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Tout ce qui a été posté par Pimsmat
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Merci de ne pas me faire dire ce que je n'ai pas dit !!! J'ai dit que l'objectif permet de se concentrer dès l'instant où il est constitué d'un élément et un seul ! A partir du moment où l'on place tout un ensemble de chose pour former un objectif, l'attention est nécessairement divisée. Ce n'est que de la logique. Par contre j'irai plus loin dans cette approche de la concentration en précisant qu'une routine ne peut permettre de se concentrer au sens de constater une baisse du nombres d'erreurs non-provoquées. Une habitude permet de se concentrer tant qu'elle n'est pas automatique. Ceci est là encore une évidence ! Lorsqu'on fait quelque chose automatiquement, par définition, on n'a pas besoin d'y faire attention donc pas de concentration ! Qu'une routine serve à se sentir subjectivement moins soumis aux contraintes de la compétition ok, mais sur le plan de la concentration ça ne marche pas parce que le nombre d'erreurs ne diminue pas. Une petite expérience facile pour le remarquer, chez un joueur qui applique une ou plusieurs routines , il suffit d'observer le pourcentage d'erreurs (non provoquées par l'adversaire bien sûr) et de le comparer à un joueur qui n'en applique pas. J'ai moi même appliquée ce système et il ne fonctionne que très peu de temps... le temps que le schéma n'est pas routinier. Plutôt que de mettre votre titre en avant, appuyez vous sur des arguments...
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Ok pour l'anxiété avant. Mais pendant, si la stratégie ne fonctionne pas, le joueur s'entête et donc se tend encore plus. De plus, toute pensée est toujours vieille, par définition (elle se forme puis on en prend connaissance puis on applique), comment rester dans le présent en étant concentré sur du passé ?
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En essayant de te concentrer pour combler tes points faibles... tu te concentres sur tes faiblesses. Ce qui te tend c'est le conflit entre ta concentration sur un point faible et le sentiment que tu as lorsque tu joues comme tu le souhaites. Ton jeu est donc un compromis entre ces deux éléments... Travailler ta concentration notamment sur la respiration te permettrait de passer au-délà de cet écart.
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Je ne leur demande pas d'être d'accord avec moi, je ne fais qu'un constat. Je suis d'accord avec la réflexion avant ou après le match mais certainement pas pendant. En plus Santoro est l'illustration même du joueur qui joue instinctivement et qui est par conséquent libre de modifier son jeu à volonté lors d'un match. C'est bien loin des joueurs utilisant la réflexion et qui sont contraints de jouer selon 1 ou 2 types de jeu pré-établis et stéréotypés. Pour moi le travail mental vise le surpassement pas la performance qui est alors la conséquence.
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Je suis totalement d'accord avec votre définition des objectifs. Cependant, le joueur concentré sait ce qu'il a à faire car la concentration lui apporte la lucidité nécessaire au jeu... S'il ne le sait pas, c'est qu'il n'a pas la tête à ce qu'il fait et donc n'est pas concentré... Je place donc la concentration comme l'outil permettant l'expression de l'objectif et non l'inverse. Un objectif ne permet pas d'être concentré mais la concentration permet de réaliser l'objectif. La réciproque ne fonctionne pas. L'expression du joueur passe donc par la libération des contraintes pour moi, et non par la mise sur des rails. Ce sont deux conceptions divergeantes. Mais se mettre sur des rails peut permettre une amélioration de performance dans certains cas mais ne permet pas d'améliorer la concentration. Enfin, je ne dis pas qu'il n'y a pas d'objectif mais que la concentration est elle-même l'objectif.
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Oui et en quoi un but à atteindre n'est pas un ensemble d'élément ? Les bases, je pense les avoir, tant en terme théorique qu'expérimental... vous parlez d'objectifs en tant que tactique, orientation du jeu... Ce qui signifie que vous estimez qu'être concentré c'est penser son jeu et donc le contraindre à aller dans une certaine direction, une seule et unique direction décidée au préalable. Mais, La concentration n'a-t-elle pas pour but de libérer le joueur de ces contraintes-ci ? et de laisser une libre expression du jeu intériorisé... 1 but oui mais un seul ! un plan de jeu contient nécessairement plusieurs éléments...
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On est bien d'accord. Mais ça ne répond pas à la question... On ne change que la forme pas le fond...
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Se concentrer sur le résultat ou sur le comment... il y a une différence ? quoiqu'il arrive la focalisation est sur le résultat d'où la pression.
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Ce n'est pas du tout l'inverse de la concentration désolé de vous contredire. La concentration c'est se focaliser sur une seule chose, l'objectif implique un ensemble d'élément donc ce n'est pas de concentration que vous parlez mais d'application !
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Tu définis très bien la confiance. Elle est souvent de 2 sortes. La prémière : tu as besoin de bien jouer et jouant de mieux en mieux (dans le meilleur des cas), tu prends confiance et tu augmmentes celle-ci de plus en plus. Il me semble que c'est ta conception des choses actuellement, enfin telle que tu la mets en pratique. Problème : cette confiance est la conséquence du jeu et non la cause !!! Elle nécessite donc de jouer énormément pour s'acquérir. Je ne considère pas les choses de cette façon-là. On voit régulièrement des joueurs sortir de grands matchs alors même qu'ils reviennent d'une période de blessure ou de repos... ça indique donc que les choses ne se passent pas comme ça, du moins pas toujours... L'inverse s'observe aussi très souvent : un joueur paraissant très en confiance se met à sur-jouer et ne plus pouvoir jouer de façon lucide, en faire trop... L'exemple de joueur comme Federer est intéressant, il est numéro 1 alors qu'il est de ceux qui jouent le moins du top 20 ! Par contre, si l'on prend la confiance comme une des causes du jeu... ça change beaucoup de chose. Et en effet, on remarque que tout jugement négatif comme positif agit comme un perturbateur. Un joueur en confiance est le plus souvent très calme et d'humeur égale. Or, en observant, les jugements sont permanents chez le joueur qui n'y prête pas attention. Pour toi, je pense que tu dois prendre conscience en premier lieu de l'impact de tes jugements sur la qualité de ton jeu, et ce quel que soit le moment du match. Une observation neutre, simple, sans rien chercher à changer. Ce serait, je pense, une bonne base de départ.
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C'est très certainement le meilleur moyen. Cependant, il peut arriver de se retrouver dans cet état spontanément comme c'est le cas de la plupart des témoignages présents dans ce topic. Mais il reste ensuite beaucoup de questions sans réponse comme on a pu le voir, et nous constatons tous la rareté de ces moments sans travail.
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La zone est un état mental dans lequel le doute n'existe pas, pas plus que la pensée dans le sens gênant, je veux dire comme la pression du score et les risques de sur-jeu ou sous-jeu. Dans cet état, la confiance est totale et la lucidité maximale, conformément bien sûr à nos capacités. Il ne s'agit en aucun cas de partir pour faire un gros match, la zone ne résulte pas d'un conditionnement, c'est son exact opposé. Il s'agit de jouer en totale liberté d'expression, sans pensée qui vienne censurer. La confiance a donc un rôle majeur mais est une conséquence de la zone. La confiance hors zone, n'est pas du même type, et doit être alimentée en continu au fil des matchs pour être utilisée. Celle de la zone s'installe avec elle, la pensée ne nous conditionnant plus, le joueur joue en confiance absolue naturellement. Quant au plaisir dans le jeu en zone, il est très rare d'en ressentir à la première occasion. Comme je l'ai déjà mentionné dans un précédent post, la zone nous fait fonctionner mentalement dans un état inhabituel, par conséquent, il n'est pas facile de se souvenir de tout ni de tout ressentir... mais pour ça il faudrait s'entrainer régulièrement pour habituer son propre mental à cet état. Enfin, la zone n'est pas atteinte d'emblée dès qu'on rentre sur le court, ou à chaque match. Donc, le reste du temps (qui constitue la large majorité) on joue hors-zone et on doit s'adapter. Et pour cela, la concentration est très utile. La zone constitue finalement la suite logique de la concentration...
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Les facultés mentales dont il est question ici n'ont aucun rapport avec le cerveau reptilien...
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Disons que les enseignements de cyber-tennis sont le fruit de 30ans d'expérience de terrain... Donc les outils ont prouvé leur efficacité. Mais se concentrer n'est pas établir des automatismes, il s'agit même de l'inverse. Il ne s'agit pas non plus d'un coup de baguette magique, le mental se travaille et c'est loin d'être évident même quand on le travaille depuis longtemps. Les effets de concentration peuvent se ressentir quasi-immédiatement. Pour le cas plus précis de la respiration, sur le plan oxygénation notamment, il faut pas mal d'entrainement pour respirer en phase avec le jeu de façon régulière. Mais comme l'apprentissage technique, il faut lui acccorder du temps...
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Juste une précision, les définitions de cet état mental quel qu'en soit le nom, remontent au premiers textes sur le yoga...
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Oui bien sûr que l'on peut s'entrainer pour y parvenir. La méthode cyber-tennis est un ensemble d'outils qui le permet. Pour ce qui est de la respiration elle joue un rôle extrêmement important, apprendre à respirer est même capital à ce que j'ai pu constater lors de mes stages, et ce quel que soit le niveau. Le souffle est un énorme indicateur du niveau de stress en plus de cela. Dans la zone, la respiration est toujours calme ou le redevient très vite entre les points. Pour ce qui est du travail, pour commencer tout dépend de ce avec quoi on est le plus à l'aise. Et ça, c'est variable en fonction de chaque joueur : la balle, la respiration, les sensations, le jeu de jambe mais il en existe bien d'autres.
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Bel est bien surconscient ! On ne se souvient de rien parce que la quantité d'information qui nous parvient à la conscience est nettement supérieure à celle du jeu en état "normal"... Ce qui fait que pour se souvenir précisément de ces passages en zone, cela doit être travaillé régulièrement, pour habituer le mental et la mémoire à fonctionner à cette vitesse de traitement. Les témoignages que nous avons ici, sont de joueurs l'ayant atteint exceptionnellement... Mais de toute façon, cet état mental nécessite de voir les choses de manière beaucoup plus globale que dans les principales conceptions du tennis d'aujourd'hui. Il ne faut pas chercher à disséquer son tennis mais s'axer sur le langage du corps et de ses ressentis. Un entrainement très technique comme c'est le cas dans la plupart des club, ne laisse pas de place aux ressentis, aux sensations et par conséquent aux états de surpassement.
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Oui, plus on pense à la zone, moins on y parvient. C'est là, la limite des explications. La concentration est une action, la zone aussi ! Mais comme je l'ai rappelé précédemment, la zone est un état mental "surconscient". Il permet donc de savoir immédiatement les points à travailler. C'est ceci qui est vécu dans la zone. On est parfaitement lucide, beaucoup plus que par l'analyse. Il me semble logique de penser chercher à donner le meilleur de soi permette d'orienter le travail des entraînements. Comment savoir ce que l'on doit travailler alors que l'on n'exprime pas tout ce dont on est capable ? Cela me paraît clairement pragmatique...
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Une précision, la plupart du temps, on ne souvient pas précisément de ce qu'on vit dans la zone, parce que le psychisme prend en compte un nombre extrêmement important d'information en même temps, trop important pour le mental de veille. On se souvient mieux avec l'entrainement et par le fait de jouer dans cet état-là régulièrement. Autre précision, la zone est véritablement un état mental ! donc aucun lien avec le niveau sportif. La zone est aussi appelée surmental ou surpassement. Elle peut intervenir quelle que soit l'activité. Elle permet de faire le mieux que l'on puisse faire dans les conditions du jour. On ne peut pas faire mieux que cela. Ainsi, on peut être dans la zone et prendre une raclée monumentale ! mais on en retiendra jamais le résultat, car impossible de faire mieux. On est pas inconscient dans la zone, on est surconscient ! (on perçoit tout avec un temps d'avance sur notre perception habituelle). Enfin, par l'entraînement, cet état mental peut devenir beaucoup plus fréquent, même sans jouer 25h par semaine. Cet état d'esprit-là se cultive, et permet d'appréhender n'importe quel événement avec la plus grande lucidité. Personnellement sans parler d'y parvenir lors de chaque match, je me régale à rechercher cet état. Il est là, très bien, il n'est pas là, je continue. Il n'y a pas 200 façons d'y parvenir, mais franchement en terme de sensations, on découvre beaucoup plus de choses par la concentration (sans aller forcément jusqu'à la zone) qu'en jouant tactique... mais ce n'est que mon expérience de joueur.
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Je me permets de poser la question à la place de Cybten qui je l'espère ne m'en voudra pas...Avais-tu un plan de jeu en tête ton match précédent ? Il me semble que ton récit dit le contraire...
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Je rebondis sur ce passage qui pour moi permet une fois de plus de remarquer quelque chose d'intéressant. Contrairement à ce que prétendent certains, la zone ne se posséde pas, pas plus qu'elle ne s'atteint ! On ne peut que travailler à réunir un maximum de facultés pour parfois arriver à LA VIVRE ! Cet état ne se commande pas, puisqu'il s'atteint par le lâcher-prise. Il est contraire aux habitudes (parfois appelées rituels ou routines), puisqu'elles conditionnent alors que la zone est justement l'état où le jeu est totalement libre. Alors oui, tu es tombé dans le piège du "je m'approprie", "j'ai obtenu cet état". Normal, c'est la première fois que tu as de telles sensations. Mais la seule et unique façon de les retrouver est de juste se concentrer, pour arriver à lâcher ton propre mental. Tu as réussi à trouver un chemin, maintenant il ne faut pas en chercher un autre mais le reprendre encore et encore (et tu parais le faire), ce que le mental n'aime souvent pas faire par lassitude. Mais quand on vit ces sensations-là... il me semble que ça en vaut la peine...
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Bel exemple que la concentration se travaille ! On découvre en effet souvent des choses qu'on croyait ne pas être notre jeu. Tout simplement parce que les habitudes empêchent toute création et limite fortement la lucidité.
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Ta question est délicate, pour moi, parce que la concentration est très difficile à travailler au départ sans observateur extérieur pour nous faire remarquer nos comportements. Nous agissons par stages et formations. Mais sans parler de concentration mais de préparation, je pense que tu peux essayer cet exercice : intéresse-toi à la balle et annonce à haute voix TIP au moment où la balle touche la raquette de ton partenaire, PUIS TAP quand elle rebondit au sol, PUIS TOP à ta frappe. Il faut ici être vigilant à être très précis sur la synchronisation. Ce n'est pas de la concentration mais ça s'en rapproche et ce n'est, en général, pas trop difficile de maintenir l'attention. En fin d'exercice interroge-toi en détail sur tes sensations pendant et après réalisation, reproduis-le plusieurs fois, et regarde si des changements apparaîssent en terme de sensations seulement rien d'autre. Sans t'occuper de savoir si la balle est bonne ou pas, ici ce n'est pas l'objectif. Après nous proposons également des exercices plus précis en ligne pour les personnes loin de chez nous, mais nous les suivons au jour le jour sur des forums privés, ce qui nous permet de savoir ce qui se passe plus précisément. Car les exercices pour certains ne sont pas toujours adaptés aux autres.
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Les exercices pour la concentration ne sont en fait pas très nombreux et se ressemblent tous. Pour la simple et bonne raison, que le but est toujours le même : utiliser les différents sens pour penser le moins possible. Mon choix s'est porté sur cyber-tennis, dont je suis devenu formateur parce que souvent on trouve des ouvrages avec des exercices qui prétendent faire travailler la concentration mais en utilisant la réflexion. Ce qui est totalement inadapté au tennis et au sport en général. Les techniques de cet ordre renforcent le mental ! et par conséquent ne permettent pas d'accéder au lâcher-prise (notamment sur le score) nécessaire à la concentration et à la lucidité lors d'une compétition. La zone, qui est finalement l'objectif, c'est un passage "au-delà de la réflexion". Il est donc évident que ce n'est pas par elle qu'on peut l'atteindre. Les exercices crédibles et performants, sont ceux qui visent le lâcher-prise, le ressenti, les sensations et réservent la pensée pour l'extérieur du court. Cela ne veut pas dire que l'on ne pense pas, mais le moins possible pendant les exercices et les matchs car on doit rester en contact permanent avec les sensations c'est à dire son propre jeu, y compris pendant les temps-morts.