Dionysos

C'est vrai que chez les filles, même chez les 15/4..., la volée c'est pas toujours terrible. D'ailleurs j'ai une amie qui est 15/4 et qui, pour gagner ses matchs, s'amuse à faire monter ses adeversaires à la volée avec une petite balle courte et à les lober ensuite. Elle parvient même à battre des joueuses mieux classées qu'elle avec cette technique.

D'ailleurs on trouve même des crocos chez les pros. Regardez Santoro, le seul croco à disputer des tournois du grand Chelem (enfin, à ma connaissance). Encore une exeption bien française,

A mon avis, il faut essayer de déborder ce genre de joueur en jouant sur son coup faible (souvent le revers) et en montant à la volée. Ils se révèlent souvent incapables de faire des passings puissants et précis, la volée peut donc être une solution. Le problème avec ces joueurs, c'est que leur jeu est tellement brouillon et décousu (balle frappée en déséquilibre ou qui plonge juste derrière le filet) qu'il est illisible, on ne sait jamais à l'avance dans quelle direction va partir la balle et on en vient à faire pas mal de fautes. Donc il faut éviter de leur faire des passes et chercher à les bousculer sinon c'est eux (avec un coup décentré) qui risquent de faire des points. T'en fais pas, on a tous eu à faire à ce genre de joueurs un jour ou un autre, et il est presque impossible de pratiquer un beau tennis, il faut chercher l'efficacité et ne pas se prendre la tête.

J'ai jamais entendu parler de ce truc, mais ce que j'ai pu en lire le site me fait plus penser à un des produits miracles qu'on trouve dans les romans de science fiction de Philip K.Dick qu'autre chose. J'ai plutôt tendance à me méfier des produits révolutionnaires qui permettent de se muscler et de gagner en puissance en faisant le moins d'efforts possible (genre les mecs bodibuldés des télé-achats qui voudraient nous faire croire qu'ils sont arrivé à ce résultat en utilisant un produit miracle qui fait tout tout seul pendant 15 minutes par jour, :w00t: ). Cela dit, si ça marche vraiment tiens nous au courant, :whistling:

Moi je fais du snow, c'est peut-être pour ça que je glisse pas trop mal malgré mon manque d'expérience sur terre battue.

Oui je pense aussi que la constance fait la différence. Les 15 jouent pas tellement plus vite que les 15/4, mais ils sont beaucoup plus réguliers et commettent moins de fautes. Sans doute parce que leurs placements sont plus précis, qu'ils anticipent mieux les trajectoires de balles... Peut-être aussi une différence tactique, plus de variation d'effet et de trajectoire chez les 15. Les 15/4 contre lesquels j'ai pu joué ont tendance à tout remettre long, jamais de courts croisés, jamais d'amortis, donc pas d'effet de surprise.

Disons que moi j'ai rarement l'occasion de jouer sur terre battue, mais quand je joue sur cette surface je glisse naturellement, sans rien faire de spéciale. C'est juste quand je cherche à me déplacer un peu trop vite que je perd du temps en glissant. Genre si je me précipite sur un coup droit croisé, j'ai tendance à trop glisser et ensuite je suis incapable de venir chercher un amortis par exemple. Je perds beaucoup de temps avec les glissades mais je sais les faire (d'ailleurs il faudrait que j'apprenne à glisser un peu moins).

Voilà, il me semble que Nat54 a tout dit. Pour la question 1, on appelle aussi ça un "rameur de fond de court" (enfin dans mon club). Mais je pense que crocodile (et non corcodile, lol) est plus répendu. D'ailleurs voici une définition du "crocodile" trouvé dans un bouquin de Christophe Dunkley : "Ce joueur renvoie inlassablement la balle, d'une manière monotone, en se contentant de la faire rebondir dans le court. Il ne marque jamais de point gagnant, mais comme les échanges sont interminables, son adversaire doit posséder des nerfs d'acier pour demeurer calme et ne commettre aucune faute directe". Voilà, pour nous remercier tu pourras toujours poster le texte traduit sur ce forum (enfin tous les passages qui évoquent le tennis), ça nous permettra de corriger au cas où tu aurais employé des termes techniques à mauvais escient. Bonne chance

Juste une petite astuce pour tous ceux qui redoutent cette surface : tenez votre raquette très fermement au moment de la frappe, sinon vous risquez de boiser.

Sérieux, personnellement toutes les lignes ne me dérangent pas plus que ça. A force on finit par les interrioriser, plus besoin de les voir. Par exemple si je veux jouer long de ligne, au moment ou je frappe ma balle je sais (à peu prêt) si elle est dedans ou pas. De toute façon les autres lignes sont assez éloignées de celle du court de tennis donc on peut pas vraiment faire la confusion.

Heu, et t'es sûr que c'est homologué ça comme surface ? Ca serait étonnant.

Personnellement j'ai l'habitude de ces surfaces plastiques ultras rapides puisque c'est là dessus que je m'entraîne. Mais c'est vrai que 1. La première fois que j'ai joué là dessus je boisais énormément et 2. je suis nettement avantagé quand je joue à domicile. Par contre, quand les tournois d'été commencent, il me faut un certain temps d'adaptation pour jouer sur le Quick (rebonds très hauts...) et la terre battue. Mais je pense qu'on a plus facile à s'adapter à des surfaces lentes quand on est habitué à jouer sur rapide que l'inverse.

Et oui, le retour de l'été... On va enfin pouvoir retourner exhiber nos corps d'athlètes sur les courts extérieurs pour impressionner les filles, Ha décidément, ce qu'elles sont vulnérables ces filles, un rien les excite, :w00t: PS : Et pis c'est pas vrai, je suis pas hors topic, tout ça fait bien partie de la motivation, Ok, je sors ----->

Ca fait du bien de voir qu'on est pas seul dans ce cas, lol. Moi j'ai des périodes où je suis archi-motivé. Je ne pense plus qu'au tennis, du matin au soir. J'en rêve même la nuit et il m'arrive, inconsciemment, de me réveiller en pleine nuit en effectuant un coup droit dans le vide. Bref, ça tourne parfois à l'obsession. Mais c'est aussi durant ces périodes que je suis à mon top sur le court. Tellement motivé que je ne laisse pas une balle m'échapper. Ces derniers temps, avec l'hivers et les conditions de jeu difficile dans le froid la motivation m'avait un peu laché. Mais maintenant que le soleil est de retour je n'ai plus qu'une envie : JOUER.

C'est vrai qu'on parle rarement des répercutions du physique sur le mental. Quand on est bien préparé physiquement, on est plus confiant sur le court, alors que si on se dit d'emblée : "merde j'aurai dû aller courir dimanche dernier, je tiendrai jamais 3 sets, faut que je prenne le maximum de risques...", c'est que ça se présente plutôt mal (oups, encore un stéréotype, mais puisque c'est "le tournevis de la boite à outil de la communication", lol).

"Un type qui a des jambes de fou est souvent un type qui se bat sur toutes les balles", ok, mais si ce type a des jambes de fou, c'est aussi certainement parce qu'il a pour habitude de se battre sur toutes les balles (un mental rageur) lol. Personnellement je pense qu'il faut plutôt penser la relation physique/mentale en terme de dialectique. Ils s'influencent mutuellement. Le mental permet de développer ses capacités physiques et de bonnes capacités physiques confèrent un surcroit de confiance, et donc de mental... (je ne sais plus quel préparateur physique disait que "le physique c'est 80% du mental.")

Juste une petite question au passage. Quels sont les signaux qui permettent de savoir qu'on en fait trop ? Bien souvent dans la pratique intensive d'un sport, la douleur n'est plus interprétée comme un signal d'alerte mais un obstacle à surmonter pour améliorer ses performances. Alors à partir de ce moment, comment peut-on savoir quand le pratique trop intensive d'un sport (préparation physique comprise) commence à menacer notre santé et par conséquent à se révéler plus néfaste que bénéfique pour nos performances ?

T'en fais pas, ça viendra... Moi y a des jours où je me trouve tellement mauvais que j'ai envie de tout laisser tomber et d'autres fois où je suis vraiment très satisfait de mon jeu. Souvent ça varie d'une semaine à l'autre, je suis très peu constant au niveau de ma qualité de jeu. Mais je pense que c'est le cas pour la plupart d'entre nous... Certains jours on ne se pose pas de questions et on joue très bien et d'autres, on commence à louper un coup droit (ou revers ou service...), alors on se demande ce qui ne va pas et plus on essaie de corriger et pire que c'est. On est complètement déstabilisé et on entre dans la spirale : Fautes -> Perte de confiance -> on joue petit bras -> encore plus de fautes -> défaite -> perte de confiance -> plus de défaites Mais ça fini par passer, courage !!!!

Moi, étant donné que je suis droitier, ça donnerait plutôt ça : -------------- filet devant (jambe gauche) ______\_____moi derrière (jambe droite) Donc jambe droite derrière avec un appui légèrement ouvert (puique la jambe droite est en avance sur la gauche, plus vers la droite sur le schéma). Par contre, sur la photo de Costa proposée par Adem, le joueur glisse sur terre battue, ce qui explique que la jambe droite soit devant (essayez donc de glisser sur terre avec la jambe gauche devant...).

Tout à fait d'accord avec toi, y a une époque ou je jouais beaucoup avec mon poignet et j'avais les mêmes problèmes. Je trouvais parfois des trajectoires courtes croisées intéressantes, mais niveau puissance et précision c'était pas le top. Autre petit problème quand on joue beaucoup avec son poignet : trouver de la longueure de balle. On a tendance à jouer plus court, ce qui permet à l'adeversaire d'attaquer. Et sur surfaces rapides les décentrages sont effectivement très fréquents... Quand on entend les commentateurs sur Eurosport, ils ont tendance à insister sur le rôle du poignet dans le tennis moderne. Mais si on regarde de plus près, même chez les pros, l'action du poignet se déclenche en fin de geste pour faire remonter la tête de raquette dans la balle. Lors de la traversée le poignet reste ferme (cf des joueuses comme Safina, Ivanovic ou Golovin chez qui le poignet est tenue fermemant depuis la préparation jusqu'à l'accompagnement).

T'es sûr de ce que tu dis pour la jambe droite qui passe devant la jambe gauche lors de la frappe ? Moi j'ai tendance à le faire et je me fait rouspéter par mon coach à chaque fois. Il veut bien que le jambe droite finisse sur la pointe du pied mais pas qu'elle passe devant la jambe gauche.

En tout cas, ce qu'il raconte sur les grips, surgrips... c'est pas complètement débile. A un moment j'utilisais un surgrip un peu trop épais (le fameux wilson blanc devenu maintenant très populaire) et j'avais du mal à sentir ma prise de coup droit avec. A force, j'ai fini par me dérégler complètement et, en match, plus j'étais frustré plus je serrai fort mon manche pour sentir ma prise. Résultats : douleurs dans le poignet, coups droits souvent effectués avec des prises un peu plus ouvertes (dans les bâches) ou fermées (dans le filet) que d'habitude. Depuis je suis revenu à un sur-grip un peu plus fin qui me convient mieux, mais il m'a fallu un peu de temps pour retrouver des sensations au niveau de la prise de coup droit.

Santoro aussi monte de plus en plus à la vollé. D'ailleurs je trouve qu'il s'est nettement amélioré dans ce compartiment du jeu depuis quelques temps.

Un match qui oppose 2 serveus-volleyeurs c'est pas terrible non plus. Le premier match professionnel que j'ai vu (c'était y a pas très longtemps à l'open de Moselle) opposait Gregory Carraz à Wayne Arthurs. Le match a duré plus de heures (3 tie-break si mes souvenirs sont bons), mais c'était vraiment très répétitif, tous les points se faisaient soit sur le service soit sur la volée qui suivait immanquablement le service. Par contre un ou deux jours plus tard Grégory Carraz jouait contre Corretjia, et là c'était vraiment un beau match, une belle opposition de style...

C'est vrai que là on pourrait opérer une distinction plus subtile entre d'une part, les joueurs qui ont une bonne qualité de frappe parce qu'ils se placent bien, sont en appui vers l'avant et centre bien leurs balles (ces joueurs n'ont en général pas besoin de forcer leurs coups pour frapper puissamment la balle et sont plutôt réguliers). Et d'autre part, les joueurs qui cherchent à tout prix la puissance en forçant leurs coups et chez lesquels on trouve pas mal de déchets.