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Parfaire son coup fort ou améliorer son coup faible

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Bonjour,

J'ai cherché avec Google et sur le forum et n'ai pas trouvé de trace du sujet que je lance maintenant.

Suivant depuis quelques mois ce forum j'ai l'impression que beaucoup de joueurs notamment en 4ème et 3ème série, cherchant à progresser, essaient d'améliorer leur point faible.

Quand ils ne cherchent pas à tout changer ("je défends sur toutes les balles et je cherche désormais à toutes les attaquer")...

La question se pose avec moins d'acuité à partir de la seconde série, un cap en terme de niveau de jeu étant clairement franchi.

Je lis par ailleurs que pour de nombreux classimiens, le cap à franchir pour accéder à la seconde série est d'avoir un véritable coup fort.

J'ai tendance à penser que si parfaire un coup fort peut permettre, à terme, d'espérer monter en deuxième série, cette méthode doit a fortiori fonctionner pour franchir les classements en troisième série.

Par ailleurs un coup présenté comme fort en quatrième série l'est déja moins face à un joueur en troisième série et a fortiori en deuxième. Il est donc a priori perfectible...

Voila la problématique du sujet que je lance aujourd'hui.

Afin de franchir des paliers, vaut-il mieux s'évertuer à améliorer à tout prix son coup faible ou préférer s'acharner à toujours améliorer son coup fort (bras, qualité du transfert, précision, effets... de nombreux points peuvent être travaillés pour améliorer un coup même fort)

Malgré l'orientation du texte qui précède, je n'ai pas d'idée spécialement arrêtée...alors j'attends qu'on vienne me convaincre que telle ou telle solution est la meilleure.

merci.

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Afin de franchir des paliers, vaut-il mieux s'évertuer à améliorer à tout prix son coup faible ou préférer s'acharner à toujours améliorer son coup fort (bras, qualité du transfert, précision, effets... de nombreux points peuvent être travaillés pour améliorer un coup même fort)

Forcément les deux car plus le niveau va monter, moins le coup fort sera fort et plus le point faible sera exploitable pour l'adversaire.

Par contre, le fait de ne travailler que l'un ou l'autre va vite mener dans un impasse car si le point fort est trop travaillé, il va y avoir un gros déséquilibre dans le jeu, et au contraire, si le point faible est travaillé en priorité, il n'y aura plus assez d'impact et surtout cela introduira une modification des schémas de jeu...

De toute façon, dans tous les cas, travailler tous les secteurs de jeu durant une programmation permet de garder la motivation intacte en évitant un travail rébarbatif et permet de faire évoluer positivement le joueur en lui donnant une meilleure réponse aux différents coups à réaliser.

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Personellement il faut :

D'abord ne pas avoir de coup faible après ca depend comme dit nat ce que c'est de ne pas avoid de coup faible

En 4eme serie c'est un coup ou on ne fait pas une faute stupide apres 3-4 coups d'un échange neutre.

En 3eme serie c'est ne pas avoir un coup neutre avec lequel on peut deja diriger le jeu

En 2eme séide c'est pouvoir remettre avec de l'effet ou une zone alors qu'on est attaque dessus.

Si t'as pas de coup faible on peut deja aller très loin (y'as des joueurs très bien classe genre : Ferrer qui n'as pas de gros coup fort contrairement a d'autre qui sont moins bien classe que lui)

Avoir un coup fort c'est un "plus" dans le jeu ça ve dire pouvoir gagner le point dessus même si c'est pas un point gagnant mais pouvoir construire une séquence de jeu ou en Max 3 coups de raquettes tu gagnes le point.

Par exemple mon coup droit est mon point fort (quoi qu'en ce moment mon revers envoi du bois) mais je ne le considère pas fort parce que je peux faire un point gagnant direct dessus mais par exemple face a un excellent défenseur dans mon groupe je l'ai en 3 coups de raquettes explose : croise long, re croise long a contrepieds, décroise il était a 3-4 mètres je me repasse souvent cette séquence qui a marche du tonnerre et je la reaplique souvent un peu moins bien mais qui me permet souvent de gagner le point.

Pareil je considère mon coup droit comme un point fort parce que même attaque dessus je peux renverser le jeu.

Un jour un gars me met un grosse patate longue croise j'etais en retard je lui ai quand même mis un passing, j'y ai pas cru lui non plus d'ailleurs :D

Mais pour moi d'abord ne pas avoir de point faible puisque le principe au tennis c'est de perdre moins de point que son adversaire ce qui a notre niveau signifie faire moins de faute.

Apres une fois que c'est fait améliorer son point fort pour faire le point et se donner de la facilite

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J'ai lu un article de Federer (ou une vidéo je ne sais plus) où il expliquait qu'il avait toujours privilégié son attention autour de son coup fort, et ça semblait une évidence pour lui.

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Ça dépend de beaucoup de chose, si tu fais 2m et que ton point fort c'est service coup droit, juste en travaillant ça, si tu y arrive très bien, tu va être super fort. Mais si tu fais 1m60 et que ton coup fort c'est ta volée et ton point faible le fond de court, je te dirais de d'abord travaillé ton point faible pour pouvoir utiliser ton coup fort.

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Pour la définition du coup faible :

Je dirais que c'est le coup avec lequel on ne peut pas faire mal à l'adversaire. on peut remettre, trouver des zones basiques, imprimer un certain effet, mais le coup ne permettra pas de manœuvrer l'adversaire. Au mieux il permettra une neutralisation.

Il n'est pas faible au point de faire des fautes un coup sur trois (d'ailleurs atteindre ne serait-ce que le début de deuxième série avec un tel point faible paraîtrait compliqué)

Évidemment si le point fort est le coup droit, on ne va pas pour autant faire que cela en entrainement. Mais le travail réalisé au niveau du revers sera simplement de le faire progresser point de vue régularité. Puis en gagnant de la régularité, on parviendra à donner une sorte de "plus value" à ce coup : Chercher et trouver des zones afin de permettre une plus grande neutralisation de l'adversaire.

Mon point faible est le revers. Toutefois, désormais, sauf jeu très lifté qui me gêne terriblement, je parviens de plus en plus à choisir vers quel coup adverse remettre la balle. Par exemple, je parviens de plus en plus à viser le revers dans l'échange y compris quand je tombe face à un gaucher.

C'est en devenant plus régulier que j'ai pris de l'assurance permettant cela. Pour autant ce modeste travail me permet avant tout de progresser en coup droit, avec lequel je peux, à mon niveau, diriger l'échange.

Car j'ai la sensation que j'aurai beau travailler et travailler encore le revers, je ne parviendrai jamais à en faire un véritable coup fort.

Je considère donc que mon principal axe de travail est le coup droit. Le revers n'est que l'accessoire de mon jeu. Et je sais qu'il le restera quels que soient mes efforts.

Pour Rob 34 : D'accord avec toi sur le principe. Cependant, je ne pense pas que ce profil de joueur présente d'emblée des dispositions pour le service volée. Et donc je crois que ce type de cas se pose peu en réalité. Maintenant, si cela se produit, effectivement je te rejoins, pour progresser, il faudra changer de jeu. Pas par choix mais par nécessité.

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J'ai lu un article de Federer (ou une vidéo je ne sais plus) où il expliquait qu'il avait toujours privilégié son attention autour de son coup fort, et ça semblait une évidence pour lui.

+1 ; c'est pas Santoro qui disait aussi qu'il ne travaillait que ses points forts à l'entraînement car ses adversaires s'occupaient déjà suffisamment de ses points faibles en match ? :-)

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4e série : améliorer ton coup faible

3e série : améliorer ton coup faible sauf si problème de physique et qu'il faut envoyer

2e série : La différence se fait pluS sur ton coup fort (donc qu'il faut parfaire)

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J'ai lu un article de Federer (ou une vidéo je ne sais plus) où il expliquait qu'il avait toujours privilégié son attention autour de son coup fort, et ça semblait une évidence pour lui.

à pondérer.

il faut tout bosser, car si on a une grosse lacune, on risque de perdre bcp de matches plus que d'en gagner.

à trop déséquilibrer le jeu, on fait du bolletieri.

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à pondérer.

il faut tout bosser, car si on a une grosse lacune, on risque de perdre bcp de matches plus que d'en gagner.

à trop déséquilibrer le jeu, on fait du bolletieri.

+1, d'accord avec toi et Denebola... Mais faut pas négliger ses forces...

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d'où le "tout bosser".

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Je n'ai pas de coup fort mais mon point fort est de n'avoir pas vraiment de points faibles... Après comme toute les logiques celle ci a ses limites aussi..

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Je suis d’accord que sur la durée il est indispensable de travailler les deux.

En revanche en termes de "rentabilité" à court terme je pense qu’on y gagne plus rapidement à travailler le coup faible parce que d’une part on identifie facilement les lacunes donc on sait déjà ce qu’on doit bosser et d’autre part le levier de progression est plus important sur ce qui est mauvais par rapport à ce qui est déjà bon.

Inversement, améliorer un coup qui est déjà fort peut nécessiter des changements qui dans un premier temps peuvent induire une régression temporaire, donc un risque de découragement.

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Je suis d’accord que sur la durée il est indispensable de travailler les deux.

En revanche en termes de "rentabilité" à court terme je pense qu’on y gagne plus rapidement à travailler le coup faible parce que d’une part on identifie facilement les lacunes donc on sait déjà ce qu’on doit bosser et d’autre part le levier de progression est plus important sur ce qui est mauvais par rapport à ce qui est déjà bon.

Inversement, améliorer un coup qui est déjà fort peut nécessiter des changements qui dans un premier temps peuvent induire une régression temporaire, donc un risque de découragement.

C'est marrant j'ai plutôt le sentiment du contraire.

En partant du principe que sur ton coup fort, ta technique est au point, il n'y a pas lieu d'en changer. Améliorer ce coup, ce n'est pas le modifier dans sa structure.

C'est simplement essayer de faire le plus de mal possible avec.

Le postulat inverse c'est que le coup faible, il faut potentiellement revoir la technique et à mon sens c'est pas le même travail.

un exemple concret : Si j'ai un coup droit bien lifté et bien lourd. je peux jouer fort et dans les carrés. Ca me permettra de ne pas faire de faute et de pas non plus donner de balles super faciles à l'adversaire. Mais si je m'entraine à trouver de la longueur, je mettrai beaucoup plus l'adversaire en difficultés.

Exemple encore plus concret. Je fais depuis quelques matchs énormément d'attaques court croisé (avant quasiment jamais). Avec peu de travail : juste en essayant plus, j'ai pu mettre mes derniers adversaires bien plus en difficulté qu'auparavant. C'est entre autre ce qui m'a permis d'enchainer, en match d'entrainement, trois perfs à 30.

Je pense que cela est transposable. A celui qui possède un bon service et une bonne volée : travailler les zones et les effets du service pour rendre les volées plus efficaces. A celui qui possède un excellent revers, sachant que plus de 80 % des joueurs sont droitiers, de travailler le revers croisé court....

C'est pour ça qu'à mon sens, les bénéfices à court terme sont bien plus importants en travaillant le coup fort. pas dans sa technique, mais dans les séquences de jeu.

Evidemment, en revanche si quand on parle de coup faible c'est un coup sur lequel on ne fait que des fautes directes, là il faut en priorité modifier quelque chose sur ce plan pour avoir, à court terme, de meilleurs résultats. Je rejoins ceux qui ont cette analyse.

Mais comme je l'ai précisé plus haut, ce n'était pas ma vision du coup faible lorsque j'ai lancé le sujet. Car a priori, en fin de quatrième série ou en troisième, ça arrive peu ?

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Ce que je veut dire Davx à mon avis c'est que si t'as un coup fort que tu controle très bien ( tu es régulier, tu met la balle ou tu veux et avec de la puissance) et que tu arrive à la limite parce que au choix : tu le tape trop a plat (donc tu peux pas monter au dessus d'un certain niveau de puissance parce que derrière bache), t'as une gestuelle qui t’empêche t'avoir le bon relâchement, tu rentre pas assez dans la balle avec ton corps ce qui te pose un problème au niveau de la puissance et du contrôle.

A ce moment tu arrive à la limite de ton coup fort et si tu dois l'améliorer tu dois rechanger ton coup repartir.

A l'inverse un coup faible quand tu arrive à un certain niveau vient de seulement de quelques petits problèmes : probleme de placement, de mise a distance, de centrage bref jamais un gros problème au niveau du geste en lui même.

Bref ces petits problèmes qui empêchent d'être régulier et de parfaitement contrôler tes balles sur ce coup, ces petits soucis qui en 2 séances sont compris et qui après ne nécessite qu'un entrainement régulier pour régler ça.

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Je vois pas les problèmes de placement, de mise à distance ou de transfert comme des petits problèmes que deux séances de réglage peuvent améliorer.

Perso, ces "petits problèmes", que j'avais essentiellement en revers à deux mains ont nécessité une remise à plat complète avec passage à une main, utilisation ultra majoritaire du chop, que je n'avais même pas appris à l'école de tennis.

Enfin, j'avais un revers tellement pourri que j'étais peut être un cas à part :dur:

Pour ce qui est du coup fort encore une fois tout n'est pas basé sur la technique. Tu parles de savoir mettre la balle où tu veux, avec de la puissance....et ce n'est pas suffisant ? quand on sait mettre la balle ou on veut, sans fautes et avec de la puissance c'est juste parfait. Pourquoi changer ? Pour résumer, celui qui sait mettre la balle où il veut, la met-il où il faut ? Peut être que cela pourrait être travaillé avec un max de bénéfs rapides.

On ne parle plus de technique mais bien alors de tactique. De choix de zone de nature à mettre l'adversaire en difficultés. N'est-ce pas plus simple à court terme de trouver des schémas tactiques efficaces que de modifier une gestuelle, une technique de frappe ?

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ces petits problèmes qui empêchent d'être régulier et de parfaitement contrôler tes balles sur ce coup, ces petits soucis qui en 2 séances sont compris et qui après ne nécessite qu'un entrainement régulier pour régler ça.

Oui mais ce serait trop simple. Avec ton raisonnement il serait possible de finir par n'avoir que des coups forts. Un coup faible, c'est un coup qui ne pourra jamais être autre chose qu'un problème. Ca ne veut pas dire qu'on ne pourra pas faire de coups gagnants avec, ou qu'on fait trop de fautes avec, c'est juste que c'est un coup qui pompe de l'énergie mentale, qui génère du stress, qui n'est pas "naturel". C'est celui qui se délite le premier en condition de match, celui qui nous mange le cerveau d'une façon générale.

C'est pour ça qu'à mon sens, les bénéfices à court terme sont bien plus importants en travaillant le coup fort. pas dans sa technique, mais dans les séquences de jeu.

Je suis d'accord avec cette vision.

Moi qui ai travaillé des mois et des mois mon coup faible, qui est mon coup droit, j'ai effectivement réussi à le faire parvenir à un niveau très acceptable, sur un ou deux coups, mais ça reste un geste non naturel et qui peut partir d'une seconde à l'autre, et la fatigue venant. J'ai longtemps négligé mon revers en pensant que mon coup droit était le coup fort, parce que je fais des points plus spectaculaires de temps en temps en coup droit. Résultat des courses, pas de bénéfice vraiment concret en terme de progression de jeu et de facilité à battre des adversaires d'un certain niveau. Alors qu'en travaillant juste une séance mon revers sur un aspect précis, en voulant le sécuriser et faire quelques expériences, j'ai très rapidement trouvé des angles et des vitesses qui m'ont permis de finir les points immédiatement.

Je pense que je vais me mettre à bosser un peu plus mon coup fort, monsieur Federer !

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C'est marrant j'ai plutôt le sentiment du contraire.

En partant du principe que sur ton coup fort, ta technique est au point, il n'y a pas lieu d'en changer.

Attention, au fur et à mesure de ton évolution, tu verras que tu seras même obligé de modifier ton coup fort car il ne sera plus suffisant à un moment. La technique va s'altérer avec la qualité de balle adverse et tu auras besoin de mettre en place des ajustements pour t'adapter, voire être capable de produire une balle de meilleure qualité pour gêner à nouveau l'adversaire.

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Attention, au fur et à mesure de ton évolution, tu verras que tu seras même obligé de modifier ton coup fort car il ne sera plus suffisant à un moment. La technique va s'altérer avec la qualité de balle adverse et tu auras besoin de mettre en place des ajustements pour t'adapter, voire être capable de produire une balle de meilleure qualité pour gêner à nouveau l'adversaire.

C'est exactement ce que je voulais dire !

Pour un 4 ème série mettre la balle ou il veut ne veut pas dire la même chose qu'un second série ;)

Personnellement je me suis toujours cherché sur mon revers avec des bas et quelques hauts. J'ai d'ailleurs fait parmis mes meilleurs revers alors que je venais de me ramasser la gueule et qu'une entorse arrivait. Et puis les dernières semaines j'ai bossé dessus en faisant du mur en regardant des vidéos, en décomposant mon geste, ma posture etc.

Bref j'ai jamais eu un aussi bon revers, d'ailleurs en ce moment je fais beaucoup plus mal avec que mon coup droit même si c'est encore irrégulier. Ici je parlais pour moi et ce que j'avais observé et je ne pensais pas que de telles blocages était possible et dans ce cas c'est vraiment problématique.

Quand je dis réglé en 2 séances c'est que tu comprends ce qui vas pas, on t'explique ce qu'il faut faire et le reste c'est à toi de le ré appliquer aux entraînements.

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Attention, au fur et à mesure de ton évolution, tu verras que tu seras même obligé de modifier ton coup fort car il ne sera plus suffisant à un moment. La technique va s'altérer avec la qualité de balle adverse et tu auras besoin de mettre en place des ajustements pour t'adapter, voire être capable de produire une balle de meilleure qualité pour gêner à nouveau l'adversaire.

Modifier je ne pense pas. Ajuster (accentuer les effets, l'intensité, la précision) oui c'est certain. c'est l'adversité qui nous pousse à être meilleurs. Tu as raison, en progressant, je serai contraint de produire des balles de meilleure qualité. Pour autant la technique (en ce qui me concerne, prise fermée, forte accélération du bras à l'impact et gros lift, pour les gros traits) ne variera, à mon sens, que très peu. Si j'estime que je dois changer la structure de mon coup fort pour progresser, c'est, soit que je me trompe (d'autres solutions sont envisageables, comme progresser tactiquement et mentalement), soit que j'ai atteint la limite des possibilités de mon coup fort ; dans ce dernier cas, je considèrerai que ma plus grande marge de progression est désormais sur mon coup faible. En espérant atteindre ce cap au plus haut classement possible.

@ EGUCHA, merci. je me sens moins seul...

@ RAVEN. Des blocages comme celui que j'ai pu ressentir en revers à deux mains, je pense que de nombreux joueurs le ressentent. A l'entrainement, pour les mêmes, c'est toujours les mêmes défauts qui sont relevés par le BE. Ils comprennent ce qui ne va pas sans parvenir à le rectifier sur la durée.

Après tu le dis toi même. Ton revers s'est amélioré....mais il reste irrégulier. C'est là tout le problème. Comme l'a relevé justement EGUCHA, quand tes ressources mentales et/ou physiques seront entamés, ce n'est pas ce coup qui te sortira de la purée. C'est ton coup fort. Celui auquel tu peux faire confiance car le plus instinctif. C'est celui qui permettra de remporter les matchs serrés, tendus...en plus d'un fort mental naturellement. Celui qui pourra être joué en pilote automatique, mode survie. Et plus ce coup sera maîtrisé, travaillé dans des schémas de jeu structurés, plus il sera efficace dans ces moments là.

Du moins c'est ce que je pense.

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Je pense que je vais me mettre à bosser un peu plus mon coup fort, monsieur Federer !

tu estimes vraiment que ton revers est meilleur que ton coup droit ? :huh:

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(HS)



tu estimes vraiment que ton revers est meilleur que ton coup droit ? :huh:

Oui, dans le sens où j'ai toujours confiance en mon revers, c'est un geste plus naturel que mon coup droit, que j'exécute sans penser à quoi que ce soit, et avec une mise à distance plus instinctive. Je fais en général moins de fautes (je tente moins aussi). En coup droit, je dois être toujours hyper concentré, je suis 80% du temps en compensation à cause d'une mise à distance approximative, je suis en général moins relâché, et je perds l'exécution du geste assez facilement au cours du jeu. En revers, je suis beaucoup plus constant, et je le sous-exploite en vérité. Ce que je tente en coup droit je pense que je devrais le tenter en revers, et il est possible que j'aie plus de réussite.

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Dans le livre "Tennis, pensez comme un champion" de Mr Vaillant une histoire d'un joueur professionel répond à ta question, du moins de son point de vue...

Il raconte qu'à partir du moment où il a travaillé son point faible, au lieu de jouer 80% de balle avec son point fort, il faisait du 50/50, ce qui a conduit petit à petit au fin du classement ATP puis à l'arrêt de sa carrière...

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