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Alteo

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Tout ce qui a été posté par Alteo

  1. Ah oui, j'ai confondu ! Ce n'est pas que tu as commencé il n'y a pas longtemps, c'est que tu as commencé pas longtemps après moi (et on a le même âge). C'est effectivement en jouant avec plus fort qu'on progresse le plus vite. Néanmoins, évidemment, si l'adversaire te balade, tu ne joues plus !Donc, dans l'idéal, je pense qu'il faut trouver un joueur très fort, mais se contenter au maximum de ne faire que des échanges de balles. En match, un 3ème série cherchera à trouver les failles pour mieux s'y engouffrer, si des points sont en jeu, ce qui causera cette frustration de la part du moins bon joueur qui ne touchera que peu la balle ; en entraînement, il relancera sans trop chercher à mettre en difficulté. Mais c'est normal ! Tu as commencé tard, et à l'âge adulte, on a des réflexes corporels qu'on a un mal de chien à éliminer. Or, en situation de stress et/ou de pression, le corps se tend et on pense à tout plein de choses pour nous empêcher de commettre une faute. Du coup tous les bons réflexes qu'on arrive à avoir en entraînement parce que la tête est libérée laissent place aux mauvais réflexes "innés" de l'adulte quand on se met à cogiter. Enfin, évidemment, il est facile de se dire qu'on doit se détendre, mais sur le court, la réalité est bien différente...
  2. Comme il me semble que tu as commencé le tennis depuis relativement peu de temps, je pense que tu as justement ce petit manque de rythme et d'expérience qui fait que tu te précipites. De son côté, ton partenaire, lui, joue en prenant à chaque fois la balle comme elle vient pour la renvoyer sans calcul par rapport à toi. En d'autres termes, il joue comme il sait jouer et renvoie sans chercher à savoir si ça fait un point gagnant derrière. Bref, il lime d'abord, et cherche ensuite à guetter l'ouverture. Le fait qu'il aime le tennis abonde, à mon avis, dans ce sens : il aime renvoyer la balle en rythme, et du coup, prolonger l'échange est un plaisir pour lui. Ca lui permet de mieux attendre le moment où il pourra te prendre à contre-pied. Il n'est pas impossible non plus que tu aies un jeu facile pour lui (par exemple, il est possible que tu envoies la balle trop souvent au centre, ce qui fait qu'il n'a pas à bouger beaucoup). Soigner ton physique t'aidera à suivre son rythme, mais si tu pars avec l'appréhension inconsciente que tu as de son jeu, tu vas finir par oublier ton propre tennis. Et par te perdre dans tes objectifs. Personnellement, je pense que ta priorité devrait plutôt être de travailler ta vision du jeu. Essaie de t'habituer à penser avant à l'endroit où tu veux envoyer la balle et non à la manière dont tu pourras "exploser" ton adversaire. Un stage de tennis est une excellente idée pour travailler ça.
  3. Du coup, c'est un sujet sur le poids idéal ou sur la façon dont tu dois t'y prendre pour vaincre ta bête noire ? Après, oui, je suppose qu'une meilleure condition physique t'aidera, mais ça ne fera pas tout ! Le tennis, c'est quand même 90% de mental. Il y a fort à parier que tu fais un blocage psychologique contre ton partenaire : à cause de la différence d'âge et de ses capacités physiques supposées moindres, tu t'estimes forcément - inconsciemment ou non - supérieur à lui. Donc, d'une part, tu penses (inconsciemment ou non, encore une fois) logique de gagner et tu te mets la pression (inconsciemment ou non, toujours) quand cette logique est contredite par tes propres prestations sur le court. Or, de cette manière, tu ne peux que te tendre au fur et à mesure des points qu'il remporte face à toi, voire au fur et à mesure de la résistance qu'il t'oppose (ce qui explique pourquoi tu craques plus vite que lui sur les échanges). La pause est une bonne idée, mais moins pour te tailler un physique d'athlète que pour te libérer l'esprit de cette hantise. Essaie de jouer avec d'autres personnes pour trouver un peu plus de régularité et de variation dans ton jeu, sinon. Pour la petite histoire, j'ai le même souci que toi face à un collègue de 10 ans mon aîné, que je ne bats jamais en dépit de mes qualités techniques supérieures (et lui-même le dit). La raison est typiquement ce que je t'ai décrit au-dessus.
  4. Ca, ça fait partie des expressions que j'ai chopé tout seul (depuis des vacances en Bretagne où je passais mon temps à lire Ouest France, qui détaillait les résultats des bretons en L1) et dont je me rends compte ensuite que c'était en fait employé un peu partout (entendu dans une émission sur France 4 aussi). Pour le reste, oui, tu as raison, nous sommes des feignasses, et moi le premier. J'ai fini par travailler spécifiquement le jeu de jambes, histoire de faire attention à mon placement par rapport à la balle (et de ne pas la frapper trop près du corps). Ca aide énormément ! En poursuivant cette voie, et relâchant le bras, mon coup droit a fini par commencer à revenir. Ce n'est pas encore parfait, il me manque encore un peu de précision, mais j'ai retrouvé une bonne partie de mon assurance et je ne décentre ou ne boise (quasiment) plus. Mais je me suis aussi rendu compte d'un truc : j'ai aussi la flemme mentalement d'entrer dans une dispute de point ! Alors que faire des longs échanges en entraînement est plaisant. Bon, là, c'est mental, il faut que j'apprenne à prendre mon pied en match (pas littéralement). Une autre histoire...
  5. Alteo

    Épaule instable

    Ton histoire d'épaule droite m'intéresse. J'ai luxé la mienne - bêtement... - à 24 ans et je l'ai remise dans la foulée tout seul, comme un grand. Je n'ai guère de problème pour jouer au tennis, hormis le fait que j'ai peur de la luxer en smash (ça m'est arrivé) et au service, et le fait également de l'avoir déjà re-luxée assez facilement en faisait un revers (après un arrêt de sport long de 18 mois). En revanche, ma première luxation étant arrivée peu de temps après mes débuts en tennis, je ne sais pas si mon épaule est réellement stable et je ne sais pas si elle se comporte comme il faut lors des frappes (je n'ai pas de point de comparaison). Dans tous les cas, quand je traverse une période de mou technique, elle est la première responsable de mes fautes, se "vrillant" assez facilement. Bref, je suis curieux de savoir comment tu vas régler ce souci d'instabilité. Ca pourrait m'inspirer pour mon cas. Bon courage, en tout cas !
  6. Alteo

    un peu d'aide

    Le TGV, un cordage fantastique... mais cher ! Je l'ai adopté depuis qu'un vendeur de chez Go Sport me l'a conseillé alors que c'était la première fois de tout ma vie que je cassais un cordage (comprendre : j'y connaissais rien, mais rien de chez rien, ne me rendant même pas compte qu'il était cher), et il s'agit de mon cordage préféré (et j'en ai essayé, des cordages, sur demande explicite de mon portefeuille), pour son confort, sa puissance, et ses possibilités de prise d'effet. Si tu n'as pas peur de l'achat en ligne ou si tu le trouves dans ton magasin préféré hors GSS où il n'est pas vendu, tu peux essayer le Dunlop Silk, que je trouve être une bonne alternative.
  7. Alteo

    Les bons multis pas trop chers

    J'ajoute un "+1" pour le Dunlop Silk. C'est un très bon cordage, confortable et puissant. J'en ai utilisé une garniture pendant un bon mois en remplacement de mon habituel TGV, et j'en tire une satisfaction suffisamment proche pour me faire acheter une bobine. Et remplacer un TGV n'est pas une mince affaire...
  8. Merci - encore une fois - pour vos avis éclairés ! Effectivement, avant ma période "lumineuse" (appelons-la comme ça), je travaillais le toucher et le ressenti grâce à un joueur qui m'envoyait des balles de qualité ; néanmoins, le déclic est venu ensuite pendant que je jouais comme une débutante qui envoyait des balles molles un peu partout sur le court et un peu par hasard, et contre qui j'arrivais à avoir le même ressenti. J'ai ensuite varié les partenaires, tout en réussissant à conserver ces mêmes sensations.C'est en jouant contre ce collègue contre qui je ne prends que rarement un set que j'ai chopé cette peur de mal faire et que j'ai perdu ma confiance. Pendant ma période noire, j'ai quand même réalisé un truc : du fait de mon manque de confiance qui est apparu, c'est tout mon corps qui s'est tendu à l'entraînement, et il y a effectivement un problème de placement de jambes et de mouvement du buste. Le mur me posait moins de problème car... la balle revient assez souvent au même endroit donc j'avais moins besoin de replacer mes jambes. J'essaie justement de rester en alerte sur la pointe des pieds, comme tu l'as si bien suggéré, CountryWolf. Mais en ces moments de "moins bien", si je réfléchis à mes pieds, je ne réfléchis plus à mon buste et à ma préparation. Bref, je me suis retrouvé dans une phase où je n'arrive plus à dissocier le haut du bas. Mais j'ai quand même des lueurs d'espoir. En échangeant des balles contre un jeune 30/1 (à l'occasion de la fête de fin d'année de mon club), celui-ci a pointé mon problème de tension du bras, et m'a donné quelques tuyaux pour me détendre (en plus, il est étudiant en ostéopathie, il connaît bien les structures et mécanismes du corps humain ). Et depuis, ça revient doucement. Pas encore au niveau de ma période "lumineuse", mais je retrouve progressivement mes sensations. La bonne nouvelle, c'est que ça m'a fait gagner un match, contre un NC certes, mais aussi contre ma tension... et contre le vent (ou comment se prendre des ace face à un débutant avec le vent qui ralentit la balle après le rebond). J'ai perdu au tour suivant contre un 30/2, mais davantage à cause de mon manque de "réalisme" face à mon adversaire (je n'y ai pas assez cru et je n'ai pas réussi à suffisamment me relâcher). C'est d'assez bon augure pour la suite.
  9. C'est ce que j'ai fait, justement. Mais j'avais aussi filmé l'intégralité de mon match gagné (en jouant petit bras). Quand je me regarde contre le mur, je décèle juste une très subtile tension au niveau du bras lors de la préparation, mais ensuite, il part de manière relativement souple. Sur la vidéo du match, je suis bien plus souvent tendu... mais ça, je l'avais remarqué sur le terrain. Ca, c'est effectivement bien possible !! Maintenant que tu as pointé ça, il me vient à l'esprit que pendant ces deux semaines de "jeu parfait", je craignais effectivement de perdre les bonnes sensations que j'avais. Et le déclic "à l'envers" a été un match contre mon collègue : il s'agit de quelqu'un contre qui je perds un peu trop mes moyens, donc, fort de ces coups droits corrects que j'avais depuis quelques temps, j'étais arrivé plein de confiance et d'espoir. Mais peut-être aussi plein de pression... Au final, je n'ai pas gagné, et c'est après ce match que j'ai perdu mes sensations. Mais ce que je ne comprends pas, c'est que je ne joue pas de manière différente. Je prépare ma frappe et me positionne face à la balle comme je le faisais quand je jouais bien. Mais là, le résultat n'est plus le même, y compris à l'entraînement. C'est bizarre, le tennis, quand même...
  10. Salut salut ! C'est encore moi ! Je crois que je vais faire de ce fil de discussion mon espace de défoulement mental. Cette fois, je vais avoir besoin de quelques lumières/conseils/astuces techniques. Pour commencer, petite mise à jour du contexte : début mai, j'ai joué un match, perdu contre moins technique et moins physique que moi, mais j'en ai profité pour filmer mon dernier jeu. Et je ne cache pas que j'ai trouvé des failles : préparation curieuse, bras très tendu, jambes qui manquent d'appui... Dans la foulée, dès le lendemain, je pars à l'entraînement en ayant ces failles en tête, et, ô miracle, mes coups étaient bien plus justes et bien plus puissants que d'habitude ! J'étais beaucoup plus à l'aise et plus détendu ! Pourtant, initialement, je n'avais pas trop de difficulté à l'entraînement, mais il faut croire que j'avais trouvé le petit truc qui manquait pour me rendre le tennis plus facile. Pendant deux semaines, j'ai joué comme ça, avec une confiance qui revenait, écrasant même en amical un ami contre qui j'avais du mal dernièrement. C'était le pied ! Et puis tout d'un coup, tout est reparti. Du jour au lendemain, je n'avais plus de service et plus de coup droit. Même à l'entraînement ! Mon bras s'est de nouveau tendu, je n'arrive plus à lancer mes coups droits, l'épaule monte à chaque frappe. Je pense que le problème vient du fait que je tarde trop à lancer la frappe ; mais même en y pensant, j'ai un mal fou à trouver le bon timing. Alors que je le tenais il y a deux semaines à peine ! Et même quand je trouve le bon timing, je hausse l'épaule et je boise. J'en deviens fou ! Je travaille ça contre le mur, et ça se passe bien. Mais dès que je reviens sur le terrain, ça ne va plus. C'est à n'y rien comprendre. Perte de repère ? De concentration ? Je ne puis vraiment dire... Avez-vous une astuce pour travailler ça ? Et puis, existe-t-il un truc, un exercice, une recette miracle, à faire à la maison, qui pourrait me permettre de m'habituer à avoir constamment un bras détendu ? A part ça, j'ai fini par gagner un match en compétition cette semaine, en jouant petit bras. Mais j'ai été sorti sévèrement au tour suivant, n'arrivant à ajuster aucune de mes frappes pour les raisons citées plus haut, même les frappes "petit bras".
  11. Ce n'est que mon avis, qui vaut ce qu'il vaut, mais... Je pense qu'il y a "compétiteur" et "compétiteur", comme aurait pu dire la pub Orange. D'un côté, il y a celui qui joue en cherchant réellement la compétition : il se tiendra au courant des tournois accessibles par chez lui, se déplacera, s'entraînera et jouera pour gagner. Les raquettes dites "de compétition" me semblent viser ce public-là, en étant des modèles moins faciles à prendre en main mais qui offriront d'autres qualités appréciables pour celui ou celle qui prendra le temps de les maîtriser. Par exemple, elles ont des tamis pas trop grands (max 645cm²) pour offrir plus de contrôle et un poids un peu élevé (>290g) pour donner de la puissance, et s'adresseront à des joueurs qui se seront suffisamment entraînés pour centrer correctement et pour manier une raquette d'un certain poids (sauf les jeunes, les femmes et ceux qui ont besoin de soulager leur bras). Ceux-là sont à la recherche d'un bon compromis entre précision et puissance pour prendre à revers des adversaires en compétition et les pousser dans leurs retranchements. De l'autre, il y a des compétiteurs "loisir", qui ne joueront que les quelques tournois annuels dont ils entendront parler (tournoi de leur club, par exemple), et qui s'engageront sans prétention, juste pour le plaisir de jouer une compétition. Eux sont moins exigeant sur leur matos et jouent les matchs comme ils viennent. Ca ne veut pas dire qu'ils ne joueront pas 20 heures par semaine, mais il ne ressentira pas nécessairement le besoin d'avoir un matériel avancé. Cela dit, j'insiste sur le fait que je dis ça en tant qu'avis personnel émis d'une manière très générale. On peut très bien être compétiteur avec une raquette Artengo TR700 à 18€ (enfin... je pense qu'on n'irait pas très loin, quand même) ou être joueur occasionnel avec la Prostaff de Federer (difficile, là aussi : le bras doit quand même suivre ). Par contre, je pense que le volume de jeu ne reflète pas toujours le niveau d'exigence en matière de performance : on peut tout à fait jouer tous les jours "tranquille" comme jouer "à fond" une fois par semaine. Bon, après, il y a aussi ceux qui jouent à fond, s'entraînent pour être bons, voire très bons, mais ne font pas de compétition. Ca arrive.
  12. Je confirme que la Prostaff 95 n'est absolument pas une raquette facile à prendre en main. Elle requiert une technique propre à tout instant, ainsi qu'un centrage sans faille. Le moindre écart ou le moindre bois est sanctionné par une faute directe et se fait largement sentir dans le bras (fatigue assurée). Mais une fois maîtrisée, c'est vraiment un bonheur de confort et de précision.
  13. J'avais trouvé la TR990 très très stable et très très maniable, personnellement. Mais en même temps, je suis habitué à la Pro Staff 95, qui est une excellente raquette mais plutôt exigeante en comparaison.
  14. Le paintjob joue énormément sur la maniabilité, et là, la nouvelle répartition des couleurs entre le blanc et le rouge va influencer l'inertie. C'est sûr, c'est différent. Bon, blague à part, tant que tu prends une Pro Staff 95 en 16x19, tu auras la même que la version 2012. Pour 2014, la PS95 a été déclinée dans une nouvelle variante (la S, en 16x15), mais la "classique" n'a pas changé de cadre.
  15. Hmmm... La Pro Staff 100 ?
  16. Bon. Je vais tenter ça. Après tout, le changement de raquette pour un modèle plus tolérant et plus maniable peut aussi avoir un effet placebo, ce serait bon pour le mental. Et puis même si la PS95 reste ma préférée, j'avoue que la TR990 m'a un peu tapé dans l'oeil. Comme vous le dites, il me sera toujours temps de revenir à la PS quand j'aurais passé un cap au niveau de mes résultats.
  17. Oui, j'entendais bien qu'elle est difficile à jouer. Quand on la maîtrise, c'est un réel plaisir de jouer avec (j'ai pas trouvé mieux moi non plus), mais si on a le malheur de dévier d'un poil la posture correcte d'un coup, c'est la punition assurée (faute directe). Concernant le changement de raquette... A vrai dire, j'y ai pensé aussi. Quand j'ai essayé l'Artengo TR990, plus facile d'accès, j'ai joué quelques points avec, et je suis rendu compte qu'elle pardonnait plus facilement mes écarts de technique. A partir de là, ça a commencé à me trotter dans la tête. Je me laisse encore deux mois et quelques tournois pour décider, le temps de voir si je peux digérer les quelques ajustements techniques et tactiques que j'ai eu depuis un mois avec la PS.
  18. C'est ce que je me suis dit plusieurs fois. Après chaque défaite en fait.Mais je t'avoue que c'est quand même super dur à admettre, quand on a un minimum de fierté. D'où ma persévérance. Le problème est effectivement en grande partie psychologique. Mais dans une volonté de rester clair et concis dans mon précédent message, j'ai fait quelques raccourcis, et en particulier, j'ai omis volontairement deux points : - pour utiliser mon exigeante Pro Staff, il faut être extrêmement rigoureux sur le plan de frappe, car aucun écart n'est pardonné ; - pour être rigoureux sur le plan de frappe, j'ai besoin d'une détente et d'une concentration totales, ce que je n'arrive pas à obtenir (d'où les soucis psychologiques). C'est à ce moment que j'ai eu le rappel selon lequel la rigueur sur le plan de frappe peut être aidée par la main libre. Ca ne m'aidera pas sur le plan psychologique, c'est sûr. Mais si au moins ça me permet de gagner en confiance, ce serait un gros pas en avant. Autrement, je changerai de raquette pour un modèle de transition. C'est exactement ça !! Le terme "verrouiller" est on ne peut plus exact. En match, je cogite à mort pour éviter de "casser la posture" et ça me dessert. Alors qu'il suffirait simplement de la verrouiller en accompagnant la raquette, ce à quoi je pensais peu dans les tournois.C'est un truc à tester.
  19. Je vais donner un petit avis très humble sur ce sujet, car il se trouve que je suis le plus grand collectionneur de défaites contre des NC de France (tous les NC français rêvent de me croiser pour être assurés de monter 30/5 ). Si les entraînements avec ton BE ne donnent rien de concret (et je pense que c'est parce qu'il te fait faire des paniers quasiment tout le temps), as-tu essayé de changer, ne serait-ce qu'une seule fois à titre d'essai, de jouer avec un autre BE ? Ou as-tu essayé de faire visionner une vidéo de toi à d'autres joueurs calés en technique (genre sur ce forum) ? Il y a peut-être un détail ou une astuce dans ta technique, même infime, qui mériterait un travail plus approfondi et qui pourrait t'aider à garder un relâchement mental suffisant pour faire la différence. Je m'explique par mon exemple personnel : il se trouve que je n'ai pas de souci technique particulier en coup droit comme en revers, à l'entraînement, mais que je perds systématiquement un affrontement à points (matchs amicaux, tournois, tie break d'exercice...). Quand je dis que je n'ai pas de souci particulier, je ne sous-entends pas que je suis un crack parfait au tennis, mais juste que je connais suffisamment les bases des coups pour frapper où je veux (vraiment) et, dans une certaine mesure, avec un peu de puissance. En match, mon bras droit et mon épaule droite se tendent, pression oblige. Il n'y a plus de relâchement, et c'est l'ensemble de ma technique qui se perd. J'ai expliqué mon souci à mon DE, qui s'est alors attaché à me faire travailler des paniers pour que je frappe vraiment où je vise et des tactiques pour m'habituer à mieux faire courir l'adversaire, ce que je réussissais. Mais ça n'a pas suffit, puisqu'en march, je n'arrivais même plus ne serait-ce qu'à exécuter un coup droit. Et puis un jour, mon DE a dû s'absenter et s'est fait remplacer. Et son remplaçant a simplement remarqué un tout petit point technique sur lequel j'avais tendance à être moins attentif, me l'a pointé, et en fait, il se trouve que c'était LA solution. Parce que ce truc qui paraît secondaire (corriger mon accompagnement de la raquette par la main libre) était tout simplement la meilleure astuce pour préparer un coup. Donc, même si tu penses que tu n'as pas besoin de conseils techniques, ce que tes résultats confirmeraient, essaie quand même une analyse par un oeil nouveau : ça ne coûte rien, et ça peut réserver des surprises.
  20. @smoby34 : la discussion a été démarrée en mars dernier, mais je reste absolument preneur de tout bon conseil. Et les tiens en font partie, car, évidemment, le jeu de jambes est très important (c'était d'ailleurs le rappel qui m'avait été donné en plein match par... une ex, ce qui m'avait permis de remporter la victoire). A part ça, j'en viens à la suite de mes histoires... que je les couche quand même sur ce fil, au moins parce que j'ai besoin d'extérioriser d'une part, et aussi parce qu'écrire me permet de définir les soucis d'autre part, en mettant des mots dessus. Tout d'abord, première chose : mon dernier tournoi, joué ce week-end, s'est soldé par une défaite au premier tour contre un NC, et avec le commentaire habituel du vainqueur, à savoir : "tu as des beaux gestes et une bonne frappe, mais tu t'impatientes vite et il m'a suffit de renvoyer la balle en cloche pour gagner". (Des fois, je me demande si c'est vrai ou si c'est de la politesse.... ) Pendant le match, tout mon corps bloquait littéralement. Aucune des idées émises ici, que j'avais intégrées progressivement à l'entraînement, ne ressortait dans mon jeu. Dans les moments où je les remémorais, notamment en me disant de viser un coin ou de simplement passer la balle au dessus du filet sans forcer, je faisais faute. Quand je décidais de ne plus penser à rien, j'envoyais la balle dans le filet. Je repars donc de zéro... ou presque. Depuis que j'ai décrit mes états d'âme sur ce fil, je n'ai eu de cesse de réfléchir. Initialement, ma conclusion était que mon niveau de concentration en match était insuffisant. Il y a peu, j'ai essayé la raquette TR990 d'Artengo, qui est autrement plus maniable que ma Pro Staff 95 et surtout beaucoup moins exigeante. Avec l'Artengo, j'avais un peu l'impression que la raquette faisait tout le travail et qu'elle pardonnait tout de suite mes écarts de concentration. A l'inverse, j'en avais déduit que jouer avec ma Pro Staff demandait impérativement un taux de concentration de 100% constant pour en tirer le maximum. Ce qui, donc, n'arrivait qu'à l'entraînement et jamais en match. Mais il m'est difficile de me dire que cette Wilson, avec laquelle j'adore jouer et avec laquelle j'arrive à être à l'aise quand je ne suis pas sous pression, est en fait ma pire ennemie. En faisant mon auto-analyse post-défaite, j'ai alors réalisé un truc aussi bête que simple à décrire : j'ai une petite lacune technique qui, en entraînement, ne se voit - presque - pas et qui, en match, me transforme en gros nul. Explications : en coup droit comme en revers, la technique ne se résume pas à simplement bouger la raquette avec un certain mouvement du bras droit. Il est essentiel, voire impératif, et mettre l'ensemble du corps à contribution. Plus précisément, jeu de jambe et gestion de la main libre sont primordiaux ; or, mon gros défaut est d'avoir longtemps considéré ces points comme secondaires. En particulier concernant la main libre, qui est une notion sur laquelle personne ne m'avait fait la moindre remarque ni donné le moindre conseil jusqu'à l'année dernière. Avant ça, j'ai fait sans. Je m'étais habitué à tourner les épaules dans l'aide de la main libre, et le mouvement de mes coups semblait malgré tout correct. Or, l'ennui est que mon bras droit n'avait alors aucun soutien de la part du gauche, mon corps devait se débrouiller tout seul pour trouver le relâchement nécessaire à la frappe. En entraînement, ça passe comme une lettre à la Poste, car évidemment, sans la pression, je me relâchais sans souci, et mes épaules pouvaient se tourner "toutes seules" pour initier un mouvement de bras correct. Mais le problème de cette manière de faire est que, puisque la main libre ne remplissait pas son rôle de soutien et de guide, il m'est impératif de rester extrêmement concentré et détendu pour me pousser à avoir la bonne posture en vue d'une frappe, et le moindre écart mental suffisait pour enrayer la machine. Et c'est ce qui se passe en match : inconsciemment et inévitablement tendu, je n'arrivais pas à orienter mes épaules et à relâcher mon bras, le haut de mon corps ayant tendance à tourner trop vite dans la précipitation. Or, bien utiliser la main gauche pour accompagner la raquette m'aurait bien aidé à tourner les épaules quelque soit le niveau de tension et à empêcher la droite de "vriller" comme j'en avais fait mention au début de ce fil. Donc voilà : ça, c'est pour la théorie. Je n'ai pas encore essayé de la mettre en pratique. Je vais déjà insister un peu sur l'accompagnement de la main gauche pour l'intégrer comme composante du coup droit (car en revers, je le fais déjà de manière instinctive) à l'entraînement.
  21. Je suppose que l'ouverture de ce nouveau sujet doit beaucoup à ton futur compte-rendu de test de la TR890, Galnedhlim ? Ca a donné quoi, alors, ce test ?
  22. Moi je sais pas, vu que je gagne jamais. Nan, plus sérieusement... Ca dépend. Si j'ai le temps de rester, oui, j'offre le verre à mon adversaire du jour. Sinon, je file.
  23. Le positionnement "joueur régulier non-compétiteur" de la TR890, c'est surtout parce que son poids inférieur et son inertie moindre la rendent plus accessible : pas besoin de jouer des heures pour la maîtriser. Pour ces mêmes raisons, elle convient aux femmes, qui, sauf exception et par nature, ont plus de difficulté à manier une raquette lourde, même en compèt'. Après, pour un compétiteur, je pense quand même que la TR890 pourrait convenir, tout dépend de ce qu'il recherchera en matière de maniablité et/ou de sa capacité ou non à supporter le maniement d'une raquette de plus de 300g.
  24. D'ailleurs, ce que j'aime bien, c'est qu'entre la page de la TR890 et celle de la TR990, Nicolas Escudé a gagné une place à l'ATP.
  25. Ah ! Bah, connaissant l'étagement des gammes de chez Artengo, j'imagine que la TR990 est faite pour les compétiteurs et les joueurs de club intensifs, tandis que la TR890 est destinée à ceux qui pratiquent régulièrement, mais sans forcément chercher la compétition, ou pour les femmes et les juniors qui jouent en compétition.
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