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ladreille

Parfaire son coup fort ou améliorer son coup faible

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(HS)



on verra ça B)

:lol:

Mercredi dernier j'ai vu que j'avais un potentiel très intéressant inexploité en revers, rien qu'en fermant un tout petit peu plus la prise. En face les balles étaient assez rapides (pas hyper lourdes cependant) et je tenais bien, tout en pouvant continuer à recouvrir même en bout de course ou au-dessus de l'épaule. C'est une filière que je peux perfectionner, et sur balle courte ou moyenne je peux utiliser des schémas tactiques me permettant de conclure avec mon revers, alors qu'actuellement je n'en utilise qu'en conclusion avec mon coup droit, ou bien je me contente de compter sur une explosion du revers adverse suite à une avalanche de lifts croisés ou courts croisés dans la diagonale revers du droitier.

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on verra ça sur le terrain ;)

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@ Mathieu76.

Non t'inquiète, je pense pas à la deuxième série. Même si je l'évoque dans plusieurs posts. Le sujet que j'ai lancé est global, donc j'y intègre des réflexions relatives à des niveaux supérieurs au mien.

A vrai dire, déja, je me fais un monde de la troisième série. J'ai fait trop peu de matchs dans cette catégorie.

Travailler coup faible et fort c'est évident. Ce que je soutiens c'est que selon moi, il vaut mieux privilégier le travail destiné à automatiser et parfaire le coup fort plutôt que le coup faible.

Cela suppose toutefois que le coup faible ne le soit pas trop. Comme je l'ai déja précisé, je ne parle pas du coup faible avec lequel on ne met pas une balle dans le court. Je pense au coup faible par opposition au coup fort. D'ailleurs, avant de me dire qu'il vallait désormais mieux travailler mon coup droit, j'ai beaucoup bossé mon revers (je mettais pas trois revers de suite dans le court) Je suis parvenu cette année à le rendre beaucoup plus régulier.

Maintenant, je fais simplement en sorte d'accroitre cette régularité. Mais je n'essaie plus de transformer une Twingo en formule 1.

Le coup faible a vocation à le rester.

Mon prof m'a conseillé de baser le jeu sur mon coup droit. Et lors des trois derniers matchs en compétition par équipe, j'ai commencé à simplement appliquer un principe simple : ne pas donner de coup neutre sauf cas de nécessité. Ca passait par des coups que je savais faire mais que je ne faisais pas forcément en match : court croisés, coup droit décroisé, balles longues et liftées sur le revers ; ou même simplement viser quasi systématiquement le coup faible.

J'ai fait trois matchs d'entrainement à classement 30. J'ai gagné mais au dela de la victoire, je retiens surtout que je ne me suis senti à aucun moment en danger. Et c'est surtout ça la nouveauté.

Bref au dela de l'aspect jeu, j'ai la sensation que le perfectionnement du coup fort a un autre effet : donner confiance.

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Oui c'est effectivement ce double travail que j'ai en tête comme je le disais : travailler en régularité en revers et travailler de manière la plus complète possible le coup droit. Je vais donc quand même privilégier ce coup.

et tu as peut être raison pour le coup fort à 30 qui doit être neutre à 15/2.

J'avoue toutefois ne pas me projeter dans d'éventuels matchs à 15/2. Déjà jouer et battre des adversaires de ton classement me parait très compliqué (je dois avoir fais un match à ce niveau seulement). Enfin, j'ai des objectifs et j'espère les remplir les uns après les autres. Et ça passera par commencer à gagner à 15/5 à la fin de la saison.

Merci à tous pour vos réponses.

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Le passage de la quatrième série à la troisième, c'est aussi le moment ou on commence à penser non en terme de coups mais plutôt en terme de schémas de jeu.

Moi qui suis actuellement 30 et qui vise le classement de 15/4 à la fin de l'année, j'aimerai remporter plus facilement mes jeu de service.

Pourtant, je sert pas mal et j'ai un bon coup droit (merci Denebola au passage) mais c'est l'enchainement un peu faible entre les deux que je travaille en ce moment.

En effet, je balance mon pain en coup droit avec quelques fractions de secondes de retard, ce qui annule complètement l'avantage que j'ai obtenu grâce à mon service.

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Pourtant, je sert pas mal et j'ai un bon coup droit (merci Denebola au passage) mais c'est l'enchainement un peu faible entre les deux que je travaille en ce moment.

En effet, je balance mon pain en coup droit avec quelques fractions de secondes de retard, ce qui annule complètement l'avantage que j'ai obtenu grâce à mon service.

Donc toi tu essaies de travailler tes points forts, ici simplement en améliorant la vitesse d'enchainement.

C'est la position que je défends ; je pense que tu progresseras plus vite en améliorant tes schémas tactiques lesquels sont construits autour du meilleur de ton jeu (dans ton cas service et coup droit) qu'en essayant de rendre fort un coup faible.

Le travail sur les deux plans paie ; mais avec le premier on encaisse plus rapidement je pense.

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Un autre piège qu'il faut éviter c'est de travailler un coup qui ne s'inscrit pas dans son schéma tactique de jeu, c'est une perte de temps. C'est Brad Gilbert qui l'écrit dans son livre "winning ugly"

Mais si on a un coup vraiment faible et que les adversaires jouent systématiquement dessus, alors c'est un coup à travailler. Moi qui ai un revers à une main sur lequel me adversaire ont tendance à jouer des balles hautes et liftées, j'ai du travailler la prise de balle tôt en coupé de ce côté là, avant que le rebond ne dépasse la hauteur de mon épaule.

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Un autre piège qu'il faut éviter c'est de travailler un coup qui ne s'inscrit pas dans son schéma tactique de jeu, c'est une perte de temps. C'est Brad Gilbert qui l'écrit dans son livre "winning ugly"

Mais si on a un coup vraiment faible et que les adversaires jouent systématiquement dessus, alors c'est un coup à travailler. Moi qui ai un revers à une main sur lequel me adversaire ont tendance à jouer des balles hautes et liftées, j'ai du travailler la prise de balle tôt en coupé de ce côté là, avant que le rebond ne dépasse la hauteur de mon épaule.

+ 1

Même souci. Même travail sur le revers.

Je te rejoins clairement sur la nécessité de travailler des schémas tactiques. Et le mieux pour le faire c'est de baser ses schémas sur les coups les mieux maîtrisés.

Pour ma part, ces schémas sont variables et en deux temps :

1 : différents schémas tendant tous vers le même objectif, obtenir une balle à jouer en coup droit jusqu'à 1 mètre devant la ligne de fond.

2 : derrière construction du point par des attaques successives croisées et/ou long de ligne ; Hier (match à 30) l'alternance droite gauche ne fonctionnait pas et me mettait un peu en difficulté (mené rapidement 4/1) ; le schéma qui a fonctionné : Jouer tous les coups sur le revers sauf au moment de lacher le coup qui doit gagner. J'ai pu alors mettre un 12/1 et gagner en deux sets.

D'où l'importance de la tactique...qui m'a évité au pire une défaite ; au mieux une victoire éprouvante.

Mais l'important c'est que ce que le travail réalisé ces derniers temps autour de mon coup fort (dans l'intention des coups et dans son intégration au sein d'une tactique) m'a permis de beaucoup progressé en l'espace de quelques semaines. Je crois qu'il y'a un mois j'aurais perdu ce match.

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Moi je dirais que si tu galères en 4è série, il vaut peut être mieux faire en sorte de faire moins de fautes, donc de ne pas avoir de gros point faible, car je pense qu'en 4è série c'est plus nous qui perdons des points que l'adversaire qui en gagne.

Je ne pense pas qu'on puisse arriver en seconde série sans pouvoir au moins défendre des 2 cotés. Pour aller plus loin je pense qu'il faut un vrai coup fort sur lequel on peut s'appuyer pour finir les points.

Donc si il fallait choisir entre les 2, je dirais en 4è série travailler son point faible, et à partir de 2nde série travailler son point fort

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Tout à fait d'accord par rapport à la quatrième série. Plus ou moins tout le monde s'accorde pour dire que globalement, à classement équivalent (+ ou - 2), c'est celui qui fait le moins de fautes qui remporte le match.

Je crois par ailleurs qu'en troisième série, toujours à classement équivalent (+ ou - 2), celui qui fait peu de fautes directes va avoir un avantage certain sur le résultat de ses matchs. Donc oui, il faut savoir défendre a minima des deux cotés.

Mais j'ai la faiblesse de penser qu'à niveau troisième série, les joueurs font de toute façon peu de fautes directes.

La différence va alors, d'ores et déja se faire sur, (terme générique), la "qualité de balle" produite (puissance, précision, angle, effet) et la tactique. Avant donc la deuxième série. Je vois mon BE ancien 5/6, actuellement 15/2 -l'âge et les blessures aidant - il ne fait pas de fautes mais surtout, il a un grand sens tactique et de très beaux effets des deux cotés.

C'est pour ça que je pense que dès les abords de la troisième série, il faut essayer de faire un travail à grande plus value :

En gros, si mon point fort est le coup droit lifté, je peux pour les matchs, au lieu de me reposer sur mes lauriers, apprendre à :

- savoir accentuer au besoin la hauteur, la longueur, le lift, prendre la balle plus tôt, tourner plus rapidement sur ce coup, trouver des angles, faire des lobs irratrapables avec effet lifté..... Tout cela est perfectible. Ce travail est assez rapide avec des résultats immédiats (encore faut-il avoir un véritable coup fort, naturel).

Pour le coup faible, le travail est beaucoup plus axé sur la régularité. C'est un travail à moyen et long terme.

Le coup faible va par nature être un coup de défense. Ciblé par l'adversaire un temps soit peu malin. En plus de la régularité, on peut surtout apprendre à défendre : placement, anticipation, améliorer le lob, savoir reculer et utiliser les diagonales. Mais là encore, ça ne se fait pas rapidement : c'est en matchant, en faisant des points, souvent longs et éprouvants.

Juste pour dire que si un travail ne va pas sans l'autre (jamais prétendu le contraire d'ailleurs), les bénéfices à travailler le coup fort se font plus rapidement ressentir (outre le plaisir à améliorer un coup déja bon).

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Attention tout de même à ne pas se prendre trop la tête à réfléchir à comment on va jouer quand on sera en troisième série, si on est soi-même encore en quatrième série. Le tennis c'est vraiment step by step et il est imperatif en match de faire ici et maintenant avec les moyens techniques du bord.

L'année dernière alors que j'étais 30/2 mon entraineur de l'époque m'obligeait à reculer pour bien prendre la balle descendante en coup droit. Cette année à 30, mon coach m'a appris à coiffer la balle en la prenant en phase montante sur ces mêmes coup droit. Les deux conseils sont logiques tous les deux, ils correspondent à deux niveau de jeu différent de quatrième et début de troisième série.

Pour en revenir au revers, il ne sert à rien à faire des gammes de revers frappés à l'entrainement si c'est pour ne faire que du chop (ou du pousse baballe) en match officiel (comportement observé très souvent). Mieux vaut alors chercher la longueur et la régularité et poursuivre le travail sur son coup droit punché pour en faire une arme plus sûre encore.

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Ok pour step by step. Mais je n'ai plus perdu en 4ème série depuis 7 matchs, réglés en deux sets, en laissant en moyenne 4 jeux à mes adversaires ; et du coup, j'ai enchainé 4 matchs à 30 (dont trois amicaux) que je n'ai pas perdus ; dernier en compétition 6/4 6/1. Je dois jouer à 15/5 ce soir normalement (enfin continuer match interrompu après le 1er jeu).

Je peux donc commencer à regarder du coté du début de la troisième série même si ce n'est pas en me projetant vers ces classements que j'ai lancé le sujet. Le débat concerne à mon sens tous les niveaux, y compris les 4ème séries.

ex : pour battre les derniers 30/1 ; le plus simple était-il de chercher à faire plus de mal en revers, en essayant de lifter...ou de simplement choper et allumer vraiment et de manière plus construite et décisive en coup droit ? Je ne regrette pas d'avoir choisi la seconde option.

Sur le revers je te rejoins également : d'ailleurs, désormais en gamme, si le lift n'est pas imposé, je fais du chop ; parce que ton exemple est très parlant ; c'est exactement ce que je faisais il n'y a pas si longtemps ; pour ressortir frustré d'un match, même gagné, il n'y a pas mieux...

ah mais donc en fait on est d'accord ! :oops:

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Je peux donc commencer à regarder du coté du début de la troisième série même si ce n'est pas en me projetant vers ces classements que j'ai lancé le sujet. Le débat concerne à mon sens tous les niveaux, y compris les 4ème séries.

Perso, je pense qu'il faut arrêter de raisonner en terme de niveau de jeu à atteindre en fonction de tel classement, il faut plutôt raisonner en terme de ressenti et de bilan personnel car sinon, je pense que l'on parle dans le vent :

1/ parce que chaque joueur est différent et que certains 30/4 ne gagneront en aucun cas en recherchant à mettre la balle 10 fois dedans

2/ parce que ces une fois que les limites du jeu actuel sont atteintes et que l'on sent la phase de stagnation qu'il faut commencer à travailler sur des modifications (que ce soit au niveau du jeu en lui même, ou simplement de tout ce que entoure l'entraînement et ses composants).

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Les series ce ne sont que des chiffres...un classement au-dessus ou en-dessous voir deux franchement c'est pas une énorme différence...il faut juste travailler son jeu de manière évolutive chacun le sien. c'est surtout l'intelligence de jeux et le placement des balles qui fera la différence , la gestion des points importants etc

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C'est justement parce que ce n'est que quand on sent une stagnation, un cap difficile à franchir, qu'il faut alors se remettre en question, qu'au quotidien je crois qu'il vaut mieux parfaire ce qu'on fait déja le mieux. Bref sans jeter le bébé avec l'eau du bain.

@ MATJOH entièrement d'accord sur la relative portée des classements ;

Il est vrai que ma position est intimement liée à mon ressenti en terme de jeu et à une grande particularité de mon jeu. Je n'ai plus réellement de gros point faible comme il y'a quelques années où après deux frappes en revers la troisième sortait du terrain. Et j'ai surtout un très gros coup droit sur lequel en plus je fais peu de fautes. Ma vision est donc certainement très personnelle.

Pour des compétiteurs au jeu plus équilibré ; la position est évidemment différente.

après tout, au tennis il y'a autant de jeux différents que de joueurs. C'est le charme de ce sport au combien passionnant.

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Je pense que comme cela a été dit plus haut, en 3eme serie on ne tape plus des balles pour taper, mais pour construire ou en ayant une intention tactique (faire faire la faute) , c'est un cap assez dur a passer

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