Pimsmat

Salut Kid, C'est vrai qu'on voit encore beaucoup de réponse qui disent que ce que tu vis sur le court est normal. Mais aujourd'hui on sait que c'est faux. Les connaissances en psychologie et en mental ont évoluées depuis les années 40. Ils existent de nombreux moyens pour corriger cela, je vois tous les jours. Mais les solutions tournent toutes autour de la pratique de la concentration quel que soit l'orientation. Un truc pratique tout simple écoute ta respiration pendant que tu joues et ne t'occupes pas du jeu de ton adversaire. La compétition c'est la mise en place de son jeu pas de celui de l'adversaire. Il ne t'en donne que l'occasion. N'hésite pas pour par MP pour plus d'infos.

Oui tes exemples nous ont tous touché je pense. Mais là, en fait tu te donnes déjà une réponse dans ton post. Il s'agit de l'échauffement. Prend quelques minutes pour t'échauffer pour que le corps soit déjà en action et pas pris de court. Ton corps se sert des premiers jeux pour faire son échauffement. Concernant le côté mental, je crois qu'il faut d'abord voir ce que ça donne comme ça...

Je pense que tu est coupé des sensations du jeu. Le tennis doit avant tout être joué en se focalisant sur ton ressenti des coups. Tu ne remarques pas grand chose parce que tu ne regardes pas où il faut je crois. Tu devrais essayer d'être plus attentif à tout ce que tu peux ressentir en jouant. Seulement ensuite tu pourras changer quelque chose. Pourquoi serait-il normal d'être moins bon en match alors qu'on s'entraine pour le contraire ?

Salut nat54 ! Le but des stages est de fournir des outils pour justement ne pas se poser de question pendant le jeu ! Alors c'est vrai que des choses se trouvent remises en cause mais à ma connaissance, on n'a jamais fait que déméler des choses et souvent en enlever, pas en renforcer la puissance. D'ailleurs, dans la philosophie de cyber-tennis, le fait de se poser plus de question pendant les phases de jeu correspondrait à un échec de notre part.

Vois-tu une autre raison ? Comment te sens tu pendant un match ?

Bonjour, L'IM fait partie intégrante de la méthode cyber-tennis. Et je vous confirme qu'il y a possibilité de faire des choses intéressantes par ce moyen là au tennis. J'ai parcouru votre site et nous parlons bien de la même chose. Nous avons eu l'occasion de l'utiliser à différents niveaux lorsque le niveau d'attention le permettait. Notre site : http://www.cyber-tennis.com

Merci à toi de donner ton point de vue sur cet ouvrage. Concernant la respiration, sans qu'elle soit installée correctement et libre, la concentration est sévèrement mise en difficulté. Elle constitue un excellent indicateur du degrès de stress du joueur.

Pour moi, ce n'est pas mal mais totalement incomplet. Ayant fait des études en psychologie, j'ai pu voir que toutes les approches type PNL, béhavioristes, comportementalistes n'ont jamais duré bien longtemps. Mais cela ne veut pas dire que ce ne soit pas efficace. Seulement elles ne prennent en compte qu'une toute petite partie du fonctionnement mental et non sa globalité.

Arrêter de t'entraîner n'est en effet pas la solution car ton problème reviendra dès que tu reprendras. Mais ne t'occuppe plus du classement. Cherche seulement à être le plus concentré possible à chaque entrainement comme à chaque match, le résultat doit rester la conséquence du travail et ne doit donc pas passer devant. En plaçant le classement devant tu te mets en contraintes et donc tu t'empêches d'arriver à 100%. (essaie de courir avec des chaussures de 3kg ). En plus si tu te concentres à fond le résultat est garanti.

La plupart du temps, le travail est rendu difficile par le mental qui a constamment besoin d'information ou d'explication. Techniquement le tennis est très simple à côté d'autres sports, quel est donc l'obstacle à la progression si ce n'est le mental... qui n'est pas "ici et maintenant"...

Très franchement la base de la base c'est bien cela mais pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué !

Pour Cuomo, il existe 2 ouvrages, Tennis et dynamique mentale qui aide bien à la compréhension. Et le tennis un yoga de la vie (plus axé sur la pratique). Mais ce dernier n'est désormais plus disponible qu'en téléchargement sur le site de cyber-tennis. Au vu des com je pense que c'est du 2nd qu'il est question chez Nelrox.

Salut, j'ai lu les trois que tu proposes. J'utilise toujours la méthode cyber-tennis crée par S Cuomo pour info, alors même si c'est celle que je connais le mieux, je ne m'attarderai pas dessus. Alors, sinon l'ouvrage de Gallwey est le premier sur le sujet, vraiment adapté au sport. J'entends par là qui utilise les outils du mental pour conduire à la performance. (c'est aussi le penchant de S Cuomo). Mais C'est sans aucun doute un incontournable, car il est la base des autres. Celui de Girod, est très intéressant aussi, mais est d'une autre orientation. Celle qui observe les performances des champions et qui transpose les outils qui doivent marcher au meilleur niveau, à tous les autres niveaux. Mais un champion a-t-il forcément un bon mental ? ça reste à voir... Dans cette orientation il y a aussi l'ouvrage de JP Vaillant, récemment paru, Penser comme un champion. (mais là encore à présent, celui de Girod fait partie des classiques).

Sur le rapport prise de risque/confiance, je pense perso que ce n'est pas une sensation qui peut être durable. Et je dirais même qu'au fil du temps ça donnerait des cycles qui feront que cette sensations sera présente de moins en moins longtemps, ce qui conduit souvent à l'arrêt de la compétition chez beaucoup de joueur. Là tout est une question d'objectif quand on joue, si l'objectif est la victoire : on se lasse obligatoirement au bout d'un temps qui peut durer... mais en allant au fond des choses, pourquoi, alors, Federer qui a déjà tout gagné continue à s'entraîner ? le sport de très haut nécessite un investissement pas très enviable. Alors que si la recherche est le surpassement, aller au maximum à chaque match, une énorme stabilité s'installe, et la confiance n'en est qu'une conséquence...

Il y a une précision à apporter car je pense que le travail mental se fait souvent à contre-sens. Quand on parle de confiance, c'est elle qui conduit à une série de victoires et pas la série de victoires qui conduit à la confiance. Une série de victoires peut apporter une sensation plus ou moins agréable mais il ne s'agit pas de confiance. Cette dernière se situe plus dans "les tripes" que dans la tête. Par conséquent, travailler sur la tête n'a que très peu de chance de changer quoi que ce soit. Mais laisser de côté le résultat et même la façon de jouer, et se concentrer seulement sur la respiration, en la faisant descendre le plus possible est une excellente idée. C'est de lâcher-prise que tu as besoin, c'est ça la cause, ce n'est pas le manque de confiance.

Salut ! Il faut savoir que l'hypnose marche très bien ou pas du tout. Ceci vient du fait que c'est une forme de conditionnement (tout comme la PNL). On se conditionne vers un objectif de performance mais on a très peu de chance de donner le meilleur de soi-même. Mais tout est dans la conception que l'on a de la performance... Mais en cas de blocage temporaire, son utilisation peut être intéressante. Même si en général l'hypnose déplace le problème plus qu'il ne le règle... te voilà un avis de plus...

Ce n'est pas en faisant un effort que tu pourras parvenir à récupérer un semblant de jeu dans ta situation. La raison est simple, être concentré c'est n'avoir qu'une seule chose en tête. Mais si tu fais un effort, déjà que tu es déconcentré, tu ne fais que t'éloigner encore plus... "ne pas s'énerver" est le meilleur moyen de le faire. Et au contraire, très peu de joueurs sont stables intérieurement. Certains le montrent plus que d'autres, c'est tout. La seule solution, c'est le travail. ça fait plus de 15 ans que Federer travaille sur lui... alors le résultat n'est que logique...

je resterai dans le thème, car oui ça me dit quelque chose car je bosse dessus depuis plusieurs années maintenant...

Ah bon ? tient ça me dit quelque chose...

Tout à fait, tu exprimes ce qu'il se passe quand on ESSAIE de ne pas penser. Ce que je voulais dire avec la respiration, c'est de se concentrer seulement là-dessus. Focaliser toute l'attention disponible à écouter le souffle, un peu comme on écoute de la musique. On est pas hyper-actif mais on on sais quand même ce qu'on est en train d'écouter. Essayer ne signifie rien pour la concentration, c'est du méli-mélo, il y a plusieurs objets ou objectifs possibles. La concentration n'en prend qu'un en compte.

Tu as deux solutions, attendre qu'un éventuel déclic se produise peut-être avec le temps, ce qui en général n'arrive pas... il existe aussi le travail du mental et en particulier de la concentration mentale. Il faut te focaliser sur un élément neutre comme la respiration par exemple, le score ne doit pas être au premier plan sinon la pression devient vite handicapante (plus ou moins bien sûr).

Il faut en effet distinguer la respiration habituelle et les effets que l'on connaît les mieux et la respiration consciente qui, elle a pour but de focaliser l'attention. Par ailleurs, dans celle-ci, il n'y a pas besoin pour ressentir les effets de se préoccuper de synchronisation avec les coups. L'objectif n'est pas le même. Les deux peuvent cependant être associées. Et c'est un apprentissage, le meilleur exemple visible de ceux qui l'utilise en concentration comme en physio est sans doute actuellement Andy Murray.

il ne me semble pas qu'il était question de ton cri mais des cris des joueurs en général. Et certains préconisent de crier volontairement pour améliorer la respiration. Pour cyber-tennis (comme pour beaucoup), c'est travailler à l'envers. Je ne crois pas qu'on puisse dire que Sharapova frappe plus fort parce qu'elle crie plus fort ou mieux.

Oui c'est bien cela, quand on parle de cri, on parle d'action volontaire donc consommatrice d'énergie et non de conséquence du fait de respirer plus intensément ou du fait du coup réalisé.

oui mais crier demande de l'énergie alors que souffler non., il ne s'agit pas de l'assimilation mais de la consommation.