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J'ai une astuce... qui marche bien quand on pense à la mettre en place (ce que j'essaie de faire :p). Ton problème vient de la rapidité de ton placement. Il faudrait alors que tu courres plus vite pour te placer... ou que tu anticipes davantage le coup adverse. Ce qui signifie : réagir plus vite, comme tu l'as bien compris. L'astuce : prendre la décision de partir au moment où ton adversaire frappe la balle, sans chercher à savoir où il va l'envoyer. Là, tu vas me dire "Oui, mais j'ai précisé que je ne voulais pas être pris à contre-pied". Et moi, je te répondrai : "justement....". En fait, quand tu te déplaces, il y a une première phase, qui est la prise d'appuis. Elle est physiquement indépendante de la direction que tu prends, il s'agit du mouvement où tu baisses les jambes pour emmagasiner la force de partir. L'idée alors est de réaliser cette prise d'appui pendant le moment "neutre" où tu ne sais pas encore quelle direction prendre, puisque que, physiquement, j'insiste, elle se fait sans avoir besoin de la connaître. En d'autres termes : tu anticipes ton départ. C'est très compliqué à faire mentalement, parce que ça implique de démarrer l'action en ayant une information essentielle en moins (la direction à prendre), et il faut lutter contre la peur du contre-pied. Mais tu gagnes un temps énorme, très utile sur les balles vives. Pour réaliser cela, la frappe de l'adversaire est le meilleur point de repère pour décider de démarrer ta course.
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Vers un set-up moins traumatisant
Alteo a répondu à un(e) sujet de kramer dans Conseils personnalisés
Je trouve pas, moi, justement. Ou du moins, je relative. Il est très vrai que l'ancienne TR990 envoyait la patate et était plus puissante qu'elle ne laissait supposer. Par contre, la nouvelle, bien que conservant l'esprit "Spin & Power", perd en puissance pour mieux gagner en contôle et toucher. Malgré cela, je trouve que la nouvelle TR990 est quand même une réelle amélioration, vraiment, car elle est plus agréable de manière générale. Mais ceux qui aiment la puissance pure seront peut-être un peu déçus. -
Finalement, j'ai craqué : je suis passé chez Décathlon, et contre un chèque de 89€, me voici avec une nouvelle TR990... pendant 3 jours. Oui, c'est une raquette-test ; faut pas déconner non plus. (Et je confirme que le vendeur m'a repéré : il a fait une allusion au fait que j'avais déjà testé la précédente mouture de la TR990) Je délivre le bilan de ma petite heure de jeu, en 3 parties : thèse, antithèse, synthèse, et parenthèse (ah, ça fait 4...). Non, je vais d'abord la comparer en quelques mots avec l'ancienne TR990 (que je connais bien, pour l'avoir explosé après un mois de jeu), puis avec ma raquette actuelle (Pro Staff 97), et donner un avis plus absolu. Pour commencer, les premières frappes mettent en évidence qu'il s'agit d'une raquette très différente de l'ancienne version (à moins que je ne me fasse des idées, après que le vendeur m'ait confié avoir eu cette impression). Alors que la précédente TR990 me faisait bâcher irrémédiablement sur les premiers coups et demandait un tout petit temps d'adaptation (quelques frappes, pas plus), cette nouveauté se prend en main de manière immédiate. Elle n'inspire plus cette idée de surpuissance (relativement parlant) ; au contraire, elle semble mieux maîtriser ses ardeurs. Du coup, on lâche plus volontiers ses coups, et on apprécie le gros gain en contrôle qu'on obtient. Car, oui, cette fois, la raquette haut de gamme d'Artengo offre un peu certes toujours orienté vers la puissance et le lift, mais en offrant un gros compromis vers le contrôle. Ca n'en fait pas une raquette polyvalente façon Babolat Pure Drive, mais ça lui offre une nouvelle dimension de jeu par rapport à la précédente. Et surtout, elle semble s'adresser encore plus aux joueurs confirmés, qui génèrent la puissance par eux-mêmes et souhaiteraient plus souvent pouvoir placer la balle où ils veulent que d'avoir un lance-missile entre les mains. Cette impression semble d'ailleurs se confirmer si on prend en considération que, bien que la nouvelle TR990 m'a semblé, en tant que joueur expérimenté, facile à appréhendé, elle l'est moins que l'ancienne, car elle pardonne un peu moins les erreurs. En contrepartie, elle paraît plus "existante" à la frappe, en ce sens où, en tant que joueur confirmé, on ressent bien le contact avec la balle, beaucoup plus qu'avant. Par rapport à la PS97, la prise en main sans jouer ne permet pas de détecter les 15g en moins... alors qu'à l'inverse, saisir la Wilson après avoir joué avec l'Artengo fait ressentir la différence de poids. Assez étrange... Dans le jeu, je m'attendais à une raquette beaucoup plus vive que la "Federer-lite" avec une maniabilité très sensiblement supérieure ; il n'en est rien.. ou presque. La TR990 est maniable et vive en soi, et elle l'est même un peu plus réellement que la PS97, mais c'est beaucoup moins flagrant qu'attendu. Le passage depuis l'exigente Wilson ne fait pas ressentir immédiatement cette différence, comme le faisait, par exemple, la Wilson Ultra 97 (qui, elle, semblait fendre le vent en comparaison) ou... l 'ancienne TR990. Il faut faire quelques frappes et/ou alterner avec la PS97 pour réellement s'en rendre compte. Ce n'est ni un reproche ni une déception : il s'agit simplement du caractère propre à cette raquete, qui confirme encore une fois qu'Artengo a pris un virage à 180° en la concevant. Elle reste une raquette plus jouable que la Pro Staff. De manière plus générale, cette TR990 est une agréable surprise, étant un régal à jouer. Elle n'est pas exgeante, et pardonne relativement bien les fautes de placement. Mais attention : elle ne pardonne que les petites erreurs ! Elle demande quand même à ce qu'on se donne un minimum dans les jambes et dans le relâchement pour être exploitable. Et pour peu qu'on le fasse, on se retrouve avec un très bon compromis entre puissance et contrôle. En fond de court, on trouve facilement la longueur dans le lift, et on envoie le pâté sans difficulté dans le plat, où on apprécie la stabilité de l'ensemble. Les chop se réalisent également très bien, tandis que la prise d'effet est aisée et immédiate. A la volée, la tête ne se dérobe pas, les balles rebondissent sur le tamis avec une certaine vivacité. On se prend sans problème pour un mur. Et le service est puissant, facile à placer. Du bon boulot. Petit bémol : je ne sais pas si c'est à cause du cordage (un monofilament posé par un client), mais la TR990 vibre énormément. Cela se corrige, fort heureusement, avec un anti-vibrateur. Et cela n'empêche pas la TR990 d'offrir un très bon niveau de confort et de sensations, avec un toucher feutré et très agréable à la frappe. Le Soft Feel fait des merveilles ! A priori, cette raquette est "arm-friendly", car j'ai senti peu de remontées sur le bras pendant cette heure de jeu. A confirmer sur le temps. Pour conclure, Artengo offre une mouture de la TR990 très différente de la précédente. Avec un tamis légèrement plus petit (640cm² contre 645), elle perd certes en puissance, mais elle gagne en contrôle et en sensations, tout en gardant un bon niveau de stabilité, une prise en main aisée, et une velléité à la prise d'effets. Sa devancière était néanmoins bien plus accessible aux joueurs en progression, pardonnant plus facilement les erreurs ; l'actuelle version donne l'impression d'avoir été conçue de manière à répondre davantage aux compétiteurs et aux joueurs confirmés sans se fermer aux autres. Ce n'est franchement pas un mal : cela confirme son statut de "haut de gamme", offre des sensations de jeu davantage orientées vers le toucher, et demande à avoir une certaine maîtrise technique pour en découvrir tout le potentiel, maitrise qu'on dévoile très facilement avec cette TR990 dans les mains. Un très bon cru, pas cher, bien fini (une autre progression par rapport à l'ancienne version), que je ne peux que recommender.
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C'est clair ! Maintenant que j'ai cette PS97 en main, mieux vaut travailler à la maîtriser encore. Je vais plutôt, effectivement, l'emprunter chez Décathlon. Mais chez moi, ils ne la prêtent que 3 jours. C'est un peu court pour se faire un avis complet.
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Tambouil, la voix de la sagesse. Merci !
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Dis donc, @alcyon69, tu me donnes de plus en plus envie de me payer une TR990 juste par curiosité. Points qui me pousseraient à le faire : - j'avais l'ancienne TR990 pendant un temps (un mois au total... juste le temps de l'exploser involontairement contre un poteau ), je l'avais beaucoup aimée, et j'ai bien envie de tester la nouvelle, qui a des spec légèrement différentes et une finition meilleure ; - plus les années passent et plus la collaboration avec Nicolas Escudé semble porter ses fruits. Les progrès sur le textile et les chaussures en sont la preuve, et j'imagine que les raquettes suivent la même logique : - je suis curieux de tester le Soft Feel, pour voir si ça apporte des sensations particulières ; - elle est pas chère ! - toi-même tu as une PS 97 (une LS) et tu ensences l'Artengo, çe rend d'aurant plus curieux. Points qui me font hésiter : - je joue en PS97, et je suis bien avec. Je n'ai pas envie de changer de raquette (en plus, j'en ai trois, une étant encore à vendre) ; - si je prends une TR990, ce sera juste pour le fun. N'est-ce pas gâcher, que d'acheter une raquette juste pour la posséder ? - même si c'est pas cher, ça reste 90€, que j'ai bien envie de ne pas dépenser inutilement ; - je ne me sens pas encore assez confiant techniquement pour alterner les raquettes, du coup je ne sais pas si c'est pertinent... - la TR990 est quand même une raquette très différente de la PS97... Argh... Je ne sais plus quoi faire...
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Une raquette peut-elle aider à lifter?
Alteo a répondu à un(e) sujet de GustavoKuerten dans Raquettes compétitions
Une raquette ne va pas te faire lifter. Au mieux, les raquettes spécial lift, telle que la Pure Aero de Babolat, aident effectivement les lifteurs dans leur jeu, mais plutôt dans le sens où elles permettent de sublimer leur jeu que dans celui où elles leur permettent de le développer. Autrement dit, ce n'est pas la raquette qui va te faire lifter, c'est toi et uniquement toi. -
Merci ! Car, oui, c'est mon annonce.
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Merci les gars ! Ca rentre déjà un peu dans la tête... mais c'est encore assez compliqué d'y penser constamment. Du coup, je n'ai pas toujours le réflexe de bouger les jambes entre les frappes. Mais je sens que ça vient. D'autant les bénéfices sont particulièrement sensibles : meilleur placement par rapport à la balle, frappe plus centrée et plus lourde, plus d'aisance et moins de sensation d'avoir un coup droit compliqué à réaliser.... Mais là où je sens bien que "ça bouge" (au propre comme au figuré), c'est que cette fois, je ressens bien la dépense d'énergie sur les courts ! Rien d'insurmontable, mais très perceptible. On va voir dans les prochains jours....
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Il semble que tu aimes les cadres stables ayant un certain poids. Je suppose que tout ce qui est en dessous de 285g te paraît trop volatile. Et effectivement, la K6.1 Team n'est pas si exigeante si tu as un bon centrage. A la limite, tu peux opter pour sa descendance : http://www.tenniswarehouse-europe.com/Raquette_Wilson_Six_One_Team_95/descpageRCWILSON-W61T-FR.html Sinon, un petit peu plus lourd (295g) avec un tamis un peu plus grand (630cm²) et disponible chez Décathlon (donc éventuellement en test) : la Head Radical MP.
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Je ne ferais pas l'offense de dire que c'est exactement pareil. Mais on retrouve le même contrôle et le même toucher que la RF97 (à peu de choses près). Les frappes sont un peu moins lourdes et la raquette est plus maniable et moins usante, mais les sensations sont là.
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La stabilité de la PS97 tout court n'a rien à envier à celle de la PS97 RF. Cette dernière est clairement un petit cran au dessus, mais on s'en rend compte surtout si on passe de l'une à l'autre dans la foulée (ce que j'ai fait en testant la PS97 RF une fois, venant de la PS97). Autrement, dans une utilisation courante. la 97 offre des sensations et un toucher pas si éloignés.
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"Gestion des déplacements" ! C'est pile-poil la notion que je cherchais ! Car, effectivement, c'est le souci : courir partout sur le court ne me pose pas de souci. Mais décider d'avoir un jeu de jambes dynamique, ajuster au plus près par petits pas, trouver le moment où je dois ancrer mes appuis et les laisser me rebondir sans me précipiter : ça, je ne sais pas faire ! Tipi (qui était là pendant mon match) m'a aussi dit que le problème venait des jambes. Tout est dit... L'idée de bosser au mur me semble bonne, en fait. J'y vais régulièrement pour retrouver des sensations de frappe... mais je n'y avais pas pensé pour le jeu de jambes. Je vois ce que tu veux dire, néanmoins, et j'irai bosser ça dès que je le pourrai.
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Merci pour ton retour, Ninjasiatik ! Effectivement, c'est trop ça ! Un point, en particulier : C'est vrai,ça ! Habituellement, je parle facilement aux gens sur les courts, et ça ne me dérangeait pas de discuter un peu avant avec mon adversaire, sympathiser, toussa toussa... Jusqu'au jour où... Il y a 4 ans, j'ai joué un tournoi, et je suis tombé sur un gars ouvert, sympathique. On a commencé à discuter avant le match, en mode "loisir", "détente", comme deux potes qui allait jouer un amical. Et puis on a commencé le match. Je mène facilement 4/1, le mec reste cool. Moi, je me dis que c'est plié (grave erreur). Et puis il gagne 7/5, ce qui me frustre. Et à ce moment-là, lui étant cool et ouvert à la discussion, il me dit "Ah, je pensais pas que je gagnerais ce set". Et à partir de là, je suis parti en mode "cocotte-minute" dans la tête. Je gagne difficilement le second set, au tie-break, et lui reste cool, toujours en mode "fun", en faisant des commentaires au changemnet de côté, en racontant sa vie, en me faisant raconter la mienne... alors que moi j'enrageais d'avoir un niveau qui est descendu. Il m'a même félicité d'avoir eu le second set ! Et au final, il remporte le 3ème set 7/5. Je m'étais accroché comme pas permis pour monter à 5 jeux, mais son caractère "amical" m'empêchait d'être concentré sur mon match. Bref, depuis cette histoire, quitte à paraître froid et antipathique, je ne discute plus avec mes adversaires, allant jusqu'à les ignorer. A part ça, petit clin d'oeil à Tipi, j'ai joué le tournoi de son fief, et comme je me suis offert (enfin... on m'a offert de quoi me l'offrir) une nouvelle caméra sport, j'ai une petite vidéo. Je ne commente pas, sachez juste que j'ai perdu 6/2 6/2, mais que j'ai quelques pistes d'amélioration.
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Si ! Et justement... Je trouve l'idée intéressante. C'est vrai que le conseil de base en 4ème est d'augmenter son seuil de régularité, de jouer la patience, renvoyer et attendre que l'autre fasse la faute. Et surtout, ne pas tenter le coup de l'année, au risque de fauter tout de suite. Mais là où ton idée m'intéresse, c'est que je pense également que rajouter du fun dans les coups augmente la motivation et l'estime de son jeu, quand ils sont réussis. Le hic, c'est que quand ils sont ratés, ça les détruit mais bien comme il faut (d'où l'intérêt de pensr au seuil de régularité dans un premier temps). Si on arrive à ne pas faire de montagne des points perdus "bêtement" et à tenter plus souvent les coups gagnant pour les travailler davantage en situation de match, ça peut donner des résultats détonnants. Mais ça demande à avoir quand même, je pense, une confiance en soi et des bases solides... Cela dit, je vais essayer ça en amical. L'idée n'est pas de bourriner tout le temps, mais de ne pas avoir peur d'oser vouloir conclure un point soi-même.
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Purée les mecs ! C'est malin ! Je vais me retrouver avec 3 Pro Staff 97, avec vos histoires....
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Tu as entièrement raison ! Et tu as aussi entièrement raison ! C'est pas du tout anodin, ce que tu dis ! C'est vrai que je joue beaucoup, et parfois, je fais 2x6km de vélo les jours où je vais sur le court (6km le matin pour aller bosser, 6km le soir pour aller jouer), qui ne semblent pas énormes mais peuvent entamer mon niveau de forme. Il est possible que je sois en sur-entraînement, même si je ne m'en rend pas nécessairement compte. Raison de plus de lever un peu le pied. C'est tout à fait exact, ça ! Ca expliquerait aussi pourquoi il m'arrive d'avoir des "blancs" dans la tête, quand je matche...
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En fait, le gros souci que j'ai, c'est que je suis parfaitement conscient de la tactique à adopter en 4ème série, et je me suis même entrainé à jouer ainsi, en visant sans forcer le fond du coup au centre, et en patientant, mais que je suis capable en match de fauter en jouant sans forcer. Mais pendant la dizaine de jours qui s'est écoulée depuis mon épuisement mental post-défaites (appelons ça comme ça), j'ai repris le chemin des courts, ai réfléchi, me suis introspecté. J'ai fait le bilan de mes matchs en comparant ce que j'y ai fait par rapport à ma manière de jouer depuis. Ou plutôt, j'ai joué ces derniers jours en repensant à ce que j'ai fait pendant mes 5 défaites de ce week-end-là. Et, alors que je n'ai vraiment pas compris ce qu'il s'était passé sur le moment (car j'avais le sentiment de joué comme d'habitude, et sans forcer), j'ai finalement pu, cette fois, cerner plusieurs points, que je vais essayer de décrire de manière plus ou moins générique, au cas où certaines personnes se reconnaissent. Pour ceux qui ne veulent pas du détail, je résume en deux phrases : évidemment, tout part du stress, de la pression et de la tension qui parcourt tout le corps. Mais plus que ma gestion du stress, il y a aussi du manque d'assurance dans mon jeu, des petites failles dans ma maîtrise technique, et un certain manque d'envie, qui font que, non seulement je ne parviens pas à m'accomoder au stress mais en plus l'aggrave. Maintenant, pour rentrer dans le détail (attention, c'est long) : 1. je suis extrêmement tendu en match, et ce, sans même forcément m'en rendre compte ! Evidemmment, tout le monde passe par là, et je le sais. Je me persuade alors de passer outre en me concentrant au maximum sur la balle et sur mes acquis, mais il va y avoir un effet de bord... 2. ma maîtrise technique me joue des tours : on dit souvent que le plus important est moins la maîtrise technique que l'aspect tactique... ce qui est largement vrai en 4ème série ! Mais je manque d'assurance aux moments où j'ai besoin d'être irréprochable (donc en match). Mais surtout, les aspects les plus basiques ne sont pas tous des réflexes conditionnés en moi ; 3. le gros problème majeur : les deux précédents points se mélangent ! Stressé, je me concentre à 100% sur la balle. Mais ce faisant, je laisse mon corps en mode "réflexe" ; or ma technique étant imparfaite, en particulier en ce qui concerne le jeu de jambes et le placement, les automatismes ne sont pas bons, je bouge moins les jambes (pas d'ajustement du placement), je me précipite (à cause du retard pris au démarrage du coup), je prends moins le temps de stabiliser mes appuis. Je fais alors des erreurs techniques (en particulier, je boise ou décentre, ou je ne transfère pas bien mon poids vers l'avant), tout en étant persuadé de ne pas en faire sur le moment parce que je ne réalise pas que mes pas ne se sont pas bien placés. Si, à l'inverse, j'accorde un peu d'attention à la technique, mon stress me fait cogiter comme pas possible et perds un temps fou dans la préparation et le déplacement, tout en déviant ma concentration de la balle ; et là, je suis alors en retard dans mon placement et ma préparation, et, étant mal placé, je retombe dans les mêmes travers. Pour faire court, si on prend ces trois points ensemble, la conclusion est que préparation et placement constituent le noeud de mes problèmes, le stress ne faisant que l'accentuer, me faisant prendre du retard dans mes décisions. Pour finir, d'autres aspects purement mentaux entrent également en compte : 4. je ne suis pas assez "égoïste" : sur les courts, en match, je pense toujours (et c'est mal) à ce que l'adversaire va penser de moi. Va-t-il s'ennuyer s'il est trop fort pour moi ? Va-t-il se vexer de se prendre une branlée si c'est moi qui suis trop fort pour lui ? De fait, dès que le match part bien, et que je gagne les premiers jeux facilement, s'ensuit une... peur de gagner (ou plutôt, une peur de vexer l'adversaire). Si à l'inverse je me fais éclater, j'ai peur d'être ridicule (et d'avoir fait perdre du temps à l'adversaire). Donc, ça génère encore plus de stress ; 5. je manque cruellement de niaque sur le court : au niveau physique, je n'ai pas de souci particulier (à mon humble niveau), je ne suis pas épuisé. Mais j'ai un côté fainéant, et je ne vais pas à l'effort instinctivement. En gros, faire l'effort ne me pose pas de problème physiquement, mais mon cerveau n'enclenche pas le processus assez rapidement. Je suis donc souvent en retard sur les balles un peu croisées et/ou me précipite à cause du retard au déclenchement. Ces deux points sont plus à travailler avec la notion de plaisir, je pense : plaisir à vaincre (ça fait un peu sadique...) et plaisir lié à la motivation. Bon, en attendant, je vais regarder Prince of Tennis, ça va peut-être m'inspirer.
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Ce fut dur, je ne sais pas si je vais m'en remettre... Nan, je plaisante !! Merci Vlad pour cette séance aussi agréable qu'instructive ! Et pour tes encouragements également ! Si la différence par rapport aux vidéos est visible, alors je suis rassuré d'être sur la bonne voie. En tout cas, ça m'a remonté le moral par rapport à la semaine dernière. On remet ça dès que possible !!
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Alors... Vu tes critères de sensations, je te dirais facilement : Tecnifibre TGV, le cordage parfait ! Sauf qu'il est hors budget... Comme alternative que j'ai essayée, il y a le Dunlop Silk, qui est très agréable et plus doux à la frappe que le TGV. Sauf qu'il bouge et casse plus vite. Autres choix possibles que j'aime beaucoup : les Pure et Touch Plus de chez Extreme-Tennis, confortables. et plus feutrés que le Silk, proches du TGV en sensations et en jeu, sans lui arriver à la cheville néanmoins. Je suis en ce moment sur du MSV Soft Touch, pas trop mal, mais très impersonnel. Sinon, pour citer celui qui a bonne presse mais que je n'ai pas essayé personnellement, il y a aussi le Tecnifibre HDX.
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court de tennis a disneyland
Alteo a répondu à un(e) sujet de coqvert dans Guide du routard tennistique
Moi je vais pas à Disney, mais j'habite dans le coin. Tu as des exigences de niveau ? Sinon, si l'accès aux courts est libre, ça peut se tenter. -
Un peu comme elle ?
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Merci pour tes éclaircissements ! Les vidéos datent de l'année dernière, et même si j'ai pris en compte toutes les remarques qui m'ont été faites, et que je suis conscient de mes axes de progression, mon corps n'en faisant qu'à sa tête (enfin... il n'écoute pas ma tête, on va dire), je ne sais pas s'il y a eu beaucoup de changement. Je devrais avoir un nouveau matériel qui va me permettre de filmer à nouveau ; je posterai des vidéos à ce moment-là.
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Le pire, c'est que je sais très bien ce qu'il faut faire tactiquement. Mais vraiment. Par exemple, mon second adversaire du week-end fautait beaucoup sur le revers, et n'étais pas dangereux sur le coup droit. Donc, je vois tout de suite que la meilleure chose à faire était simplement de renvoyer la balle au fond au milieu, en visant légèrement le côté revers. Soit ça tombe sur son coup droit, et je n'ai qu'à recommencer, soit ça tombe sur le revers et j'attends la faute. Sauf que ça n'a pas marché, puisque c'est moi qui fautait immanquablement. C'est ça qui est réellement frustrant : je ne sais même pas faire la chose la plus simple qui soit en match. Je comprends la tactique à adopter, mais je sais pas la mettre en application. Et je ne sais plus trop quoi faire pour changer ça. Je ne sais pas si le problème est technique, tactique ou mental. L'un entraîne l'autre qui entraîne le troisième, c'est sûr. Mais je ne sais pas où ça commence. Ah, ça, j'aimerais bien ! Malheureusement, je ne suis pas trop sûr d'être dispo pour aller à Jablines ce jeudi (je serai sur Paris l'après-midi). Ou peut-être le matin... ? Je te redis ça par MP d'ici demain.
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Mais le hic, c'est que je n'y suis pas arrivé. Ma tête dit bien "Je me place, je me place, je me place, et je frappe", mais mon corps réponds "je me place, je me place, je me place, et je boise". Et au bout de 50 bois et un tennis elbow, ma tête se met en mode "trou noir". Ouais. Et l'année dernière, j'ai perdu face à un débutant pur (il jouait depuis 4 mois), dont la raquette était le cadeau d'un des membres de sa famille qui voulait le pousser à commencer (donc l'idée ne vient même pas de lui), qui n'avait ni service ni revers, et qui est monté 30/2. Il y a des gens qui réussissent...