loulou Posté(e) le 7 juin 2015 Signaler Posté(e) le 7 juin 2015 Salut J'ai complètement fini mes travaux... On se plante totalement sur l'enseignement du tennis, c'est fâcheux . Je suis également en mesure de démontrer un grand nombre d'erreur réalisées par la majorités des enseignants avec des conséquences dramatiques sur la progression et la santé du joueur. Je tiens une bombe entre les mains,un grand nombre de blessures et de gros problèmes physiques sont causé par les inepties que font faire les enseignants fédéraux à leurs joueurs, j'ai toute une liste de victimes... .Pour cacher le pot au rose de la nullité du système français d'enseignement on blinde les élèves de physique histoire d'obtenir des résultats et on se tape sur le ventre en disant qu'on a les meilleures enseignant du monde (ahahahahah je suis mdr). C'est scandaleux. Celui qui a comprit l'enseignement du tennis dans son ensemble sait parfaitement que le classement et le niveau d'enseignement ne sont absolument pas corrélé, puisqu'il est tout à fait possible d'enseigner à nimportequel niveau sans utiliser sa raquette. Je suis en mesure de le démontrer, je vais apprendre ma méthode à des NC qui vont sortir sans difficulté des troisièmes séries, là je serai mdr. L'enseignement du tennis est quelque chose de scientifique et de très cartésien, un bon prof de tennis doit d'abord être un scientifique, un cerveau ordonné,une tête pensante.... @ Kramer : Pour le haut niveau, on en revient au même, c'est un faux problème.Le mec compétent sur une plateforme haut niveau sera appelé pour ses compétences pas pour son classement. Quand on lit certains posts, on a l'impression que tout est mélangé, remettons les points sur les i: 1)Avant d'intervenir sur du haut niveau tu fais tes preuves, ce n'est pas parceque tu es BE que tu interviens sur du haut niveau, c'est parceque tu as un truc en plus.. 2)Le classement à 15/2 donne le droit de s'inscrire à l'examen, ce n'est pas un gage de réussite Citer
loulou Posté(e) le 7 juin 2015 Signaler Posté(e) le 7 juin 2015 C est basé sur l'expérience, tout ceux qui ont évolué à mes côtés sont aujourd'hui pété de partout c est du à l utilisation de techniques inapproprié a leur organisme. Certaines personnes ont la chance de passer entre les gouttes, tant mieux pour elle. JPR parlait de méthode pour apprendre le revers on en est très loin, pour moi il s'agit de mener chaque joueur à son meilleur niveau sans bousiller son corps, c'est très différent comme approche. Ce n'est pas une réaction teintée d'orgueil, c'est la joie de voir aboutir plus de 35 ans de passion et de recherche. Au passage avant d'arriver à cette conclusion, je me suis planté un bon nombre de fois, j'ai fais des conneries, mais je tire des conclusions de mes erreurs. Tu peux considérer que c'est un teaser puisque je vais publier. Allez, histoire de mettre un peu l'eau à la bouche des passionnés, il existe 518 400 profils psychomoteurs différents...et par extension 518400 façons de jouer au tennis différentes,Tout part de là. Ca fait 15ans que je suis sur ce projet, et j'ai tiré mes conclusions hier soir dans une certaine euphorie. Après avoir testé cette méthode dans un des mes clubs avec un taux de réussite à 100 pour cent, et en conservant l'ancienne méthode dans un autre TC histoire d'avoir un échantillon témoins, je peux sans prétention dire que cette fois ci, je ne me plante pas. Actuellement je fais des tests sur des joueurs qui malgrès la présence d'un grand entraineur à leur côté se retrouvent bloqués dans leure progression.J' y crois et je suis persuadé que je vais arriver à les débloquer en douceur. Pour en revenir au sujet, enseigner et jouer c'est très différent, suite à ces conclusions, 30 est encore un niveau trop élevé pour enseigner le tennis, plus le niveau de jeu est élevé plus il y a un risque de parasitage entre le jeu de l'entraineur et celui de l'apprenant. Pour moi le bon prof de tennis devrait être Nc, bourré d'empathie, obsédé par la progression de ses élèves et par leur épanouissement dans le jeu, avoir des compétences dans le domaine de l'ingénieurie, et ne jamais avoir touché une raquette... @ kramer dans ton cas, que te manques t'il pour aller plus loin? Un mec qui accepte de se poser davant ton match pendant plusieurs heures, son rôle serait de décoder ce que tu fais bien, ce que tu fais mal, il pourrait ainsi te guider dans un sens ou dans l'autre. C'est complètement indépendant du classement, c'est plus une histoire de temps aloué à chaque joueur. Une des personnes qui m'a le plus aidé dans mon tennis c'est ma femme, elle n'a jamais joué, pendant mes matchs elle se posait sur le bord du terrain et prenait des stats. Puis elle venait à la fin du match m'expliquer là ou je gagnais des points, là ou je les perdais. Elle m'a plus approtté que des joueurs de niveau internationnal qui me disaient c'est comme ça, en me faisant cracher mes tripes... L'enseignement du tennis à partir d'un certains niveau n'est qu'une histoire de bon sens par rapport au joueur et a ses aspirations. On en revient à la qualité première : savoir communiquer, savoir observer, savoir écouter...Plus le classement de l'enseignant est élevé, plus le joueur est dans un processus d'admiration il écoute et fait nimportequoi, persuadé que le pro détient la vérité. Plus le niveau augmente plus tu détiens une vérité, mais une seule : celle de ton jeu, donc 1 chance sur 518 400 de tomber sur le même profil prof / élève. Dans ton cas, si le père de Santoro te proposait un coaching , que dirais tu? il est 15/2 donc c'est une bille? Citer
Darkdani Posté(e) le 7 juin 2015 Signaler Posté(e) le 7 juin 2015 Pour être un bon joueur il faut avant tout être une bonne personne et bien dans sa tête.... La vie nous aide à être de meilleur tennismen des fois.... Mais ça paraît difficile avec les enfants ce que tu dis..... Citer
loulou Posté(e) le 7 juin 2015 Signaler Posté(e) le 7 juin 2015 Pour être un bon joueur il faut avant tout être une bonne personne et bien dans sa tête.... La vie nous aide à être de meilleur tennismen des fois.... Mais ça paraît difficile avec les enfants ce que tu dis..... En quoi serait ce plus difficil avec les enfants? Citer
Darkdani Posté(e) le 7 juin 2015 Signaler Posté(e) le 7 juin 2015 Peut être je me trompe. Mais avec les enfants... Ce sont souvent ceux avec de bons parents... Une bonne situation.... Et niveau social élevé dirons nous... Qui réussissent le mieux......en tant que initiateur amt. On est souvent cantonné à apprendre de la technique.... Citer
loulou Posté(e) le 7 juin 2015 Signaler Posté(e) le 7 juin 2015 Peut être je me trompe. Mais avec les enfants... Ce sont souvent ceux avec de bons parents... Une bonne situation.... Et niveau social élevé dirons nous... Qui réussissent le mieux......en tant que initiateur amt. On est souvent cantonné à apprendre de la technique.... je te comprend dark, disons que je pense que la technique ne s'apprend pas, on la fait ressortir. La finalité c'est le plaisir du jeu, si tu ne trouves ton plaisir que dans la victoire il y a un problème. sinon oui les enfants issus de milieux sociaux favorisés on un état d'esprit qui leur permet de mieux réussir dans le tennis. Le gout de l'effort de la projection, ce sont des valeurs du sport mais égallement familiales.Et le tennis côute cher... Citer
pupic34 Posté(e) le 7 juin 2015 Signaler Posté(e) le 7 juin 2015 La on parle d'enseignement et de peda..........pas grand chose à voir avec le titre du post car entre 15 et 15/2 on ne peut pas dire qu'il y a beaucoup d'écart..... Pour info j'ai passé le BE en 1985 j'étais alors 15/2 , c'était le minima a l'époque ( suis ensuite monté 5/6 ) puis le minima est passé a 5/6 , puis 15 et maintenant de nouveau 15/2......est vraiment ces différences de pré requis qui ont fait évoluer l'enseignement et la péda ? les questions à se poser sont plutot : Pourquoi toujours remettre en cause ce minima ? Pourquoi de moins en moins de licenciés ? Pourquoi de moins en moins de carrière "longue" chez les enseignants ? ............ La peda peut etre une des réponses mais pas seulement loin de la ........ Citer
Darkdani Posté(e) le 7 juin 2015 Signaler Posté(e) le 7 juin 2015 La on parle d'enseignement et de peda..........pas grand chose à voir avec le titre du post car entre 15 et 15/2 on ne peut pas dire qu'il y a beaucoup d'écart..... Pour info j'ai passé le BE en 1985 j'étais alors 15/2 , c'était le minima a l'époque ( suis ensuite monté 5/6 ) puis le minima est passé a 5/6 , puis 15 et maintenant de nouveau 15/2......est vraiment ces différences de pré requis qui ont fait évoluer l'enseignement et la péda ? les questions à se poser sont plutot : Pourquoi toujours remettre en cause ce minima ? Pourquoi de moins en moins de licenciés ? Pourquoi de moins en moins de carrière "longue" chez les enseignants ? ............ La peda peut etre une des réponses mais pas seulement loin de la ........ Pour infos. Un Club voisin du mien en haute Garonne ligue midi Pyrénées (une grosse en France) à perdu son be.... Pour le remplacer il a eu 4 CV de la ligue.... 4 mecs qui viennent d'ailleurs.... Un mec de Angers va être retenu..... Ya pas tant de be que ça j'ai l'impression Citer
Darkdani Posté(e) le 7 juin 2015 Signaler Posté(e) le 7 juin 2015 je te comprend dark, disons que je pense que la technique ne s'apprend pas, on la fait ressortir. La finalité c'est le plaisir du jeu, si tu ne trouves ton plaisir que dans la victoire il y a un problème. sinon oui les enfants issus de milieux sociaux favorisés on un état d'esprit qui leur permet de mieux réussir dans le tennis. Le gout de l'effort de la projection, ce sont des valeurs du sport mais égallement familiales.Et le tennis côute cher... On devrais trouver une méthode à rendre l'enfant meilleur et à avoir une bonne mentalité face à l'échec avant même de lui apprendre le tennis en fait.... De l'éducation quoi en somme.... Citer
pupic34 Posté(e) le 7 juin 2015 Signaler Posté(e) le 7 juin 2015 Il y a très peu de profs avec un très haut niveau jeu car ceux qui ont un très haut niveau de jeu n'ont pas le temps d'enseigner (ou sont sur le déclin). Néanmoins, les profs qui ont connu le haut niveau partent avec 3 avantages: 1) Ca flatte l'égo des élèves de se dire et de pouvoir raconter que son prof a fait tel ou tel exploit et est encore sparring de tel ou tel joueur ou rince encore tel ou tel joueur 2) La qualité de balle de ceux qui ont joué à haut niveau est dingue, elle fait bien jouer et procure un kiff monumental 3) Il y a des conseils tactiques et dans l'approche des matchs qu'on trouve beaucoup plus rarement chez quelqu'un qui a péniblement été -2 Et dans ce post, on ne parle pas de haut niveau. Je persiste à dire que pour quelqu'un dont le tennis est l'expertise, 15 est déjà trop faible. Au lieu dévaloriser le diplôme du DE, il devrait être permis d'enseigner en ayant juste des compétences pédagogiques. je pense comme toi, mais la nous sommes dans l'exception et dans une certaine attente des joueurs........ Vous oubliez que nous sommes sur le marché du travail de toute manière.......un ex première série ou pro ne sera jamais un enseignant d'école de tennis ou de cours collectif......ce n'est souvent pas son objectif et il sera beaucoup trop cher !!!! Et j'en reviens à un de mes post précédent , la "vocation" pour être enseignant est en perte de vitesse.........pour de multiples raisons........ Alors je vais peut etre en faire hurler certain.....mais si l'on prend le niveau social des joueurs de seconde série et également le fait d'être en club à ce niveau ouvrant la possibilité de rencontrer tel ou tel type de personne ( entrepreneur ......) combien préfèreront se lancer dans un autre métier !!!! de plus en plus Et la je ne parle pas des ex joueurs de trés hauts niveau qui eux ne seront quasi jamais enseignants de club....... Citer
loulou Posté(e) le 7 juin 2015 Signaler Posté(e) le 7 juin 2015 je pense comme toi, mais la nous sommes dans l'exception et dans une certaine attente des joueurs........ Vous oubliez que nous sommes sur le marché du travail de toute manière.......un ex première série ou pro ne sera jamais un enseignant d'école de tennis ou de cours collectif......ce n'est souvent pas son objectif et il sera beaucoup trop cher !!!! Et j'en reviens à un de mes post précédent , la "vocation" pour être enseignant est en perte de vitesse.........pour de multiples raisons........ Alors je vais peut etre en faire hurler certain.....mais si l'on prend le niveau social des joueurs de seconde série et également le fait d'être en club à ce niveau ouvrant la possibilité de rencontrer tel ou tel type de personne ( entrepreneur ......) combien préfèreront se lancer dans un autre métier !!!! de plus en plus Et la je ne parle pas des ex joueurs de trés hauts niveau qui eux ne seront quasi jamais enseignants de club....... Et oui, il y a souvent une histoire de poignon derrière un classement . Citer
loulou Posté(e) le 7 juin 2015 Signaler Posté(e) le 7 juin 2015 tout à fait pas de dédicace pour toi :-) Citer
la_fouine Posté(e) le 7 juin 2015 Signaler Posté(e) le 7 juin 2015 Moi j'veux une dédicasse tête d'endive. Et j'veux le livre en avant première sinon ca va pas le faire. Citer
Athes Posté(e) le 7 juin 2015 Signaler Posté(e) le 7 juin 2015 Yo tout le monde, Je rebondis sur la corrélation entre le niveau en tant que joueur et tant qu'entraineur. Personnellement, je me lance dans mon projet négatif pour m'améliorer en tant qu'entraineur. Donc je défends plus l'idée qu'un bon joueur sera susceptible d'être un bon entraineur. Pas de sofisme, cela ne veut pas dire que: _Si j'ai été bon joueur, je serais bon enseignant _Si je n'ai pas été bon joueur, je ne serais pas bon enseignant. Mais si l'on tend vers l'excellence qui est la seule voie que j'observe, je trouve nécessaire d'avoir fait ses preuves envers soi-même que ce soit dans le tennis (l'idéal dans notre cas) ou dans un autre domaine. C'est pour moi l'épreuve du feu. Quand tu t'es donné pour atteindre ton objectif, tu développes une capacité à maitriser ton énergie que tu peux ensuite transmettre avec plus de fidélité que si tu n'as rien produit. Je pense par exemple aux entraineurs qui n'ont jamais eu le goût de l'effort, comment peuvent-ils le transmettre? Comment peuvent-ils transmettre quelque chose qu'ils ne connaissent pas, quelque chose qu'ils n'ont jamais éprouvé? Oui, ils peuvent conceptualiser, mais une idée s'ancre profondément dans la matière lorsque la pratique et la théorie se rejoignent. Je pense qu'il ne faut pas se bercer d'illusions, un entraineur doit être exemplaire. Mais quel est le niveau requis alors? Notre propre haut niveau et il dépend de chacun. Une chose est sûre pour moi, 15/2 est loin de représenter le haut niveau de la plupart des joueurs, il y a encore trop de faiblesses valorisées par la réussite à ce niveau. Effectivement, pour quelques joueurs, ce classement représentera leur haut niveau, et il sera suffisant pour leur donner la maitrise pour enseigner avec pertinence. Je pense par exemple à Ronan Lafaix (même si je doute un peu de sa sincérité lorsqu’il décrit son évolution). Mais globalement, je pense que le classement le plus optimal se situe vers 4.6, ou en tout cas à 2nd série. Après, nous sommes loin d'être dans un monde optimal entre les joueurs qui sont formés depuis le plus jeune âge et qui se retrouvent naturellement à 2nd série, les joueurs livrés à leurs émotions qui en bidouillant s'en sortent, et pour finir, les joueurs qui achètent leur classement en enchainant les matchs, mon raisonnement devient utopique donc je ne saurais réellement juger ce qui est le mieux, ma conscience n'est pas assez grande. Mais bon, on est dans un monde élitiste et même eugéniste, c'est une réalité, il faut donc amené les Hommes à être meilleur et ce n'est pas en réduisant le niveau d'exigence que l'on pourra. Si quelqu'un veut être enseignant de tennis mais n'a pas le classement, à lui de charbonner tout comme celui qui veut être médecin et fait ses 10ans d'études. Loulou>> tu nous feras une petite exclu tennis classim pour ton livre? Tu as prévu de le publier dans combien de temps? Citer
la_fouine Posté(e) le 7 juin 2015 Signaler Posté(e) le 7 juin 2015 En même temps normal, tu choisis quoi entre un mec excellent pédagogue a 15/2 et un autre excellent pédagogue qui est négatif? Forcément si on va dans ce sens la, tant qu'a faire le type qui est mieux classé pourra peut-être apporter qqchose en plus... Mais là c'est pour atteindre l'excellence, et tu risques pas d'en trouver dix mille des mecs comme ça. Citer
kramer Posté(e) le 7 juin 2015 Signaler Posté(e) le 7 juin 2015 Le soucis c'est que faire ça reviendrait à dévaloriser le diplôme du DE car pour le coup, on aurait un afflux de personnes pouvant enseigner. Seulement, comment vérifier la compétence de ces gens là ? Sur le terrain, mais une fois qu'ils sont embauchés, c'est trop tard. Je vois ce que tu veux dire, mais il y a un truc que je n'ai pas du comprendre. Aujourd'hui d ce que je vois, il n'y a quasi pas de DE en école de tennis. Donc laisser les profs d'EPS ou autre enseigner ne changerait pas grand chose. Si on veut un DE, il faut se payer une indiv et là contrairement à l'école de tennis, on choisit son prof. @ Kramer : Pour le haut niveau, on en revient au même, c'est un faux problème.Le mec compétent sur une plateforme haut niveau sera appelé pour ses compétences pas pour son classement. Tu as absolument raison. Je fais juste un raccourci en disant que pour enseigner à haut niveau, il faut l'avoir été aussi. Il y a évidemment des exceptions, mais je persiste à penser qu'elles sont rares. @ kramer dans ton cas, que te manques t'il pour aller plus loin? Un mec qui accepte de se poser davant ton match pendant plusieurs heures, son rôle serait de décoder ce que tu fais bien, ce que tu fais mal, il pourrait ainsi te guider dans un sens ou dans l'autre. C'est complètement indépendant du classement, c'est plus une histoire de temps aloué à chaque joueur. Une des personnes qui m'a le plus aidé dans mon tennis c'est ma femme, elle n'a jamais joué, pendant mes matchs elle se posait sur le bord du terrain et prenait des stats. Puis elle venait à la fin du match m'expliquer là ou je gagnais des points, là ou je les perdais. Elle m'a plus approtté que des joueurs de niveau internationnal qui me disaient c'est comme ça, en me faisant cracher mes tripes... L'enseignement du tennis à partir d'un certains niveau n'est qu'une histoire de bon sens par rapport au joueur et a ses aspirations. On en revient à la qualité première : savoir communiquer, savoir observer, savoir écouter...Plus le classement de l'enseignant est élevé, plus le joueur est dans un processus d'admiration il écoute et fait nimportequoi, persuadé que le pro détient la vérité. Plus le niveau augmente plus tu détiens une vérité, mais une seule : celle de ton jeu, donc 1 chance sur 518 400 de tomber sur le même profil prof / élève. Dans ton cas, si le père de Santoro te proposait un coaching , que dirais tu? il est 15/2 donc c'est une bille? Pour aller plus loin, il me faudrait du temps et l'envie de le faire. Ce serait bien d'avoir 15 ans de moins aussi. Un prof ne m'apparait pas indispensable au premier abord. Mais je ne me vois pas du tout aller plus loin. Aujourd'hui, j'ai envie de m'amuser et d'avoir l'impression de ne pas jouer trop mal. J'ai eu la chance d'être coaché par des joueurs qui ont été assez forts (grand tableau à Roland) et/ou qui ont participé à l'éclosion de top 10. Certains m'allaient, d'autres ne m'allaient pas même si j'étais béa d'admiration. Je ne connais pas le père de Santoro (même s'il a battu mon père en tournoi) et ne sais pas en quoi il a contribué à l'éclosion de son fils. Si c'est le cas, il doit connaître effectivement beaucoup de choses. Ce qui différencie les profs selon mes critères perso est leur capaité à mettre en place des exos justes qui font bosser et dans lesquels il n'y a jamais de situation absurde (genre obliger à jouer long de ligne alors que la situation impose le coup croisé) je pense comme toi, mais la nous sommes dans l'exception et dans une certaine attente des joueurs........ Vous oubliez que nous sommes sur le marché du travail de toute manière.......un ex première série ou pro ne sera jamais un enseignant d'école de tennis ou de cours collectif......ce n'est souvent pas son objectif et il sera beaucoup trop cher !!!! Et j'en reviens à un de mes post précédent , la "vocation" pour être enseignant est en perte de vitesse.........pour de multiples raisons........ Alors je vais peut etre en faire hurler certain.....mais si l'on prend le niveau social des joueurs de seconde série et également le fait d'être en club à ce niveau ouvrant la possibilité de rencontrer tel ou tel type de personne ( entrepreneur ......) combien préfèreront se lancer dans un autre métier !!!! de plus en plus Et la je ne parle pas des ex joueurs de trés hauts niveau qui eux ne seront quasi jamais enseignants de club....... De ce que je connais, mais il s'agit surement de mon microcosme des clubs de paris ouest, les profs gèrent les écoles de tennis ou donnent des indivs. Donner des indivs dans un grand club est assez lucratif. Dans ces clubs, on trouve des gens qui ont du temps et de l'argent, qui jouent au tennis pour le fun et kiffent un ex bon. Ce type de profs tournent à plus de 10k/mois. Pas sur qu'ils gagnent tellement plus autrement. Mais dans ce cas, leur ancien niveau tient plus du prestige que de leurs qualités pédagogiques. Citer
loulou Posté(e) le 7 juin 2015 Signaler Posté(e) le 7 juin 2015 Athes, on 07 Juin 2015 - 5:25 PM, said: Yo tout le monde, Je rebondis sur la corrélation entre le niveau en tant que joueur et tant qu'entraineur. Personnellement, je me lance dans mon projet négatif pour m'améliorer en tant qu'entraineur. Donc je défends plus l'idée qu'un bon joueur sera susceptible d'être un bon entraineur. Pas de sofisme, cela ne veut pas dire que: _Si j'ai été bon joueur, je serais bon enseignant _Si je n'ai pas été bon joueur, je ne serais pas bon enseignant. Mais si l'on tend vers l'excellence qui est la seule voie que j'observe, je trouve nécessaire d'avoir fait ses preuves envers soi-même que ce soit dans le tennis (l'idéal dans notre cas) ou dans un autre domaine. C'est pour moi l'épreuve du feu. Quand tu t'es donné pour atteindre ton objectif, tu développes une capacité à maitriser ton énergie que tu peux ensuite transmettre avec plus de fidélité que si tu n'as rien produit. Je pense par exemple aux entraineurs qui n'ont jamais eu le goût de l'effort, comment peuvent-ils le transmettre? Comment peuvent-ils transmettre quelque chose qu'ils ne connaissent pas, quelque chose qu'ils n'ont jamais éprouvé? Oui, ils peuvent conceptualiser, mais une idée s'ancre profondément dans la matière lorsque la pratique et la théorie se rejoignent. Je pense qu'il ne faut pas se bercer d'illusions, un entraineur doit être exemplaire. Mais quel est le niveau requis alors? Notre propre haut niveau et il dépend de chacun. Une chose est sûre pour moi, 15/2 est loin de représenter le haut niveau de la plupart des joueurs, il y a encore trop de faiblesses valorisées par la réussite à ce niveau. Effectivement, pour quelques joueurs, ce classement représentera leur haut niveau, et il sera suffisant pour leur donner la maitrise pour enseigner avec pertinence. Je pense par exemple à Ronan Lafaix (même si je doute un peu de sa sincérité lorsqu’il décrit son évolution). Mais globalement, je pense que le classement le plus optimal se situe vers 4.6, ou en tout cas à 2nd série. Après, nous sommes loin d'être dans un monde optimal entre les joueurs qui sont formés depuis le plus jeune âge et qui se retrouvent naturellement à 2nd série, les joueurs livrés à leurs émotions qui en bidouillant s'en sortent, et pour finir, les joueurs qui achètent leur classement en enchainant les matchs, mon raisonnement devient utopique donc je ne saurais réellement juger ce qui est le mieux, ma conscience n'est pas assez grande. Mais bon, on est dans un monde élitiste et même eugéniste, c'est une réalité, il faut donc amené les Hommes à être meilleur et ce n'est pas en réduisant le niveau d'exigence que l'on pourra. Si quelqu'un veut être enseignant de tennis mais n'a pas le classement, à lui de charbonner tout comme celui qui veut être médecin et fait ses 10ans d'études. Loulou>> tu nous feras une petite exclu tennis classim pour ton livre? Tu as prévu de le publier dans combien de temps? Salut Athès si tout va bien en septembre, mais à la vue des derniers travaux qui sortent,je n'ai plus beaucoup d'avance... :-( Je pense que l'enseignement du tennis est constitué de différents degrés, ainsi je pense que chaque enseignant est prédisposé à une phase ou à une autre du développement du joueur. il y a la phase de déblocage du joueur, qui permet d'obtenir un geste juste et une maitrise de toutes les situations de jeu du tennis.Cette phase est compliquée, plus ou moins longue en fonction des capacités intinsèques de l'individu, elle est capitale pour le futur du joueur et négligée, mal vue... Quand c'est fait, on arrive sur un autre processus qui est l'entrainement, on tire sur la machine, et on tire les marrons du feu. Si la partie 1 n'est pas respectée, pas terminée, on peut se retrouver avec des blocages qui seront dur à corriger et qui bloqueront le joueur sur le long terme. On entre ensuite en phase 3 , la programation , la préparation physique annuelle, l'hygiène,le mental, bref ça devient de plus en plus pointilleux.(On pourrait ajouter d'autres phases en fonction du niveau de vice lié à ton implication tennistique) Chaque entraineur a sa particularité, il aime un maillon ou l'autre de la chaine, c'est à mon avis l'amour qu'on a pour un des maillons de la chaine qui fait qu'on est un bon entraineur, le vécu sportif semble prédominer sur certains maillons, c'est vrai.Mais je vois que tu partages mon avis sur le sujet, il est question d'expérience sportive et pas réellement de niveau. .. Citer
+tambouil Posté(e) le 7 juin 2015 Signaler Posté(e) le 7 juin 2015 Salut Athès si tout va bien en septembre, mais à la vue des derniers travaux qui sortent,je n'ai plus beaucoup d'avance... :-( Je pense que l'enseignement du tennis est constitué de différents degrés, ainsi je pense que chaque enseignant est prédisposé à une phase ou à une autre du développement du joueur. il y a la phase de déblocage du joueur, qui permet d'obtenir un geste juste et une maitrise de toutes les situations de jeu du tennis.Cette phase est compliquée, plus ou moins longue en fonction des capacités intinsèques de l'individu, elle est capitale pour le futur du joueur et négligée, mal vue... Quand c'est fait, on arrive sur un autre processus qui est l'entrainement, on tire sur la machine, et on tire les marrons du feu. Si la partie 1 n'est pas respectée, pas terminée, on peut se retrouver avec des blocages qui seront dur à corriger et qui bloqueront le joueur sur le long terme. On entre ensuite en phase 3 , la programation , la préparation physique annuelle, l'hygiène,le mental, bref ça devient de plus en plus pointilleux.(On pourrait ajouter d'autres phases en fonction du niveau de vice lié à ton implication tennistique) Chaque entraineur a sa particularité, il aime un maillon ou l'autre de la chaine, c'est à mon avis l'amour qu'on a pour un des maillons de la chaine qui fait qu'on est un bon entraineur, le vécu sportif semble prédominer sur certains maillons, c'est vrai.Mais je vois que tu partages mon avis sur le sujet, il est question d'expérience sportive et pas réellement de niveau. .. y aurait pas eu un coup de foudre sur le texte ? on n'y comprend rien Citer
loulou Posté(e) le 7 juin 2015 Signaler Posté(e) le 7 juin 2015 y aurait pas eu un coup de foudre sur le texte ? on n'y comprend rien clair :-( , je ne sais pas ce qui s'est passé.... Citer
pupic34 Posté(e) le 7 juin 2015 Signaler Posté(e) le 7 juin 2015 Kramer , bien entendu qu'il y a des club Paris ouest ou ailleurs ou des ex trés bon joueur DE peuvent gerer des écoles, donner des indivs trés lucratives et trés bien gagner leur vie et c'est tant mieux pour eux et pour leurs joueurs ....ils répondent à leurs attentes. Mais dans ce cas la nous sommes dans des grands clubs avec le tennis comme sport d'élite........ Mais depuis la fin des années 70 et debut des année 80 le tennis est AUSSI devenu un sport de masse avec une fédé qui cherche à garder son nombre de licencié et organiser l'enseignement dans l'ensemble de ces clubs et c'est la que cela se complique !! proposer un enseignement de qualité pour les petites structures, pas des professionnels ( qui pourront en vivre correctement ) et non juste des "initiés" comme au foot ( regardez comment est organisé le foot en ce moment ou il n"y a plus d'entraineur diplome pour les équipes jeunes de petit club....sport de masse.....) La solution n'est pas facile.........et l'argent ne se trouvera que s'il y a un équilibre entre tennis loisir, ecole de tennis et compétition........ Citer
denebola Posté(e) le 7 juin 2015 Signaler Posté(e) le 7 juin 2015 Je vois ce que tu veux dire, mais il y a un truc que je n'ai pas du comprendre. Aujourd'hui d ce que je vois, il n'y a quasi pas de DE en école de tennis. Donc laisser les profs d'EPS ou autre enseigner ne changerait pas grand chose. Si on veut un DE, il faut se payer une indiv et là contrairement à l'école de tennis, on choisit son prof. Je reste persuadé que la grande majorité des écoles de tennis sont encadrées par des DE. Pour le reste de la phrase, il faut différencier les prof d'EPS ou globalement les Staps qui ont des compétences et connaissances qui peuvent être un atout pour un club, des experts autoproclamés sans formation qu'il me parait difficile aujourd'hui d'inclure dans les clubs en encadrement d'enfants ou d'adultes. @ Athès : globalement, il y a une notion assez floue aujourd'hui en tennis qui ne fait pas la distinction entre niveau de jeu et classement. Comme tu l'as dit, quel est la valeur d'un classement obtenu à coup de 50/60 matchs par saison ? A mon sens, c'est là que la démo du BE avait une importance car on jugeait une qualité de démonstration technique plus que le classement (enfin, normalement...). Citer
Darkdani Posté(e) le 8 juin 2015 Signaler Posté(e) le 8 juin 2015 Ou encore quelle est la valeur d'un be femme a 15.... Citer
la_fouine Posté(e) le 8 juin 2015 Signaler Posté(e) le 8 juin 2015 Le but du DE c'est pas d'etre sparring. Je vois pas en quoi une fille serait plus débile Surtout que dans certains creps ils demandent un plus haut niveau de compétence aux filles pour avoir le DE. Citer
Athes Posté(e) le 8 juin 2015 Signaler Posté(e) le 8 juin 2015 Même si certains achètent leur classement, ils ont tout de même du mobilisé pas mal de ressources pour monter à 15. Le joueur a tout de même passé du temps sur le terrain, il s'est investi. 15/2 il n'y a pas besoin de s'investir autant. Est ce que un médecin qui a fait son bac+10 est intelligent ? Est ce que un prof d'EPS qui a son master est bon? Est ce que un PRésident qui a fait l'ENA est compétent? Pas forcément, mais notre société est faite d'étapes qui dans leur généralité permettent d'évaluer la masse et de la faire évoluer dans sa globalité. Ce n'est pas en réduisant le niveau d'exigence que l'on aura des bons profs. Il y aura tjr des gens pour ne pas jouer le jeu mais il faut regarder ceux qui jouent le jeu, car ce sont eux qui auront leur vocation et deviendront bons, et je pense que la 2nd série est un gros plus pour eux. J'ai fait 2 formations D.E, c'est subjectif mais sur la première formation, je suis persuadé que moins de 50% de la promo était là par vocation, et sur la 2e, je pense qu'il y avait 30% de stagiaire présents par opportunité. Imaginons maintenant si on descend à 15/2, déjà que nous étions 20 pour un formateur et un assistant.... Il y a déjà bcp de demandes à 15, il faudrait déjà gérer ce phénomène avant d'agrandir l'usine à D.E. Et je sais une chose, c'est qu'un opportuniste à 15 ou dans l'idéal à 4.6 aura quand même plus de notions spé Tennis qu'un opportuniste à 15/2 qui n'aura même pas franchi le cap de la 2nd série. Citer
la_fouine Posté(e) le 8 juin 2015 Signaler Posté(e) le 8 juin 2015 Ah ouais donc pour toi un mec a 15 incompétent est mieux qu'un 15/2 compétent juste parce qu'il a mobilisé plus de ressources? Citer
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