais un match en mettant que des pains , tu vas perdre mais ca va te faire comprendre des choses. ;)

Alors ça, c'est une idée qui m'est venue aussi ! :)

En fait, à l'entraînement, un de mes partenaires m'a dit qu'une faute derrière la ligne était "moins grave" qu'une faute dans le filet, et m'a donc demandé de cogner toutes mes balles sans chercher à savoir si elles sont dans le terrain ou non et si il allait les rattraper ou non. J'ai compris que l'intérêt de cet exercice était de trouver du relâchement.

J'ai donc déjà essayé de faire la même chose en match, quand je sentais que c'était mort (genre, au premier set quand je suis mené 5/1). Le problème, c'est que ça me développait la peur de mal faire.

En tout cas, je vais creuser cette piste quand même...

Dans ce que tu expliques, on a l'impression que la difficulté perçue que tu te fais du match est démeusurée et donc que l'obstacle n'est pas surmontable et que tu préféres renoncer à jouer.

C'est EXACTEMENT ça ! Quand je suis mené, mon crétin de cerveau me dit que c'est cuit, que revenir pas être compliqué, et mon corps, qui a la bêtise de le croire, va avoir la flemme de faire des efforts pour remonter. Pourtant, je sais que rien n'est perdu, et que la tendance peut s'inverser, et je me le répète sans cesse.

D'ailleurs, ça marche plutôt bien, parce que si je suis mené d'un seul set, je n'abandonne pas. Par contre, à partir du second set d'écart, ça se gâte... :)

Donc, comme il y a renoncement de mon corps, il n'y a plus d'envie de jouer. Parce que ça ne servirait à rien (dixit mon cerveau).

L'idée dans ce cadre là c'est d'essayer de voir ton rapport au tennis : qu'est-ce qui te donne du plaisir à jouer et quelle image de toi te donne ce sport, quand tu perds mais également quand tu gagnes.

C'est ce que j'essaie de comprendre et de reproduire. Ce qui me donne plaisir au tennis, c'est d'échanger tout en relâchement. Si les coups sont puissants et que ça faut des échanges rapides, c'est encore mieux, mais depuis "Winning ugly", ce n'est plus ce que je recherche en priorité. Pour moi, l'idée première est de renvoyer la balle dans le terrain avant tout et de maîtriser mes frappes.

L'idée qui vient ensuite, en compétition, c'est de la placer là où mon adversaire ne pourra pas la renvoyer correctement. Donc de le mettre en difficulté.

Le problème, c'est que dès que le joueur en face montre des capacités à me renvoyer beaucoup de balles, ça m'agace et je renonce très vite. Et ce, uniquement en match.

C'est la raison pour laquelle je perds systématiquement dès lors que je me retrouve face à un adversaire qui sait renvoyer la balle.

A l'entraînement, faire des longs échanges ne me posent pas de souci, car ce ne sont pas eux qui vont déterminer la durée de la session. Autrement dit, même si je passe l'heure à toujours échanger, je peux décider d'arrêter quand je veux. Alors qu'en match, il faut que je marque un certain nombre de points, et plus l'échange dure, plus le match sera long.

C'est en ça que je disais que je suis fainéant : si je ne sais pas quand ça s'arrête, j'ai la flemme. Et si j'ai la flemme, je n'ai pas de plaisir. Alors, si en plus on ajoute le stress inhibiteur...

Du coup, ce que j'aimerais, moi, c'est d'apprendre à aimer échanger ad vitam eternam (ou presque :p) et de ne pas avoir peur de la longeur des matchs.

 

Dernière chose, as-tu essayé de t'échauffer correctement avant de jouer histoire de te centrer sur ce que tu vas faire ? L'échauffement n'est pas que corporel, il doit surtout permettre d'arriver dans l'état psychologique  optimal pour jouer. 

Oui. Je profite toujours de l'échauffement pour régler mes coups et caler ma confiance en moi. :)

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Hola,

Welcome !

Par contre si je puis me permettre vas y molo sur les tournois.

Trouve toi déjà une identité de jeu et des fondamentaux techniques, les tournois c'est super mais attention tu risques de te conforter dans de mauvaises habitudes.

Bonne saison !

Ce n'est qu'une fois que tu as identifié ta propre identité de jeux (ça peut mettre des plombes hein ... 1 mois, nan j'deconne, 1 an, 3 ans 10 ans ...), que tout coulera de source.

En fait, pour être plus précis dans ce que dit "Plutôt Roger que Federer", on va dire que l'important c'est de s'accepter, d'accepter ce que fait l'adversaire et puis de jouer. Le problème c'est que la question de l'acceptation (de son identité et de sa technique) est un peu un serpent qui se mort la queue parce que pour trouver son identité de jeux, il faut maîtriser sa technique, mais pour trouver sa technique encore faut-il en avoir une ... qui se complaise dans son identité de jeux.

M'voyez ? :smartass::ph34r::sorcerer:

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lol je me suis trompé de topic pour te répondre alors je copie colle :D

 

Il faut chercher à jouer par amour. Se faire plaisir c'est faire ce qu'on aime faire. Le plaisir vient de la liberté. Il faut s'affranchir de la peur qui est l'opposé de l'amour (Et non pas la haine car la haine c'est l'amour la tête à l'envers comme le dit Osho dans son livre "le Courage"). 

Il y a un tas de choses qui sont là pour te détourner de cet objectif de plaisir. Il faut les identifier et surtout identifier ce qui te fais plaisir au tennis. S'il y a une chose que tu aimes plus que le fait de gagner un match alors c'est ça qu'il faut défendre/protéger. Moi par exemple, j'aime frapper fort lifter sans retenir mon bras et avoir une bonne qualité de frappe. J'ai découvert que pour y arriver je dois me concentrer un maximum sur la balle et sur ma respiration. Lorsque je respire par le ventre sans hyper ventiler alors je suis bien et mon bras part tout seul. En fait pour m'en rendre compte, j'ai constaté que j'étais en hyper ventilation lorsque je souffrais émotionnellement. Du coup sur un court je veux être libre pour regarder la balle, libre pour respirer posément et par conséquent libre pour mettre des sacs sans juger ce que je fais. Je le fais juste parce que ça me procure du plaisir... Si je perds un match où j'ai fait ça, c'est que mon adversaire était meilleur mais j'ai pris mon pied alors aucun regret. Souvent on joue avec le cerveau en ébullition et surtout au moment où l'on doit frapper la balle. On mentalise énormément en pensant à trop de choses. Notre égo nous ramène à des expériences passés où nous projette sur des choses futurs mais nous ne sommes plus dans l'instant présent. En fait, plus c'est le cas et plus tu es dans la peur, le jugement et mille autres sentiments néfastes. La peur relève du mental et le mental et donc de ton égo. Lorsque tu te concentres sur une seule chose qui ne dépend que de toi (pas de l'adversaire) et que tu n'es plus dans le jugement (mental en mode off et tous les sens ouverts pour recevoir un max de plaisir) alors la peur n'est plus et l'amour fait des miracles! C'est mon leitmotiv désormais! Etre dans l'instant présent accepter l'inconnue. L'accueillir même car c'est ça l'instant présent: Vivre une expérience unique, celle de l'instant sans juger et rempli d'amour pour ce qu'on vit à l'instant.

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C'est un livre intéressant, qui met en exergue l'importance de la psychologie au tennis, bien avant celle de la technique. Il essaie de faire comprendre à son lecteur qu'il vaut gagner "moche" que de perdre "beau".

Il y a aussi plein de petites astuces pour la préparation d'avant-match, comme l'adoption de routines, notamment.

Cela dit, c'est peut-être moins intéressant pour ceux qui ont lu tout le forum Classim... :P

Alors ça, c'est une idée qui m'est venue aussi ! :)

En fait, à l'entraînement, un de mes partenaires m'a dit qu'une faute derrière la ligne était "moins grave" qu'une faute dans le filet, et m'a donc demandé de cogner toutes mes balles sans chercher à savoir si elles sont dans le terrain ou non et si il allait les rattraper ou non. J'ai compris que l'intérêt de cet exercice était de trouver du relâchement.

J'ai donc déjà essayé de faire la même chose en match, quand je sentais que c'était mort (genre, au premier set quand je suis mené 5/1). Le problème, c'est que ça me développait la peur de mal faire.

En tout cas, je vais creuser cette piste quand même...

C'est EXACTEMENT ça ! Quand je suis mené, mon crétin de cerveau me dit que c'est cuit, que revenir pas être compliqué, et mon corps, qui a la bêtise de le croire, va avoir la flemme de faire des efforts pour remonter. Pourtant, je sais que rien n'est perdu, et que la tendance peut s'inverser, et je me le répète sans cesse.

D'ailleurs, ça marche plutôt bien, parce que si je suis mené d'un seul set, je n'abandonne pas. Par contre, à partir du second set d'écart, ça se gâte... :)

Donc, comme il y a renoncement de mon corps, il n'y a plus d'envie de jouer. Parce que ça ne servirait à rien (dixit mon cerveau).

C'est ce que j'essaie de comprendre et de reproduire. Ce qui me donne plaisir au tennis, c'est d'échanger tout en relâchement. Si les coups sont puissants et que ça faut des échanges rapides, c'est encore mieux, mais depuis "Winning ugly", ce n'est plus ce que je recherche en priorité. Pour moi, l'idée première est de renvoyer la balle dans le terrain avant tout et de maîtriser mes frappes.

L'idée qui vient ensuite, en compétition, c'est de la placer là où mon adversaire ne pourra pas la renvoyer correctement. Donc de le mettre en difficulté.

Le problème, c'est que dès que le joueur en face montre des capacités à me renvoyer beaucoup de balles, ça m'agace et je renonce très vite. Et ce, uniquement en match.

C'est la raison pour laquelle je perds systématiquement dès lors que je me retrouve face à un adversaire qui sait renvoyer la balle.

A l'entraînement, faire des longs échanges ne me posent pas de souci, car ce ne sont pas eux qui vont déterminer la durée de la session. Autrement dit, même si je passe l'heure à toujours échanger, je peux décider d'arrêter quand je veux. Alors qu'en match, il faut que je marque un certain nombre de points, et plus l'échange dure, plus le match sera long.

C'est en ça que je disais que je suis fainéant : si je ne sais pas quand ça s'arrête, j'ai la flemme. Et si j'ai la flemme, je n'ai pas de plaisir. Alors, si en plus on ajoute le stress inhibiteur...

Du coup, ce que j'aimerais, moi, c'est d'apprendre à aimer échanger ad vitam eternam (ou presque :p) et de ne pas avoir peur de la longeur des matchs.

Oui. Je profite toujours de l'échauffement pour régler mes coups et caler ma confiance en moi. :)

la phrase en gras laisse penser comme le reste qu'en fait tu attends que l'adversaire te donne le match plutôt que toi aille réellement le chercher. A mon sens c'est ce qui te pose soucis car même dans une tactique où tu décidés de faire faire la faute à l'adversaire, il faut que ce soit fait de manière agressive et pas par défaut. 

Est-ce que tu te sens capable de déborder, de monter au filet pour terminer le point ?

Ensuite pour l'échaufement, les 5 minutes d'avant match ne sufisent pas, je parlaiparlais plutôt d'un échauffement avant de rentrer sur le terrain.

 

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Il faut d'abord trouver ce qui te rebute dans les situations de match. Le fait d'être agressé par ton adversaire ? La frustration de ne pas jouer des balles qui te donne l'occasion de briller?  L'effort de concentration et de combativité ?

Tu dis que c'est la difficulté qui te coupe l'envie? Mais je ne suis pas sûr qu'a l'inverse gagner facilement contre moins fort que toi te procures un plaisir ?

Ce que je n'aime pas dans les matchs, c'est... perdre. :P

Non, enfin, pas exactement quand même, hein ! Bien sûr, je n'aime pas perdre, mais je me satisfait  quand même d'une défaite si j'ai pu malgré tout jouer relâché et en ayant réussi à prendre du plaisir dans les échanges.

Car malgré tout, j'ai déjà pris plaisir à jouer un match, même si c'est plutôt rare en comparaison des matchs typés "corvée". Je trouve plaisir quand l'échange est tenu, incertain, et que je garde confiance en moi.

 

18 défaites et tu y retournes, tu es tenace !

Je suis têtu et persévérant. :D

Mais surtout, même si je sais que je ne suis pas parfait techniquement (j'ai clairement des lacunes), je ne veux pas accepter de ne pas "réussir" (relativement parlant) dans ce sport qui me tient à coeur. Et je ne peux pas croire que je sois si mauvais.

 

il y a plein de façons de mal aborder la compétition (et chacun les ressent ou non)

refuser le combat, lâcher (notamment en se trouvant des excuses)

flipper, avoir le petit bras et stress de ne pas faire ce qui fait plaisir à l'entrainement

honte à l'idée de perdre, du regard des autres

trop attendre d'un match (comme si gagner ou perdre pouvait changer ta vie)

être dépassé par ses émotions, perdre sa lucidité

surjouer (prendre bcp trop de risques) ou sous jouer (poussettes sans en avoir l'intention)

surestimer son niveau et se prendre la réalité en pleine face

(...)

Une des façons de progresser c'est de faire des bilans de match (fiche dans le bouquin de girod de mémoire)

Dans cette liste de manière de mal aborder la compétition, il y a trois points dans lesquels je me reconnais encore aujourd'hui, ce sont ceux que j'ai mis en gras. Je rentre donc dans un cercle vicieux : en sur/sous-jouant, j'ai peur de rater ma frappe ; du coup, je stresse et flippe devant la difficulté ; à cause de ça, je suis inhibé et refuse de faire l'effort d'aller au combat ; et du coup, je sous-joue par manque d'envie ou sur-joue quand j'essaie de refuser l'abandon.

Les autres points, à part "surestimer son niveau" parce que je ne me surestimais pas, je les vivais aussi, mais depuis 1 an, j'ai tenté, avec une certaine réussi, de prendre le dessus et de les contrôler.

J'ai fait le point sur moi-même, en me créant une fiche sur le forum (d'ailleurs, tu fais partie de ceux qui y ont laissé des bons messages d'encouragement, et je t'en remercie chaleureusement), et en me poussant à coucher par écrit le bilan de mes matchs. J'en suis arrivé à la conclusion que si je pouvais pas me débarrasser de la peur et du stress, il n'y avait qu'à les admettre, les accepter et jouer avec.

Admettre et accepter, pas de souci. J'ai réussi, non sens mal, à intégrer l'idée de la peur, mais je n'arrive pas à jouer avec, parce que je n'aime pas ça et du coup, je ne fais aucun effort sous l'effet du stress et je renonce.

Je suis persuadé que si j'arrive pas prendre du plaisir malgré la peur, j'arriverai à la surpasser, et donc à me surpasser moi-même.

 

pour toi tu demandes de l'aide sur la partie mentale mais tu as aussi posté pour la technique.

Où en es tu aujourd'hui niveau technique, tactique et physique ?

tu veux travailler le mental parce que tu as quel problème en match ?

(...)

Et pour finir si on en revient à tes vidéos, vérifie où tu en es techniquement, notamment au niveau de la régularité. Sans un minimum de régularité au service, retour et défense /attaque, c'est pas possible de gagner en tournoi dès que tu as dépassé le niveau "débutant".

Il y aurait beaucoup à dire. Depuis un an, je pense avoir réussi à corriger pas mal de choses sur ce plan (notamment sur le service et les montées à la volée), et à l'occasion, je ferai une vidéo pour comparer.

Ceci étant, j'ai toujours en tête le mec qui n'avait quasiment pas de technique et qui, malgré tout, m'a battu et est monté 30/2. La différence majeure, c'était qu'il croyait en lui.

(En fait, avec le recul, je me dis qu'il est absolument possible qu'il n'ait pas la moindre idée de ses lacunes techniques et qu'il joue tout simplement en s'éclatant sans chercher à comprendre ni les causes ni les conséquences de son jeu ; et je pense qu'il a raison sur ce dernier point)

 

 

Il faut chercher à jouer par amour. Se faire plaisir c'est faire ce qu'on aime faire. Le plaisir vient de la liberté. Il faut s'affranchir de la peur qui est l'opposé de l'amour (Et non pas la haine car la haine c'est l'amour la tête à l'envers comme le dit Osho dans son livre "le Courage"). 

(...)

sur un court je veux être libre pour regarder la balle, libre pour respirer posément et par conséquent libre pour mettre des sacs sans juger ce que je fais. Je le fais juste parce que ça me procure du plaisir... Si je perds un match où j'ai fait ça, c'est que mon adversaire était meilleur mais j'ai pris mon pied alors aucun regret.

(...)

Lorsque tu te concentres sur une seule chose qui ne dépend que de toi (pas de l'adversaire) et que tu n'es plus dans le jugement (mental en mode off et tous les sens ouverts pour recevoir un max de plaisir) alors la peur n'est plus et l'amour fait des miracles!

Voilà ! C'est ça ! C'est exactement ça ! C'est l'idée que j'ai, celle que je cherche à mettre en application ! C'est bien résumé.

Sauf que je ne peux pas m'empêcher d'être dans le jugement...

J'aime taper la balle (en tout bien tout honneur), mais je n'aime pas quand rater ce que je fais peut avoir des mauvaises conséquences pour moi. Donc, j'aimerais apprendre à aimer faire quelque chose quelque soient les conséquences.

En fait, pour être plus précis dans ce que dit "Plutôt Roger que Federer", on va dire que l'important c'est de s'accepter, d'accepter ce que fait l'adversaire et puis de jouer. Le problème c'est que la question de l'acceptation (de son identité et de sa technique) est un peu un serpent qui se mort la queue parce que pour trouver son identité de jeux, il faut maîtriser sa technique, mais pour trouver sa technique encore faut-il en avoir une ... qui se complaise dans son identité de jeux.

M'voyez ? :smartass::ph34r::sorcerer:

Tout à fait ! Mais j'espère bien trouver la clé de ce casse-tête. ;)

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Quand tu joues, qu'est-ce que tu aimes plus que la victoire? Une chose que tu fais et qui te fais dire que tu as très bien joué.

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Plus que la victoire, ce que j'aime en jouant, c'est de frapper sa balle en étant techniquement correct (appuis, relâchement, centrage de balle). Si j'arrive à mettre de la vitesse dans la balle, c'est un plus ; si j'arrive à viser la zone que je veux en mettant l'adversaire en difficulté, c'est aussi un plus ; si j'arrive à faire les deux à la fois, c'est un plus-plus.

Si, d'une façon générale, j'arrive à être majoritairement correct au niveau technique, je suis satisfait du match quelque soit le score final (bon, si je me prends 6/0 6/0, je ne serai pas content, quand même).

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Plus que la victoire, ce que j'aime en jouant, c'est de frapper sa balle en étant techniquement correct (appuis, relâchement, centrage de balle). Si j'arrive à mettre de la vitesse dans la balle, c'est un plus ; si j'arrive à viser la zone que je veux en mettant l'adversaire en difficulté, c'est aussi un plus ; si j'arrive à faire les deux à la fois, c'est un plus-plus.

Si, d'une façon générale, j'arrive à être majoritairement correct au niveau technique, je suis satisfait du match quelque soit le score final (bon, si je me prends 6/0 6/0, je ne serai pas content, quand même).

Donc le soucis vient peut être de là : ta motivation est plutôt axée sur la maitrise gestuelle (faire de bons coups et donc par dérivé avoir un beau jeu) plutôt que sur le résultat du match ce qui crée forcément un conflit au sein du match...

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Plus que la victoire, ce que j'aime en jouant, c'est de frapper sa balle en étant techniquement correct (appuis, relâchement, centrage de balle). Si j'arrive à mettre de la vitesse dans la balle, c'est un plus ; si j'arrive à viser la zone que je veux en mettant l'adversaire en difficulté, c'est aussi un plus ; si j'arrive à faire les deux à la fois, c'est un plus-plus.

Si, d'une façon générale, j'arrive à être majoritairement correct au niveau technique, je suis satisfait du match quelque soit le score final (bon, si je me prends 6/0 6/0, je ne serai pas content, quand même).

OK j vois mais techniquement es-tu déjà capable de faire à l'entraînement ce que tu veux faire en match? Il y a beaucoup d'aspects là... Appuis + centrage de balle + relâchement. C'est beaucoup de chose et nous sommes nombreux à ne pas maîtriser tout cela... Pas simple de se concentrer sur ces 3 choses à la fois. Parmi ces 3 aspects, lequel te procure vraiment une énorme satisfaction. Si j'étais toi je me concentrerais sur appuis et centrage. Le relâchement c'est bien mais tu pourras le bosser dans un second temps. Les appuis c'est primordial et ça devrait t'aider à centrer la balle si tu la regardes vraiment. 

Placement + centrage serait la victoire que je convoiterais en match. Juste ça! Mais toi que préfères-tu?

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Plus que la victoire, ce que j'aime en jouant, c'est de frapper sa balle en étant techniquement correct (appuis, relâchement, centrage de balle). Si j'arrive à mettre de la vitesse dans la balle, c'est un plus ; si j'arrive à viser la zone que je veux en mettant l'adversaire en difficulté, c'est aussi un plus ; si j'arrive à faire les deux à la fois, c'est un plus-plus.

Si, d'une façon générale, j'arrive à être majoritairement correct au niveau technique, je suis satisfait du match quelque soit le score final (bon, si je me prends 6/0 6/0, je ne serai pas content, quand même).

Je suis pas certain d'être d'accord avec mes acolytes ... Je dis va tout simplement parce que la question du centrage dépend aussi de ton adversaire.

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Le livre de Girod te ferait du bien car ca reprend l'état d'esprit de jeanfils et c'est assez concret.

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Je suis pas certain d'être d'accord avec mes acolytes ... Je dis va tout simplement parce que la question du centrage dépend aussi de ton adversaire.

Je ne vois pas en quoi...

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