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comment faites vous pour rester dans votre bulle


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Bonjour,

je ne sais pas si le sujet a été traité mais je viens de faire mon 50eme match de l'année et une question me taraude...

J'ai beaucoup de difficultés à ne pas me laisser perturber par les éléments extérieurs en match, qui sont de plus en plus nombreux du fait d'un manque d'éducation et/ou respect de la part d'adhérents ou entourages dans les clubs, quelques exemples:

-un parent qui se poste pile poil devant le terrain avec un bebe qui hurle dans sa poussette pendant de longues minutes

-des enfants qui tapent une tournante de ping pong juste devant le terrain en plein super tie break

-une femme qui prend un cours particulier et se couche sur le terrain ventre en l'air et pousse des hurlements de joie a chaque fois qu'elle fait un "beau" point

-personne qui passe son petit coup de fil juste derriere moi pendant que je m'apprête a servir et me fait profiter de sa conversation avec sa compagne a qui il demande si le repas sera prêt a l'heure

-adhérents/ou joueurs qui discutent très fort au bord du cours pour débriefer leur entrainement ou match au lieu d'attendre d'être dans le club house

-personnes qui traversent le terrain pendant un jeu ou entre les services

-adhérents avec membres du bureau qui trouvent ça judicieux de poster un barbecue avec bien entendu alcool à quasi volonté pile devant le terrain et s'en donne donc à coeur joie pour commenter les matchs...

et j'en passe

tout ces événements impactent à la fois mon humeur (je ne comprend pas qu'on puisse être sans gêne ni éducation à ce point) et ma performance (je peux perdre un ou plusieurs points en me déconcentrant VOIR sortir totalement du match.

Il y a des moments dans le match ou je ressens le besoin d'être extrêmement concentré (souvent quand ça se tend au niveau du score) et je n'y arrive pas quand il y a tout un tas de bruits environnants qui, j'estime, ne devrait pas être la, comment faites vous pour gérer dans ce type de configuration?

Je ne vais reprendre les matchs que fin décembre debut janvier ayant atteint tous les objectifs de classements que je m'étais fixé cette année donc je vais prendre le temps de réfléchir sur ce sujet

a+

 

Posté(e)

Il n'y a pas vraiment le choix.
Accepter.

Il y a 4 heures, STICKMAGASSI a dit :

 

... je n'y arrive pas quand il y a tout un tas de bruits environnants qui, j'estime, ne devrait pas être la, ...

 

C'est pour moi cette idée la qui empêche de rester concentré.
Si on estime que cette présence ne devrait pas du tout exister, alors elle devient agaçante.
Le cerveau a cette faculté de turbiner en permanence et on va broder intérieurement sur les mllle raisons qui justifient notre "colère" qui elle même justifiera un éventuel échec. 

Alors oui, notre société est de plus en plus individualiste, la courtoisie est une notion qui n'interesse plus personne, et tout et tout, etc...
Mais développer cet argumentaire ne va pas nous aider à rester concentré et calme au contraire, ça ne fera que développer le "moi" contre "les gens" !
Il y'a moi, mon monde, et les autres abrutis de gens qui ne comprennent rien, ne me respectent pas moi.
C'est pas constructif.

Perso, ma technique, c'est de m'en foutre.
Pour s'en foutre, il faut accepter.  
Attention, je ne dis pas que c'est facile et automatique, particulièrement quand par exemple on a un petit passage a vide, on qu'on sert mal aujourd'hui, notre cerveau va très facilement trouver une excuse extérieur pour eviter de se remettre en question personnellement.
Etrangement, quand on est dans un bon jour et qu'on survole le match, on n'a même pas remarqué la poussette et on est contents que les gars du barbeuk apprécient le match.

Et voila clairement toutes les pensées franches qui vont alimenter le fait que je m'en foute:

1) Je ne suis pas un joueur pro qui joue un grand chelem.
Je suis un jouer amateur qui joue un match amateur dans un petit club. C'est quand même pas le même enjeu.
Je ne vais pas imposer le silence au monde entier quand je vais servir, parce qu'il font ça à la télé.

2) Je ne suis pas le centre du monde.
En fait ce que je fais n'est pas forcement plus important que ce que font les autres.
La dame qui kiffe sa séance d'entrainement ne te demande pas de taire quand tu frappes ta balle, t'encourages a haute voix, ou râles pour une faute stupide.
Paradoxalement, ce ne serait pas un peu arrogant et individualiste que de penser que le monde doit s'arreter parce que tu fais un match ?

3) Je ne dépense pas d'energie sur ce que je ne contrôle pas.
Je ne vais pas commencer à démonter la table de Ping Pong, parler au président du plannig des barbecues, voter une loi sur la présence d'enfants en bas age susceptibles de pleurer et m'embrouiller avec Patrick qui appelle sa femme. Ca sert a rien. Rien du tout.

4) Ma réussite ET mon échec ne dépendent que de moi.
Gagner grace à soi et perdre à cause des autres ?
Si je foire un coup, il faut que je m'applique plus sur le suivant.
Qu'est ce que j'ai mal fait ? Encore les jambes fainéantes ?  Focaliser sur ce que je dois améliorer.
Le monde extérieur n'y peut rien et il disparait.

Oui il y'a les conditions extérieures, le contexte, loin d'etre parfait mais il faut composer avec et accepter.
Parce que clairement, ce que l'ont fait, nous, n'est pas fondamentalement plus important que ce que font les autres.
Alors oui, c'est un terrain de tennis, c'est fait pour faire des matches de tennis, on est pas au bar de la discothèque du camping, tout ça, mais il faut quand même redescendre sur terre, on joue un match amateur dans un club local ou il y'a de la vie.
Et si on accepte pas ça du tout et bien c'est nous qui devenons profondément individualistes en méprisant les autres et pensant que ce qu'on fait est bien plus important que leur petite vie quotidienne.

Voilà tout ce que je me dis pour m'en foutre.

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Posté(e)

Attends... Tout ça, ce sont vraiment des trucs qui te sont arrivés ? Non, parce qu'à mon sens, ce n'est même plus une bulle dont tu vas avoir besoin mais d'un bunker. :D

Pour ma part, il ne m'est quasiment jamais arrivé d'avoir des perturbateurs à côté du court. Tout juste une fois m'est-il arrivé d'avoir la copine de mon adversaire qui discutait avec le pote de de ce même adversaire au fond du terrain, en chuchotant certes, mais avec une configuration du terrain indoor qui faisait que leurs voix résonnaient et se faisaient parfaitement entendre, surtout quand j'étais au service de ce côté.
Je leur ai tout simplement demandé gentiment et poliment de ne plus parler, ils avaient compris.

Une autre fois, il y avait un match où les deux adversaires n'arrêtaient pas de râler à chaque faute, et parfois assez bruyamment. Bon, là, en l'occurence, c'était mon match, et y'a un mec qui nous a littéralement engueulés (voire limite insultés), on a fait profil-bas ensuite. :D

Cela dit, je serai curieux de connaître la configuration du terrain, pour que tu puisses te retrouver avec autant d'éléments perturbateurs. La maman avec le bébé ou le gars au téléphone me semblent le faire involontairement et sans réaliser qu'il est nécessaire pour un tennisman de rester concentré, mais surtout, j'ai l'impression que ce sont des passants qui se retrouvent là parce que le court de tennis est sur leur passage.

Les autres, par contre, ce sont clairement des adhérents, on peut leur demander de faire le silence, voire en référer au JA s'il le faut.

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Posté(e)

Moi j'y arrive pas mais je ne sais pas si c'est grave. Comme Vaillant l'explique dans son bouquin les 2 cas existent à très haut niveau, à l'époque il citait Sampras & Agassi. L'important c'est pas d'avoir l'esprit qui vadrouille mais de controler quand il le fait (entre les points uniquement). 

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Posté(e)

Sinon, je réalise que je n'ai pas trop répondu à la question. :D

Même si je n'ai pas vraiment eu des cas extrêmes de parasitage de match comme tu l'as décrit, j'ai évidemment dû faire face, parfois, à l'environnement ambiant (match voisin, cours collectif pas loin, spectateurs.... qui regardaient le match voisin justement, la gamine qui encourageait son père.... qui n'était autre que mon adversaire, etc...). Au départ, c'était relou. Mais à force, j'ai réussi à considérer tout ça comme, bah, la vie du tennis, tout simplement. Et en le prenant dans ce sens, comme des choses qui font l'ambiance et l'atmosphère du club, j'ai fini par en faire abstraction.
Evidemment, je n'arriverai pas à rester calme avec un barbecue organisé par le JA, mais disons que j'arrive plus ou moins à ignorer tout ce qui se rapporte normalement au tennis, comme certains arrivent à ignorer le bruit de l'avion quand ils dorment pendant le voyage.

Par contre, tout ce qui sort du tennis, c'est pas possible pour moi,  donc je vais voir les gens et j'explique que je suis en match (ce qui ne m'est arrivé, donc, qu'une seule fois).

Après, j'ai essayé un truc, aussi : je me suis bandé des yeux et j'ai mis un casque sur les oreilles. Avec ça, j'étais hyper concentré ; par contre, je me suis pris un 6/0 6/0 que je ne m'explique toujours pas.... :D

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Posté(e)
Il y a 13 heures, STICKMAGASSI a dit :

-personnes qui traversent le terrain pendant un jeu ou entre les services

Putain je viens de l'avoir celle là en match officiel à 9/8 contre moi dans le TB du 3eme set. Je vois le type passer, je boise, je perds le match. Ce qui me tue c'est que le mec est 2ème série (la trentaine maxi) et qu'il me sort "on n'est pas à Roland Garros c'est bon". J'espère avoir un jour l'occas de lui rendre la pareille (et plusieurs fois dans un même match si possible ^^). 

Le respect est mort frère :mdr:

Sinon ce que je pige pas c'est que j'ai fait tous les sports de raquettes, j'ai joué dans le bordel ambiant au ping, au bad, au padel, au pickle plus récemment et cela ne me perturbe absolument pas. Au tennis le moindre grain de sable me rend dingue. 

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Posté(e)

Je me souviens d'un match où le coach qui était sur le terrain à côté de mon match avait le même prénom que moi.

Pendant 2h il y avait 6 gosses qui criaient mon prénom, l'enfer.

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Posté(e)

Il faut faire comme Chang qui se forçait à débuter toutes ses pensées sur les éléments extérieurs par "J'aime (quand)..."

J'aime quand il y a du vent ; ça rend le challenge plus difficile donc plus excitant à relever.
J'aime quand il y a du bruit ; ça va perturber mon adversaire alors que moi ça me fera rien.
J'aime être interrompu entre mon 1er et mon second service sur balle de break ; ça me laisse plus de temps pour visualiser ma zone.

Quoi qu'il se passe, il faut le retourner positivement.
Pour moi ça marche, le plus dur c'est d'y penser.
 

Il y a 7 heures, John Dunbar a dit :

Putain je viens de l'avoir celle là en match officiel à 9/8 contre moi dans le TB du 3eme set. Je vois le type passer, je boise, je perds le match. Ce qui me tue c'est que le mec est 2ème série (la trentaine maxi) et qu'il me sort "on n'est pas à Roland Garros c'est bon". J'espère avoir un jour l'occas de lui rendre la pareille (et plusieurs fois dans un même match si possible ^^).


Là par contre si le mec me répond ça... je peux facilement dédier 1 an de ma vie à le suivre en tournoi avec une chaise de pêche decathlon et applaudir absolument toutes ses fautes.
Le sujet remontera sur classim "Un type me suit depuis 1 an en tournoi et applaudit toutes mes fautes, que faire ?", je lui donnerais la technique de Chang et on verra si c'est vraiment efficace.

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Posté(e)

Franchement, j'ai un peu de mal avec l'argument du "eh oh, on n'est pas à Roland Garros, hein !", pour deux raisons.

D'abord, je ne comprends pas... Est-ce que, parce qu'il n'y a pas d'enjeu financier qui se chiffre à plusieurs dizaines de milliers d'euros, des commentaires de Benoït Paire, Alizée Lim et Patrick Mouratoglou avec Laurent Luyat à la présentation, des caméras de France TV et Fred Godard à la réalisation pour une diffusion sur France 2 et une bascule sur France 4, on peut se permettre déranger les autres joueurs et de ne pas faire profil bas quand on se le fait reprocher ?

Ensuite, à vrai dire, si jamais ça devait m'arriver (et ça arrivera sûrement, c'est un argument tellement commun que je le connais sans même l'avoir vécu), je ne sais pas trop quoi répondre de percutant, à part un mix de la réplique de Liam Neeson dans Taken et de l'idée de Reznik ("Je te chercherai, je te trouverai, et j'applaudirai toutes tes fautes"). Et je serais bien capable de ne rien dire et ruminer mon manque de répartie pour ensuite sombrer dans mon match.
Si quelqu'un a des suggestions, je suis preneur.

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Posté(e)

Après, je doute fort que ce soit plus calme et moins stressant de jouer dans ces énormes tournois.
15 000 personnes sur le court central qui applaudissent tes fautes si tu n'es pas de la bonne nationalité, et souvent bien pire.
Ca se déplace, discute, rigole, boit des bières pendant les échanges...
Le public fait le silence au service mais c'est un sacré bazar entre chaque point.
C'est loin d'être facile à gérer.

Je crois que nos tournois amateur sont vraiment bien plus calmes et moins stressants que le circuit pro.

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Posté(e)
Il y a 23 heures, John Dunbar a dit :

 Au tennis le moindre grain de sable me rend dingue. 

C'est parce que c'est le Roi des sports, bien évidemment...les autres ne comptent pas 

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Posté(e)
Il y a 11 heures, Alteo a dit :

Franchement, j'ai un peu de mal avec l'argument du "eh oh, on n'est pas à Roland Garros, hein !", pour deux raisons.

D'abord, je ne comprends pas... Est-ce que, parce qu'il n'y a pas d'enjeu financier qui se chiffre à plusieurs dizaines de milliers d'euros, des commentaires de Benoït Paire, Alizée Lim et Patrick Mouratoglou avec Laurent Luyat à la présentation, des caméras de France TV et Fred Godard à la réalisation pour une diffusion sur France 2 et une bascule sur France 4, on peut se permettre déranger les autres joueurs et de ne pas faire profil bas quand on se le fait reprocher ?

Ensuite, à vrai dire, si jamais ça devait m'arriver (et ça arrivera sûrement, c'est un argument tellement commun que je le connais sans même l'avoir vécu), je ne sais pas trop quoi répondre de percutant, à part un mix de la réplique de Liam Neeson dans Taken et de l'idée de Reznik ("Je te chercherai, je te trouverai, et j'applaudirai toutes tes fautes"). Et je serais bien capable de ne rien dire et ruminer mon manque de répartie pour ensuite sombrer dans mon match.
Si quelqu'un a des suggestions, je suis preneur.

D'accord avec toi, c'est un argument pourri. L'étiquette et la bienséance dans les sports (golf, tennis ou autres) ne sont pas réservées au haut niveau, bien au contraire. Ça vient même plutôt du niveau amateur où l'auto-arbitrage et les diverses conditions de jeu (terrain mitoyen aux autres joueurs, etc.) nécessitent de la part des joueurs et des gens autour un minimum de respect.

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Posté(e)

J'ai également tendance à perdre ma concentration à la moindre contrariété ou pensée invasive quelconque. Lorsque j'ai débuté les matchs officiels cela a été très dur car le tennis est un sport qui produit de la frustration non stop, sans compter l'environnement décrit pat @STICKMAGASSI. C'est la raison pour laquelle je fais très peu de matchs officiels : aucun mental et c'est parfois une torture à me demander ce que je fais sur un court à 8h du mat (ou 22h ça dépend du JA😁)

Même en math amical il m'arrive de péter un boulon quand je fais une faute de jeu, et/ou quand mon partenaire étire (volontairement ?!) les pauses entre les jeux. Déjà que nous n'avons qu'une heure, c'est relou de devoir attendre et de ne pas enchainer les points.

C'en est arriver à un point où je suis allé consulté une sophrologue qui m'a donné quelques exercices de relâchement en étant actif. Ce n'est pas toujours évident à faire, surtout quand la colère ou l'agacement se pointent, mais c'est déjà une marche vers la sérénité.

J'ai également essayé de faire une liste à la Murray : noter sur une page des phrases d'encouragement (ex : bouge les jambes, respire à la frappe, qu'est-ce qui a fonctionné dans ce jeu, etc). Parfois ça permet de se recentrer sur son jeu et de repartir du bon pied.

 

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Posté(e)
Il y a 6 heures, Paz a dit :

J'ai également tendance à perdre ma concentration à la moindre contrariété ou pensée invasive quelconque. Lorsque j'ai débuté les matchs officiels cela a été très dur car le tennis est un sport qui produit de la frustration non stop, sans compter l'environnement décrit pat @STICKMAGASSI. C'est la raison pour laquelle je fais très peu de matchs officiels : aucun mental et c'est parfois une torture à me demander ce que je fais sur un court à 8h du mat (ou 22h ça dépend du JA😁)

Même en math amical il m'arrive de péter un boulon quand je fais une faute de jeu, et/ou quand mon partenaire étire (volontairement ?!) les pauses entre les jeux. Déjà que nous n'avons qu'une heure, c'est relou de devoir attendre et de ne pas enchainer les points.

C'en est arriver à un point où je suis allé consulté une sophrologue qui m'a donné quelques exercices de relâchement en étant actif. Ce n'est pas toujours évident à faire, surtout quand la colère ou l'agacement se pointent, mais c'est déjà une marche vers la sérénité.

J'ai également essayé de faire une liste à la Murray : noter sur une page des phrases d'encouragement (ex : bouge les jambes, respire à la frappe, qu'est-ce qui a fonctionné dans ce jeu, etc). Parfois ça permet de se recentrer sur son jeu et de repartir du bon pied.

 

Tu prends du plaisir quand tu joues un match officiel ou c'est juste difficile?  

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Posté(e)

Difficile de répondre. Il y a toujours du plaisir à frapper la balle, la sentir s'enfoncer dans le cordage et repartir. Ce plaisir est présent quelque soit le résultat. Cependant, c'est bien lui qui va conditionner en quelque sorte mon attitude positive ou négative. En fait, je ressens beaucoup de frustration, qui peut aller à de la colère. Et la moindre contrariété externe (bruits ambiant, pause toilette à la Djoko, etc) ça peut me faire vriller...

ça commence à aller mieux, je prend du recul et met en place une routine entre les jeux pour évacuer cette frustration sans péter un câble, quitte à prendre moi aussi une pause toilette;

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Posté(e)

dimanche j'ai fait un match à 15, c'était extrêmement tendu pour moi à tous les niveaux (physique, tactique, mental...) je perd le premier 6/4 en ayant fait des PETITES erreurs mais j'étais devant tout du long jusqu'à 4/4 et pour gagner le set, il aurait vraiment fallu que je ne fasse quasiment aucune erreur ...

dans le deuxième set je perd le premier jeu interminable (minimum 10 minuyrd) sur une double faute que je n'aurai clairement pas faite si il n'y avait pas du bruit parasite venant d'une personne particulier pile entre le moment ou je lance la balle et je la frappe (donc impossible a anticiper), bien entendu le juge arbitre était absent, l'adversaire ça l'arrangeait et la personne qui faisait du bruit a coté s'en foutait donc la seule personne qui se retrouve lésé c'est moi et derriere je savais que c'était quasiment mort car je me suis déconcentré et l'avantage psychologique était définitivement acquis pour mon adversaire ...

j'aimerai essayer de trouver une parade et faire abstraction de tous les bruits, mouvements, odeurs, ect environnants mais pour l'instant je n'y arrive pas, la seule solution que je vois, c'est d'être beaucoup + fort au tennis pour augmenter mon niveau moyen au dessus de celui des 15/1 15 ce qui ferai que je n'aurai plus besoin (en tout cas à ce niveau) de me concentrer autant pour gagner, ça repousserai le pb a un échelon au dessus, mais le pb serait cependant toujours la a un moment ou a un autre.

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Posté(e)

A te lire je comprends que tu es frustré par des événements extérieurs à toi, que tu ne peux ni anticiper, ni contrôler.

Est-ce que dans ce cas là, des routines de concentrations seraient tout à fait adaptées ? Sans doute. Peut-être que tu pourrais en discuter avec un joueur bien classé pour qu'il t'explique ses trucs permettant de garder sa concentration. Ou bien consulté un professionnel : coach ou sophrologue ? ça a marché pour Daniil et Rublev 😁

P.S en écrivant, cela me rappelle des brides du stoicisme : "avoir la sérénité d'accepter ce que je ne peux changer, le courage de changer ce que je peux, et la sagesse de connaître la différence." 

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Posté(e)

Personnellement, je comprends très bien que lorsqu'on est hyper concentré sur un truc, le moindre parasite qui n'a rien à voir puisse vriller la concentration. De même, quand tout n'est pas parfaitement conforme à ce que j'attends dans le déroulé d'un match, d'un set, d'un point même, je me vrille la concentration. Et quand je dis "pas conforme", c'est autant un élément hors tennis qui me perturbe que le déroulé du match qui ne tourne comme prévu : par exemple, si je mène largement 4/0, en faisant 3 aces sur 4 quand je suis au service, et des retours gagnant à chaque frappe, mais que je ne me fais breaker ensuite, mon cerveau peut se mettre en mode "réflexion" pour se dire "non, mais qu'est-ce qui s'est passé, pourquoi le mec me breake alors que depuis le début je ne fais que montrer ma supériorité ?".
Autre exemple à la noix : si j'annonce faute une balle de mon adversaire, alors que la balle est très proche de la ligne et que l'adversaire lui-même aurait pu contester mon annonce, je vais passer le reste du jeu à me demander si je ne l'ai pas volé.... et je vais le perdre.

Je ne fais pas de HS par rapport à tes soucis de perturbation : dans les deux cas, la clé, je pense, est de réussir à se concentrer sur le point qu'on est en train de jouer, et uniquement le point qu'on est en train de jouer. Et je sais me concentrer à fond sur les choses quand je suis confiant sur mes capacités à les faire.

Donc, à mon sens, ce n'est pas juste être capable de mieux jouer, c'est être capable de savoir qu'on sait bien jouer.

Le reste, c'est donc une question de concentration. Heureusement, ça se travaille, et heureusement, ça se travaille en dehors du tennis.

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Posté(e)
Il y a 8 heures, Paz a dit :

Difficile de répondre. Il y a toujours du plaisir à frapper la balle, la sentir s'enfoncer dans le cordage et repartir. Ce plaisir est présent quelque soit le résultat. Cependant, c'est bien lui qui va conditionner en quelque sorte mon attitude positive ou négative. En fait, je ressens beaucoup de frustration, qui peut aller à de la colère. Et la moindre contrariété externe (bruits ambiant, pause toilette à la Djoko, etc) ça peut me faire vriller...

ça commence à aller mieux, je prend du recul et met en place une routine entre les jeux pour évacuer cette frustration sans péter un câble, quitte à prendre moi aussi une pause toilette;

Perso, je me fixe des objectifs qui sont autres que la victoire. Par exemple, je suis repassé au revers à deux mains pour protéger mon coude, et comme normalement mon revers à une main est mon coup fort et que mon coup droit est mon coup moyen/neutre (autant de coups gagnants que de fautes directes à la con), mais qu'à deux mains ce n'est plus possible (ou plutôt je ne fais que pousser à deux mains), je me fixe des objectifs de coups gagnants sur mon revers. Hier, j'ai joué contre un gars pas très bon, avec des joueurs de pickleball à côté avec musique et volume sonore élevé. Toutes les conditions pour que je ne prenne aucun plaisir, pire que je pète un câble (même si c'est une ligue amicale où il n'y a rien à gagner, rien à perdre). Victoire 6-1 6-3 sans gloire, le mec n'est pas bon (mais très sympa donc cool). Je me suis fixé de faire au moins un coup gagnant de revers par jeu, le long de la ligne en jeu de retour et croisé en jeu de service. Ça a l'air con mais du coup j'ai pris du plaisir à essayer de bosser ces coups, et le bruit ne m'a pas dérangé, et le match était plaisant. Évidemment en match officiel je ne sais pas si c'est complètement réalisable.       

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Posté(e)

Se fixer les objectifs est, pour moi, très contraignant, voir même une source de stress et d'agacement supplémentaire si je les atteints pas.

Nous avons tous une nature, un caractère différent. Je m'agace assez facilement, et je peux retrouver mon calme assez rapidement. Je fais avec car les injonctions, mantras "reste calme" ne fonctionnent pas, vu que ce n'est pas ma nature de rester impassible. Il y a donc une "place" pour la colère, mais pas à la condition qu'elle prenne le dessus. C'est le but des exos de sophro. Je suis encore loin de les maîtriser et de les appliquer efficacement.

Rien qu'hier soir en cours collectif, j'ai pété un câble et balancer la raquette car je n'arrivai pas à appliquer la consigne "croisé-décroise" : ma balle aller dans le filet. Cela a été dur de me calmer. Le prof m'a même rappelé à l'ordre. Une fois l'orage passé, ça allait mieux, mais je suis resté avec cette zone d'ombres tout le reste du cours.

P.S un truc qui m'horripile, c'est les gars qui traverse le cours (pour aller à celui qu'ils ont réservé) sans attendre la fin du jeu. C'est arrivé hier en plein exo, relou...

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Posté(e)

A ce niveau là ce n'est plus une question de concentration mais plutôt une question de gestion de la colère.
Il y'a clairement la chimie du cerveau qui intervient la dedans, les messagers chimiques (dopamine, sérotonine, adrénaline...) qui se déchargent de façon disproportionnées.
On a tous une personnalité différente et la chimie joue beaucoup la dessus, mais vivre en groupe et l'apprentissage (aller à l'école, se cultiver, etc...) permettent d'augmenter la capacité de recul et de relativisation, nous ne sommes pas des bêtes sauvages soumises à nos pulsions.

Ce thème me fait penser à la problématique de la sur-utilisation intensive du téléphone portable.
Le fait de scroller pendant des heures sur les réseaux qui prodigue une illusion de micro-satisfaction permanente et qui déséquilibre la sécrétion de dopamine (de la même façon que la consommation de sucres rapides). Les effets à moyen terme sont un désintéressement du réel qui n'apporte pas de plaisir immédiat en permanence et surtout ce qui nous intéresse ici, une grosse irritabilité à la moindre contrariété.
Tout ce qui va perturber notre cheminement ou notre confort personnel va provoquer un agacement prononcé.
Chez les plus jeunes actuellement, cela va jusqu'à un sentiment d'agression quand le réel interfère.

Avec respect et sans jugement, je me permettrai de dire que c'est un peu exagéré de s'emporter à ce point pour une balle en faisant un exo en cours collectif, en pratiquant un hobby.
C'est un sport qui rend fou, nous sommes tous d'accord et il m'arrive aussi de lâcher une phrase quand je rate une balle à l'entrainement avec un pote.
Peter un cable sur une balle de break foirée minablement en compétition, OK !
Mais s'enerver parce qu'un joueur traverse le terrain pendant un exo de cours collectif sensé être surtout un moment de détente convivial ou on pratique pour apprendre, on échoue pour mieux apprendre^, ça me semble un peu démesuré.

Je reste convaincu que c'est une question de recul par rapport à la situation, de relativisation.
Envoyer les bons messages à son cerveau pour ne pas être gouverné par la frustration.
Garder le contrôle de soi quand on a pas de contrôle sur le réel.
Ce n'est pas si facile à faire, mais dès le départ si on joue sa vie sur une balle d'échauffement, ou on réspire un grand coup sur une balle de match, on ne se conditionne pas du tout de la même façon.
Souvent, je me dis de bien choisir mes combats.

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Posté(e)
il y a une heure, OPAK a dit :

L'occasion de méditer sur cette image 

 

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Encore quelqu'un qui a joué contre un lecteur de image.png.b0c78bdbceaec917b331f9fa46399282.png

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