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J'ai vécu l'expérience dans un abandon, limite transe. La_fouine à partir des travaux expérimentaux a tendance à privilégier les routines de concentration et le niveau de maitrise de l'activité.

Sans vouloir apporter un grain de sel qui n'aurait aucune valeur car issu d'une seule expérience.

Je ne suis pas certain que le "niveau de maîtrise de l'activité" soit l'un des éléments fondamentales.

Le plus bel exemple ou j'ai été dans la zone, c'était au basket. Or, il se trouve que je ne touchais quasiment pas une bille au basket.

Le peu de basket que j'avais pu "analyser" devait être quelques match par ci, par là ... Un peu comme si un NC venait jouer au tennis et regarder la finale de RG tous les ans et basta.

Bref, désolé pour cette petite expérience qui ne rapporte pas grand chose de fondamentale, mais une toute petite expérience vécue.

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c'est plus clair dans ce post

http://www.tennis-classim.net/forums/topic/26469-la-zone/?p=1499325

flow comme activité non sportive et zone comme flow dans le sport. C'était pour spécifier flow-tennis

voilà :bravo: juste tu nous as fait un délire de persécution sur 10 post

bon y a beaucoup de raccourci que tu prend, footing - traits de la personnalité - mindfullness - routines je suis désolé d'insister mais c'est trop transversal pour du mécaniste.

Ou la zone est un mécanisme, on fait un seul truc et le truc marche obligatoirement avec n'importe qui -> mécanisme de l'alcoolisation par ex

ou c'est un ensemble de processus inconscients qui se mettent en place avec beaucoup de chance et pas pour n'importe qui -> processus systémique

Je pige toujours pas trop y'a pas a différencier flow ou zone, c'est le même mot. Bah un délire de persécution, peut être oui, je prends trop de morphine en ce moment je deviens paranoïaque je crois :ph34r:

Raccourcis ? Qu'est ce que tu piges pas ? Tu veux que j'explique de fond en comble le truc ? Trop transversal ?

Bah en principe ça peut marcher avec n'importe qui le flow. SAUF QUE, certaines personnes sont plus aptes à l'atteindre que d'autres, c'est tout. J'peux te rajouter d'autres passages de mon mémoire stu veux mais après ça va pas te faire plus comprendre le fond de ce que j'exprime je pense. Y'a toujours des différences selon certains critères (le sexe, la personnalité, l'age, l'expertise, la génétique etc, juste pour des donner des exemples comme ça..)

xd titoues, tout à fait. Mais tous ces rituels me rassurent, et me permettent de rentrer progressivement dans cet état de concentration. Au moment du dernier smash mon regard a changé. Tous les joueurs ont leur petits tics , Nadal est un exemple flagrant, donc je ne le choisirai pas.

On peut prendre Federer qui est tout le temps en train de se recoiffer d'une manière très précise, qui ausculte ses balles avec sa raquette avant de servir. A mon avis, vu que classim est un vieux site, il doit déjà y avoir un topic sur les routines des champions. Si il n'existe pas, il mériterait d'être crée. :D

Bah en même temps, les routines c'est un conditionnement. Plus t'enlèves d'incertitudes en créant des routines, plus tu as du contrôle sur ton environnement (et notamment la sensation de contrôle est un des éléments du flow)

Bon, je vais donner ma vision de la zone.

Pour moi, la définition qui dit que la zone est un état mental qui permet de jouer en pilote automatique, sans avoir besoin de réfléchir, en laissant son corps jouer et une connerie monumentale. Je m'explique, le tennis, même si à la base est un jeu d'adresse, est malgré tout un jeu de réflexion, de compréhension de l'adversaire, de changement de tactique qui ne peuvent intervenir que si l'esprit est totalement focalisé sur le jeu. Je ne vois pas comment il est possible de gagner contre un adversaire en étant parfaitement inconscient de ce que l'on fait. Je ne nie pas l'existence d'une sorte d'état comme celui-là, je nie son efficacité à long terme.

Je pense que cet état est le fruit de la non objectivité des joueurs et joueuses sur leur jeu. ( je suis le premier à ne pas être lucide sur le terrain.) plein de joueurs sortent de match en disant qu'ils ont joué le pire ou le meilleur match de leur vie suivant s'ils ont gagné ou perdus et selon le classement de leur adversaire.

Je pense donc que la zone est quelque chose qui est enjolivé par l'esprit général des joueurs. Si on vous montrer la vidéo du match où vous pensiez être dans la zone, je ne pense pas que vous trouveriez que vous jouez un tennis si exceptionnel par rapport à d'habitude.

Je dis donc que la zone est une invention faite par les joueurs qui ne veulent pas réfléchir, qui ne veulent pas se forcer à se poser des questions et à faire marcher leur cerveau plus que le strict minimum. En inventant la zone, ils se laissent une porte ouverte, un échappatoire vers lequel ils peuvent se tourner lorsque ça va mal et se dire que de toute façon, la zone arrivera bien un jour.

Celui qui me dira que les champions arrivent à faire venir la zone sur commande sous-estime grandement le besoin de réflexion dans le tennis, ou n'as jamais fait plus de 5 match dans une saison.

Sur le nombre de match que l'on fait dans une saison, il y en a entre 10 et 15% les bonnes années où l'on joue vraiment bien, et entre 20 et 25 % où l'on joue vraiment mal. La saison ne se fait pas sur les 10% de bons ou.20% de mauvais, mais sur tout ceux qu'il reste. Et sur ces matchs là, il n'y a pas de zone.

Pour moi, la zone est quelque chose qui diffère de cette situation, ce n'est pas un moment de lâcher prise, mais au contraire, un moment de réflexion et de pleine possession de ses capacités intellectuelles. Un moment où l'on ne voit plus ce qui est hors du grillage, mais que l'on capte toutes les variations du jeu de l'adversaire, en anticipant à chaque fois les choix adverse. En se rendant compte immédiatement de la série de fautes directes.

Personnellement, je ne cherche pas à atteindre cet état, car je sais qu'il est tellement rare que l'on ne peut compter dessus. Par contre, je voudrai améliorer ma concentration pour se rapprocher au maximum de cet état.

J'ai une question à la fouine, quelle hormone ou substance est larguée dans le sang lors que l'on ressent des frissons en écoutant une musique ou un discours par exemple ? Est ce de l'adrénaline ? Et dans le cas où ça en serait, quel est l'impact de cette adrénaline sur le corps ? Favorise-t-elle la concentration ?

On a pas dit que c'était un processus inconscient hein :D T'es pas inconscient de ce que tu fais, tu déconnectes juste certains trucs dans ton cerveau qui perturbent la performance et qui lui sont inutiles. Pour ta question, je réponds demain, je vais pas tarder à m'endormir a&hahah et j'ai pas la réponse totalement en tête, mais je peux essayer de trouver qqchose de pertinent :flowers:

J'ai vécu l'expérience dans un abandon, limite transe. La_fouine à partir des travaux expérimentaux a tendance à privilégier les routines de concentration et le niveau de maitrise de l'activité.

Dans ce match je n'avais pas encore lu Vaillant, j'avais pas encore de routines de match. J'ai plutôt eu la sensation de faire disparaître le folklore de compétition comme si j'avais contacté un inconnu pour taper la balle juste comme ça. A aucun début d'échange je ne cherchais à gagner le point.

Mindfulness surtout je privilégie. Et le niveau de maîtrise, rien à voir, c'est juste un facteur qui te donne plus de chance d'entrer dans la zone. Ca veut pas que dire si t'es novice, tu peux pas réussir à etre dedans.

Sans vouloir apporter un grain de sel qui n'aurait aucune valeur car issu d'une seule expérience.

Je ne suis pas certain que le "niveau de maîtrise de l'activité" soit l'un des éléments fondamentales.

Le plus bel exemple ou j'ai été dans la zone, c'était au basket. Or, il se trouve que je ne touchais quasiment pas une bille au basket.

Le peu de basket que j'avais pu "analyser" devait être quelques match par ci, par là ... Un peu comme si un NC venait jouer au tennis et regarder la finale de RG tous les ans et basta.

Bref, désolé pour cette petite expérience qui ne rapporte pas grand chose de fondamentale, mais une toute petite expérience vécue.

Et comme je viens de le dire plus haut, non, c'est pas un des éléments fondamentaux. Statistiquement, un expert a plus de chances d'entrer dans la zone. C'est juste ça.

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Et avec un splif, zone ou pas zone ? :ph34r:

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Bien sûr bébé loup :santa:

Ca te déconnecte les neurones à coup sûr, une fois que tu as fait la danse de la truite 3 fois avec une plume dans le cul, les yeux bandés, et des chaussons (aux pommes) houhouuuu :online2long:

Un état de conscience modifié la drogue entraînera, jeune padawan.

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Mouais ... franchement avec ma peau de bébé, j'vais éviter la plume. :ph34r:

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@ mathieu

mes formateurs. Je les appelle maître, ils sont appelé maître par beaucoup d'enseignants. :dur:

@ jojokotto

tu maitrises en basket de nombreux schémas moteurs inconscient : dribbler, passer, ouvrir les yeux sur le terrain, anticiper une trajectoire de balle .celà te permet quand tu utilises le flow d'avoir des autoroutes inconscientes sur ces habiletés, cela te permet de décharger ton système cérébrale pour focaliser ton attention sur d'autres éléments que tu maitrises moins.

.si tu es dans un état de flow sans maitriser ces élément tu ne va pas aller bien loin.

@ rod

tu vas soulager ton système nerveux par la mise en place de mécanismes inconscients : gestuelle, régulation gestuelle, analyse de la situation de jeu (attaque ou défense).

Je pense que chez certains joueurs, dont les jeux sont à sens unique il n'y a pas de réflexion. Serena / Sharapova. Chez d'autres le tennis nécessite plus de facteurs conscients, chez ceux là intervient la notion de switch.

L'état de flow va te permettre de jouer en automatisation sur un grand nombre d'action soulageant ainsi ton système conscient.Plus tu es capable d'automatiser un grand nombre d'action plus le flow sera pertinent dans la performance.

ce qui est vrai chez un muscien (/habileté fermée) et qui va l ammenner à utiliserdes beta bloquants, n'est pas vrai chez un tennisman (habileté ouverte) /cocaine.

L'adrénaline augmente le rythme cardiaque elle est égallement appellée épinéphrine, on l'utilise pour relancer un coeur féblard.

les mécanismes de récompense sont basé sur entre autre sur la dopamine.

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J'ai une question à la fouine, quelle hormone ou substance est larguée dans le sang lors que l'on ressent des frissons en écoutant une musique ou un discours par exemple ? Est ce de l'adrénaline ? Et dans le cas où ça en serait, quel est l'impact de cette adrénaline sur le corps ? Favorise-t-elle la concentration ?

Bon en regardant bien, je peux pas vraiment répondre à ta question. Je sais juste que la musique a pas mal d'impacts.

Quand on écoute de la musique (relaxante):

- baisse de l'anxiété et du taux de cortisol (qui est l'hormone du stress entre guillemets)

- baisse du rythme cardiaque et de la pression sanguine

- baisse du taux d'epinephrine (ou adrénaline), de la norepinephrine (pas dans toutes les études) et de l'endorphine

Pour la musique stimulante, des fois ça peut donner l'effet inverse (notamment pour l'adrénaline)

Et, je pense l'adrénaline ça peut aider à se concentrer dans certaines situations. Sauf quand y'a une trop grosse sécrétion d'un coup, on peut perdre notre concentration. En principe c'est sécrété en situation de danger, pour nous aider à réagir le plus vite possible. Donc faut que ce soit progressif. Mais j'suis pas experte là dedans. J'peux pas te dire vraiment.

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Ce que je propose n'est basé que sur mon expérience, mes observations et ma quête spirituelle. Je manque de culture G mais je vous garantis avoir atteint la zone plusieurs fois dans différents domaines dont dans une situation de vie ou de mort (à moto)...

Je ne cherche à prouver à personne que ma méthode fonctionne sur tous ou que c’est la plus optimale, je vous propose de la tester car elle fonctionne sur moi.

Pour les sceptiques vis-à-vis la zone, vous ne pourrez pas nier que ma méthode vous fera au moins progressé dans votre jeu. Donc elle pourra rester bénéfique à appliquer.

De plus, j’ai intégré certaines idées que vous avez développé. En tout cas, c’est avec grande modestie et non grand savoir que je vous propose cela.

J'aimerais introduire ma méthodologie par le fait que la "zone" n'est pas un moyen pour moi de mieux jouer et gagner, mais une finalité, conséquence de ma volonté à vouloir me dépasser moi-même et gagner en sagesse.

Description

Dans le cadre du tennis, la "zone" (ou Flow en anglais) est un état mental d'optimisation de la performance. Lorsqu'un joueur entre dans la zone, son jeu s'améliore nettement sans que cal ne représente un exploit dans l'instant. Le joueur permet toute notion d'échec ou de réussite ce qui le libère de toute bride émotionnelle afin que son inconscient puisse s'exprimer pleinement et mettre en application tout ce que le joueur a pu automatiser durant son entrainement, voire sa vie. Certains pensent que c'est un état de profonde concentration atteinte grâce à la sécrétion d'hormones (dopamine, endorphine par exemple) qui booste notre système nerveux et favorise l'action explicite de l'inconscient, d'autres que c'est un état de subjectivité qui nous donne l'illusion d'être dans un état optimal (sceptique). D'autres penseurs vont interpréter la zone comme un état où l'intuition (force supérieure et irrationnelle) mêlée de notre inconscient guident nos actions.

Quelque soit l'interprétation, le résultat reste un état de bien-être, voire de plénitude, où le temps se suspend, où le joueur concerné joue avec automatisme et relâchement.

Cet état m'a permis de gagner deux matchs dont je semblais destiné à perdre et même sauvé ma vie à moto sur un blocage de roue arrière à 130Km/h.

Pourquoi tendre vers cet état (pas forcément l'atteindre).

Afin de développer malgré tout des qualités mentales, techniques et tactiques, ainsi qu'une philosophie améliorant notre performance. Que l'on y croit ou non, cette méthode devrait rester bénéfique quelque soit votre doctrine.

Dans un cadre plus général

Selon Dietrich (2004), cet état peut arriver lorsqu'une personne devient tellement focalisée sur une tâche qu'elle la poursuit avec une telle passion : « tout ce qu'il y a autour disparaît, notamment l'emprise du temps et la peur de perdre. La personne expérience un état de joie et de plaisir presque euphorique, dans lequel la tâche est exécutée sans effort, au meilleur de ses compétences ». Ce dernier a postulé que « le flow peut être déclenché quand les performeurs passent d'un mode de contrôle des actions conscient à un mode de contrôle des actions inconscient ». Plus précisément, le flow aurait tendance à arriver quand « une compétence hautement travaillée, représentée dans la base de connaissances du système implicite, est exécutée sans interférence de la part du système explicite ». Pour mieux comprendre cette définition, Dietrich (2004) a cité plusieurs auteurs : « le système explicite est basé sur des règles, son contenu peut être exprimé par une communication verbale, et est lié à la perception consciente. Au contraire, le système implicite est basé sur les compétences et l'expérience, son contenu n'est pas verbalisable et peut seulement être transmis à travers l'exécution d'une tâche. Il est inaccessible à la perception consciente (Ashby & Casale, 2002; Dienes & Perner, 1999; Schacter & Bruckner, 1998). Il existe plusieurs caractéristiques du flow : ceux-ci se rapportent à l'exécution d'action implicite et un état d'hypofrontalité transitoire. En effet, Dietrich (2003), prétend qu'il existe six états modifiés de conscience. Il propose l'hypothèse selon laquelle tous ces états partagent un même neuro-mécanisme : une baisse transitoire de l'activité dans le cortex pré-frontal. Finalement, le flow partage des fonctions communes avec ces différents états : telles que la distorsion du temps, une perte de la conscience de soi, aucune peur de l'échec, pas de distractions.

119945Organigrammezone.png

L'introspection avec sincérité

Nous l'avons dit et défini, la zone est un état de "vide" ou notre esprit est totalement focalisé sur une seule chose. Pour moi, un esprit troublé ne peut atteindre cet état, sauf dans une situation extrême, lorsque l'on est dos au mur.

Il faut donc avant tout « assainir son esprit ». Pour cela, il faut faire preuve d’une grande sincérité envers soi-même et se construire, cherchez la réponse à qui suis-je ? Qu’est ce qui me donne de la volonté ?

Personnellement, dans le tennis, je joue pour me dépasser (physiquement, psychologiquement et même spirituellement) et pour éprouver la joie.

Selon moi, tenter de répondre à ces questions permet de « réconcilier » le conscient et l’inconscient. Combien de fois avons-nous été victime de notre inconscient ? Que ce soit physiquement avec la psychosomatique, ou que ce soit mentalement avec certaines peurs irrationnelles qui conditionnent nos actions.

Certains ont dit que dans la zone, c’est l’inconscient et tout ce qu’on y a programmé qui prend le contrôle. Et c’est aussi ce que j’ai ressenti. Je pars donc du principe que si je « réconcilie » mon conscient et mon inconscient, ils pourront fonctionner en partenariat.

Après, à vous d’imaginer le niveau de puissance, moi je le crois sans limite. Mais on pourrait concevoir que ce niveau de puissance puisse au moins nous mener à la zone.

Comment faire ?

Se questionner sans cesse. Pourquoi ai-je fais ceci ? Devrais-je faire cela ? Quelles sont mes valeurs morales le plus fortes ? Quels sont mes qualités et mes défauts ? Quelle est la raison de ma vie ? Qu’est-ce le bonheur ?

Cherchez les réponses à ces questions permet d’expérimenter, de mieux se connaître, de mieux s’analyser, d’être plus fidèle à soi-même et surtout de se maîtriser.

Et quand vous pensez vous connaître, vous devez accepter le fait que vous ne vous connaissez pas encore suffisamment. Et que vous devez poursuivre votre quête.

Cela m’a permis depuis quelques années à me concilier avec mon inconscient. Mon niveau de jeu au tennis a nettement augmenté sans que je m’entraine. Mon niveau au go (jeu de réflexion) a nettement augmenté sans que j’y joue pendant deux ans (pour moi c’est très probant). Et enfin, j’ai atteint la zone et pris conscience des conséquences de mon mode de vie.

J’ai conscience que cette partie de ma méthode restera très floue pour certains, car là je vous propose d’améliorer une partie intime de vous et pas votre coup droit ou votre concentration. Et j’ai pu constater dans ma propre famille et chez bcp d’autres que très peu ne se connait en profondeur et n’est prêt à se lancer dans cette quête.

J’ai bcp parlé avec ma mère sur ce qu’est son bonheur. Elle n’a jamais pu me répondre clairement en me donnant les axes principaux avec un mode de vie qui en découle. Et elle a pris conscience de son ignorance sur ce sujet si fondamental. Elle a compris qu’elle devrait approfondir cette partie d’elle-même. Cependant, c’est accepté que pendant au moins 30ans, elle n’a pas mené la vie en accord avec elle-même. Bon courage, aujourd’hui, elle a beau avoir conscience de l’importance de cette réflexion, elle reste passive.

Je pense que plus votre réflexion sera sans limite, plus votre quête aura de la grandeur. Même dans le domaine de la science nous arrivons à recréer tous nos rêves, nos possibilités sont infinies et dépassent largement le cadre que l’on considère comme « naturel ». Pourquoi ne pas croire en une puissance supérieures ? A-t-on prouver que ce n’était pas possible ? Non !!! A-t-on prouver que c’est possible ? Oui !!! Les faits surnaturels ne manquent pas dans notre monde. Que certains soient des machinations, des inventions, ok, mais que tous les faits surnaturels recensés depuis l’apparition de l’Homme soit une création de son esprit… Pourquoi se limiter ? Il est normal d’avoir des doutes (ou pas) mais de là à réfuter l’existence supérieur avec conviction… Il y a un choix à faire et pas des moindres, la croyance existe depuis la nuit des temps, et n’est pas que source de contrôle ( ce n’est qu’une infime facette, ne pas faire amalgame religion/croyance).

Ne pas poser de limites à sa réflexion et à sa croyance. Nos possibilités sont infinies. Et ce n’est pas une illusion comme certains vont naturellement se dire, mais il rêve lui, il est dans un monde. A la base je suis athée, né dans une famille d’athée de 2 générations, j’ai été athée à plein tube avec une grosse argumentation jusqu’à mes 18ans donc je comprends en partie ceux qui le sont.

Exemples plus concrets

_Les émotions, sources de bcp de défaites et de frustration. Je pense qu’avec une introspection pertinente cela peut se régler (avec la concentration aussi). Mais nous devons avoir une grande sincérité afin d’être plus objectif et de poser réellement le doigt sur le problème sources et non sur l’une de ses conséquences voire même sur un point hors sujet (dénie de réalité).

_La peur de gagner, on se retrouve souvent bloqué à un classement sans réussir à perfer. L’introspection avec une vraie recherche de solutions peut vous aider. Mais il ne s’agit pas de se poser dans son divan et de se dire pourquoi… C’est une véritable autopsie de votre esprit.

L’exemple sur ce forum, on passe plus de temps à confronter nos idées qu’à les échanger. A mon sens, tout le monde dit du juste et de la connerie mais tout le monde campe sur sa position.

Est-ce que quelqu’un a vraiment changé une partie de son point de vue en écrivant sur ce topic ?

Personnellement, j’ai redéfini ma notion de plaisir par exemple grâce à Marian qui m’a fait comprendre à quel point le mot était limitant.

_Intelligence de jeu, j’enseigne à un jeune de 14ans qui fait déjà 1m80. Il a de la puissance, mais n’est pas limité, je lui ai appris à faire tous les coups de base. Il a les moyens techniques de changer de style de jeu lorsqu’il le souhaite. Mais que fait-il en match ? Nada, que des vracs, car il ne sait toujours pas ce qu’il aime lorsqu’il joue, il ne sait pas où est son plaisir, sa joie de jouer.

Je l’ai donc sensibilisé à l’introspection. Cela a suffi déjà à ce qu’il ressorte de ses matchs avec la banane et surtout un meilleur sens tactique et analytique.

On aura toujours plus de motivation à faire ce que l’on aime et ce qui nous rend joyeux. Son style de jeu en deux frappes l’empêchait de réellement jouer au tennis et lui retirait la notion de combativité car ce style correspondait à son gabarit mais pas à sa psyché.

_L’acceptation, les premiers pas vers la sagesse. L’introspection renforce notre esprit et nous permet d’accepter les évènements. On finit même par accepter la let sur balle de set ou encore d’accepter tout simplement la défaite. Je me souviens, plus jeune, du mal-être que je pouvais ressentir en ressortant d’un match perdu. J’en pleurais dans la douche, cela m’a vraiment déprimé pendant une longue période. Jusqu’au jour où je me suis dit qu’il y avait un bug. Je fais du tennis par passion, cela devrait me rendre joyeux, pourquoi suis-je dans cet état ? J’ai mis en place les solutions, résultats 15/3-5.6 sur la saison qui a suivi (pour ceux qui veulent du concret).

Conclusion, ceux qui veulent appliquer cette méthode doivent le faire avec la plus grande sincérité envers eux-mêmes. Là on ne change pas le coup droit, la zone n’est pas un moyen d’améliorer son tennis. Le Tennis est un moyen d’atteindre la zone.

La zone dépasse largement le cadre du tennis. Cela doit devenir un mode de vie.

La concentration

Le fait de se focaliser sur un seul point. Tout le monde le sait, mais peu le développe.

A l’entrainement, un échauffement, pas seulement physique mais mental avec des exercices de coordination, réactivité, de focalisation et même d’imagerie mentale.

Un entrainement purement sur la concentration serait de méditer. On a beau le savoir, on reste très peu à le faire. Pourtant, avant un match, cela peut se montrer déterminant. La PNL avant un match est aussi source de réussite.

Je pense que tout cela a été assez développé sur d’autres topics et dans des bouquins.

Cela j'ai bien aimé...


Pour ma part, je rajoute un entrainement à la mindfulness (c'est une méditation de pleine conscience, un entrainement à la focalisation de l'attention, histoire de pouvoir se concentrer comme on veut quand on veut). Après moi je privilégie le programme du MAC de Gardner et Moore car ça met l'accent sur l'optimisation de la performance sportive alors qu'à la base la mindfulness a été créée pour traiter la dépression et l'anxiété chronique.

Petit def:

Bullis, Bøe, Asnaani, et Hofmann (2014) ont décrit selon les termes de Baer et al. (2004) qu'il existe aussi bien un état qu'un trait de mindfulness. Le trait mindfulness se réfère à des « différences inter-individuelles stables dans la propension à faire attention et porter sa conscience au moment présent » (Brown et Ryan, 2003). Cela se résume à la facilité à observer et participer à ce qui se passe autour de nous, la facilité à décrire ces événements, la capacité à se focaliser sur le moment présent et la capacité à adopter une attitude de non-jugement envers ces événements. L'état de mindfulness concerne des « fluctuations systématiques autour du niveau moyen de mindfulness d’une personne » (Brown et Ryan, 2003). Les résultats de leur étude suggèrent que la mindfulness prédit des niveaux plus faibles de stress perçu, moins de stratégies d’évitement et moins d’anxiété. Ainsi, cela conduit donc à une diminution de l’anxiété par une régulation plus efficace du stress. Cette capacité à la pleine conscience existe donc chez chaque individu et peut être travaillée afin d'atteindre un état psychologique optimal.

Après faut savoir que y'a des gens plus aptes à être mindful et à atteindre le flow que d'autres. Notamment au niveau des traits d personnalité. Et par exemple pour le flow, un expert à plus de chance d'atteindre le flow qu'un novice. Pourquoi ? Parce que l'expert créé des automatismes qui vont diminuer la part de fonctionnement du système explicite.

Je vais plutôt développer la maîtrise de soi qui pour moi est le pilier de la concentration.

Les phases où je me déconcentre sont essentiellement des phases où je suis touché émotionnellement. Les phases où je ne suis pas en accord avec moi-même sont les phases et je suis touché émotionnellement.

J’ai donc analysé cela et j’en suis venu à l’égo.

Quand je défendais avec ferveur (lol) mes convictions sur un forum, persuadé d’avoir la vérité, je ne me rendais pas compte à quel point je me limitais à cause de cette notion de débat. Pour moi, c’était ma fierté, l’accomplissement de ma quête, de ma réflexion, de mon expérience, voire même sur certains sujets de ma vie. Lorsque quelqu’un me contredisait, je ne cherchais pas la valeur de son argumentation mais la manière de me défendre et contre-attaquer, car à cause de ma fierté et de la valeur de ma vie, je me sentais agressé. Puis j’ai réalisé que j’avais un égo, ce que bcp définissent comme le « moi », quelque chose d’unique qui s’est construit avec bcp d’empirisme.

Puis j’ai réalisé que ce n’était pas mon « moi ». Mon existence est supérieure à mon vécu (à méditer), ma fierté n’est rien, n’a aucun poids, aucune importance, pire, elle me limite car elle me centre sur une vision erronée de moi-même, elle m’isole.

Je suis avec vous, j’existe avec vous, j'existe grâce à vous, vous faites donc aussi partie de moi, et les idées que vous avez apportées, même peut-être fausses, doivent me construire. Si je me respecte, je dois vous respecter ainsi que votre contribution.

Quand je joue en contre perf, et que je n’accepte que mon adversaire puisse faire des meilleurs que les miens et que j’en conclus dans l’instant que je joue mal et non que lui joue bien (encore maintenant malgré ma volonté). Ne pas reconnaître la valeur de son adversaire, un grand défaut que l’on retrouve chez bcp de joueur y compris nous-même. C’est un manque total de sincérité, une tromperie à nous-même qui selon moi blesse notre inconscient (partie Introspection). Comment se réconcilier avec en œuvrant ainsi?

L’esprit de compétition se développe, je dois gagner, battre mon adversaire, pourquoi ? Qu’est-ce qu’il m’a fait ? Il est clair qu’avec cette volonté de gagner je peux bcp progresser, mais dans quel but ? Les battre tous ? Etre plus fort que la plupart des gens ? Me tester ? Me dépasser ?

Si je veux me tester et me dépasser, je ne suis pas obligé de viser la victoire sur l’autre. Car sinon, que dois-je conclure d’une défaite sur l’autre ? Que je suis moins fort ? Inconsciemment que mon existence a moins de valeur que la sienne à travers le tennis ? Peut-être que consciemment vous ne vous le dites, mais peut-être qu’inconsciemment oui. Et si c’est le cas, on se fait du mal.

Par contre, si je veux me dépasser moi-même, la défaite est synonyme d’échec ?

Les exemples des nuisances de notre égo sont nombreux, et celle qui nous concerne est la concentration.

Plus mon égo sera grand (le milieu du tennis semble très propice à cela), plus je serais émotionnel. Lorsque je serais positif et dans de bonnes conditions, je jouerais un bon tennis. Et puis, l’entrainement me fera malgré tout progresser. Mais combien de match ferais-je avec frustration et manque de contrôle lorsque je serais dans un état négatif ?

Il faut donc être dans un état neutre, un état de concentration total, et pour cela, il faut « absoudre » son égo. On en revient à l’introspection, mieux se comprendre et se connaître. Les émotions sont ensuite maîtrisées et la concentration nettement améliorée.

Les progrès dans le domaine, vous les verrez dans votre capacité à encaisser sans efforts mentaux les aléas du jeu, et ainsi à rester concentrer sur le jeu lui-même.

Investissement/Rigueur

La manifestation de notre volonté. L’investissement, c’est avant tout de la rigueur envers nous-même. C’est définir un cadre à respecter et se sanctionner moralement par plus d’efforts quand on failli.

On ne doit pas se rendre à un match où l’on n’est pas prêt à s’investir 100% physiquement et mentalement, ni même à un entrainement (programmation).

2/ Comme j'ai dit plus haut, y'a 6 états de conscience modifié (dont l'hypothèse est que le flow pourrait être une sorte d'état de conscience modifié car il partage beaucoup de points communs), notamment : "dreaming, the runners high (qui correspond à quand tu fais une activité en habileté fermé = plus facile d'atteindre le flow, et en gros quand tu fais un footing par exemple, au bout d'un certain temps le corps libère de la dopamine, de l'endorphine qui est l'hormone du bien être), meditation, hypnosis, daydreaming, and various drug-induced states" pour le reste, facile à comprendre. Donc pour les drogués, oui c'est le même principe en gros. Pour ça que je disais tout à l'heure, je vais essayer de prendre de la morphine en match pour voir ce que ça donne, bon après ça va diminuer mes capacités physiques je pense mais bon on peut toujours la tenter. Mais ces états partagent tous des points communs, par contre on est pas dans le même état au niveau du ressenti, certains sont plus puissants que d'autres. Ils disent : In altered states that cause severe prefrontal hypofunction, such as non-lucid dreaming or various drug states, the resulting phenomenological awareness is extraordinarily bizarre.In less dramatic altered states, such as long-distance running,

the change is more subtle. Donc quand tu cours, c'est pas un état de conscience modifié très folichon quoi :judge:

Notre cerveau et la vie ont mis une barrière à notre conscient pour qu’il n’exploite pas aisément notre inconscient. Notre corps a la clé pour entrer dans « La zone »

On retrouve la notion de sincérité lorsque l'on doit juger soi-même son investissement. Moins je serais sincère, moins je serais conscient de mes manques et disposé à les combler.

Programmation

Je l’ai repris à Loulou qui m’a rappelé son importance au milieu de tout cet existentiel. Notre inconscient dirige implicitement notre conscient. En prendre pleinement conscience est déjà un grand pas.

J’ai vu la vidéo de l’autiste qui dessine à main levée sur une fresque de plusieurs mètres le panorama de la ville de New-York qu’il a survolé en hélicoptère (je n’ai rien vu qui montrait que c’était un fake). Bref, la mémoire absolue. Consciemment, on ne peut se souvenir de New-York ainsi. Notre inconscient emmagasine bcp plus d’informations que notre conscient.

Programmer, c’est utiliser ce pouvoir.

La méthode consiste à intégrer dans notre inconscient pour pouvoir restituer en match.

Pour programmer

Répétitions et gammes, que ce soit sur le terrain ou dans la tête. Imaginer son coup dans les moindres détails et le sensoriser pour en ressentir les conséquences mécaniques qu’il aura.

Et puis encore répéter… Et Répéter… Mais toujours avec concentration et rigueur.

Pour l’utiliser en match

Je dois faire taire mon conscient grâce aux parties précédemment développées.

Est-ce que je réfléchis quand j’ouvre une porte ? Pourquoi devrais-je réfléchir lorsque je joue ? Parce que l’action est plus complexe, technique ? Mais plus complexe et technique pour quoi ? Mon conscient ou mon inconscient ?

Ce que j’ai à faire, me concentrer et me relâcher pleinement. Me laisser aller à mon inconscient. Sans oublier ne m’investir totalement. Là il y a une grande difficulté en se relâcher tout en s’investissement physiquement, coordination de l’esprit ?

Si l’on a suffisamment d’expertise, la technique est en nous. Et c’est notre conscient et notre égo qui nous empêche de l’utiliser pleinement.

Le Rituel, tous les grands en ont.

Le rituel c'est l'automatisme à outrance, c'est un conditionnement. Nadal nous a montré que le Rituel pouvait être complexe. Et il nous a montré son incroyable capacité à se surpasser.

Joie et Amour

Ces deux états rejoignent mes croyances que je ne vais pas développer. Tout ce que je peux en dire, cela mérite méditation. Sans cela, je n’aurais pas mon niveau de jeu actuel aussi facilement. Et je ne serais pas si heureux dans ma vie. La « zone » dépasse le cadre du tennis, mes objectifs aussi.

Je le mets car pour moi c’est une nécessité mais ce ne plus rationnel.

Mon partage,

Athes

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Outch! J'vais pas répondre maintenant mais peut-être plus tard, y'en a beaucoup :P

Beau gosse ton schéma du début !! Un peu complexe tout ça mais c'est une belle réflexion en tout cas :judge:

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Ouch!

Je suis bien content de ne pas me poser toutes ces questions....

Mais je comprends que certains se les posent...

J'ai bien peur que cette quête soit sans fin!

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Très beau post détaillé Athès. Le seul point que je rajouterai à ton explication c'est la notion de prise d'information (à moins que tu l'ais inclus dans le pôle concentration) car en particulier dans notre sport, la prise d'information va aussi être primordiale pour effectuer une réponse cohérente, et plus encore que la prise d'information, c'est la capacité à les trier pour exploiter les bonnes qui est primordiale et souvent fait la différence entre le mauvais et le bon joueur.

Toutes les secondes, le cerveau reçoit plus de 2 milliards d'information de la part des 5 sens, alors qu'il ne peut en traiter qu'entre 2 et 7 en fonction de l’intérêt que l'on prote à l'action. Etre conscient que la balle est ronde ou jaune n'a pas d'intérêt particulier au moment de frapper la balle par exemple.

Ce qui est intéressant également c'est que si l'on essaye de résumer ton raisonnement, on se rend compte que pour atteindre la zone, il faut que les 4 voyants des "pilliers" du tennis soient au vert au même moment à savoir :

- la technique (lorsque tu parles de répétition et de programmation)

- le physique (être à 100%)

- le mental (se focaliser sur un point précis)

- la tactique (que je rentrerai dans la rigueur avec définir un cadre avec des règles ce qui peut correspondre à choisir le bon coup ou le bon schéma de jeu au bon moment).

Il n'y a que sur le coté "programmation" que j'aurai un petit bémol lorsque tu indiques que c'est uniquement une répétition à base de gammes car le tennis étant une habileté ouverte, le développement de la coordination va être aussi primordiale pour répondre à l’imprévu que constitue la balle de l'adversaire. Si on prend pour exemple les coup de Federer autour du filet, ce ne sont pas des coups travaillé à l'entraînement, mais le parfait exemple de son degré phénoménal de coordination qui lui permet d'improviser parfois lors de situations inattendues.

Pour moi répéter oui bien sûr mais être également capable d'improviser parfois...

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Reste à savoir aussi si y'a pas certains pôles plus importants que d'autres, histoire d'emprunter un raccourci et d'avoir l'opportunité d'exprimer tout son potentiel sans donner trop de sa personne :w00t:

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Reste à savoir aussi si y'a pas certains pôles plus importants que d'autres, histoire d'emprunter un raccourci et d'avoir l'opportunité d'exprimer tout son potentiel sans donner trop de sa personne :w00t:

Et c'est peut être là que justement il y a variation entre les personnes : pour untel, le pôle le plus important sera le technique, pour l'autre le physique, etc... car il vont être une sorte de clef de voute de la confiance et du "lâcher" prise.

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Ouais, après j'pense que là ça devient du "hors contexte", on revient dans la problématique de l'optimisation de la performance globale. Pas spécifiquement de la zone.

Mais c'est sûr que c'est plus facile d'atteindre la zone quand tout va bien à côté :flowers:

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Très beau post détaillé Athès. Le seul point que je rajouterai à ton explication c'est la notion de prise d'information (à moins que tu l'ais inclus dans le pôle concentration) car en particulier dans notre sport, la prise d'information va aussi être primordiale pour effectuer une réponse cohérente, et plus encore que la prise d'information, c'est la capacité à les trier pour exploiter les bonnes qui est primordiale et souvent fait la différence entre le mauvais et le bon joueur.

La capacité à trier les informations va entrer dans l'introspection. Pousser la réflexion, c'est s'activer cérébralement. On peut réflechir sur son tennis, sa technique, afin de s'optimiser. Pour j'assimile cela à la recherche de soi-même, mais sur un plan plus technique. Tu réfléchis sur le jeu, applique ton schéma à l'entrainement ou en match, tu le répètes, il s'intègre pour que tu puisses l'utiliser dans la zone.

Et on peut aussi l'inclure dans la concentration, car on peut être concentré sur la balle ou sur le jeu.

Je ne peux pas répondre à cela, j'ai vraiment été bluffé par la vidéo de l'autiste et crois à un potentiel illimité et non en ce que la science démontre, donc pour moi ces chiffres ne représentent rien, mais je comprends qu'ils puissent être un argument pour d'autres.

Ce qui est intéressant également c'est que si l'on essaye de résumer ton raisonnement, on se rend compte que pour atteindre la zone, il faut que les 4 voyants des "pilliers" du tennis soient au vert au même moment à savoir :

- la technique (lorsque tu parles de répétition et de programmation)

- le physique (être à 100%)

- le mental (se focaliser sur un point précis)

- la tactique (que je rentrerai dans la rigueur avec définir un cadre avec des règles ce qui peut correspondre à choisir le bon coup ou le bon schéma de jeu au bon moment).

Il n'y a que sur le coté "programmation" que j'aurai un petit bémol lorsque tu indiques que c'est uniquement une répétition à base de gammes car le tennis étant une habileté ouverte, le développement de la coordination va être aussi primordiale pour répondre à l’imprévu que constitue la balle de l'adversaire. Si on prend pour exemple les coup de Federer autour du filet, ce ne sont pas des coups travaillé à l'entraînement, mais le parfait exemple de son degré phénoménal de coordination qui lui permet d'improviser parfois lors de situations inattendues.

Pour moi répéter oui bien sûr mais être également capable d'improviser parfois...

Alors je dois méditer là-dessus mais déjà, je serais tenté de dire que la coordination et l'adaptation se répètent et se programment. La volée peut se répéter en situation d'urgence, je l'ai déjà fait. Le grand-père sparring dans le carré d'en face, moi à la volée, et tu vises fort au corps. En répétant cela, j'ai pu développé mon adresse et mes réflexes (et des bleus aussi). Je pense bien l'avoir programmé.

Deuxième idée, quand tu répètes, au final, tu ne frappes jamais vraiment la même balle, en gros tu t'adaptes quand même, mais dans une situation plus fermée.

Cependant, ta réflexion m'a fait pensé à un autre pilier pour atteindre la zone (cela reste à développer). La technique

Peut-on favoriser l'ascension vers la "zone" grâce à la technique?

Par exemple, je travaille bcp sur la main, même avec mes élèves de tout niveau. Et le nerf de ma pédagogie dans le domaine est la sensation. La sensation de la main qui frappe la balle et l'accompagne. Et je pense que de bonnes sensations à la frappe (globalement c'est la main, mais bon ouvert tout de même à l'échange d'idées), pourrait permettre d'entrevoir la "zone" plus facilement.

De plus, la technique favorise la réussite, et diminue de ce fait la frustration.

Qu'en pensez-vous? Dois-je rajouter une partie technique? (Pour moi à chaud, sa se défend)

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je n'ai pas eu le temps de lire l’énorme post, comme je l'ai précisé je bosse comme un dingue en ce moment. Par contre je viens de lire ton dernier post.Ce que tu dis va effectivement dans le sens de la programmation. Personnellement je n'ai aucun doute sur la programmation.Donc tu prêches un convaincu, le fait qu'on ne frappe pas de la même manière les balles fait partie des phénomènes de 'micro-régulations inconscientes'

pour en revenir à la programmation et à l'anticipation :

En prenant comme élément de cogitum les trajectoires de balle:(au passage : merci solm)

Quand tu es à la volée, il y a les trajectoires que tu connais et celle que tu ne connais pas. Face à la trajectoire que tu connais, tu as une réponse motrice, plus cette réponse motrice est programmée (autoroute neuronale) plus ta réponse et le panel de variation seront de qualité. Maintenant quand tu te retrouve face à une trajectoire que tu ne connais pas , c'est le 'bug', il n'y a pas de réponse, tu te retrouves cloué sur place.

La technique est à mon avis indépendante de l'état de flow,mais elle fait partie intégrante de 'la performance maximale', en partant de ce principe, à toi de voir si tu veux un schémas de la performance maximum, ou simplement une description du flow :-)

Ce sont les routines qui te permettront d'accéder plus facilement à l'état de flow.

Le travail de programmation, lui te permettra d'utiliser l'état mental de flow de manière cohérente. Il faut déjà apprendre à jouer de manière correcte. Plus tu as de réponses programmées, plus le nombre de paramètres que tu peux laisser à l'inconscient est élevé, et par extension plus les paramètres que tu vas gérer de manière consciente sont restreints et pertinents.

Je travaille comme ça, et ça fonctionne plutôt bien, il y a peut être des éléments à ajouter, on cherche toujours à tendre vers la perfection mais on ne l'atteint jamais, tous ce que je présente peut être amélioré et peut pr^ter à débat.

Pour le travail de la main, je travaille tout un ensemble de choses, la main est un des paramètres parmi les autres., je suis d'accord sur les sensations, puisque je fonctionne comme ça. Maintenant le problème, si tu ne travaille que sur la main, c'est que ton travail marchera pour les élèves avec des qualités de main, mais tu freineras la progression des élèves dont les qualités se situent ailleurs que dans la main.

loulou v 2.0

j'ai pris le temps de lire ton schémas,.Dans l'interprétation que j'ai du flow , je vois une erreur (par rapport à ma vision des choses) .Dans la case jaune, tu mets 'flow', c'est là que je décèle une erreur, je remplacerais le mot flow par 'performance optimale .

ensuite , je transformerais le schémas, ton travail est vachement chiadé, et je n'ai pas les connaissances nécessaires en informatique pour refaire le schéma, il faudrat donc se contenter d'une description écrite.

introspection / concentration déclenchent l'état de flow.

Flow + programmation/ investissement rigueur = performance optimale.

être à cent pour cent mentalement n'est à mon avis pas dans la bonne case, je le placerais dans les ressources mentales

la programmation serait plus centrée dans ma vision des choses sur la technique gestuelle , répondre à une trajectoire par une autre, être capable de répondre à un maximum de trajectoire par un maximum de trajectoire.

concentration / introspection : 100 pour cent d'accord :-)

Si je fais un Bilan, ton travail est vachement vachement chiadé, sur la forme c'est impeccable, sur les idées mise en place, le listing, c'est très riche et fourni, ce qui est une bonne chose, je pense juste qu'il faudrait refaire un travail de tri , c'est à dire remettre les bonnes choses dans les bonnes cases, à la fin on obtiendrait quelque chose de formidable.

Voilà mon avis, ça te donne un oeil nouveau sur la situation, et je pense que pour faire mieux il faudrait en passer par là. J'espère que tu ne vas pas mal prendre les choses, ce n'est vraiment pas mon but, vois ça comme un confrère qui met un oeil nouveau sur ton travail sous forme de critique constructive pour t'aider à faire mieux et qui surtout a prit le temps de te lire avec intérêt..

Il est toujours plus facile d'être critique que de se lancer et d'avancer ses idées, donc total respect sur ton travail et sur le travail de recueil des données.

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Il faudrait donc déterminé à partir de quel niveau on peut atteindre le Flow. Pour cela, il faudrait mener une véritable étude et cela semble compliqué dans notre condition...

Par technique, je voyais plus l'aspect sensation et réussite pour s'ancrer dans un cercle vertueux (et non vicieux avec échec et frustration).

J'ai proposé le jeu de la main en particulier car dans le Flow on se relâche et ce qui permet de contrôler la balle lorsque l'on est relâché, c'est la main. En gros, elle est en grande partie garante de notre capacité à nous adapter.

Mais en-dehors de cela, je ne vois pas de points techniques spécifiques concernant la "zone".

Je vous laisse donc développer cette partie et je referais la méthodologie en fonction des points d'accords que vous trouverez (s'il y en a)

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Je crois qu' il faut dans un premier temps faire la part des choses entre : la zone = le flow et la recherche de performance optimale par le flow.

le flow est un état de concentration, rien de plus, pour celà, il faut à mon avis rester sur une approche résolument mentale.

par contre, si ce qu'on recherche c'est arriver à une performance optimale par l'utilisation du flow, il y a alors tout un tas de mécanismes à mettre en place sous forme de répétitions techniques / tactiques. Ces répétitions techniques vont permettre de créer une automatisation des gestes et des réponses qui soulagerons le système conscient.La technique gestuelle au tennis ne se limite pas à la main ni au bras, on joue au tennis avec l'ensemble de son corps.

absolument hellumut et l'essuie tout c'est encore gentil. :D

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Je crois qu' il faut dans un premier temps faire la part des choses entre : la zone = le flow et la recherche de performance optimale par le flow.

le flow est un état de concentration, rien de plus, pour celà, il faut à mon avis rester sur une approche résolument mentale.

J'ai rajouté cela dans mon post sur la méthodologie.

Description

Dans le cadre du tennis, la "zone" (ou Flow en anglais) est un état mental d'optimisation de la performance. Lorsqu'un joueur entre dans la zone, son jeu s'améliore nettement sans que cal ne représente un exploit dans l'instant. Le joueur permet toute notion d'échec ou de réussite ce qui le libère de toute bride émotionnelle afin que son inconscient puisse s'exprimer pleinement et mettre en application tout ce que le joueur a pu automatiser durant son entrainement, voire sa vie. Certains pensent que c'est un état de profonde concentration atteinte grâce à la sécrétion d'hormones (dopamine, endorphine par exemple) qui booste notre système nerveux et favorise l'action explicite de l'inconscient, d'autres que c'est un état de subjectivité qui nous donne l'illusion d'être dans un état optimal (sceptique). D'autres penseurs vont interpréter la zone comme un état où l'intuition (force supérieure et/ou irrationnelle) mêlée de notre inconscient guident nos actions.

Quelque soit l'interprétation, le résultat reste un état de bien-être, voire de plénitude, où le temps se suspend, où le joueur concerné joue avec automatisme et relâchement.

Cet état m'a permis de gagner deux matchs dont je semblais destiné à perdre et même sauvé ma vie à moto sur un blocage de roue arrière à 130Km/h.

Pourquoi tendre vers cet état (pas forcément l'atteindre).

Afin de développer malgré tout des qualités mentales, techniques et tactiques (programmation), ainsi qu'une philosophie améliorant notre performance. Que l'on y croit ou non, cette méthode devrait rester bénéfique quelque soit votre doctrine.

Dans un cadre plus général

Selon Dietrich (2004), cet état peut arriver lorsqu'une personne devient tellement focalisée sur une tâche qu'elle la poursuit avec une telle passion : « tout ce qu'il y a autour disparaît, notamment l'emprise du temps et la peur de perdre. La personne expérience un état de joie et de plaisir presque euphorique, dans lequel la tâche est exécutée sans effort, au meilleur de ses compétences ». Ce dernier a postulé que « le flow peut être déclenché quand les performeurs passent d'un mode de contrôle des actions conscient à un mode de contrôle des actions inconscient ». Plus précisément, le flow aurait tendance à arriver quand « une compétence hautement travaillée, représentée dans la base de connaissances du système implicite, est exécutée sans interférence de la part du système explicite ». Pour mieux comprendre cette définition, Dietrich (2004) a cité plusieurs auteurs : « le système explicite est basé sur des règles, son contenu peut être exprimé par une communication verbale, et est lié à la perception consciente. Au contraire, le système implicite est basé sur les compétences et l'expérience, son contenu n'est pas verbalisable et peut seulement être transmis à travers l'exécution d'une tâche. Il est inaccessible à la perception consciente (Ashby & Casale, 2002; Dienes & Perner, 1999; Schacter & Bruckner, 1998). Il existe plusieurs caractéristiques du flow : ceux-ci se rapportent à l'exécution d'action implicite et un état d'hypofrontalité transitoire. En effet, Dietrich (2003), prétend qu'il existe six états modifiés de conscience. Il propose l'hypothèse selon laquelle tous ces états partagent un même neuro-mécanisme : une baisse transitoire de l'activité dans le cortex pré-frontal. Finalement, le flow partage des fonctions communes avec ces différents états : telles que la distorsion du temps, une perte de la conscience de soi, aucune peur de l'échec, pas de distractions.

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et c'est justement là qu'il y a à mon sens une erreur . Tu développes les qualités technique et tactique en dehors du flow, le flow te permet simplement de venir les exploiter.

Tu ne peux pas ressortir ce qui n'est pas déjà programmé.

Si on fait un raisonnement par l'abstrait, en partant sur la musique.

Si tu prend un instrument de musique et que tu n as jamais fait de musique, tu ne sortiras pas de son.

2eme cas : tu as pratiqué un autre instrument de musique auparavant, tu viens sur un nouvel instrument que tu ne connais pas, le flow t aidera à mieux jouer du nouvel instrument, car il te permettra de ressortir de manière inconsciente les éléments de transversalités entre les deux instruments. ^_^

moralité flow ou pas flow : pas de secret il faut 'bosser' , programmer . :)

Si ton niveau de jeu optimal est de 30/1 le flow te permettra de jouer 30/1 à tous les coups, mais pas au dessus, si tu veux augmenter ton niveau, retours à la programmation, boulot ,physique,technique, progression., augmentation du niveau potentiel maximal.

Sur un joueur qui n'a jamais fait de travail mental tu pourra peut être gagner 5 classements voir plus, mais à un moment quand tu seras dans l'utilisation de ton potentiel maximum et que ça bloquera, il faudra rebosser reprogrammer, etc...

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La capacité à trier les informations va entrer dans l'introspection. Pousser la réflexion, c'est s'activer cérébralement.

Et on peut aussi l'inclure dans la concentration, car on peut être concentré sur la balle ou sur le jeu.

Je comprend ce que tu veux dire mais dans ce cas là c'est le terme introspection que je trouve pas forcément adapté aux stimuli extérieurs. Rajouter un item extéroception serait peut être plus adapté ou alors comme tu le proposes rentrer cette analyse dans le facteur global de la concentration.

Alors je dois méditer là-dessus mais déjà, je serais tenté de dire que la coordination et l'adaptation se répètent et se programment. La volée peut se répéter en situation d'urgence, je l'ai déjà fait. Le grand-père sparring dans le carré d'en face, moi à la volée, et tu vises fort au corps. En répétant cela, j'ai pu développé mon adresse et mes réflexes (et des bleus aussi). Je pense bien l'avoir programmé.

Deuxième idée, quand tu répètes, au final, tu ne frappes jamais vraiment la même balle, en gros tu t'adaptes quand même, mais dans une situation plus fermée.

La coordination est une qualité physique donc à mon sens elle ne se programme pas, elle peut se développer. Un réponse motrice peut se programmer mais c'est la capacité de coordination qui va permettre d'ajuster plus finement cette réponse en fonction de la situation. Pour reprendre l'exemple de la volée réflexe, un joueur avec une bone coordination va réussir à produire une réponse acceptable dès la première volée, un autre moins coordonné produira une réponse motrice disproportionnée voire pas de réponse du tout (balle frappe le corps car blocage dans le processus de décision).

Après, effectivement lorsque tu fais des gammes il y a un facteur de coordination mais à condition que la balle proposée permette une mise en difficulté du joueur dans sa gestion de la situation. Par contre les gammes permettent de travailler la précision motrice.

Peut-on favoriser l'ascension vers la "zone" grâce à la technique?

Par exemple, je travaille bcp sur la main, même avec mes élèves de tout niveau. Et le nerf de ma pédagogie dans le domaine est la sensation. La sensation de la main qui frappe la balle et l'accompagne. Et je pense que de bonnes sensations à la frappe (globalement c'est la main, mais bon ouvert tout de même à l'échange d'idées), pourrait permettre d'entrevoir la "zone" plus facilement.

De plus, la technique favorise la réussite, et diminue de ce fait la frustration.

Qu'en pensez-vous? Dois-je rajouter une partie technique? (Pour moi à chaud, sa se défend)

Là à mon sens, c'est avant tout une question de croyance pédagogique personnelle : si pour toi le développement de la technique fait partie intégrante du phénomène de performance optimale, elle doit en faire partie. D'autres insisteront plus sur la partie physique, etc...

Mais pour moi, c'était un peu induit dans ton item "répétition" car la capacité à répéter une frappe de nombreuse fois avec le résultat escompté est la capacité technique.

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Pour reprendre l'exemple de la volée réflexe, un joueur avec une bone coordination va réussir à produire une réponse acceptable dès la première volée, un autre moins coordonné produira une réponse motrice disproportionnée voire pas de réponse du tout (balle frappe le corps car blocage dans le processus de décision).

A mon avis et au regard de nos connaissances stapsiennes, personne n'a raison ou tort dans cette analyse. Tout dépend du modèle représentationnel que tu choisis d'utiliser. Conviction personnelle, enseignement c'est un vaste débat, et de toute façon personne n'aura ni raison ni tort.

Ton discours est celui d'une personne qui défend et croit à la théorie 'environnementale' (enfin c'est l'impression que cela me donne), mon discours est celui d'une personne qui croit plus au modèle de Schmitt. Les deux modèles se défendent, sont reconnus et ont fait leurs preuves, donc vision intéressante, d'un confrère qui choisit d'autres modèles. ;)

Par contre , je pense à un paradoxe, qui explique beaucoup de choses sur les passions déclenchées par ce post.

La théorie environnementale est, il me semble basée sur l'inconscient. Si ma mémoire est bonne les travaux qui ont emmenée à cette théorie viennent d'une observations des oiseaux pêcheurs qui au dernier moment replient leurs ailes pour fendre l'eau et venir chercher le poisson en surface.

la théorie de schmitt se rapproche plus de l'ordinateur, avec un comparateur de données et l'utilisation d'une réponse adaptée à un stimulus donné.

Autrement dit on est encore une fois dans le débat entre inné et acquis, qui au final, à mon avis ne mènera personne nul part.

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Pourquoi je suis organique moi ? :D

Dans ma théorie y'a aussi l'automatisation héhé.

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Ton automatisation survient si des mécanismes chimiques appropriés se mettent en place.

Denebola pense que si on automatise à la perfection c'est la zone. Il croit au travail de fond :). Alors qu'un flemmard doué, le jour J, parce que l'organique se met en place, entrera dans la zone sur la base d'un bon métabolisme.

D'où ma réference à la martingale :whistling: et ma propre expérience qui m'a fait entrer dans la zone deux fois à chaque fois dans des périodes de sous-entraînement, face à ds adversaires de bien meilleur niveau. C'est en ça que je me place plus du côté "psychisme" par rapport à vous deux ;)

Je te parle d'automatisation motrice moi. Programme moteur et compagnie.

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Il ne me parait pas impossible que tu puisses mettre en place des mecanismes chimiques qui puissent "se reveiller" meme en periode de sous-entrainement. (pour caricaturer: le velo, ca s'oublie pas)

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