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Champ lexical de "la zone" dans ce topic

difficile de décrire mes sensations, comme dans un rêve, se souvenir de rien,

création, juste du plaisir, c'était énorme, état second, pas de fatigue.

Demander à un cocaïnomane ce qu'il ressent pendant un "trip", ça doit donner :

difficile de décrire mes sensations, comme dans un rêve, se souvenir de rien,

création, juste du plaisir, c'était énorme, état second, pas de fatigue.

Bref, comment atteindre "la zone" : demandez à Noah qui buvait avant de rentrer sur le terrain, Agassi ou à gasquet qui.... qui avaient trouvé un moyen de faire grimper leur taux de dopamine.

Comment dire... alors la zone juste du plaisir non, ça n'en est qu'une partie mais on perçoit aussi le travail à faire pour faire la performance. Pas de fatigue, très loin de là, c'est la sensation d'effort qui disparait mais la fatigue qui en résulte est souvent très forte. Se souvenir de rien, ça dépend de l'entrainement du joueur.

Autre différence, il n'y a pas d'addiction à la zone.

Mais il y a une chose intéressante, vous parlez d'hormones. Les états mentaux entrainent des modifications à ce niveau là. Certaines techniques travaillent en effet là dessus. Et en méditation il y a des sécrétions hormonales différentes. Pour ce qui est de la dopamine c'est loin c'être la plus enviable pour faire une performance. On ne parle de se sentir bien seulement, ce qui d'ailleurs n'est pas toujours le cas dans la zone. Mais d'améliorer l'efficacité, objectivement. Il y a moins d'erreurs et plus de points gagnants. Prenez un shoot... je crois que vous quelques difficultés à obtenir le même rendement.

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Mais il faut voir ce qui se cache physiologiquement derrière le mot plaisir : c'est le Guide de nos instincts.
La dopamine stimule tous les facteurs qui sont favorables à la survie de l'homme, rien que ça. Et la survie peut être aisément défini comme le degré ultime de la compétition (darwin, la loi du plus fort). A côté le tennis, c'est de la gnognotte..
Comme la dépendance à la dopamine (appelé le plaisir) entraîne le besoin de renouveller ce qui en provoque la décharge, on refait l'amour pour avoir des enfants (survie de l'espèce), on court encore plus vite pour échapper au prédateur ou on réfléchit pour élaborer un stratagème pour le piéger et le manger (survie de l'individu),on mange de la canne à sucre, miam c'est bon, on boit de l'eau, oufff ça fait du bien (survie de l'individu)...

Je vais te contredire, évidemment qu'il y a une addiction à la zone, puisque que cela provoque du plaisir (comme le chocolat ou le sexe)... Tout plaisir entraîne une addiction (aussi minime soit elle), c'est le principe même du plaisir, de la dopamine et de la survie.

La dopamine est le neuromédiateur du plaisir et de la récompense, que le cerveau libère lors d'une expérience qu'il juge instinctivement bénéfique pour lui (comme un coup gagnant par exemple, pour revenir au tennis et être terre-à-terre). Une succession prolifique de coup gagnant entraine un afflux intense de dopamine. Or la dopamine est en plus à l'origine de la motivation, de l'attention, des mouvements du corps, de l'exploration (au sens aventure), de l'euphorie, de la vigilance, de l'évaluation du danger et du risque (fuite ou combat). La dopamine entraine aussi une augmentation du travail du coeur et donc du débit sanguin... Et ce cocktail ressemble étrangement aux symptômes décrit ici, et à tout ce qu'il faut pour être dans "la zone".
D'autre part, il ne faut pas confondre les doses de dopamine, induites par le sport (en tout point bénéfique) et les doses induites par une drogue... Le rapprochement fait, est simplement là, pour dénoter des similitudes. (Ps : la majorité des dopants sont des hormones, où alors ont pour cible une hormone.)

Maintenant le mental, l'entrainement, la technique, la musculation, etc... sont autant de facteurs qui vont conduire à être meilleur et donc à atteindre cet état plus souvent.... mais ce n'est pas le yoga, ou quelconque état de concentration qui va en être le vecteur principal... mais juste une composante, loin d'être la plus essentielle.

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:sleep: dire que certains critiquent les messages de CybTen :dur:

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:sleep: dire que certains critiquent les messages de CybTen :dur:

tu veux dire que sa lecture de t'as pas délivré une décharge de dopamine ?

^^

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Ok donc inutile de poursuivre sur le sujet. Par contre pourquoi venir mettre des posts sur un sujet qui ne vous intéresse pas ? Le classique des forums, quand on a pas d'arguments, il faut jouer sur d'autre tableau. Bref...

Maintenant, vous dites que le mental n'est pas une composante essentielle, si vous voulez. Chacun le place où il le souhaite. Mais ce n'est que votre point de vue pas une généralité. Un peu d'humilité ne fait pas de mal parfois. Je n'ai jamais dit que le mental était la cause essentielle, d'ailleurs si vous lisiez les posts, sans doute que vous auriez lu que j'insiste sur la technique et la condition physique. Sans mental, on ne peut pas jouer. On se sert tout le temps de notre cerveau. Sans technique on peut jouer, mal mais on peut. Sans cerveau non.

Après chacun en fait ce qu'il en veut. Mais si c'est pour venir sur une partie préparation mentale pour dire que la préparation mentale ne sert à rien... je ne comprends pas trop l'idée.

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@Pimsmat : Désolé si tu t'es senti visé, mais mon message ne concernait que les posts de shriryu, pas du tout les tiens, bien au contraire.

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Maintenant à aucun moment je ne dis que le mental n'est essentiel :D pour le tennis.

Je dis que "la zone" n'est nullement accessible selon son bon vouloir (sur ce point, je nous sais en accord, contrairement à Cybten) et que c'est purement hormonal, et très loin d'être mental (là où notre idée commune s'arrête).

Et que sans rentrer dans des clichés, demandez à une femme enceinte par exemple de contrôler ses hormones.... ou alors à un sportif dopé de les contrôler... On ne contrôle pas, en une séance de yoga (ou mille), 3 millions d'années d'évolution qui ont mis en place un certains nombres de mécanismes biologiques au sein de notre organisme ; des mécanismes de défense, de survie et de dépassement de soi. L'humilité reviendrait plutôt à admettre que l'on n'est pas maître de tout...

Cela dit en passant, pour un professeur de yoga, je décèle néanmoins, un certain manque de patience dans la démarche argumentative :pinch:

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sans rentrer dans des clichés, demandez à une femme enceinte par exemple de contrôler ses hormones....

En même temps, tout est à base de transmission électro-chimique dans le corps et tout n'est cependant pas de l'ordre du réflexe ou de la réaction. Si je sens la peur venir en pensant à une situation angoissante je peux contrôler à temps les messages qui vont serrer mon estomac en inspirant profondément et ainsi annuler la sensation désagréable qui va se produire. Certains yogi parviennent à ralentir leur cœur et leur métabolisme d'une façon qui paraît impossible. Le fait que ce soit des hormones, des protéines ou des molécules ne présume pas du fait qu'il est impossible de contrôler ces messagers. Par exemple des femmes vivant ensemble finissent par synchroniser leurs cycles alors qu'il s'agit également d'hormones. Bref tout n'est pas si simple ni manichéen.

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Je ne connaîtrai pas la peur, car la peur tue l'esprit. La peur est la petite mort qui conduit à l'oblitération totale. J'affronterai ma peur. Je lui permettrai de passer sur moi, au travers de moi. Et lorsqu'elle sera passée, je tournerai mon œil intérieur sur son chemin. Et là où elle sera passée, il n'y aura plus rien. Rien que moi.

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Dune Frank Herbert

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La litanie....

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La litanie....

le pays à côté de l'Estunie et de la Lettanie ? :stuart:

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Maintenant à aucun moment je ne dis que le mental n'est essentiel :D pour le tennis.

Je dis que "la zone" n'est nullement accessible selon son bon vouloir (sur ce point, je nous sais en accord, contrairement à Cybten) et que c'est purement hormonal, et très loin d'être mental (là où notre idée commune s'arrête).

Et que sans rentrer dans des clichés, demandez à une femme enceinte par exemple de contrôler ses hormones.... ou alors à un sportif dopé de les contrôler... On ne contrôle pas, en une séance de yoga (ou mille), 3 millions d'années d'évolution qui ont mis en place un certains nombres de mécanismes biologiques au sein de notre organisme ; des mécanismes de défense, de survie et de dépassement de soi. L'humilité reviendrait plutôt à admettre que l'on n'est pas maître de tout...

Cela dit en passant, pour un professeur de yoga, je décèle néanmoins, un certain manque de patience dans la démarche argumentative :pinch:

Merci pour le compliment. Un manque de patience devant l'argumentation si tu veux. Mais pour cela j'aimerais avoir des arguments à m'opposer et pas des impressions personnelles.

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Petit aparté ça m'est arrivé ce matin pendant les 2/3 d'un set et c'est bien la première fois que ça m'arrive.

J'avais effectivement cette conscience que le jeu ralentissait autour de moi et tout ce que je faisais fonctionnait.

Quasi tous mes coups rentraient sans forcer.

J'étais trés relaché ce qui est loin d’être mon cas d'habitude.

Ce qui m'a le plus étonné c'est cette sensation d’être bien sur le court dans une espèce de bulle ou de cocon comme quand on s'endort par exemple.

Bon par contre ça m'a pas empêché de sortir de mon match et de prendre 6-1 6-2 sur les deux suivant en sortant complétement de mon match . Je me disais "oh putain je suis dans la zone faut que j'y reste" du coup hop ! mon jeu est devenu tout nul ...

Du coup la zone je suis pour mais seulement en fin de match :)

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Voici les moments forts d'un match où Federer avait probablement été dans cet "état" :

Je viens de voir cette vidéo.

Un mot : hallucinant !!! :bravo::gourou:

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Bonsoir,

Tous vos commentaires sont très intéressants et ne soyez pas inquiet, tous les joueurs mêmes ceux de très haut niveaux se posent les mêmes questions que vous tous. J'ai essayé d'apporter un maximum de réponses dans mon livre Penser comme un champion (http://www.mentalgagnant.com/publication.php). Vous trouverez également un certains nombres d'articles qui peuvent vous aider à exploiter pleinement votre potentiel.

Bonne saison tennistique à tous

JP

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Bonsoir,

Tous vos commentaires sont très intéressants et ne soyez pas inquiet, tous les joueurs mêmes ceux de très haut niveaux se posent les mêmes questions que vous tous. J'ai essayé d'apporter un maximum de réponses dans mon livre Penser comme un champion (http://www.mentalgagnant.com/publication.php). Vous trouverez également un certains nombres d'articles qui peuvent vous aider à exploiter pleinement votre potentiel.

Bonne saison tennistique à tous

JP

Salut Jean-Philippe,

J'ai lu ton livre 2 fois et l'ai trouvé passionnant... Cela m'a bien fait rêver cette idée d'atteindre cette fameuse zone, mais alors que je la recherchais... rien !

Et puis, un jour, en tournoi, alors que je ne m'y attendais pas - ou plus - du tout. j'ai joué un adversaire de 2 classements au dessus de moi et.. par pur hasard ou concours de circonstance ? J'ai joué sur un nuage, avec quelques unes des caractéristiques de la "zone". Match gagné 6/1 6/1 si j'ai bonne mémoire et survolant ça de haut. Mais point sur commande malheureusement... et depuis, ce n'est plus jamais arrivé !

Du coup, je ne doute pas que cet état existe puisque je l'ai connu quelque peu. Par contre, je doute que l'on puisse vraiment amener cet état !

Cela dit, on comprend beaucoup de choses grâce à ton bouquin ! Notamment sur les fluctuations des états variables de notre mental pendant un match !

Bienvenue sur Classim !

PS : Attention à ne pas faire que de la pub pour tes sites et bouquins mais aussi de participer au débat sur les forums ;)

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Je vais essayer au maximum de participer au débat et d'apporter des réponses à vos questions. A bientôt

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Match par équipe à 15/4 .. 6/0 6/0 pour ma part .

Ce que j'ai remarqué, c'est qu dans le match. Je ne pensais à rien techniquement ( avancés sur les balles basse ou courte, baisser les jambes, ne pas en mettre trop dans le poignet, ne pas forcer ses coups ...)

Pendant mon match, je n'en était pas conscient et je pense que cela ma permit de faire un match pleins !!!

Et ensuite, quand les autres joueurs m'ont parler du match. J'ai pris consciance de la chose ...

Les stats du match qui sont assez suprenantes

==> 8 aces (4 1ere balle et 4 en 2nd)

==> 19 coup gagnant (14 revers et 5 coup droit)

==> Fautes directe (2, oui j'ai bien dit deux !)

==>Doubles fautes (0)

C'est juste un miracle, et maintenant je me demande comment on fait pour arriver à cette " zone " Si spéciale et étrange, un état second ou nous somme conscient de rien ( score,enjeux,les coups gagnants ou fautes)

Gros mystère..

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à mon petit niveau et à 50 ans j'ai connu "la zone" qu'une fois.

c'était qd j ai matché en amical contre mon pote à 3/6. j'ai joué tellement relaché, sans aucune pression, sans compter les points, sans calculer, juste à l'instinct et avec "un peu de chatte" que j'ai tenu pendant 9 jeux. c'est quand je me suis aperçu que je tenais l'échange et que j'étais à 5/4 1er set 2 balles de sets que je suis sorti de la zone tellement que j'étais surpris de cet état de grâce ... :dur:

J'ai perdu 7/5 6/1.

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J'ai été "in the zone" une fois de mémoire,dans une competition.

Je ne sais pas si ça vient du relâchement,du bien être ou de la décontraction.

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Yo tout le monde,

J'ai parcouru ce topic avec bcp d'émotions car "la zone" a sûrement changer ma vie (je ne le saurais que plus vieux lorsque j'aurais du recul).

Je remonte ce vieux topic d'il y a quelques mois car en parcourant (je n'ai tout lu) mais j'ai souvent lu qu'on ne peut pas atteindre cet état par soi-même,ce que je réfute, et j'aimerais faire part de mon expérience pour l'enrichir avec la vôtre.

Je souhaite vraiment analyser avec vous le phénomène afin de mieux le comprendre.

J'ai atteins pour la première fois "la zone" il y a 1 ans. J'ai eu la même extase que vous avez décrite globalement une fluidité extraordinaire mais dans l'instant, elle paraît totalement normale.

Après le match, j'ai compris que je venais de transcender quelque chose. La sensation que j'ai ressenti lors de ce match, je l'avais déjà ressenti deux fois auparavant mais pas dans le tennis.

La toute première fois c'était sous substances illicites (je me livre sincèrement pour une meilleure compréhension), je ne développerai pas le contexte car vous me direz que je n'étais pas lucide et je n'ai rien à prouver donc je ne perds pas de temps, et je ne veux pas être mal jugé pour la suite de cet échange.

La deuxième fois lors d'une séance de méditation, là c'est vraiment intéressant.

J'ai participé à une séance de méditation chez des initiés de la spiritualité/ésotérisme (vastes mots je sais), nous étions 7/8. Après multiples exercices de focalisation, imagerie, sensorisation, ou encore manipulation de l'énergie (je développerai cela plus bas), j'ai ressenti "la zone" une forte paix intérieure, une extase de l'esprit, j'appelle cela (peut-être à tord) la plénitude. Et dans ce contexte, cela semblait d'une telle facilité. L'état dans lequel j'étais ce soir là (exactement la même chose que le flow dans le tennis), les gens présents avec moi semblaient avoir l'habitude de cet état.

Je le dis pour ceux chargés de préjugés, je n'étais pas du tout adepte de spiritualité, et les gens qui m'ont accueilli pour cette soirée étaient totalement normaux, ils avaient un emploi, une famille, un équilibre de vie. Ce sont des gens comme vous et moi sauf qu'au lieu de regarder la télé, ou jouer la ps3, ils méditent et "profitent" des "instants" de la vie.

Le jour où j'ai eu cette plénitude en jouant, donc "la zone", je n'ai pas été surpris par la sensation après mon match, j'ai été surpris de l'avoir retrouvé en jouant au tennis. Et là, j'ai compris la puissance de la méditation. De ce que j'ai pu analyser, la méditation, c'est de la concentration. S'en est même le summum .

Se concentrer sur un point pour finalement faire le vide et vivre une transcendance. (ce n'est que mon analyse, je n'ai pas encore étudié le sujet, pour le moment j'éprouve)

Partant de cela, j'ai travaillé ma concentration et ma capacité à faire le vide total dans mon esprit, je ne vous cache pas que je suis allé jusqu'à partir seul une semaine et demi privé de toute technologie ou lecture dans un appart avec pour seul occupation la méditation lol, c'était une semaine très difficile, plus qu'un stage de préparation physique.

Mon but était de pouvoir atteindre "la zone" quand je le voulais. Pour quelles raisons? La transcendance, cela rejoint mes convictions spirituelles donc je ne développerai pas.

J'ai donc atteint la zone une deuxième fois sur un adversaire qui m'a mené 6/2 en 15 minutes alors que j'estimais bien joué pour finalement lui mettre 2 et 2 en 3 sets, 2 heures de match.

Le résultat était au rendez-vous, c'est incontestable. Sans entrer dans la zone, je ne l'aurais jamais battu.

Que le me croit ou non (je m'en fou, je continuerai avec ceux qui me croit) je l'ai fait volontairement, mais pas pour gagner, je l'ai fait parce que j'estime que c'est ce qui doit être fait. Je réfléchie pas quand j'ouvre une porte, je le fais. Je suis parti de ce principe.

La deuxième chose que j'ai fait, j'ai repensé à l'énergie que j'avais manipulé lors de ma soirée de méditation.

Petit cours rapide et sûrement très vulgaire. Les gens avec qui j'ai pratiqué m'ont initié au "Chi" une énergie qui constitue le monde (je suis très loin d'être un spécialiste, je suis neofit) et que l'on peut manipuler. le meilleur exemple, les moines shaolin qui se pètent des barres sur le crâne. Et donc, on a manipulé le "Chi" en utilisant le "Hara", un centre de Ki situé au niveau du nombril. Cet exercice permettait un meilleur ancrage au sol.

Depuis, je crois en l'énergie avec un raisonnement très simple: Le chi permet par exemple d'augmenter ses capacités physiques si on se concentre (à haut niveau bien sûr), ce jour-là, lors de mon match, j'étais fatigué à cause de l'enchainement des matchs, donc je me suis auto suggéré (comme les enfants qui se croit dans leur dessin animé) que le "Chi" me pénétrait et me revigorait. J'ai sensorisé cette suggestion et ai ressenti quelque chose. (dans la zone je n'avais plus aucune fatigue, relâchement total)

Pourquoi croire au Chi?

A cet instant, si je me trompe et que le Chi n'existe pas, je peux toujours bénéficier de l'effet placeabo et voir une amélioration de mon état. Si le chi existe, alleluia j'apprends à le maîtriser.

Croire au chi, pour moi, dans toutes les croyances on est gagnant.

Je me suis ensuite concentré à "passer en mode sans échec" lol c'est ce que je me dis maintenant pour élever mon niveau de jeu (sa marche pas tout le temps).

Peu à peu, j'ai fait le vide et j'ai fini par retrouver cette fameuse "zone" avec cette idée de transcendance, comme si mon inconscient avec ses capacités nettement supérieures à mon conscient prenait le contrôle de mon corps.

Depuis, je continue de pratiquer cette méthode, avec ce fameux "mode sans échec", j'ai vu mon niveau de jeu nettement augmenter sans entrainements. Je prends un plaisir énorme à faire des matchs, mon niveau de jeu est très stable.

Mais je n'ai pas retrouvé la zone de manière aussi significative que ces deux fois-là. Mais je suis convaincu et persuadé que l'on peut l'atteindre si on le souhaite. Le tout est de ne pas y penser (aïe!! A méditer).

La formule magique que je perfectionne

Philosophie, reflexion, remise en cause, recherche de soi, spiritualité, métaphysique.

Autant de sujet que j'estime primordiale si l'on veut comprendre la zone.

Il faut énormément travaillé sur soi et son esprit pour le libérer.

Je tente d'inculquer cela aux jeunes que j'entraine. Je place la priorité sur le plaisir de jeu, la recherche de soi (pour se comprendre et se maîtriser), la sincérité envers soi-même, la réconciliation avec notre inconscient et le vide de l'esprit. IL y a des manières très pertinentes d'éveiller l'intérêt des jeunes vers ces sujets, il faut surtout de bons exemples.

Je pense que le "chi" peut aider mais bon, ce n'est vraiment que mon intuition.

La méditation et les travaux mentaux classiques telle l'imagerie mentale et l'auto suggestion. Cela permet de développer la concentration qui va être primordial.

Je pense que l'on doit être capable de "maîtriser" sa conscience en la concentrant sur des parties très précises de son corps, et sensoriser des sensations comme la chaleur, l'amour, le grip qui frotte la main, l'odeur de la balle.

Cela permet de se concentrer sur l'instant, comme un ralenti dans la vie qui s'écoule.

Se concentrer, et vivre l'instant. Car lorsque l'on est dans la zone, on est hors du temps, dans l'instant, un instant qui n'a ni de vécu ni d'avenir.

Cela représente des exercices quotidiens par contre, et une grande sincérité envers soi-même. C'est ainsi qu'il faut faire preuve de rigueur dans son quotidien.

Je pense retrouver "la zone comme cela", je pense même refaire une soirée de méditation pour ressentir la sensation et être mieux guidé dans le tennis.

Cybten1>> j'ai suivi les liens de ton profil et j'ai commandé "le tennis, un yoga de la vie" que j'attends avec impatience. Je vais aussi regarder le site de ton profil en détail car j'ai été bcp intéressé par certains de tes postes.

Voilà si vous voulez échanger sur certains de mes propos et proposer d'autres analyses, j'en serai ravi car peut-être que ma sensibilisation à la spiritualité et l'atteinte de "la zone" ne sont pas liés.

Si certains veulent remettre en cause certaines de mes expériences, je ne peux que vous garantir que je tente d'être le plus sincère car mon but est de travailler sur moi-même pour évoluer, vous mentir pour satisfaire mon égo m'éloigerait de ce but central.

SI vous voulez plus de détails de mon expérience pour analyses, je réponds à tout avec sincérité.

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