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Global-Tennis

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Dans notre club si! Tu as des mecs, qui veulent tellement gagner que quand tu fais un match d'entrainement avec eux, ils te mettent une pression mentale dès le premier SMS pour organiser le rendez-vous jusqu'au prochain match. Et dans l'intervalle, ils te chambrent, grugent, font de l'intox à l'échauffement, t'allument, choisissent les balles et la surface que tu détestes, quitte à changer en cours de match, dressent leurs enfants pour faire du bruit ou traverser le court sur les points importants, te disent qu'ils arrêtent dans 5mn pour te faire lâcher mentalement en début de set et s'ils breakent, ils ont tous le temps de finir le set, qui servent à la cuillère, retournent tes services sur la ligne de service, et je ne parle pas des hurlements ni des insultes... En jouant régulièrement contre ces personnes, tu te fais un mental et une concentration à toute épreuve.

Dans un autre registre, quand j'étais fringant, j'allais à un entrainement physique fait par un ancien légionnaire qui humiliait verbalement, de donnait pas la durée (entre 1h30 et 3h) de l'entrainement, ni le programme (toujours en garder sous le pied pour réaliser les 0 à 4 séries surprise de fractionnés... Je précise que le gars est génial, que grâce à lui j'ai couru un marathon sans plus d'entrainement et ces années là, quand j'avais marqué 4 jeux au troisième, j'avais gagné!

:mdr::mdr::mdr:

Hénaurme ! Faut en effet être sacrément solide pour supporter ça !

Dans le genre de ton légionnaire, j'ai eu un entraîneur au volley qui finissait nos séances systématiquement par un exercice contractuel, genre 10 relances correctes sur le passeur sur services obligatoirement vaches des copains sinon sanction pour eux aussi ; +1 si bonne, -1 si mauvaise, donc tu pouvais te retrouver facilement, en fin de séance (2h00) bien rincé et avec un score qui défilait facilement négativement...mais on était prévenu !

C'est aussi lui qui, quand l'un d'entre nous arrivait en retard, à la fin de l'entrainement, faisait courir tout le groupe 20 ' et non pas seulement celui qui était arrivé en retard !

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Oui, ça peut largement se travailler en cours collectif.... D'ailleurs l'approche mentale du jeu devrait être intégrée à tout entraînement !

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Oui, ça peut largement se travailler en cours collectif.... D'ailleurs l'approche mentale du jeu devrait être intégrée à tout entraînement !

Pour la simple raison que l'on réussit souvent des exercices en entraînement qu'on a ensuite du mal à mettre en application en compétition officielle

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Je ne veux pas m'imposer, je veux juste créer des centres où l'on pratiquerait le tennis autrement, avec moins de contrainte. Car si le tennis peut faire du bien chez les jeunes, il peut aussi largement ren détruire. Bon nombre de jeunes joueurs se mettent au foot dégoûté de l'ambiance dans le milieux trop "PERSONNEL" du tennis ! Et si retraité je suis encore là en train de m'exprimer c'est bien pour cela... Quant à la méthode d'Anthony, je ne la partage pas !!!

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Bon nombre de jeunes joueurs se mettent au foot dégoûté de l'ambiance dans le milieux trop "PERSONNEL" du tennis !

Tu as des chiffres là-dessus ?

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Ce qui m'étonne dans cette approche (si je comprends bien) et de la même façon en sophrologie, c'est que le travail mental est centré sur soi. Au golf ou pour certains dont le but est de faire des figures imposées de beaux coups, je comprends que cela serve. Mais quand on joue au tennis, l'objectif est de battre la personne en face du filet ce qui induit un combat technique, tactique, physique et mental. Donc le mental doit être travaillé pour savoir ne pas se faire intimider et s'imposer ce qui me parait incompatible avec cette approche nombriliste. Peut-on m'expliquer ce paradoxe?

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Je vais essayer (sans garantie de résultat...) de préciser un peu comment fonctionne la sophrologie : oui, le travail est centré sur soi et c'est là un aspect fondamental de la méthode. pour faire un peu dans la philosophie facile, il s'agit de s'appliquer le principe socratique "connais-toi toi-même, et tu connaîtras les hommes (ou l'univers selon les traductions) et les dieux".

Bon, ceci posé, à quoi ça sert de se connaître soi-même ? Au delà de la question strictement philosophique (qui n'a rien à voir avec de la sodomie de diptère...), il s'agit de connaître au mieux ses forces et ses faiblesses. Jusque là, facile, non ? Par exemple, j'ai une épaule douloureuse, inutile donc d'aller jouer des coups en extension qui majorent cette douleur. Ou encore, je déteste les rallyes de fond de court, je cherche donc à monter à la volée au plus vite. Là, on est sur des basiques il me semble que chacun pratique, en y réfléchissant ou de manière spontanée.

Mais, et kramer le rappelle à propos, le tennis est un sport d'opposition et il s'agit de gérer plusieurs facteurs concomitamment : l'adversaire, le terrain, l'environnement, son propre état de forme et j'en oublie, bref...c'est du sport. Or, et je pense que chacun en conviendra, il y a certains facteurs sur lesquels nous n'avons pas de prise et d'autres que nous pouvons gérer : si j'arrive pour un match en IC et que je dois jouer sur TB, je n'y peux goutte et il faudra bien que je m'y adapte, même si je n'aime pas ça. Pareil pour le vent, le soleil, la bruine, le froid, le retard, un vol d'oies sauvages...ou la première balle de ouf, le CD dévastateur ou je ne sais quoi d'autre que me propose mon adversaire. C'est de ma capacité d'adaptation à tous ces paramètres extérieurs à moi que dépendra le résultat de la rencontre.

Alors, comment la sophrologie (et je ne parlerai que de ça, ne connaissant pas la méthode de cybertennis) peut-elle m'aider à m'adapter? Brisons d'emblée un fantasme, ce n'est pas la sophro qui me fera monter 15...et c'est bien dommage. Mais peut-être pourra-t-elle m'aider tout de même à progresser. Je pense que nous nous accorderons tous pour dire qu'un élément essentiel pour réussir dans une activité quelconque est l'attention particulière que nous lui portons. Je parle ici d'attention de manière générale et pas de l'acception neuropsychologique (l'attention fait partie des fonctions exécutives et est une capacité cognitive au même titre que la mémoire). Si je vais jouer au tennis et que je passe mon temps à regarder les si jolies filles en jupette sur le court d'à côté, mon attention sera captée par ces filles, les images mentales qu'elles induisent en moi et un peu (beaucoup...) moins par le tennis. Si je veux avoir une chance de jouer correctement, il faudra donc que je sois capable de me re-centrer sur ce pourquoi je suis là (bon, p't' êt' que je suis venu pour mater les gonzesses, ou plus si affinité, surtout qu'avec le nouveau club house, les vestiaires et les douches, tous les espoirs (ou rêves...) sont permis).

Et c'est là qu'intervient la notion de concentration : je la définirais comme la capacité à focaliser notre attention sur "l'objet" particulier de notre choix. Au tennis, ça peut être la balle par exemple (regarde la balle et ne t'occupe pas du reste), un schéma tactique (avance pour attaquer/recule pour défendre, sers lifté sur le revers...), un aspect technique (gaffe à ton plan de frappe, arme dès que tu entends le "poc" dans la raquette de l'adversaire...). J'aime bien l'image de la spirale dessinée de l'extérieur vers l'intérieur pour illustrer la concentration : plus je me rapproche du centre de la spirale et plus je m'approche des éléments essentiels sur lesquels fixer mon attention. Seulement, je n'ai jamais réussi à décréter que "allez zou, maintenant je me concentre!". Il y a toujours une petite musique intérieure, des images, bref des pensées parasites que j'appellerais "négatives" (du point de vue du sophrologue le négatif n'est pas le mal ou le pathologique, mais ce qui ne concerne pas le "moi,ici et maintenant").

J'en reviens donc à la sophrologie en tant que méthode permettant de travailler la concentration. Notez qu'elle permet de travailler bien d'autres choses, mais ce n'est pas l'objet de ce post. Si l'on accepte l'idée (et je ne demande à personne de me croire) que la concentration, c'est la capacité à mettre dans l'inactualité le négatif (cf supra), alors la sophrologie, par un travail de réduction (rappelez-vous la spirale : je réduis peu à peu la distance entre le cercle et son centre) me permet de me soustraire aux trépidations du monde (au sens psycholinguistique, le monde c'est tout ce qui est extérieur à moi) de sorte que mon attention puisse capte, et surtout rester fixée sur ce pour quoi je suis là (dans le cadre des troubles attentionnels par exemple, l'un des problèmes les plus fréquemment rencontrés n'est pas l'incapacité à fixer son attention mais la difficulté à la maintenir).

Comment procède-t-on concrètement ? La première étape, appelée RDC1 (Relaxation Dynamique de Caycédo 1), permet de travailler la concentration sur ce qu'il y a de plus simple : le corps. On segmente le corps en 5 systèmes (tête/cou-épaules-bras/thorax/abdo-lombaires/partie basse du corps, du bassin aux orteils) et par la seule force de notre volonté, nous relâchons les muscles de ces 5 systèmes (c'est un peu fastidieux à expliquer, mais je peux le faire si vous le souhaitez) les uns après les autres. Ensuite, et c'est là tout l'intérêt de la sophro (et de l'appellation "relaxation dynamique"), on effectue une séquence "contraction douce du corps/inspire -mise en tension- expire/relâchement", ainsi que d'autres techniques visant à nous amener à prendre conscience pleinement des capacités que nous avons à nous mouvoir en fonction de notre vouloir. Je sais, dit comme ça, ça a l'air un peu cul-cul la praline, mais ça marche. Vraiment. Vient ensuite a RDC 2 qui vise cette fois non plus le corps mais l'esprit (spirituel, esprit, ne sont pas à entendre au sens religieux des terme) et ses capacités : un exercice par exemple consiste à évoquer mentalement un objet neutre (non chargé émotionnellement comme pourrait l'être par exemple le vase de la grand mère adorée malheureusement décédée) et encore une fois à se concentrer sur cet objet sans se laisser distraire par quoi que ce soit d'autre. Comme vous le constatez, c'est encore la capacité de concentration qui est activée ici. Et il en va de même pour les niveaux suivant (mais désolé, n'étant qu'élève sophrologue depuis janvier 2013, je ne suis pas encore capable de vous en dire plus sur la suite).

Pour conclure ce petit (!) topo, je crois utile de dire que ce n'est pas la concentration en tant qu'objet qui est la finalité de la sophro (on ne vit pleinement que le présent, donc le match d'hier est forcément différent de celui d'aujourd'hui, les gammes en CD que je suis en train de faire ne ressemblent en rien à celles que j'ai faites lors de mon dernier entrainement...), mais la capacité que nous avons à nous concentrer : j'ai conscience que je peux le faire parce que je l'ai déjà vécu et fort de cette conscience je m'attache autant que faire se peut ici et maintenant à activer cette capacité.

J'ajoute juste une petite chose : la sophrologie est avant tout une praxis. Ainsi, il est illusoire de vouloir utiliser ces techniques ponctuellement et d'en attendre un quelconque bénéfice. Par exemple, pour ce qui me concerne, je participe à un atelier sophro 1X/semaine en tant qu'élève, je pratique 2 ou 3X/semaine quelques exercices et j'enseigne la méthode (les éléments que je maîtrise) à certains de mes patients (rééducations de voix, certaines pathologies neuro-dégénératives...). Et au tennis, quand je vais en compétition, je me prends 10 mn avant d'entrer sur le court pour me concentrer, c'est à dire entrer dans ma bulle, faire une barrière entre le boulot, la famille, le dernier morceau de musique que j'ai entendu...et le tennis. Ensuite, on joue; Et que je gagne ou que je perde (bon, je préfère quand je gagne hein!), si j'ai réussi à rester concentré sur le jeu, alors je suis content. Je suis content parce que lorsque je suis concentré, je ne me frustre pas : je joue chaque coup en pleine conscience, naturellement, de manière phénoménologique (c'est à dire que j'ai conscience, pas intellectuellement mais de façon essentielle, que chaque coup est unique et que pleurer sur une volée manquée ou faire le paon sur un passing de revers long de ligne n'a pas de sens). Demandez vous pourquoi les grands champions ne font pas les malins quand ils gagnent ou quand ils perdent : ils savent qu'ils ont fait ce qu'ils ont conscience d'être capables de faire et que l'adversaire a fait de même. Ainsi, quel que soit le résultat final, au delà de la joie ou de la désillusion, ils savent...qu'ils ont fait le job!

Voili, voilou...

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Si je peux me permettre perso'

1-je regarde, je fixe la balle la balle

2- j'essaye d'utiliser toujours le même timing lors de mes frappes

Ben… c'est déjà pas mal ;)

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Je vais essayer (sans garantie de résultat...) de préciser un peu comment fonctionne la sophrologie : oui, le travail est centré sur soi et c'est là un aspect fondamental de la méthode. pour faire un peu dans la philosophie facile, il s'agit de s'appliquer le principe socratique "connais-toi toi-même, et tu connaîtras les hommes (ou l'univers selon les traductions) et les dieux".

Bon, ceci posé, à quoi ça sert de se connaître soi-même ? Au delà de la question strictement philosophique (qui n'a rien à voir avec de la sodomie de diptère...), il s'agit de connaître au mieux ses forces et ses faiblesses. Jusque là, facile, non ? Par exemple, j'ai une épaule douloureuse, inutile donc d'aller jouer des coups en extension qui majorent cette douleur. Ou encore, je déteste les rallyes de fond de court, je cherche donc à monter à la volée au plus vite. Là, on est sur des basiques il me semble que chacun pratique, en y réfléchissant ou de manière spontanée.

Mais, et kramer le rappelle à propos, le tennis est un sport d'opposition et il s'agit de gérer plusieurs facteurs concomitamment : l'adversaire, le terrain, l'environnement, son propre état de forme et j'en oublie, bref...c'est du sport. Or, et je pense que chacun en conviendra, il y a certains facteurs sur lesquels nous n'avons pas de prise et d'autres que nous pouvons gérer : si j'arrive pour un match en IC et que je dois jouer sur TB, je n'y peux goutte et il faudra bien que je m'y adapte, même si je n'aime pas ça. Pareil pour le vent, le soleil, la bruine, le froid, le retard, un vol d'oies sauvages...ou la première balle de ouf, le CD dévastateur ou je ne sais quoi d'autre que me propose mon adversaire. C'est de ma capacité d'adaptation à tous ces paramètres extérieurs à moi que dépendra le résultat de la rencontre.

Alors, comment la sophrologie (et je ne parlerai que de ça, ne connaissant pas la méthode de cybertennis) peut-elle m'aider à m'adapter? Brisons d'emblée un fantasme, ce n'est pas la sophro qui me fera monter 15...et c'est bien dommage. Mais peut-être pourra-t-elle m'aider tout de même à progresser. Je pense que nous nous accorderons tous pour dire qu'un élément essentiel pour réussir dans une activité quelconque est l'attention particulière que nous lui portons. Je parle ici d'attention de manière générale et pas de l'acception neuropsychologique (l'attention fait partie des fonctions exécutives et est une capacité cognitive au même titre que la mémoire). Si je vais jouer au tennis et que je passe mon temps à regarder les si jolies filles en jupette sur le court d'à côté, mon attention sera captée par ces filles, les images mentales qu'elles induisent en moi et un peu (beaucoup...) moins par le tennis. Si je veux avoir une chance de jouer correctement, il faudra donc que je sois capable de me re-centrer sur ce pourquoi je suis là (bon, p't' êt' que je suis venu pour mater les gonzesses, ou plus si affinité, surtout qu'avec le nouveau club house, les vestiaires et les douches, tous les espoirs (ou rêves...) sont permis).

Et c'est là qu'intervient la notion de concentration : je la définirais comme la capacité à focaliser notre attention sur "l'objet" particulier de notre choix. Au tennis, ça peut être la balle par exemple (regarde la balle et ne t'occupe pas du reste), un schéma tactique (avance pour attaquer/recule pour défendre, sers lifté sur le revers...), un aspect technique (gaffe à ton plan de frappe, arme dès que tu entends le "poc" dans la raquette de l'adversaire...). J'aime bien l'image de la spirale dessinée de l'extérieur vers l'intérieur pour illustrer la concentration : plus je me rapproche du centre de la spirale et plus je m'approche des éléments essentiels sur lesquels fixer mon attention. Seulement, je n'ai jamais réussi à décréter que "allez zou, maintenant je me concentre!". Il y a toujours une petite musique intérieure, des images, bref des pensées parasites que j'appellerais "négatives" (du point de vue du sophrologue le négatif n'est pas le mal ou le pathologique, mais ce qui ne concerne pas le "moi,ici et maintenant").

J'en reviens donc à la sophrologie en tant que méthode permettant de travailler la concentration. Notez qu'elle permet de travailler bien d'autres choses, mais ce n'est pas l'objet de ce post. Si l'on accepte l'idée (et je ne demande à personne de me croire) que la concentration, c'est la capacité à mettre dans l'inactualité le négatif (cf supra), alors la sophrologie, par un travail de réduction (rappelez-vous la spirale : je réduis peu à peu la distance entre le cercle et son centre) me permet de me soustraire aux trépidations du monde (au sens psycholinguistique, le monde c'est tout ce qui est extérieur à moi) de sorte que mon attention puisse capte, et surtout rester fixée sur ce pour quoi je suis là (dans le cadre des troubles attentionnels par exemple, l'un des problèmes les plus fréquemment rencontrés n'est pas l'incapacité à fixer son attention mais la difficulté à la maintenir).

Comment procède-t-on concrètement ? La première étape, appelée RDC1 (Relaxation Dynamique de Caycédo 1), permet de travailler la concentration sur ce qu'il y a de plus simple : le corps. On segmente le corps en 5 systèmes (tête/cou-épaules-bras/thorax/abdo-lombaires/partie basse du corps, du bassin aux orteils) et par la seule force de notre volonté, nous relâchons les muscles de ces 5 systèmes (c'est un peu fastidieux à expliquer, mais je peux le faire si vous le souhaitez) les uns après les autres. Ensuite, et c'est là tout l'intérêt de la sophro (et de l'appellation "relaxation dynamique"), on effectue une séquence "contraction douce du corps/inspire -mise en tension- expire/relâchement", ainsi que d'autres techniques visant à nous amener à prendre conscience pleinement des capacités que nous avons à nous mouvoir en fonction de notre vouloir. Je sais, dit comme ça, ça a l'air un peu cul-cul la praline, mais ça marche. Vraiment. Vient ensuite a RDC 2 qui vise cette fois non plus le corps mais l'esprit (spirituel, esprit, ne sont pas à entendre au sens religieux des terme) et ses capacités : un exercice par exemple consiste à évoquer mentalement un objet neutre (non chargé émotionnellement comme pourrait l'être par exemple le vase de la grand mère adorée malheureusement décédée) et encore une fois à se concentrer sur cet objet sans se laisser distraire par quoi que ce soit d'autre. Comme vous le constatez, c'est encore la capacité de concentration qui est activée ici. Et il en va de même pour les niveaux suivant (mais désolé, n'étant qu'élève sophrologue depuis janvier 2013, je ne suis pas encore capable de vous en dire plus sur la suite).

Pour conclure ce petit (!) topo, je crois utile de dire que ce n'est pas la concentration en tant qu'objet qui est la finalité de la sophro (on ne vit pleinement que le présent, donc le match d'hier est forcément différent de celui d'aujourd'hui, les gammes en CD que je suis en train de faire ne ressemblent en rien à celles que j'ai faites lors de mon dernier entrainement...), mais la capacité que nous avons à nous concentrer : j'ai conscience que je peux le faire parce que je l'ai déjà vécu et fort de cette conscience je m'attache autant que faire se peut ici et maintenant à activer cette capacité.

J'ajoute juste une petite chose : la sophrologie est avant tout une praxis. Ainsi, il est illusoire de vouloir utiliser ces techniques ponctuellement et d'en attendre un quelconque bénéfice. Par exemple, pour ce qui me concerne, je participe à un atelier sophro 1X/semaine en tant qu'élève, je pratique 2 ou 3X/semaine quelques exercices et j'enseigne la méthode (les éléments que je maîtrise) à certains de mes patients (rééducations de voix, certaines pathologies neuro-dégénératives...). Et au tennis, quand je vais en compétition, je me prends 10 mn avant d'entrer sur le court pour me concentrer, c'est à dire entrer dans ma bulle, faire une barrière entre le boulot, la famille, le dernier morceau de musique que j'ai entendu...et le tennis. Ensuite, on joue; Et que je gagne ou que je perde (bon, je préfère quand je gagne hein!), si j'ai réussi à rester concentré sur le jeu, alors je suis content. Je suis content parce que lorsque je suis concentré, je ne me frustre pas : je joue chaque coup en pleine conscience, naturellement, de manière phénoménologique (c'est à dire que j'ai conscience, pas intellectuellement mais de façon essentielle, que chaque coup est unique et que pleurer sur une volée manquée ou faire le paon sur un passing de revers long de ligne n'a pas de sens). Demandez vous pourquoi les grands champions ne font pas les malins quand ils gagnent ou quand ils perdent : ils savent qu'ils ont fait ce qu'ils ont conscience d'être capables de faire et que l'adversaire a fait de même. Ainsi, quel que soit le résultat final, au delà de la joie ou de la désillusion, ils savent...qu'ils ont fait le job!

Voili, voilou...

Un grand bravo ! C'est lorsque j'ai découvert la sophrologie au cours d'une formation en psycho relaxologie que j'ai eu le flash.... C'est une technique géniale pour le joueur de tennis de compétition.... Si seulement elle pouvait être mieux considéree en tant que discipline fondamentale par les organismes de formation professionnelles et les décideurs en ce domaine !!!!!

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Perso à part sur des exos type "le jeu de la mort", je n'ai pas l'impression de travailler mon mental :huh: (ces dernières années).

Tu as fait des séquences de panier avec cibles ? Si oui, tu as travaillé la visualisation donc le mental. Tu as fait des exercices à dominante physique ? si oui tu as travaillé ta capacité de résistance à l'effort et le dépassement de soi. Tu as travaillé des schéma tactiques ? Si oui, tu as travaillé l'automatisation psychomotrice. Ton enseignant t'a dis "bien joué" après un beau point ou un beau coup ? Il t'a permis d'ancrer positivement ce coup ou point. Etc

Beaucoup de situation au tennis travaillées ont une partie induite de travail mental. Après, la question est de savoir si l'entraîneur a fait l'effort de faire ressortir dans son bilan cette dimension. Je vais même plus loin, c'est qu'avec une même situation de base, en fonction des objectifs donnés par l'enseignant, le travail sera ressenti dans l'esprit des joueurs comme complètement différent.

Maintenant, encore une fois, c'est le coté présentation du travail mental comme une sorte de quette du Graal qui me dérange. Dans une structure où j'ai travaillé comme préparateur physique en collaboration avec un grand nom de la préparation mentale, les résultats sur les enfants ont été désastreux car tout simplement à aucun moment on ne leur a demandé leur avis sur ce qu'ils allaient vivre... Il ont progressé techniquement, physiquement (tests à l'appui) mais ils se sont complètement perdus dans leur motivation et dans la réflexion du jeu. Bref ils ont appris à intellectualiser alors qu'ils ne souhaitaient que "jouer"...

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Et au tennis, quand je vais en compétition, je me prends 10 mn avant d'entrer sur le court pour me concentrer, c'est à dire entrer dans ma bulle, faire une barrière entre le boulot, la famille, le dernier morceau de musique que j'ai entendu...et le tennis. Ensuite, on joue.

Désolé pour le HS (encore que?) , mais justement au contraire vous en pensez quoi de passer par la musique pour aider à la concentration ? C'est ce que je fais depuis 1 an en match, j'en ai eu l'idée d'un coup en début de saison et je l'ai depuis lors toujours appliquée en match, j'ai l'impression que ça m'aide beaucoup beaucoup

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En gros, j'ai une playlist évolutive dans laquelle je pioche plusieurs titres avant match. Dès le premier point, je garde une musique choisie en tête autant que possible, et ce tout le long du match si possible. Si je ne suis pas content de ma manière de jouer ça m'arrive de changer volontairement, parfois c'est involontaire aussi mais en tout cas :

ça me permet de ne pas penser au score (en tout cas moins au minimum)

ça me permet de prendre les points les uns après les autres, de ne pas se frustrer sur une grosse faute par exemple

ça me permet aussi (je suppose que c'est ça la mémoire émotionelle je n'en avait jamais entendu parler avant aujourd'hui) de me remettre dans des conditions proches d'un ou plusieurs matchs passés (même musique) où j'ai joué un bon tennis

ça peut paraître supersticieux, , complètement tordu mais je suis bien content d'avoir trouvé ce truc cette saison

3615 My life

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j'en pense tennis-addict que ce que tu pratiques se rapproche de ce qu'on appelle en sophro "l'objet neutre" : en fixant ton attention sur un morceau de musique, tu te mets entre parenthèse, tu empêches ton esprit de vagabonder et ça te permet de rester concentré sur le tennis sans que ce qui n'est pas le tennis interfère avec ton jeu. Ce morceau de musique n'est pas la finalité, c'est le moyen que tu as trouvé pour te mettre en situation de jouer.

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Ça ne vous le fait pas à vous ? Moi, à partir du moment où je rentre sur le terrain, j'ai en boucle dans ma tête la dernière chanson que j'ai entendu, parfois, si je détestais la musique, ça me déconcentrer un peu un peu. Donc maintenant, avant chaque match, je me met une musique que j'apprécie, qui me motive et qui me rappelle les entrainements que j'ai fait et les efforts que j'ai produit, grâce à ça, je suis gonflé de positif et je suis sûr de mes forces lorsque je rentre sur le terrain.

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J'pensais être le seul ! Toi aussi tu le fais systématiquement, du début à la fin ? Et quand tu dis maintenant c'est depuis quand ? Tu pousses aussi le truc à en changer si tu n'a pas de bonnes sensations etc. ?

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Je le fait depuis environ 3 ou 4 mois. En fait, je ne fais pas exprès d'avoir la musique dans la tête, ça m'arrive tout le temps dans la vie de tous les jours, des fois je passe toute la journée avec une musique dans le cerveau.

Quand tu parles du début à la fin ça veut dire quoi ? Je me rend compte dans les moment chauds que la musique arrive et à ce moment là, je sais que je dois vraiment m'appliquer.

Pour la routine, j'écoute toujours la même. Je me pose dans un coin, que ce soit 5 min avant le match ou 4 heures avant, j'essaye d'imaginer tous les scénario possible en écoutant la musique et en la laissant m'imprégner, il faut que je n'ai pas besoin de penser pas pour la chanter. A ce moment la je pense à comment le match va se passer, du pire vers le meilleur. Surtout le pire, genre entorse au bout de 2 jeu, aucune sensation, des balles crevées, un vent de 700 km/h, un adversaire en feu total. Jusqu'au meilleur, je gagne à la bataille, mais je gagne la fin en jouant mal, comme un pied, mais je gagne. Comme ça, quand j'arrive dans le match, je ne peut que être agréablement surpris :w00t:

Et juste avant de rentrer sur le terrain, pendant mon échauffement, je me remet dans cet état, mais en pus, je commence à faire monter la pression, 2 ou 3 grosse inspiration, je fais monter encore, je visualise le plan de match, les multiples possibilités du déroulement du match, je termine avec mes schéma de jeu. A ce moment là, je suis chaud bouillant, j'ai les poils hérissé et je suis prêt à aller au combat. Ensuite, je fais redescendre tout ça d'un coup pour analyser clairement les forces et les faiblesses de mon adversaire dès l'échauffement. A l'échauffement, je montre clairement au mec que je suis déjà prêt, j'envoie du long et du lourd dès le début, sur lui, pour qu'il puisse s'échauffer, mais je lui montre qui va être le patron sur le terrain. Pareil au filet et au service. et c'est partit mon quiqui :stuart:

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j'en pense tennis-addict que ce que tu pratiques se rapproche de ce qu'on appelle en sophro "l'objet neutre" : en fixant ton attention sur un morceau de musique, tu te mets entre parenthèse, tu empêches ton esprit de vagabonder et ça te permet de rester concentré sur le tennis sans que ce qui n'est pas le tennis interfère avec ton jeu. Ce morceau de musique n'est pas la finalité, c'est le moyen que tu as trouvé pour te mettre en situation de jouer.

Je crois que "l'objet neutre", quelqu'un ici m'en a déjà parlé.

Comme cela a déjà été dit ici, lors d'un match de tennis il y a beaucoup de facteurs que l'on ne maitrise pas : environnement, adversaire, spectateurs... Il y a des moments où il est bon de se focaliser sur des éléments qui ne dépendent que de nous-mêmes, sur lesquels rien que l'on ne maitrise pas ne va pouvoir intervenir.

Une fois lors d'un match, j'étais en train de me laisser déregler techniquement par je ne sais plus quoi. Je me suis mise à penser à quelques points techniques simples : je crois que c'était "bien faire le transfert du points vers l'avant" à la frappe, et pour la préparation c'était "montrer l'omoplate à l'adversaire" en coup droit pour bien tourner les épaules, et "montrer le bouchon de la raquette à l'adversaire" en revers. La balle peut arriver comme elle veut, il peut y avoir tous les bruits et le vent imaginables, si j'ai décidé de tourner mes épaules jusqu'à montrer mon omoplate à l'adversaire, cette rotation ne dépendra que de moi (à moins d'être complètement à l'arrache bien sûr, mais je rappelle que je joue en 4eme série féminine).

Pareil pour les stats que Nat tient à jour pendant un match : elle compte et tient le décompte de 3 ou 4 trucs, ça lui permet de rester concentrée sur quelque chose sur lequel l'adversaire ne peut pas influer (à moins de pratiquer la télépathie).

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Merci c'est intéressant. Toi tu ancres dans et à travers la musique des sénarios de déroulement du match avant le match, tandis que chez moi c'est uniquement des souvenirs et sensations de matchs antérieurs

A tester ! Mais tu dis que t'écoute toujours la même ? Moi si tu veux avant mon match je sais que j'en ai plusieurs dans ma besace, liées à des sensations différentes, et si avec une musique ça fonctionne pas comme ça le devrait pendant le match, je change de disque.

A t'entendre j'ai aussi surtout l'impression que tu es plus dans le combat, dans la bonne agressivité alors que dans mes musiques je suis plus dans la recherche de bonnes sensations et de zenitude.

C'est aussi sans doute un défaut parce que là ou tu prends aussi en compte ton adversaire, je suis centré sur mon propre jeu. Mais ça doit beaucoup dépendre du caractère etc.

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En faite, j'écoute toujours cette musique, car je me sers de celle ci comme suport à des souvenirs qui me motive. Cette musique, Lose yourself de eminem, on aime ou on aime pas, à voir, s'adapte parfaitement au rythme de mon footing, donc lors de mes footing, je l'écoute en boucle. Si pendant un footing, je ne suis pas bien, mais j'arrive à rester à la même allure ou accélérer juste avec mon mental, mon cerveau s'en rappelle et lorsque je réécoute cette musique, ces souvenirs reviennent. Je me souviens de pourquoi je suis là. Mon cerveau est conditionné, lorsqu'il entend cette chanson, il est prêt à partir un combat.

Tu le fais apparement d'une autre manière en cherchant du calme, ça peut fonctionner, j'ai déjà testé ta technique et j'étais absolument amorphe sur le terrain, donc pour l'instant je reste sur ma musique.

pour ce qui est du tempérament, je suis quelqu'un de très calme en dehors du terrain, je ne m'énerve jamais, mais sur un terrain, je me frustre très vite.

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C'est intéressant votre truc sur la musique, moi aussi, j'ai souvent une musique qui me trotte dans la tête toute la journée.

Je vais expérimenter ça sur le terrain.

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j'ai déjà testé ta technique et j'étais absolument amorphe sur le terrain

Ca m'est arrivé déjà ! Mais du coup maintenant je ré-adapte en fonction du résultat "Je suis mené un set à zero, je fais rien avec la balle donc -> je change du musique et je prend un truc qui va me conditionner à bien bouger les jambes et plus avancer dans la balle" par exemple

nb : par contre c'est marrant contrairement à vous deux même si j'écoute beaucoup, j'ai jamais ou presque de musique dans la tête dans la vie de tous les jours

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Et ne pas s'intéresser du tout au moment c'est pas inutile ?!

À part le témoignage de Kramer qui a déjà travaillé son mental ?

Moi uniquement grâce à Cybten

Ça m'intéresse vraiment cette question car on parle toujours de 4 pôles au tennis mais l'un d'eux est zappé en club

au moment ?

bah le mental tu le travaille tout le temps inconsciemment, mais je reste sur mes positions qu'appliquer une methode generale n'est pas productif: le mental doit etre quelque chose de personnel

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pas a dire, moins de cyberbaratin et d un coup ça devient très intéressant.

ce qui est pénible je trouve, c'est la cybercritique non constructive perpétuelle...

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Désolé pour le HS (encore que?) , mais justement au contraire vous en pensez quoi de passer par la musique pour aider à la concentration ? C'est ce que je fais depuis 1 an en match, j'en ai eu l'idée d'un coup en début de saison et je l'ai depuis lors toujours appliquée en match, j'ai l'impression que ça m'aide beaucoup beaucoup

Ecouter la musique en jouant est d'une très grande efficacité... Je l'ai expérimenté avec des joueurs et l'effet est étonnant... Mais ce qui est intéressant c'est pourquoi ?

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Je pense qu'il est assez facile de mesurer sa concentration car toute erreur non provoquée et surtout une double faute au service résulte d'un défaut de concentration.... C'est dire combien de match perdus on aurait pu gagner si on était concentré.

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