Dionysos

Merci pour vos réponses. @Greg : sympa le dossier, je vais y jeter un oeil.

L'été approche et certains d'entre vous sont déjà en vacances (les petits veinards ) , ce qui ne manquera pas de vous laisser pas mal de temps disponible pour votre préparation physique (qui s'avère d'autant plus nécessaire que la période des entraînements s'achève). Alors voilà ce que je vous propose : Faire le point sur nos qualités physiques en prenant bien soin de mettre en évidence ce qu'il faudrait développer en priorité (réactivité, démarrage, puissance, endurance...). De cette manière, il nous sera possible d'en discuter ensemble, de proposer quelques exercices pour améliorer tel ou tel point, et d'échanger nos points de vue. Petit exemple : Personnellement j'aimerai améliorer mes démarrages et mes courses vers l'avant (je suis souvent un peu juste sur les amortis bien touchés, j'ai tendance à réagir trop tard). Pour ce faire, voilà mon programme : échauffement : petit footing d'une 20ène de minutes. étape 1 : petits sprints de 20 mètres départ arrêté. étape 2 : sautillement sur place puis petits sprints de 20 mètres environ. étape 3 : sautillement sur place + petits sprints en monté. Muscu : travail des quadriceps et du fessier (pour obtenir une meilleur impulsion au moment du démarrage). Limites de ces exercices : Aucun signal extérieur ne déclenche le démarrage. Ne permet pas de travailler la réactivité à un signal extérieur. En fait, l'idéal serait d'avoir un partenaire qui déclencherait le signal en question (coup de sifflet...), mais c'est pas toujours évident. Voilà, si vous avez des conseils à me donner, n'hésitez pas...

En fait, les joueurs ont tendance à sauter pour effectuer leur coup droit lorsque leur placement est approximatif. Pour se placer correctement, il faut faire trois "petits pas d'ajustement" en fin de course. Donc, éviter autant que possible les grandes enjambées et leur préférer "pas chassés", "petits pas d'ajustement"... (regardes le jeu de jambe de Federer, toujours sur le pointe des pieds, ses talons ne touchent jamais le sol). Normalement si t'es bien placé, tu dois même pouvoir marquer un temps d'arrêt avant de déclencher ta frappe (ta raquette armée et tes jambes fléchie). Tu fixes la balle, et au bon moment tu déclenches la frappe avec rotation du buste.

Ok, merci pour ta réponse Taz.

Bin alors, c'est pas sérieux tout ça !! Il faut toujours écouter sa coach

Petite question pour les spécialistes de la PP. La veille d'un match, est-il préférable de faire quelques exercices de PP à faible intensité, ou pas d'exerices du tout ? Personnellement, j'ai la sensation que si je ne fais rien du tout la veille d'un match, il me faut un set avant d'etre en jambe... Donc j'ai pris l'habitude de faire un léger footing sans forcer (le samedi matin si mon match a lieu le dimanche par exemple), est-ce une bonne initiative ? Merci d'avance pour vos réponses

Excellent site, bravo swiss, belle trouvaille...

OUai, c'est ca, la nouvelle édition propose quelques exercices en plus. Moi j'ai lu l'ancienne alors tu me diras ce que valent les exos... Mais bon, je pense que je vais plutôt m'attacher à suivre la méthode de Cybeten, j'ai vraiment l'impression qu'y a quelque chose à creuser.

Je ne me contraints pas à lire ces bouquins, c'est un sujet qui me passionne réellement Et puis si ça peut m'aider à gérer mes passages à vide sur le court ça serait pas mal non plus. On passe beaucoup de temps à travailler le physique, la technique... pourquoi ne pas en consacrer un peu à la préparation mentale ?

J'ai peut-être été un peu méchant avec Girod et ses disciples, lol En fait le vrai problème c'est que j'ai lu ce livre après avoir lu "le tennis un Yoga de la vie" de Cuomo et le livre de Gallwey "Tennis et psychisme". Dans ces deux livres j'ai trouvé pas mal d'idées intéressantes et j'ai eu la sensation d'apprendre beaucoup de choses (même si au départ j'étais un peu sceptique). Lire le livre de Girod après ces deux là m'a un peu donné l'impression de revenir en arrière. Disons que si j'avais lu ce livre avant les deux autres je l'aurai sans doute plus apprécié car il m'aurait conforté dans mes idées... Mais les lectures qui en définitive apportent le plus de satisfaction sont celles qui nous ouvrent les portes d'un champ de connaissances encore inconnu, non celles qui se contentent de ressasser des idées répandues.

Je l'ai lu cette semaine, et honnêtement, je l'ai vraiment trouvé très moyen. Lorsqu'on referme ce livre on n'a pas l'impression d'avoir appris grand chose. On y trouve énormément de banalités et de recettes miracles aussi risibles qu’inefficaces. Autant les livres de Sauveur Cuomo et de Gallway m'ont apporté quelque chose et m'ont fait évoluer dans ma façon de concevoir et de penser le tennis, autant celui de Girod n'a fait que me conforter dans mes mauvaises habitudes... Quelques passages de ce livre sont même totalement absurdes et témoignent des connaissances très limitées de l'auteur en matière de psychologie. PS : Désolé pour tout ceux qui ont fait de ce livre leur bible mais je ne fais qu’exprimer mon avis personnel. Si ce livre vous a réellement permis d’évoluer dans votre tennis alors c’est très bien…

Exactement. Et pour ceux qui évoquent Roddick, il ne joue pas tant que ça avec son poignet. Le poignet n'intervient qu'en toute de fin de geste pour donner un effet lifté à la balle. Attention à ne pas confondre les joueurs qui frappent bien la balle (bonne traversée de balle) et qui liftent en fin de geste et les joueurs (comme on en voit beaucoup chez les débutants) qui frottent la balle sans traverser et qui ne jouent quasiment qu'avec leur poignet. Ces derniers ont en générale une mauvaise longueur de balle qui permet à l'adversaire d'attaquer...

C'est sorti la semaine dernière en manga fr je crois. Mais je sais pas si la traduction des animés est prévue.

Une question qui décidément, préoccupe les joueurs des 4 coins du globe.

Non, il n'existe pas à ma connaissance d'études sur les effets de l'activité sexuelle sur le mental ou sur le stress. Ca pourrait être un sujet de thèse intéressant pour les étudiant(e)s en psycho...

Figures toi que dans le monde de la boxe professionnelle, certains coachs imposent une à deux semaines d’abstinence à leurs champions avant un combat important. Pourquoi ça ? tout simplement parce qu’ils sont persuadés que le manque de sexe accroît l’agressivité d’un boxeur et le rend plus performant sur le ring.

Un petit article sur le sujet, trouvé sur le site e-sante.fr : Sexe et sport font-ils bon ménage ? Parmi les questions un peu stupides qui passionnent les chercheurs, l'impact de l'acte sexuel sur la performance sportive occupe une place de choix. Certains athlètes, comme Linford Christie, prônent l'abstinence sexuelle avant une compétition. « Ne pas faire l'amour rend plus agressif », explique-t-il, « c'est positif. » D'autres prétendent exactement le contraire: « Les bons attaquants marquent davantage lorsqu'ils ont fait l'amour la veille d'un match », avance le footballeur brésilien, Romario. Il trouve aussitôt confirmation chez son compatriote Ailton, l'attaquant du Werder de Brême : « Etre excité sexuellement m'excite encore plus pour marquer sur le terrain. J'ai discuté de cela avec Alex Alvès du Herta Berlin. Il pense comme moi ! » Ronaldo lui-même n'a pas hésité à prendre position sur le sujet. « Faire l'amour quelques heures avant un match, c'est la clef du succès, à condition d'être passif et de jouir du moment présent, ça relaxe et redonne de l'énergie pour jouer ». Il se contredira un peu lors de la dernière Coupe du monde en déclarant que la victoire valait bien trois semaines d'abstinence (sic). Il reste que la question de l'amour et du sport divise les sportifs et leurs entraîneurs. Une question cruciale Deux hypothèses contradictoires circulent parmi les spécialistes. L'une voudrait que l'acte sexuel accroisse le taux de testostérone circulant dans l'organisme et produise donc une forme naturelle de dopage. L'autre prétend, au contraire, qu'on dilapide sa concentration et son influx. Sur cette question cruciale, une expérience a été menée en Belgique, sponsorisée par la marque Durex. L'enquête a été confiée au Dr Goossens, médecin du bien nommé club de division 1 de football, « Germinal » Beerschot. Douze joueurs ont passé deux tests d'effort maximal sur tapis roulant au lendemain d'une nuit d'amour et dans des conditions d'abstinence. Verdict ? Il n'y a pas de corrélation entre la présence de testostérone dans le sang et la relation sexuelle. Restait à savoir si l'amour améliorait les paramètres de la performance. Et là, les résultats plaident plutôt en faveur des abstinents. Au lendemain de l'acte, dix des douze cobayes ont atteint plus rapidement leur fréquence cardiaque maximale et produisaient plus de lactates aux différents niveaux d'un effort. « Sur le plan physiologique, je ne peux que plaider l'abstinence », conclut le docteur Goossens. Parlez-moi d'amour On fera néanmoins le reproche à ce genre d'expérience de manquer furieusement de romantisme et, plus grave, de légitimité scientifique. Le protocole propose en effet d'analyser les performances d'un footballeur à travers un test sur tapis roulant. C'est déjà un sérieux raccourci. Ensuite, on parle de l'amour comme s'il s'agissait d'une gestuelle codifiée. L'amour avec qui ? Comment ? Avec quels sentiments ? Rien de cela n'est abordé dans l'étude. Le contexte anxiogène de la compétition est également éludé. Or on sait qu'il favorisera la recherche de plaisir chez les uns et l'inhibera chez les autres. Alors, plutôt que d'explorer des domaines qui se situent clairement hors du champ des compétences médicales, retenons les mots de la nageuse allemande Franziska Van Almsick : « Quand j'ai envie de faire l'amour, je me moque de savoir si ça aura une influence sur mes performances ». A notre avis, c'est la seule chose raisonnable à dire sur le sujet.

Ha merde, encore un mec... Non je déconne, lol en tout cas bienvenue sur le forum tennis classim Clément

Arrêtes donc de te faire passer pour un mec Clémentine, on t'a reconnu.

Regardes un peu plus haut, Marie a mis un lien pour accéder à un site avec des illustrations...

La prise marteau inversée à la Berasategui, lol. Evite, tu vas galérer avec cette prise. Essaies plutot de jouer en Western classique, la prise la plus polyvalente.

Dans tous les cas, la pression n'est pas sur tes épaules mais plutôt sur celle du 15/1. Imagine s'il venait à perdre contre un 30/2, houa la honte

Vises la tête, lol

Bravo, bonnes définitions Marie. t'as bien fait de lui préciser qu'en lift une partie de la vitesse de la tête de raquette passe dans l'effet, c'est rarement expliqué mais c'est très vrai. Par contre, j'imagine que Rister voudrait savoir comment on s'y prend concrètement pour mettre de l'effet lifté dans ses frappes de balle. Techniquement, pour lifter sa balle, il faut préparer son coup plus bas qu'à l'accoutumé afin de pouvoir frotter la balle de bas en haut pendant la frappe. C'est l'effet inverse du slice qui consiste à frotter la balle de haut en bas. Il existe cependant une deuxième façon de lifter ses balles (que l'on trouve rarement dans les manuels de tennis et qui est pourtant beaucoup pratiqué), elle consiste à recouvrir la balle avec son tamis en fin de geste. Tu traverses ta balle comme si tu voulais la jouer à plat, mais en fin de geste tu la recouvre avec ta raquette comme si tu cherchais à la coiffer. J'imagine que cette deuxième solution est surtout valable pour les joueurs qui jouent avec des prises fermées tandis que la première est à conseiller aux joueurs qui jouent avec des prises plus ouvertes (simple hypothèse).

Je viens de prendre ma raquette en main pour tester et la volée de revers avec prise eastern ça m'a l'air faisable à condition de pas prendre la balle trop devant ou de croiser systématiquement. Par contre si tu veux jouer décroisé t'es obligé de tourner le dos au filet, ou alors je sais pas comment tu fais,