loulou

Dur dur de répondre à une telle question, à mon avis tu aurais moins de frustration dans le jeu, mais peut être une frustration de résultat. En fait on voit chacun midi à sa porte, donc moi je suis persuadé qu'ill est très difficile de battre un grand nombre d'adversaire en jouant le même style. Je suis une espèce de chaméléon, donc tu peux me voire jouer le lundi contre un adversaire x et te dire : lou il envoit que des brins, tu reviens deux jours plus tard et je suis le roi du chope... Bref je pense que quand on a pas un talent naturel bien défini( un bras, un oeil, une main...) chaque forme de jeu aura ses limites, ruser te permet de déplacer les limites un eu plus loin. Par exemple si ton jeu originel c'est mettre des sacs dans tout ce qui bouge, en fonction de ton explosivité naturelle tu peux te retrouver bloqué à 30 ou à 1/6, mais à un moment ça va bloquer. Même les gros frapeur (Safin, muster etc...) ont une base de régularité sur les diag et de variation dans le jeu... Bref j'aurais tendance à penser que c'est la règle du jeu, donc si tu suis pas la règle tes pas dans le jeu, tu ne peux pas être très performant. C'est plus vers l'exploitation de la diag avec tes qualité propres qu'il faut se tourner. (enfin à mon avis) NB : Je pense que de toute façon tu peux avoir toute la technique que tu veux, tout le physique que tu veux, l'élément primordial en tennis c'est ta vitesse de réaction, à un moment c'est sur cet élément là que tu vas bloquer. Quand ça va trop vite pour toi, là tu bloques, quelquesoit ton style de jeu. Quand tu en arrives au stade ou tu pases ton temps à ralentir le jeu, tu sais que tu es proches de la fin. l'exemple concret c'est que un mec classé 3/6 peut mettre deux roues à 15/1 en ne jouant que des lobs, c'est la couverture de terrain l'élément dominant. ( à mon avis)

En fait j'aurais tendance à voir les choses comme ça : en dessous d'un certains niveau de jeu, il est impossible de faire des coups gagnants si tu n'a pas les deux pieds dans le terrain.Avant de pouvoir mettre les deux pieds dans le terrain, il faut que tu prépares le point, que tu le construise. Même si je n'aime pas trop découper le jeu de manière stéréotypé, je voyais les choses comme ça : J'aimais pas jouer en dessous de 5/6 car le mec faisait n'importe quoi, ça joue pas logique .(il joue long de ligne au lieu de croiser et autres joyeusetés). A 4/6 le jeu devient logique, à 0 on reste dans la même logique mais ça va trop vite pour moi.... Disons que avant de lâcher ta diag tu dois créer une situation favorable,c'est à dire dégager le mec du terrain, si tu joues trop vite long de ligne tu te fais contrer avec une prise de balle tôt et tu es mal barré. Après ce n'est pas une vérité, c'est comme ça que je ressentais les choses.

Le jeu change quand tu passes un certains cap. A l’époque ou je m 'entraînais dans un groupe composé de joueur dont le niveau montait à 0 , le coach nous demandait de ne jamais lâcher la diag. Il disait : à votre petit niveau le premier qui lâche la diag il perd le point. IL nous punissait si on avait le malheur de tenter un truc. Je pense que au dessus d'un certains niveau et en dessous d'un certains niveau le tennis c'est vraiment une guerre de diag, et de régularité, bref de jambes. Dans mon cas je devais empêcher le gars en face de me faire trop mal pour tenir cette régularité, donc je cuisinais. je pense que la différence pro / amateur n'est pas liée à l'enjeu, je pense qu' a partir d'un certains niveau de jambe, on peut être sur presque toutes les balles,, donc il faut vraiment prendre très tôt, être hyper explosif pour avoir la capacité de clôturer le point par des coups gagnants,les joueurs qui ont cette capacité sont rares, Prend un chrono, essayes de mettre un zéro à 4 mètres de la balle pendant une heure, et tu verra que tu ne vas pas le faire souvent. Je pense que les stats que tu cites sont celles du niveau pro.

Disons que je ne voulais pas tomber dans le cliché Federer Nadal, Djokovic. :-) Ce sont les joueurs qui se rapprochent le plus de mon jeu, avec un gros + sur sergi, qui fait ce qu'il peut en revers et massacre en coup droit. J'ai toujours eu un gros faible pour ses trajectoires très hautes en coup droit. , et leures conséquences. J'aurais pu citer ferrero pour sa lecture du jeu et ses choix tactiques légendaires. Dogolpov , c'est titoues qui me l'a fait connaitre, j'aime beaucoup son jeu intuitif, talentueux. J'ai toujours eu plus d'admiration pour les laborieux, les mecs qui font beaucoup avec pas grand chose. Je pense que tout savoir faire, c'est la preuve que tu as travaillé ,que tu es passionné par le jeu, certes il faut un certains niveau d'investissement , mais je pense que c'est à la porté de tout le monde. Je suis obligé de cuisiner car je n'ai pas assez de talent. , donc fatalement quand tu as pas assez de jambes, pas assez de bras, tu joues avec ta tête

Cuisinier, grosso modo , je pense que je sais à peu prêt tout faire (pas forcément très bien,sinon je serais à un autre niveau). Je joue en fonction du mec en face. Si il aime pas la vitesse, je joue très vite,si il veut que les points s’enchaînent je prend mon temps au service comme en retours, si il a besoin de cadence je joue à deux à l'heure, si il aime pas l'effet je joue avec beaucoup d'effet, si il est trop fort pour moi je cours de droite à gauche en limant et je remet tout au centre,si il est pas bon en retours je joue service volée, bref j'ai pas réellement de style, je joue mes enchaînements et je regarde ce qui passe, quand je trouve une solution je garde quelques variations, et je vais chercher les points clefs du match sur ses faiblesses. Bref j'ai pas un jeu assez brillant pour imposer, alors je fais déjouer :-) Mes joueurs préférés sont : Sergi Brugera, Brad Gilbert et Fabrice santoro :-)

Je crois que tu as raison, la variation je suis tout à fait d'accord avec toi, et c'est vrai que certains joueurs n'aiment pas la vitesse, d'autres se régalent quand ça va vite, plus tu sais faire de trucs, plus tu peux t'adapter et donner à ton adversaire ce qu'il n'aime pas. Oui il envoi des mines quand il est contre toi, car ça suffit à te mettre en déroute, de plus lui il se régale à mettre des plombs, c'est tout benef pour lui. Après je pense que si tu vas le regarder matcher contre un adversaire différent, il n'enverra pas de mines, je crois que kramer a donné la meilleure réponse.

C'est un élément sur lequel j'essaie de sensibiliser un de mes élèves, classé 15/1. Je pense qu'il a un niveau de jeu aux environs de 5/6, mais il travaille en ce moment dans le mauvais sens, il veut tellement cogner fort qu'il en oublie un élément que moi je considérais comme essentiel au service, à savoir : la hauteur du rebond pour le relanceur. Actuellement il sert à une vitesse de dingue, mais ça arrive au niveau de la hanche, son service n'est pas efficace. Je crois que l'élément le plus important c'est la hauteur du rebond, il vaut mieux un service moins rapide qui part de très haut avec un rebond au dessus de l'épaule pour le relanceur, qu'un service plus rapide qui arrive au niveau de la hanche. La grosse minasse à plat ne sera efficace que si la balle part de très haut, pour obliger le relanceur à reculer ou à traverser en retours, bref c'est un aboutissement technique. La minasse qui arrive au niveau de la hanche tu pose la raquette et ca repars aussi vite.

A mon avis, le plat qui va a 2000 c'est efficace uniquement si tu varies.En 4eme série à plat ça va pas bien vite. Quand tu joues en seconde séries sur des mecs qui tournent aux environs de 180, la première à plat tu te la bouffe au début du match. Après tu recules de deux mètres et tu relances, c'est là que la bataille commence , soit tu recules et le mec est assez efficace pour te sortir un slice gagnant, (et là tu sais que ca va être compliqué.). Soit il arrive pas à passer de l'un à l'autre et tu te prend un service gagnant tous les 4 points au max. Enfin moi je jouais comme ça...(beaucoup d'intox dans mon jeu)

Ca se discute, je suis pour l'effet car je trouve ça assez facile d'apprendre le lift ou le slice et que l'effet augmente la réussite. J'ai eu des élèves qui n'arrivaient pas à générer de la vitesse au service. (problème d'épaule, de coordination et autre), ils sont monté facilement en troisième série avec un lift à 2 à l'heure. lift à 2 a l'heure en 4eme série = retours dans la bâche.

+1 Il faut te fixer des objectifs , par ex : 2 doubles fautes max. Je pense que pour progresser en tennis, et c'est pour moi l'élément numéro de la progression, il faut accepter de faire des choses à vitesse lente en les réussissant. C'est de cette manière qu'on progresse le plus rapidement. Le plus dur c'est d'accepter de servir pendant plusieurs semaine à 10 kmheure en cherchant des zones précises. Celui qui sait faire ça aura une progression rapide et constante, et un jour il se surprend tout seul, en envoyant une mine précise sans forcer. Je suis plutôt pour le tennis pourcentage en 4ème série.80 pour cent me parait être un pourcentage sympa qui permettra de progresser.Après, pour réellement progresser au service, je pense qu'il faut travailler la deuxième balle, c'est le niveau de la deuxième balle qui fait le niveau du service, donc travailler les effets , slice ou lift, et laisser le temps faire les choses, accepter d'avoir une frappe de crevette quand on débute, et surtout ne pas chercher à développer artificiellement de la vitesse? C'est comme ça qu on bloque sa progression.

j'ai testé la pure drive light cordée avec un multifilament type xcode, je suis assez convaincu par le produit, ça reste assez précis, c'est tolérent. Pour monter en 3eme série c'est simpe, plus de régularité et moins de vitesse. Bon courage dans ta quête.

Pas loin bhody ds point break. xd , star wars c'est des histoires de côté obscure de la force...

xd . Et einstein il a réussit à faire NC 5/6 en un an ??

Le QI n'est qu' une forme d’intelligence parmi une dizaine. Un autiste peut très bien avoir 200 de QI...De plus ça reste une capacité à apprendre, si t'apprends rien, tu restes ignare, un 90 de QI qui se cultive en saura toujours plus qu'un 150 qui ne fait rien.

xd tu es un peu loin c'est dommage, mais pourquoi pas , envoies du mp .

A 1 euro j ai de la head dans une boite sous pression, faut négocier les gars !!

Je prendrai le temps, mais je ne peux pas exposer ça en 5 minutes. Le principe de base c'est de considérer que le mental fait partie d'un tout. Donc tu ne fais pas une préparation mentale à proprement parler, c'est une préparation à la performance sur le long terme, qui englobe comme le dit Federer un travail, technique, tactique, une philosophie, un mode de vie tourné autours de la performance et du sport en particulier. La vidéo que j'ai posté sur Gracie c'est un exemple concret, de résilience. un exemple : http://www.forces.gc.ca/fr/communaute-fac-services-sante-rvpm/index.page#fn1-ref et là : http://www.itftennis.com/media/109004/109004.pdf Le principe c'est qu'une personnalité ça se construit. :-) et plus t^t tu commences mieux c'est. C'est une façon concrète d'exploiter tout le potentiel d'un individu.En prenant en compte ces éléments, on comprend pourquoi il faut faire très attention à ce qu'on veut faire entendre par mental, et aux discours qui peuvent être tenu. On entend souvent des énormités, bien souvent des personnes disent : je n'ai pas de mental, alors que le problème se situe ailleurs, par exemple dans la coordination, une connaissance insuffisante de son corps et de ses réactions, résultat avec le stress tout part en cacahouète. Dans ce cas là le problème n'est pas mental, il est physique. A mon avis,Il ne faut pas se méprendre, derrière chaque grand sportif se cache un énorme travail de fond qui permet de développer la confiance.Par exemple on parle encore et toujours de cette défaite de phm en coupe davis contre youhzny, on la catapulte mentale , en oubliant que PHM sort de blessure et qu'il a un physique de crevette, il n'est pas en confiance avec son corps. Le mental est relié au reste du corps, on ne peut pas l'isoler.Moi par exemple j'ai été catapulté problème mental en tant que joueur, et bien non, j'avais simplement un cancer... Paradoxe du tennis : c'est un des sports dans lesquels il est le plus question de mental, on le met à toutes les sauces, à côté de cela on est a des années lumières de ce qui se fait dans d'autres pratiques sportives comme les sports de combats , ou encore la formation en entreprise des personnes qui sont obligées de prendre très rapidement des décisions avec de lourdes conséquences. Bref actuellement il y a quelques bouquins intéressants dans le monde sportif et encore plus d'informations intéressantes dans les ouvrages destinés au business et à la microchirurgie. et vilà les dernières études sur le sujet avec le pont tennis / résilience page 10 du PDF http://fr.coaching.itftennis.com/media/183797/183797.pdf Comme tu peux le constater, il n'est donc pas question de formule magique en mental, mais de capacité à s'adapter, et de capacité à réagir de la bonne manière face au stress. Chacun doit faire avec ce qu'il est, c'est en celà que les quelques bouquins que j'ai pu avoir entre les mains sur la prépa mental en tennis restent à mon avis relativement médiocres, il est question de formule toute faite, et non d'adaptation. La résilience ammennera le 'flow', or dans les bouquins précités on cherche à atteindre le flow sans la résilience, résultat on ressent le flow une fois de temps en temps et on se met à courir derrière un inaccessible but . (ressentir la même chose que la dernière fois), or pour être dans le 'flow' en permanence, il n' y a à mon avis qu'une seule solution : la résilience . :-)

+1 avec mon partenaire club, je touche la balle à 1 euro pièce.

c'est le même principe , tu es dans la description de la résilience. Je pense qu'actuellement si tu veux vraiment trouver des billes sur le mentale, il faut voir le mode de vie de Ryckson Gracie, c'est a mon avis le plus grand athlète de tous les temps, 658 combats, 658 victoires, et une vie tournée uniquement autours de la résilience. Il pousse le truc beaucoup plus loin que les autres. Il t'explique que son état de concentration est tel qu'il ne fait qu'un avec son adversaire, il n'y a pas un seul tennisman capable de faire ça. Cadeau de noel : joyeuses fêtes !! ps a 3mn39 c'est la figure de combat libre la plus impressionnante que je n'ai jamais vu de ma vie.

A mon avis, Il parle simplement de la résilience, sans utiliser le terme. :-), et sans développer.Le message de fond c'est que c'est un travail global, régulier, difficile et sur une vie. Enfin je perçois ça comme ça. d'ailleurs ce que tu développes c'est une partie de la définition de la résilience . Noah pour moi c'est le cas concret du mec qui n'avait qu'un seul rêve, une fois le rêve atteint (victoire à roland garros), il a apparemment fait un bilan.Dans le cas de NOah la joie ressentie au moment de la victoire ne suffisait pas à compenser le sacrifice et les années de travail destinées à obtenir ce résultat. J'ai eu la chance de croiser la bestiole, et il m a confié: aujourd'hui je suis dans la musique, je n'ai que du plaisir j'ai une belle vie, le tennis je n'en retiens que de la douleur. Ca laisse songeur et ça veut tout dire.(enfin je pense)

En même temps c'est noel et on a un noel sans neige, on va se réconforter dans les tanières...

En revenant sur le problème en lui même, je pense qu'on sait tous faire un coup droit et un revers. Après la manière de faire reste très personnelle.Plus tu vas focaliser sur le coup défectueux plus tu vas t'éloigner du jeu, et plus tu vas semer le doute dans ton esprit. Résultat quand tu arrives en match tu pars avec des doutes au lieu d’avoir des certitudes. Revenons un instant sur le stress, le stress est indissociable de la peur, on a peur de mal faire, peur de ne pas y arriver.Quand on a peur, des mécanismes physiologiques se mettent en place et on met en place inconsciemment des barrières à la performance. La peur entraîne l'hésitation, et l’hésitation entraîne la réalisation de la peur. En, natation, la peur, le stress, créent une raideur musculaire qui fait couler . (on ne glisse plus sur l'eau , on finit par se battre avec elle), en tennis on se retrouve face au même problème.Il y a à mon avis plusieurs solutions, personnellement je palliais à ce problème par le jeu de jambe. Une bonne suée avant le match (corde à sauter), histoire de délier les muscles et enlever les crispations, et une focalisation sur le petit jeu de jambe dès l'échauffement permettent rapidement de gagner en confiance et de casser le mécanisme de peur. On peut aussi avoir recourt à des processus qui permettent de se rassurer . (par exemple se mettre de profil, repère simple, qui crée des certitudes) la peur tétanise, alors pour contrer la peur, fait l'effort de bouger, affrontes ta peur, prends le taureau par les cornes, ta situation devrait rapidement se déloquer.

remarque au foot ,on voit très souvent des mecs passer de NC à 5/6 en moins d'une seconde, j'ai même vu un mec passer de nc à - 30. (Suffit de faire une passe entre un nc et un 5/6 ). bref je pense qu'avec un certains bagout , et un sens des relations humaines, il est assez facile de passer de NC à 5/6 en quelques semaines.... Bref....je sors

A mon avis, ton problème vient des jambes.

Ce n'est pas de mon livre qu'il s'agit. Un bouquin prévu entre décembre et mars (ils repoussent la date), démontre qu'il n'existe pas de technique propre mais autant de techniques qu'il y a d'être humains, tout cela avec des tests et des manières de développer les techniques de chaque joueurs dans un sens qui lui est propre. Mon travail est principalement basé sur la pédagogie active, et le développement du joueur, c'est un manuel qui répertorie 600 séquences de tennis,et qui permet de résoudre les problèmes liés à l'apprentissage que j'ai rencontré dans ma carrière + quelques autres petits trucs... Je le publierai un jour, je gère un deuxième projet en ce moment.