Alteo

Je dirais que c'est le métier qui rentre, tout simplement. Voyons les prédicats posés dans le problème : tu es jeune (22 ans) et classé "bas" (30/5 ; ce qui n'est déjà pas si mal, mais on va y revenir), donc je devine que tu as encore une faible expérience de la compétition. On ajoute que tu indiques ne pas avoir confiance en toi, et je suppose que, dans la vie, tu n'es pas du genre à t'imposer aux autres et que tu préfères les situations cordiales et fair-play où tu n'embêtes personne. Me trompé-je ? A partir de là, ton ressenti est absolument normal. Tu n'es pas encore habitué au contexte très particulier de la compétition de tennis, qui reste un sport quand même très égoïste. Egoïste, car déjà, dans un match, il y a forcément un gagnant et un perdant, donc forcément un heureux et un malheureux. Et égoïste également parce que l'objectif est justement d'être celui qui finit heureux (je vais aussi y revenir...). Maintenant, toi qui sembles ne pas aimer embêter les autres, si tu vois quelqu'un qui râle à cause de toi, ça te perturbe, n'est-ce pas ? Seulement, au tennis, si tu gagnes, tu vas forcément embêter l'autre. Et cet autre va montrer son agacement de manière plus ou moins ostensible, avec plus ou moins de mauvaise foi. Mais c'est là qu'intervient un autre niveau d'égoïsme : quand tu joues, tu ne joues que pour toi, avec toi, sans te soucier de l'autre. Retiens qu'en match, il n'y a qu'un seul indicateur de "beau jeu" : le fait que ta balle revienne dans le terrain adverse. Tant que c'est le cas, ton adversaire pourra juger ta frappe de toutes les manières qu'il voudra, s'il n'est pas capable de la renvoyer lui-même dans ton terrain, c'est que c'est lui qui n'est pas doué. Le souci, c'est que rares sont les personnes à se juger objectivement : si on rate une balle a-priori facile, c'est l'adversaire qui joue mal. Sauf que l'adversaire n'est pas là pour nous aider à bien jouer ! S'il arrive à nous perturber, c'est lui qui gagne. Bref, tout ce bla-bla pour dire que ce n'est pas le dernier joueur râleur que tu rencontreras. Le tennis a cela de fascinant que c'est un sport qui peut être vecteur de grandes frustrations que les joueurs extériorisent bien volontiers. Et c'est la chose qu'il faut admettre avant tout. Car si frustration il y a en face, c'est toi qui est en bonne position pour remporter la partie. Avec l'expérience, tu t'y habitueras, ne t'en fais pas.

Moi je le fais. Mais pas systématiquement non plus. Je félicite l'adversaire quand il m'a mis un point imparable car cela me permet de positiver la perte du point : ce n'est pas de ma faute, il a bien joué. Dans cette idée, il m'arrive aussi de sortir un "bien joué" quand j'ai fait une frappe pourrie, mais qui a été entraînée par une balle bien envoyée (genre s'il a joué dans mes pieds), ou lorsqu'il m'a mis en difficulté majeure. Après, je ne le fais pas systématiquement, car ça reste un adversaire, je ne suis pas là pour lui brosser le poil, hein ! Mais je suis fair-play, et je sais rester objectif pour reconnaître quand il a bien joué.

C'est simple : tu attends 24 heures. Et là, tu as revers, à demain ! (Ok, je sors.... surtout que je suis un adepte du revers à une main...)

Alors... Personnellement, je te suggérerais de garder ta raquette encore 6 mois ou un an avant de changer, car sans vouloir te sous-estimer, une seule année de pratique, c'est relativement court. Je pense qu'il vaut mieux que tu engranges encore un peu d'expérience et que tu poses bien ta technique avant de changer de raquette, car c'est une opération qui peut facilement perturber ton ressenti et te faire ramer pendant de longues semaines avant de retrouver tes marques. Après, je dis ça en faisant une généralité, et cela dépend aussi beaucoup des joueurs, bien évidemment. Si malgré tout tu souhaites changer dès maintenant, le mieux, à mon sens, est de partir sur une raquette polyvalente et maniable, type Wilson Pro Open ou Wilson Ultra 100 (645 cm², 300g). Tu peux aussi opter pour une Artengo TR 560 (ex-TR 860) pour éviter de changer trop radicalement.

J'en rajoute deux couches : 1. Clairement, oui, les chaussures de terre apportent réellement quelque chose : meilleure accroche, plus de stabilité... Pour mon expérience perso, je faisais mes tournois TB avec mes chaussures multi-surface jusqu'au jour où j'ai eu envie, comme ça, de tester des chaussures spécifiques : ça a tout changé ! J'avais moins d'appréhension sur la surface et fini par jouer presqu'en oubliant que ça pouvait glisser (et donc sans la peur de chuter) ; 2. Si tu n'as pas envie de dépenser des fortunes dans une paires de chaussure que tu utiliseras 1-2 fois dans l'année, je te suggère également de t'intéresser aux Artengo TS990. C'est ce modèle que j'ai pris, c'est un modèle de grande qualité, et en plus, on peut la trouver vraiment pas chère quand viennent les soldes (entre 30 et 40€).

Des nouvelles ! Je crois que j'ai trouvé ce qui n'allait pas dans mon %$&€ de coup droit ! Mais par contre, j'ai aucune piste pour l'améliorer. Enfin.... Non pas qu'il ne soit pas améliorable, mais plutôt que je ne sais pas quoi faire pour l'améliorer efficacement et durablement, même si je sais ce que je dois faire ! Je m'explique... La cause principale : mon corps qui se tend. Il se tend à deux niveaux : - le premier au niveau de l'épaule, donc : dans le mouvement de lancement de la raquette, c'est l'épaule qui démarre en premier. S'ensuit une tension du biceps, puis du coude. Mon bras devient une sorte de bâton rigide impossible à faire tourner : je n'ai plus d'amplitude ; - le second au niveau de la jambe opposée (la gauche, donc) : pile au moment de la frappe, elle se tend ! Mon côté opposé se souvèle, ce qui accentue le fait que l'épaule part trop tôt. J'ai constaté que si je fais attention à bien faire partir l'avant-bras avant l'épaule, je réglais le souci d'amplitude ainsi que toute la tension de mon corps. Mieux : ça réduit les décentrages, augmente le contrôle de la balle, et procure plus de puissance et d'effet. Surtout, ça me permet de compenser les erreurs de placement. Magique, non ? Enfin, non, c'est pas magique : c'est juste la bonne façon de jouer. :) Mais alors, il est où, le souci, si j'ai conscience de tout ça ? Eh bien, j'ai beau en avoir conscience, je n'arrive pas à le faire intégrer à mon corps. Si j'arrive de temps en temps à avoir le bon mouvement - ce qui me fait réaliser mes lacunes -, par réflexe, mon épaule et ma jambe se tendent. Bien sûr, ils se tendent parce que je n'ai aucune confiance dans mon coup droit et j'hésite : c'est cet aspect que je ne saurai améliorer, le blocage étant psychologique. Après, le timing joue aussi dans le mouvement : répété à vide, il ne me pose pas de souci ; sur le court, je ne le synchronise pas forcément avec le rebond. C'est là que j'utilise l'astuce de Denebala : j'utilise le moment du rebond comme repère pour démarrer la frappe. Ca marche de temps en temps, mais en général, je me précipite. Je pourrais aussi travailler le mouvement sur le mur... ce que je fais, en fait. Dans ces conditions, pas de souci, le coup droit part, je chope le bon ressenti. Ensuite, si je joue contre un joueur de bon niveau, en rythme et en cadence, là aussi, j'ai le bon ressenti. Mais dès que la balle est lente, mon corps se crispe et je retombe dans les travers du coup droit. Bref, voilà, mon problème est là : quand j'ai le temps de lancer mon coup droit, je ne sais plus le faire. Vous avez un remède contre ça ? Ah oui, et pour anticiper la solution "change ta raquette", je joue actuellement avec une Pro Staff 97LS à la place de ma PS 97 habituelle... ce qui ne résoud finalement pas tant que ça mon souci... (Je la revends dans quelques mois)

Je sens que j'ai une part de responsabilité dans l'ouverture de ce post. Je ne vais pas me dérober : je ferai une vidéo cette semaine. Attention les yeux, planquez les enfants, préparez les mouchoirs, et oubliez toutes les finales de Roland Garros que vous avez pu voir par le passé !!

Oui, c'est vrai !! C'est une conséquence de mon hésitation : il y a un temps mort dans l'enchaînement préparation-frappe, parce que je cogite. Il y a eu une période (de 2 semaines....) où j'avais réussi à gommer ça, et puis c'est revenu, en pire. Je vais essayer d'explorer cette piste.

Oui, c'est sûr, je cogite beaucoup trop ! C'est la raison pour laquelle je peux être très à l'aise contre quelqu'un qui a un jeu vif et perdre lamentablement mes moyens contre un débutant : dans le premier cas, j'ai pas le temps de réfléchir et je suis obligé d'être spontané ; dans le second, j'ai tout le temps de laisser mon cerveau se tenter à une analyse aussi inutile qu'un antivirus sous Linux. Mais plus grave que ça : quand mon placement est - a priori - correct, que j'ai la balle en ligne de mire et que ma concentration est bien dessus, une fois sur deux, ma frappe réussit... mais l'autre fois sur deux, elle rate parce que le geste du coup droit ne me semble pas naturel du tout, et de fait, j'ai une demi-seconde d'hésitation fatale. C'est cette hésitation que j'aimerais gommer. Quand je dis que le geste ne me semble pas naturel, c'est qu'en fait, tout le mouvement du bras semble se coincer. La tête de raquette ne se balance pas. Pour une raison que j'ignore encore, mon coude est trop avancé par rapport à l'avant-bras, le mouvement n'est pas fluide. Si je le répète à vide, pas de souci. Dès qu'il faut frapper une balle, même à l'engagement, je sens le coup comme une contrainte, parce que je n'arrive pas à accompagner la balle jusqu'au bout à cause de cette épaule qui se tend inconsciemment. Bref, c'est même pas que j'ai un coup droit pourri, c'est que je ne sais pas frapper un coup droit (c'est pour ça que c'est moi qui gagne :p).

Tu peux. Mais s'il y a un domaine dans lequel j'ai toute mes chances contre toi, c'est bien celui-là. :D

Non, c'est le mien, le plus nullissime de l'univers !! :D

Oui, globalement, c'est bien un souci de timing. Donc, je bosse concrètement à améliorer ce point (placement, concentration sur la balle...). Et je prends bien note de ta suggestion (que je vais m'empresser d'essayer dès ce soir). Le truc, c'est que je n'ai pas forcément bien intégré le geste en coup droit, si bien qu'à force de me concentrer sur l'aspect timing, je me retrouve "paumé" à l'execution de ma frappe. J'ai une hésitation au moment de lancer mon bras, ce qui induit de la tension au niveau de l'épaule. C'est encore plus flagrant sur les balles lentes et/ou dont le rebond sort de ce dont j'ai l'habitude : je cogite beaucoup sur le placement et le rebond de la balle. Ensuite, soit j'anticipe pas assez ma frappe et suis en retard, soit j'anticipe bien mais j'ai peur de rater la balle. Est-ce que je dois chercher à imprégner mon corps de la gestuelle correcte pour pouvoir me concentrer sur le timing, et si oui, comment faire pour que je puisse exécuter ma frappe sans appréhention ? Ou est-ce que mon approche est incorrecte et il vaut mieux que, dans tous les cas, je continue à travailler sur le timing en me disant que la gestuelle en découlera ? (J'avoue que j'ai longtemps adopté la seconde stratégie, mais qu'aujourd'hui, une frappe de coup droit me paraît être un geste non-naturel...)

Salut à tous ! Bien sûr, tout est dans le titre : comment puis-je faire pour travailler mon amplitude de frappe en coup droit ? Je vais juste rajouter le contexte de ma question, si ça peut aider à avoir une idée plus précise de ce que je recherche. Je commence juste par préciser que je sais, en théorie, comment réaliser un coup droit : préparation, déclenchement, traversée de la balle, fin de geste... Là dessus, pas de souci. Là où ça coince, c'est que... bah, ça coince : lorsque j'exécute mon coup droit, mon épaule se tend et remonte, ce qui fait que mon bras se bloque au moment de la traversée. Pour imager, c'est à peu près comme si je contractais mes biceps (j'utilise ce terme, mais ne m'imaginez pas en bodybuilder, plize) avant de frapper. L'épaule par en premier, et le bras ne tourne pas. Le problème ne se pose pas quand mon adversaire m'envoie des balles vives : je trouve assez facilement le relâchement (mais pas toujours). En revanche, il se pose dès que la balle ralentit significativement : je n'arrive pas à m'empêcher de tendre mon épaule. Si je m'auto-analyse, il y a des causes multiples : - mon placement : quand cela arrive, c'est souvent parce que je suis trop près de la balle. J'essaie donc de travailler mon anticipation et mon jeu de jambes ; - ma préparation : sur les balles lentes, vu que je cogite de ouf, je ne prépare pas ! Et même si je prépare en avance ma frappe (en plaçant ma raquette derrière moi), je mets tellement de temps à déclencher que je finis par me précipiter ; - ma mauvaise visualisation : je me visualise très mal dans l'exécution de ce coup. C'est-à-dire que je n'arrive pas à intégrer le mouvement, et mon corps n'a pas le reflexe de réaliser instinctivement un coup droit ample. C'est sur ce troisième point particulièrement que j'en appelle à votre aide. Non pas que je n'ai pas besoin de travailler les deux autres (au contraire), mais j'ai déjà ma petite idée sur la manière de la travailler. En revanche, je ne sais pas comment m'imprégner du mouvement et comment en faire un réflexe pour que mon corps puisse l'executer sans réfléchir. Si vous avez des idées d'exercices sur le court, sur le mur ou même hors-court, je suis preneur. Si votre solution consiste à venir taper des balles avec moi pour faire ma critique, je suis encore plus que preneur. (Je vous cache pas que ce coup me désespère, il m'a fait perdre un match contre un débutant à lui tout seul...) Pour vous donner une idée de comment que je joue, mes vidéos sont disponibles ici : Mais elles sont relativement "ancienne", et si ce n'est pas clair, je peux en faire des nouvelles. Merci à toutes les personnes qui pourraient m'aider ! ;)

Et il veut pas jouer en multi, genre Tecnifibre TGV ?

Euh.... D'accord, mais t'es sûr que ça leur est utile ? Il faudrait attendre qu'ils soient en 4ème ou en 3ème et qu'ils aient des raquettes "adulte" pour que la taille du tamis soit important pour les gamins de primaire, non ?

C'est assez compréhensible, pour les Slazenger : on ne les trouve pas si facilement, en France. C'est une marque anglaise qui est propriété de Sports Direct au même titre que Dunlop. Mais c'est aussi et surtout le sponsor de Wimbledon. Pour les trouver : http://fr.sportsdirect.com/slazenger

Les Head Pro (ou Pro Team) sont, n'y allons pas par quatre chemins, des balles que je hais viscéralement (et je n'exagère qu'à peine). Lourdes, dures, elles sont, je trouve, extrêmement désagréables à jouer. Après, le feutre tient plutôt bien, mais ça ne relève guère le niveau. Cela dit, je ne suis pas du tout rancunier envers la marque : mes balles préférées sont les Head ATP. Mais elles sont un poil plus chères que les autres. Les Artengo TB930 sont des bonnes alternatives (16,50€ les trois tubes chez certains magasins Décathlon) aux Head ATP, sinon.

Bah, ne t'embête pas, de toute façon, il y aura de moins en moins de Quick, et de plus en plus de Burger King. Sinon, Artengo TB920 si tu ne veux pas dépenser trop. Ou Artengo TB930, pour une durée de vie un peu plus longue. Mais autrement, n'importe quelle balle à au moins 10€ la paire de tubes chez Décathlon (Wilson US Open, Babolat Team, Technifibre Club, et donc Artengo TB920 et 930) se comporte à merveille.

"Peu importe ton classement, il y aura toujours un joueur pour te mettre une branlée" >> Je préciserais même : "Peu importe ton classement, il y aura toujours un joueur de classement inférieur capable de te mettre une branlée". D'ailleurs, c'est logique : puisque le fait de perfer à niveau supérieur est possible, c'est bien qu'il est tout autant possible de se retrouver dans le mauvais rôle. Et sinon, autre sujet abordé : je ne suis pas d'accord avec le fait que plus de la moitié des joueurs de tennis s'y sont mis par frustration d'un autre sport. Déjà, je connais beaucoup de personnes (adultes) pour qui c'est leur premier sport. Ensuite, je connais davantage de personnes qui s'y sont mises par vocation qu'autre chose (car pour être très honnête, quand je discute pour la première fois avec un joueur ou une joueuse, je demande souvent ce qui l'a mis(e) sur voie). Et enfin, quand bien même je connais des joueurs qui ont arrêté un sport comme le foot pour faire du tennis, c'était un choix motivé plus que de la frustration. Il faudrait demander à Roger Federer, tiens, s'il a arrêté le foot par choix ou par frustration.

Je savais que quelqu'un me ferait cette remarque. D'un autre côté, la "bonne" nouvelle, c'est que c'est, à mon goût, un cordage qui n'exprime son potentiel que si on joue bien. Donc, si on aime ce cordage, c'est qu'on joue bien.

Salut à tous ! Je rentre dans le cercle fermé des gens qui ont testé le Genesis Xplosion par l'intermédiaire d'un dealer sudiste. J'ai joué 2x1 heure avec ; c'est assez peu et le retour que je vais faire sera surtout une première impression ; il n'est pas impossible que mon avis change au fil des frappes. Pour être très honnête, au moment où j'ai commencé à jouer avec ce cordage, il ne m'a franchement pas plus emballé que ça. Non pas qu'il soit dénué de qualités, loin de là ! Au contraire, on a affaire ici à un cordage qui offre un très bon niveau de confort, certes pas au niveau d'un Dunlop Silk, mais répondant largement à ce qu'on attend d'un multi. Par ailleurs, s'il n'est relativement pas si puissant, il offre un excellent compromis avec le contrôle. Sur ma Pro Staff 97, je n'ai pas noté de difficulté majeure à jouer avec. Il est plutôt tolérant et ne punit pas les erreurs de centrage. Le jeu en fond de court est très agréable, tandis que les montées à la volée ne sont pas sources de craintes. Bref, le Genesis Xplosion ne réserve aucune mauvaise surprise aux joueurs. La prise d'effet n'est pas son fort, mais s'agissant d'un multi, on ne lui en tiendra pas rigueur. Ceci étant dit, j'avais une réserve quand j'ai joué avec, pour une raison assez particulière : ce cordage a un côté bi-polaire. En fait, il offre un toucher fantastique, avec tout ce qu'il faut de sensation sèche et d'agrément à la frappe... mais à condition de ne pas décentrer et, surtout, de s'engager de tout son poids sur la frappe. Dans ces conditions, les sensations de jeu sont époustouflantes, et assez proches d'un TGV ! En revanche, dès qu'on décentre et/ou qu'on ne s'engage pas dans la frappe, le toucher devient quelconque, sans saveur. C'est ce qui ne m'a pas emballé lors de ma première heure de jeu. Toutefois, lors de ma seconde séance avec ce cordage, la neutralité constatée sur les frappes non-engagée s'est atténuée pour mieux laisser s'exprimer les qualités de toucher qu'il offre dans les frappes engagées. Peut-être est-ce parce qu'il met en confiance par son confort et j'avais moins d'hésitation à lancer ma frappe ? Toujours est-il que ma seconde impression s'est avérée largement supérieure à la première. A confirmer lors des séances à venir. En conclusion, le Genesis Xplosion est un excellent multi-filaments qui peut offrir des sensations proches d'un TGV pour les joueurs confirmés ayant un bon swing. Les autres apprécieront son confort de jeu ainsi que le très bon niveau de contrôle qu'il offre.

Perso, je n'ai pas lu tout le règlement et je ne le connais pas sur le bout des doigts, mais je pense que, échauffement ou non, une définition d'un fait de jeu devrait être tout échange de balle ayant débuté par un engagement vers le terrain adverse avec l'adversaire qui a été prêt à le retourner. En clair : si on sert alors que l'adversaire n'était pas dans une position à retourner l'engagement, ça ne devrait pas être compté comme un fait de jeu. Sinon, on se retrouve dans des cas comme celui-ci, où un mec peut engager la balle sans avoir remarqué que son coup pouvait blesser son adversaire et se retrouver avec une victoire par WO. Ou, mieux que ça, je pourrais aussi très bien servir en match avant alors que mon adversaire est encore en train de ramasser une balle et réclamer le point gagnant. Si une telle clarification n'existe pas dans le règlement, je pense que ça devrait l'être quand même pour éviter les ambiguités.

Euh... Ouais, au temps pour moi, je fatigue.... Il n'a jamais été question de service.

De mon point de vue personnel, je ne m'appuierais pas sur l'exemple, qui cite un joueur qui frappe une balle sur le coup de l'énervement, mais sur le point de réglèment qui dit : "Le joueur qui a blessé son adversaire en dehors d’une action de jeu est immédiatement disqualifié." Or, il me semble qu'un échauffement au service n'est pas un fait de jeu, il n'y a pas échange entre deux adversaires mais des frappes unilatérales. Donc, c'est aussi au serveur de s'assurer qu'il n'y a personne sur la trajectoire de la balle avant de frapper. Bref, à moins qu'il n'y ait une définition claire d'un "fait de jeu" qui le décrit comme le fait de frapper sur la balle en visant le terrain adverse, je pense qu'on est dans le cas du 205.

Chais pas... Sans m'appuyer sur le règlement, pour moi, le mec qui sert sans s'assurer que son adversaire est prêt et qui, en plus, le blesse mériterait une disqualification. Après, à l'arbitre de décider.