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Il semble que tu aimes les cadres stables ayant un certain poids. Je suppose que tout ce qui est en dessous de 285g te paraît trop volatile. Et effectivement, la K6.1 Team n'est pas si exigeante si tu as un bon centrage. A la limite, tu peux opter pour sa descendance : http://www.tenniswarehouse-europe.com/Raquette_Wilson_Six_One_Team_95/descpageRCWILSON-W61T-FR.html Sinon, un petit peu plus lourd (295g) avec un tamis un peu plus grand (630cm²) et disponible chez Décathlon (donc éventuellement en test) : la Head Radical MP.
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Je ne ferais pas l'offense de dire que c'est exactement pareil. Mais on retrouve le même contrôle et le même toucher que la RF97 (à peu de choses près). Les frappes sont un peu moins lourdes et la raquette est plus maniable et moins usante, mais les sensations sont là.
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La stabilité de la PS97 tout court n'a rien à envier à celle de la PS97 RF. Cette dernière est clairement un petit cran au dessus, mais on s'en rend compte surtout si on passe de l'une à l'autre dans la foulée (ce que j'ai fait en testant la PS97 RF une fois, venant de la PS97). Autrement, dans une utilisation courante. la 97 offre des sensations et un toucher pas si éloignés.
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"Gestion des déplacements" ! C'est pile-poil la notion que je cherchais ! Car, effectivement, c'est le souci : courir partout sur le court ne me pose pas de souci. Mais décider d'avoir un jeu de jambes dynamique, ajuster au plus près par petits pas, trouver le moment où je dois ancrer mes appuis et les laisser me rebondir sans me précipiter : ça, je ne sais pas faire ! Tipi (qui était là pendant mon match) m'a aussi dit que le problème venait des jambes. Tout est dit... L'idée de bosser au mur me semble bonne, en fait. J'y vais régulièrement pour retrouver des sensations de frappe... mais je n'y avais pas pensé pour le jeu de jambes. Je vois ce que tu veux dire, néanmoins, et j'irai bosser ça dès que je le pourrai.
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Merci pour ton retour, Ninjasiatik ! Effectivement, c'est trop ça ! Un point, en particulier : C'est vrai,ça ! Habituellement, je parle facilement aux gens sur les courts, et ça ne me dérangeait pas de discuter un peu avant avec mon adversaire, sympathiser, toussa toussa... Jusqu'au jour où... Il y a 4 ans, j'ai joué un tournoi, et je suis tombé sur un gars ouvert, sympathique. On a commencé à discuter avant le match, en mode "loisir", "détente", comme deux potes qui allait jouer un amical. Et puis on a commencé le match. Je mène facilement 4/1, le mec reste cool. Moi, je me dis que c'est plié (grave erreur). Et puis il gagne 7/5, ce qui me frustre. Et à ce moment-là, lui étant cool et ouvert à la discussion, il me dit "Ah, je pensais pas que je gagnerais ce set". Et à partir de là, je suis parti en mode "cocotte-minute" dans la tête. Je gagne difficilement le second set, au tie-break, et lui reste cool, toujours en mode "fun", en faisant des commentaires au changemnet de côté, en racontant sa vie, en me faisant raconter la mienne... alors que moi j'enrageais d'avoir un niveau qui est descendu. Il m'a même félicité d'avoir eu le second set ! Et au final, il remporte le 3ème set 7/5. Je m'étais accroché comme pas permis pour monter à 5 jeux, mais son caractère "amical" m'empêchait d'être concentré sur mon match. Bref, depuis cette histoire, quitte à paraître froid et antipathique, je ne discute plus avec mes adversaires, allant jusqu'à les ignorer. A part ça, petit clin d'oeil à Tipi, j'ai joué le tournoi de son fief, et comme je me suis offert (enfin... on m'a offert de quoi me l'offrir) une nouvelle caméra sport, j'ai une petite vidéo. Je ne commente pas, sachez juste que j'ai perdu 6/2 6/2, mais que j'ai quelques pistes d'amélioration.
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Si ! Et justement... Je trouve l'idée intéressante. C'est vrai que le conseil de base en 4ème est d'augmenter son seuil de régularité, de jouer la patience, renvoyer et attendre que l'autre fasse la faute. Et surtout, ne pas tenter le coup de l'année, au risque de fauter tout de suite. Mais là où ton idée m'intéresse, c'est que je pense également que rajouter du fun dans les coups augmente la motivation et l'estime de son jeu, quand ils sont réussis. Le hic, c'est que quand ils sont ratés, ça les détruit mais bien comme il faut (d'où l'intérêt de pensr au seuil de régularité dans un premier temps). Si on arrive à ne pas faire de montagne des points perdus "bêtement" et à tenter plus souvent les coups gagnant pour les travailler davantage en situation de match, ça peut donner des résultats détonnants. Mais ça demande à avoir quand même, je pense, une confiance en soi et des bases solides... Cela dit, je vais essayer ça en amical. L'idée n'est pas de bourriner tout le temps, mais de ne pas avoir peur d'oser vouloir conclure un point soi-même.
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Purée les mecs ! C'est malin ! Je vais me retrouver avec 3 Pro Staff 97, avec vos histoires....
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Tu as entièrement raison ! Et tu as aussi entièrement raison ! C'est pas du tout anodin, ce que tu dis ! C'est vrai que je joue beaucoup, et parfois, je fais 2x6km de vélo les jours où je vais sur le court (6km le matin pour aller bosser, 6km le soir pour aller jouer), qui ne semblent pas énormes mais peuvent entamer mon niveau de forme. Il est possible que je sois en sur-entraînement, même si je ne m'en rend pas nécessairement compte. Raison de plus de lever un peu le pied. C'est tout à fait exact, ça ! Ca expliquerait aussi pourquoi il m'arrive d'avoir des "blancs" dans la tête, quand je matche...
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En fait, le gros souci que j'ai, c'est que je suis parfaitement conscient de la tactique à adopter en 4ème série, et je me suis même entrainé à jouer ainsi, en visant sans forcer le fond du coup au centre, et en patientant, mais que je suis capable en match de fauter en jouant sans forcer. Mais pendant la dizaine de jours qui s'est écoulée depuis mon épuisement mental post-défaites (appelons ça comme ça), j'ai repris le chemin des courts, ai réfléchi, me suis introspecté. J'ai fait le bilan de mes matchs en comparant ce que j'y ai fait par rapport à ma manière de jouer depuis. Ou plutôt, j'ai joué ces derniers jours en repensant à ce que j'ai fait pendant mes 5 défaites de ce week-end-là. Et, alors que je n'ai vraiment pas compris ce qu'il s'était passé sur le moment (car j'avais le sentiment de joué comme d'habitude, et sans forcer), j'ai finalement pu, cette fois, cerner plusieurs points, que je vais essayer de décrire de manière plus ou moins générique, au cas où certaines personnes se reconnaissent. Pour ceux qui ne veulent pas du détail, je résume en deux phrases : évidemment, tout part du stress, de la pression et de la tension qui parcourt tout le corps. Mais plus que ma gestion du stress, il y a aussi du manque d'assurance dans mon jeu, des petites failles dans ma maîtrise technique, et un certain manque d'envie, qui font que, non seulement je ne parviens pas à m'accomoder au stress mais en plus l'aggrave. Maintenant, pour rentrer dans le détail (attention, c'est long) : 1. je suis extrêmement tendu en match, et ce, sans même forcément m'en rendre compte ! Evidemmment, tout le monde passe par là, et je le sais. Je me persuade alors de passer outre en me concentrant au maximum sur la balle et sur mes acquis, mais il va y avoir un effet de bord... 2. ma maîtrise technique me joue des tours : on dit souvent que le plus important est moins la maîtrise technique que l'aspect tactique... ce qui est largement vrai en 4ème série ! Mais je manque d'assurance aux moments où j'ai besoin d'être irréprochable (donc en match). Mais surtout, les aspects les plus basiques ne sont pas tous des réflexes conditionnés en moi ; 3. le gros problème majeur : les deux précédents points se mélangent ! Stressé, je me concentre à 100% sur la balle. Mais ce faisant, je laisse mon corps en mode "réflexe" ; or ma technique étant imparfaite, en particulier en ce qui concerne le jeu de jambes et le placement, les automatismes ne sont pas bons, je bouge moins les jambes (pas d'ajustement du placement), je me précipite (à cause du retard pris au démarrage du coup), je prends moins le temps de stabiliser mes appuis. Je fais alors des erreurs techniques (en particulier, je boise ou décentre, ou je ne transfère pas bien mon poids vers l'avant), tout en étant persuadé de ne pas en faire sur le moment parce que je ne réalise pas que mes pas ne se sont pas bien placés. Si, à l'inverse, j'accorde un peu d'attention à la technique, mon stress me fait cogiter comme pas possible et perds un temps fou dans la préparation et le déplacement, tout en déviant ma concentration de la balle ; et là, je suis alors en retard dans mon placement et ma préparation, et, étant mal placé, je retombe dans les mêmes travers. Pour faire court, si on prend ces trois points ensemble, la conclusion est que préparation et placement constituent le noeud de mes problèmes, le stress ne faisant que l'accentuer, me faisant prendre du retard dans mes décisions. Pour finir, d'autres aspects purement mentaux entrent également en compte : 4. je ne suis pas assez "égoïste" : sur les courts, en match, je pense toujours (et c'est mal) à ce que l'adversaire va penser de moi. Va-t-il s'ennuyer s'il est trop fort pour moi ? Va-t-il se vexer de se prendre une branlée si c'est moi qui suis trop fort pour lui ? De fait, dès que le match part bien, et que je gagne les premiers jeux facilement, s'ensuit une... peur de gagner (ou plutôt, une peur de vexer l'adversaire). Si à l'inverse je me fais éclater, j'ai peur d'être ridicule (et d'avoir fait perdre du temps à l'adversaire). Donc, ça génère encore plus de stress ; 5. je manque cruellement de niaque sur le court : au niveau physique, je n'ai pas de souci particulier (à mon humble niveau), je ne suis pas épuisé. Mais j'ai un côté fainéant, et je ne vais pas à l'effort instinctivement. En gros, faire l'effort ne me pose pas de problème physiquement, mais mon cerveau n'enclenche pas le processus assez rapidement. Je suis donc souvent en retard sur les balles un peu croisées et/ou me précipite à cause du retard au déclenchement. Ces deux points sont plus à travailler avec la notion de plaisir, je pense : plaisir à vaincre (ça fait un peu sadique...) et plaisir lié à la motivation. Bon, en attendant, je vais regarder Prince of Tennis, ça va peut-être m'inspirer.
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Ce fut dur, je ne sais pas si je vais m'en remettre... Nan, je plaisante !! Merci Vlad pour cette séance aussi agréable qu'instructive ! Et pour tes encouragements également ! Si la différence par rapport aux vidéos est visible, alors je suis rassuré d'être sur la bonne voie. En tout cas, ça m'a remonté le moral par rapport à la semaine dernière. On remet ça dès que possible !!
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Alors... Vu tes critères de sensations, je te dirais facilement : Tecnifibre TGV, le cordage parfait ! Sauf qu'il est hors budget... Comme alternative que j'ai essayée, il y a le Dunlop Silk, qui est très agréable et plus doux à la frappe que le TGV. Sauf qu'il bouge et casse plus vite. Autres choix possibles que j'aime beaucoup : les Pure et Touch Plus de chez Extreme-Tennis, confortables. et plus feutrés que le Silk, proches du TGV en sensations et en jeu, sans lui arriver à la cheville néanmoins. Je suis en ce moment sur du MSV Soft Touch, pas trop mal, mais très impersonnel. Sinon, pour citer celui qui a bonne presse mais que je n'ai pas essayé personnellement, il y a aussi le Tecnifibre HDX.
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court de tennis a disneyland
Alteo a répondu à un(e) sujet de coqvert dans Guide du routard tennistique
Moi je vais pas à Disney, mais j'habite dans le coin. Tu as des exigences de niveau ? Sinon, si l'accès aux courts est libre, ça peut se tenter. -
Un peu comme elle ?
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Merci pour tes éclaircissements ! Les vidéos datent de l'année dernière, et même si j'ai pris en compte toutes les remarques qui m'ont été faites, et que je suis conscient de mes axes de progression, mon corps n'en faisant qu'à sa tête (enfin... il n'écoute pas ma tête, on va dire), je ne sais pas s'il y a eu beaucoup de changement. Je devrais avoir un nouveau matériel qui va me permettre de filmer à nouveau ; je posterai des vidéos à ce moment-là.
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Le pire, c'est que je sais très bien ce qu'il faut faire tactiquement. Mais vraiment. Par exemple, mon second adversaire du week-end fautait beaucoup sur le revers, et n'étais pas dangereux sur le coup droit. Donc, je vois tout de suite que la meilleure chose à faire était simplement de renvoyer la balle au fond au milieu, en visant légèrement le côté revers. Soit ça tombe sur son coup droit, et je n'ai qu'à recommencer, soit ça tombe sur le revers et j'attends la faute. Sauf que ça n'a pas marché, puisque c'est moi qui fautait immanquablement. C'est ça qui est réellement frustrant : je ne sais même pas faire la chose la plus simple qui soit en match. Je comprends la tactique à adopter, mais je sais pas la mettre en application. Et je ne sais plus trop quoi faire pour changer ça. Je ne sais pas si le problème est technique, tactique ou mental. L'un entraîne l'autre qui entraîne le troisième, c'est sûr. Mais je ne sais pas où ça commence. Ah, ça, j'aimerais bien ! Malheureusement, je ne suis pas trop sûr d'être dispo pour aller à Jablines ce jeudi (je serai sur Paris l'après-midi). Ou peut-être le matin... ? Je te redis ça par MP d'ici demain.
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Mais le hic, c'est que je n'y suis pas arrivé. Ma tête dit bien "Je me place, je me place, je me place, et je frappe", mais mon corps réponds "je me place, je me place, je me place, et je boise". Et au bout de 50 bois et un tennis elbow, ma tête se met en mode "trou noir". Ouais. Et l'année dernière, j'ai perdu face à un débutant pur (il jouait depuis 4 mois), dont la raquette était le cadeau d'un des membres de sa famille qui voulait le pousser à commencer (donc l'idée ne vient même pas de lui), qui n'avait ni service ni revers, et qui est monté 30/2. Il y a des gens qui réussissent...
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C'est pas que j'ai pas aimé la TR990, au contraire ! C'est une raquette fantastique ! (Et pour le prix, je suis prêt à la recommander) C'est juste que ça ne me faisait pas plus gagner (pour ainsi dire) que la PS 97, dont je préférais les sensations. J'ai aussi testé l'Ultra 97, pour voir si un modèle plus maniable pouvait être une solution. Et au final, si la différence de maniabilité est perceptible, j'ai aussi et surtout pu constater qu'en vérité, la PS 97 ne me posait pas vraiment de souci sur ce plan. Enfin... J'accepte quand même de remettre mes choix en question, parce qu'aujourd'hui, je suis preneur de toutes les pistes.
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Merci à tous pour vos réponses ! Cela me met du baume au coeur. Pour apporter quelques précisions et pour vous répondre... Oh mille excuses ! Je parlais de Mathieu76, en fait (ça ne retire pas le fait qu'il avait raison ;p). Désolé... Pour répondre à ta question, mes partenaires me mettent toujours des taules en amical, mais ne comprennent pas pourquoi je perds en compétition. L'un deux (15/5) est venu me voir jouer il y a deux semaines en tournoi pour comprendre le noeud du problème, et malgré ma défaite (6/2 7/5), il pense que j'ai bien joué et n'a rien trouvé à y redire. Moi, j'ai surtout eu le sentiment de n'avoir jamais su saisir ma chance. Pour le renversement de situation, quand je mène, je n'arrive pas à m'empêcher de me dire que je suis bien parti et que je dois continuer dans cette voie. Le souci, c'est que ça me met de... la pression. En gros, je sais que je suis bien parti pour gagner, mais je sais aussi par expérience qu'en étant trop confiant, je peux tout perdre. Donc, j'essaie de me forcer à oublier le score, sauf je n'y arrive pas. Et au final, toutes mes bonnes volontés disparaissent. J'ai relevé le souci du plaisir il y a quelques mois, et depuis j'aborde les matchs dans l'optique de m'éclater. Le hic, c'est que, au début, ça marche. Puis je faute, je boise, je bâche, et ça me gave. Donc, bye bye plaisir. Ca fait 15 ans que je joue, j'ai fait deux saisons de compétition de 2005 à 2007, avant d'arrêter le tennis pendant 18 mois. J'ai repris en 2009 et recommencé la compétition en 2010. Le classement de 30/4 (et même 30/3, en fait) est venu pendant la saison pas si lointaine (2013-2014) où j'arrivais à passer des premiers tours, pour un total de 5 victoires. Mais depuis ce jour du 20 juin 2014 où j'ai gagné mon dernier match de ma vie (oui, je suis précis, mais je me souviens que j'étais attendu après le match par des amis qui voulait mater le match de coupe du monde de foot Suisse-France dans un bar, et que j'étais à la bourre, que ça me perturbait, qu'il y avait du vent, que je me voyais perdre et que j'ai gagné quand même), j'ai enfilé les défaites comme des perles sans jamais comprendre comment faire pour les éviter. Je crois qu'on est plusieurs dans ma tête. Déjà, il y en a un qui m'insulte quand je fais trop de fautes pourries. Sinon, ma petite voix commence l'échauffement en me demandant de retrouver mes sensations coup droit et revers. Au premier set, elle me dit de ne pas me louper (et ça, c'est mal, elle devrait me dire de viser une zone, plutôt, et je le sais très bien). Quand je perds, parfois elle me dit que je suis trop nul. Et quand je mène, là, elles sont deux : une qui me dit de continuer comme ça, l'autre qui me dit de ne pas me louper, et au final, c'est le trou noir. A l'entraînement, quand il s'agit des cours collectifs, on fait des gammes, des exercices à thème, et du physique. Quand c'est entre pote, c'est gamme, match, match, match... Je sais que je devrais varier un peu mes entraînements, et faire moins de match pour mieux câler les bases, mais le hic, c'est que mes partenaires ont tous tendance à vouloir matcher, et que j'ai un peu de mal à refuser. Et comme en plus j'ai aussi besoin de matcher pour apprendre à gérer ma crispation... En fait, le problème n'est pas nouveau, je me le traîne depuis deux ans. L'année dernière, pour me vider la tête (et parce que j'avais prévu d'aller au Japon), j'ai arrêté plus de 2 semaines. Et ça m'a vraiment manqué (au point où un moment, j'ai regardé avec envie un jeune tokyoïte et une petite dame s'entraîner sur le mur avec l'envie de m'en mêler). Je suis alors revenu plein de bonnes intentions. Et on voit ce que ça donne aujourd'hui, hein. Oui, peut-être que les matchs ne sont pas pour moi. Mais j'ai envie d'en faire, de me mesurer aux autres, et de savoir me battre pour gagner. Et sinon, les gammes, je les faisais avec un partenaire. J'ai passé la séance à "bourriner" (mais il était prévenu) parce que j'avais besoin d'évacuer la frustration à ce moment-là. Et c'est ainsi que - réellement - mon revers et mon coup droit sont revenus. Ce qui ne m'a pas empêcher de me faire laminer par le retraité ensuite... (mais j'avais réussi à placer deux ou trois fois mon revers revenu). Tu as entièrement raison, et à vrai dire, suite à la lecture du livre de Brad Gibert, j'ai commencé à favoriser le résultat à la manière. Mais le problème, c'est qu'en étant aussi aussi mauvais techniquement, je n'arrive même pas à obtenir un résultat, même sans y mettre la manière. Ou dit autrement, j'en suis à un point où même en essayant de frapper doucement dans le seul but de mettre la balle de l'autre côté du terrain au milieu, je suis capable de boiser et de l'envoyer dans le filet ou dans la bâche. Pas doué, vous ai-je dit... Autrement, oui, je pense qu'idéalement, il faudrait que j'oublie la technique pour ne penser qu'au jeu. Mais ma technique est si lamentable que ça ne me permet pas de jouer. Oui, mais vu que je ne sais rien faire.... Plus sérieusement, il y a une chose que je sais très bien faire, c'est le revers. Sur ce coup, je vois la balle, je me place bien, j'arrive à me dire quand il faut que je lifte et à savoir où je vais l'envoyer. Mais vraiment, hein ! Sauf qu'en match, je boise systématiquement... La piste de la raquette, j'y ai effectivement pensé... d'autant que ma dernière victoire en tournoi, je l'ai eue avec ma précédente raquette (autrement dit, je n'ai jamais gagné avec cette PS 97). Sauf que cette fameuse précédente raquette, c'était une Pro Staff 95, plus exigente. Non, mais surtout, j'ai posé la question à deux coachs (à deux moments différents). L'un des deux avait effectivement trouvé que ce genre de raquette était un peu exigent, mais les deux pensent que mon problème ne vient pas de là. Quant à moi, je ne suis pas vraiment mal à l'aise avec. Au contraire, j'avais essayé de jouer avec une Artengo TR990, mais ça n'a pas apporté plus de résultat, tandis qu'au final, les sensations de jeu avec la Pro Staff sont trop inimitables pour que je consente à passer à autre chose.
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Cher Docteur Classim, Si je suis aujourd'hui allongé sur votre divan, c'est que je suis arrivé au bout du rouleau... et fort heureusement, je ne parle pas du Moltonel. Clairement, ça ne va plus, j'ai besoin de vider un peu mon sac, et vous êtes le seul à qui je peux parler de cela, Docteur. Le week-end qui vient de passer a été placé sous le signe de la compétition de tennis, pour moi. J'ai pris mon vendredi pour pouvoir participer à un tournoi par poule réservé aux 4ème série (NC à 30/1). J'avais deux matchs à jouer, au format court (2 sets de 4 jeux gagnants, règle du "no-ad", super tie-break à un set partout), le premier à 13h, le second à 14h. Parallèlement à cela, mon club m'appelle pour me demander de jouer un match par équipe le dimanche après-midi. Ce que j'accepte, ayant la compétition dans l'âme. C'est ainsi que je débute mon week-end prolongé en allant sur les courts. Déjà, ça commence bien, mon premier adversaire s'étant trompé sur l'horaire (une confusion de communication, apparemment), je finis par passer une heure à faire des services en attendant, et je joue le second match qui était prévu à 14h. Le premier est décalé à 15h. Soyons honnête : je respecte évidemment mes adversaires, et je suis très loin de me penser supérieur aux autres (bien au contraire, et vous comprendrez pourquoi dans la suite de ces lignes). Donc, si je me mets à décrire le niveau de mes adversaires, ce n'est pas pour parler d'injustice ni rien, c'est pour que vous les situiez. Mon premier adversaire (en fait le second, si vous avez bien suivi) n'était pas mauvais, sans être non plus un crack. En gros, c'est un joueur non-classé, sachant renvoyer la balle dans le terrain adverse et jouant à plat avec un peu de consistance, mais sans réelle puissance, sans plan de jeu clairement défini et avec peu de mise en danger. J'arrive à être sur toutes les balles et je mène assez vite 3/1 au premier set. Score final : 5/3 4/2... pour lui. Oui, c'est moi qui perds : à 3/1 dans le premier set, je me suis mis à enchaîner les fautes directes, les bois, les mauvais choix... et la frustration. J'enchaîne directement avec mon second adversaire (que j'aurais dû jouer en premier). Lui opposait une résistance bien moindre : comme le précédent, il avait des frappes un peu consistantes, mais pas dangereuses, et surtout, il fautait très vite et n'avait pas un service monstrueux (il fautait souvent sur le premier). Comme sur le premier match, je suis suis sur toutes les balles, et même plus, puisqu'en fait, ce sont les balles qui sont sur moi. Je remporte le premier set 5/3, car même si je mets un peu de temps à rentrer dans ce match, j'arrive à le maîtriser, puis je mène 2/0. Score final : 3/5 4/2 (10/7). Oui oui, c'est encore moi qui perds. A 2/0 dans le second set, encore une fois, je me mets à enchaîner bois, mauvais placements, mauvais choix, etc, etc... Je sors donc du tournoi, avec deux défaites extrêmement frustrantes. Clairement, si mes adversaires ont bien joué, je leur ai aussi et surtout donné un nombre incroyable de points. Jamais je n'ai été aussi généreux ! Mais le week-end n'est pas fini ! Le juge-arbitre me propose d'être reversé dans le tableau de la consolante : en gros, sur chaque poule, le premier est qualifié, les deux autres sont reversés. J'ai donc un nouveau match à jouer le dimanche matin. De fait, juste après les deux matchs où je n'ai fait que prouver mes propres limites, et avant de reprendre la compétition dès le sur-lendemain, je pars dans mon club, car j'avais besoin d'évacuer ma frustration et de réviser un peu les bases... J'y fais des gammes (et retrouve mes sensations), puis une personne du club, un retraité, me propose de jouer un set. Résultat : 6/0... pour le retraité ! Il s'agit d'un joueur très régulier, certes, mais très clairement, j'ai surtout passé la séance à, encore une fois, donner des points tant j'ai enchaîné les déchets techniques. Vient alors le dimanche : je démarre par mon match de consolante, avec même format court. Je tombe sur un 40, jeune adulte (ou adolescent), fougueux. Le genre de joueur qui force sur le service, se précipite sur les balles, semble jouer avec impulsivité. Même s'il réussit plusieurs ace, c'est le type de joueur contre qui la patience suffit pour l'emporter. Et c'est ce que je fais : je renvoie, et j'attends. Ainsi, je remporte le premier set 5/3... avant de dérailler totalement pour perdre 3/5 4/2 (10/4). Sur ce match, ce fut le trou noir : j'ai tout raté, sans savoir pourquoi. Encore une fois, j'étais sur les balles, mais j'ai multiplié les erreurs techniques. J'ai fait tellement de bois qu'on aurait pu reconstituer la forêt amazonienne en région parisienne. Enfin, on finit le week-end par le match par équipe (format classique, 2 sets de 6 jeux gagnants). Je vous épargne le suspense : défaite 6/0 6/0. Je n'ai tout simplement rien fichu face à un adversaire 30/4 régulier, mais qui envoyait toutes les balles comme celles que je reçois à l'entraînement. Encore une fois, j'ai tout raté, et là, plus que la défaite, c'est le score ridicule qui m'ennuie. Pour le coup, j'ai fait du VTT après, quitte à se prendre une bicyclette. Bilan des courses : 5 matchs dont un amical, 0 victoire, 5 ridiculisations. Et une question existentielle : tout ceci a-t-il un sens ? Je joue depuis plusieurs années, j'ai l'expérience de la compétition, je m'entraîne régulièrement, et tout ça pour perdre contre les premiers NC venus. A quoi est-ce que ça sert, finalement ? Sur les 5 matchs joués durant ce week-end, tout ce que j'ai retenu, c'est que je suis incapable de renvoyer durablement la balle dans le terrain. Je ne suis aucunement à l'aise sur mes coups, que ce soit le coup droit, dont les perdus les sensations, ou le revers, qui est mon point fort... normalement. Mon service n'est même pas une force, je ne fais que me vriller le coude quand je frappe. Et que dire du placement ? En revers, je sais où me placer mais je boise ensuite, alors qu'en coup droit, j'ai un mal fou à prendre la bonne distance par rapport à la balle. En dépit de toutes ces heures, tous ces jours, toutes ces années passés sur le court, finalement, Mathvieu a raison : mon niveau est plus que très limité. C'est triste à dire, mais j'en viens à me demander si ce sport est fait pour moi. Pourtant, je sais ce qu'il faut faire, techniquement. Je sais comment se fait un coup droit, un revers, un service, une volée... Je regarde des cours théoriques, que j'essaie de mettre en application. J'ai exploré des pistes, fait des stages, suivi des cours collectifs, affronté le mur... Tout ça pour être toujours plus incapable de jouer. Aujourd'hui, je suis lassé. Tout cet entraînement uniquement pour permettre à des NC de tenir leur première victoire, ça me déprime. Pour toutes les personnes qui jouent au tennis que je connais et qui veulent faire des matchs, gagner est une chose évidente, limite naturelle, et cette idée fait partie de la vie, comme celle de respirer. Si défaite il y a, la victoire suivra. Moi, j'ai l'impression que c'est quelque chose qui m'est interdit, que je ne saurai jamais faire. J'ai juste envie d'une chose : mettre mes Pro Staff sur LeBonCoin, pour au moins sauver quelque chose (des Euros, pendant qu'elles ont encore de la valeur). Alors quoi ? Faut-il que je cherche 7 boules étoilées pour formuler le voeu de simplement savoir jouer ? Ou faut-t-il que je commence à chercher un club de Poker pour me trouver une nouvelle activité en remplacement de ce sport qui ne veut pas de moi ? Je ne sais pas si les gens me comprennent, finalement. Quand je dis à des non-joueurs que je déprime, ils me répondent - et je comprends - que ce n'est qu'un sport, patati et patata, que la vie offrent d'autres choses, etc, etc... Les joueurs, eux, me disent, comme une évidence, que c'est une mauvaise période. Sauf que ça fait deux ans que je n'ai plus gagné le moindre match, amical ou non, contre les bons comme contre les moins bons. Et je crois que j'en ai assez d'être nul. Voilà. Mon sac est déballé. C'était un peu long, mais c'est le résultat de plusieurs années de frustration. Si quelqu'un a lu jusqu'au bout, bravo pour l'endurance ! Mais surtout : merci beaucoup !
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Moi ! J'utilise un sac à dos Wilson, en complément de mon sac "standard" à 6 raquettes. Le choix du sac à dos vise un objectif de compacité, quand je dois limiter l'encombrement (cas personnel : il m'arrive de faire 12km en vélo dans la journée en ayant besoin de transporter ma raquette, mes chaussures et ma tenue de tennis, et en plus de prendre le RER avec le vélo, donc le sac à dos est bien plus pratique). Il offre l'espace tout juste minimum pour deux raquettes, un ou deux tubes de balles (ou un tube et une gourde d'eau), et tout l'attirail pour jouer, et il est pratique. Le mien a aussi un compartiment pour ordinateur portable, ce qui est sympa pour aller au boulot. Néanmoins, le sac à dos ne permettra sûrement pas de transporter des extras (des fois, je dois transporter une bobine ou un pantalon de rechange, et là, je dois forcer un peu). Du coup, quad je n'ai pas la contrainte de la compacité, je préfère le sac "6 raquettes", plus capacitaire.
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Cas de conscience : qu'auriez-vous fait?
Alteo a répondu à un(e) sujet de plouf22 dans Matchs par équipes
Ah bon ! Bah dans ce cas, on peut même voir ça sous un autre angle : en fait, il avait pas envie de gagner, donc à 7-8, service pour lui, il fait tout pour te laisser la victoire, mais manque de bol, il marque les deux points suivants et mène 9/8. Du coup, il essaie de t'embouiller, te laisse croire que vous êtes à 8-8, et sert une 3ème fois en espérant que tu mènes 9-8, mais re-belote : il marque encore le point. Donc, là, il annonce 9-8 pour lui, et c'est à ce moment que tu prends les 3 points de la victoire (tiens, comme en foot). Bref : c'est pas ta faute. (Autrement, s'il a servi 3 fois de suite, il y a bien eu une erreur, et il aurait effectivement dû mener 9-8 au moment de ton service ; donc, il s'est trompé au moment d'engager, mais pas sur le décompte du score. Bref, ta victoire est méritée) -
Cas de conscience : qu'auriez-vous fait?
Alteo a répondu à un(e) sujet de plouf22 dans Matchs par équipes
En même temps... C'est un match auto-arbitré, et l'arbitre a toujours raison. Donc, si le score annoncé est à 9-8, c'est qu'il est à 9-8. Autrement, n'aie pas de scrupule. Il y a peut-être eu une erreur dans le comptage, mais l'erreur est humaine et tu n'as pas triché. Et puis, même s'il s'était trompé sur le score, tu ne serais pas le premier à gagner sur erreur d'arbitrage. Au fait, tu disais qu'à 8-8, il avait pris deux points. Tu te rappeles qui a servi sur ces deux points ? -
Certes. Mais connaissant la TR990 et voyant les difficultés de Nico au passage de la TR890 vers la Pure Drive Team, la piste ne me semble pas à écarter. C'est pour ça que je rejoins l'avis de Lapin de reprendre l'Artengo, au moins pour voir. Mais surtout, j'aimerais bien savoir ce qui a amené le changement. Si c'est juste une histoire de standing de la marque de Décathlon, je trouverais ça assez dommage, quand même...
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Moi, j'aurais tendance à dire : euuuuh... mais pourquoi ton prof t'a-t-il conseillé de changer de raquette, alors que tu te régalais avec ?? Chose à savoir : la TR890 est une raquette très axée sur le jeu en lift. A tel point que son comportement est très particulier et qu'elle demande une certaine manière de jouer avec (penser à relever la tête de raquette, entre autres). La Pure Drive Team est une raquette polyvalente, beaucoup moins "particulière" que la TR890 ; l'adaptation à cette raquette est très différente de celle que tu as eue avec la TR890. Autrement dit, passer de la TR890 à la Pure Drive Team entraîne une grosse perturbation dans ton jeu, la preuve en étant les difficultés que tu rencontres avec ta nouvelle raquette. En fait, personnellement, si on remontait au moment où tu as acheté une nouvelle raquette pour reprendre le tennis, je ne t'aurais pas conseillé la TR890, trop atypique pour un joueur en phase de reprise (et là, la Pure Drive Team avait du sens). Mais puisque tu as pris cette Artengo et que tu t'y es habitué, c'est le fait de passer à une raquette polyvalente qui te perturbe. Du coup, je reviens à la question : pourquoi ton prof t'a-t-il fait changer ? Est-ce qu'il savait que l'Artengo est très particulière, et connaissant ton profil de joueur en reprise, il t'aurait suggéré de t'orienter vers quelque chose de plus "neutre" ? Dans ce cas, il avait raison sur le fond, mais n'a pas trop tenu compte de ta situation propre dans laquelle tu jouais avec un certain plaisir armé de la TR890. Ou est-ce qu'il a considéré Artengo comme une "sous-marque" tout juste bonne à équiper des débutants et t'a suggéré de passer sur "plus ronflant" ? Si c'est ça, c'est mésestimer la marque, mal connaître ses produits et/ou la jouer "anti-GSS" par idée reçue. Essaie plutôt de reprendre la TR890 pour voir si tu retrouves des sensations. Et garde-la si c'est le cas, quitte à essayer de trouver ensuite un cordage qui fera ton bonheur avec elle (le HDX serait justement une idée intéressante). J'ai eu la TR990 pendant un petit mois (juste le temps de la briser malencontreusement contre un poteau ) : un régal de raquette !
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Comment apprendre à prendre plaisir en match ?
Alteo a répondu à un(e) sujet de Alteo dans Préparation mentale
Vu comment tu me le vends, comment ne pas lui faire confiance ? Bon, par contre, plutôt que la chenille, Saga Africa serait peut-être plus approprié... Bah c'est pas l'idée que j'avais de toi.