Shiryu

Etes-vous certain que le footing entraine une gonflette si excessive que cela ? Si on regarde le gabarit des coureurs de fond...

euhhh.. on n'a pas le droit de se plaindre de perdre contre un rameur quand on a l'avatar de murray Elle était facile, mais comme personne n'a osé...

Pourquoi ne pas jouer comme tu aimes ?

Donc ce sera facile d'atteindre tes objectifs, si tu as le choix

Quand on vient à poser cette question (je sais de quoi je parle), c'est qu'on a atteint une limite, il n'y a pas de mental : Ce que tête veut, raquette exécute, mais faut avoir un bras entre les deux. Ce que tête veut, pied exécute, mais faut avoir une jambe entre les deux. c'est un problème de niveau... et pour y remédier il faut bosser. Et pour bosser, il faut du temps. Si tu joues 2h par semaine, il va falloir en faire 4. Si tu joues 2h sans te fixer d'objectifs de progression, mieux vaut 1h en ayant des objectifs.. Si tu ne cours pas, il va falloir faire des footings, etc... Si tu ne fais pas de muscu, ... Le second problème, c'est qu'on est souvent aveuglé par le classement, sans voir ce qu'il représente : "je tiens tête à des 15/5 donc je vaux le classement 15/5" : c'est faux. Le 15/5, pour être 15/5, est capable de tenir tête à des 15/3, et etc....

15/3 à l'intermédiaire, c'est ok pour moi - objectif atteint

Pour juger les balles fautes, c'est bien de faire un match sur terre battue de temps en temps, ça permets de recalibrer sa prise de décision.

A niveau 15/5, j'ai pris 6/1 6/1 contre une 1/6.

Un pusher c'est quand même ce qui se fait de mieux comme adversaire pour progresser. A choisir, je préfère perdre contre un pusher que me faire torcher en 35 minutes échauffement compris, par un gars qui joue le feu, en deux coups de raquette par points seulement. Mais à vraiment choisir je préfère gagner

J'ai joué un ancien 4/6, qui est 15/3. Et il a pas était loin de disjoncter... je l'ai poussé à 7/5 7/6... en l'obligeant à changer 2 fois de stratégies. Chaque changement de stratégie était précédé d'une période de flottement caractériel :judge: Et en soit c'est déjà deux petites victoires.

J'ai testé sur hot stuff, c'est vraiment pas mal du tout. mais faut être bien en jambe, sinon... le contrôle en pâti. J'ai la deuxième raquette cordée à 23 dans le sac, pour les jours sans.

Bien sûr qu'il a des vocations . Je veux juste dire : c'est délicat de juger la psychologie des gens, en prônant un modèle de vertu.. qu'on estime être le bon... Et qui plus est de les juger sur 2 ou 3 comportements que l'on a entre-aperçu... ici ou là.

En même temps.... on est tous LE cinglé de quelqu'un... Et la personne la plus "standardisée" dans la culture d'un lieu donné paraîtra sans doute folle dans un autre milieu... à une autre époque. Et que celui qui est persuadé de n'avoir aucune névrose (aussi caché soit-elle) lève le doigt... Et est-ce que jouer au tennis n'est pas déjà en soit, une névrose vu de l'extérieur... ? Jouer 3-6 heures de rang en courant derrière une balle, pour la remettre à l'endroit où elle était 3 secondes avant, n'est-ce pas de la folie ? hi hi... je crois que oui. Les parents de Mcenroe, sont t'ils plus cinglés que Mcenroe lui même, et davantage que celui qui a crée ce sport ? La psychologie, c'est quand même la voie de garage des étudiants qui ne sont "bon à rien" (excusez-moi de l'expression) ... de là à dire que ce sont des incompétents qui définissent ce qu'il est bon ou non d'être ou de faire...

Je suis contre l'idée de la projection des rêves. Car ce n'est pas de projection mais de l'anticipation. Je pense que le concept est mal formulé ou du moins qu'il est formulé de manière péjorative. Tout garçon (ou 90%) rêve à un moment donné d'être sportif de haut niveau... Je ne suis qu'un parent qui "prépare" ce rêve (qui a 90% de chance d'arriver) en donnant le plus tôt possible un certain nombre d'outils. s'il n'aime pas le tennis,... il aimera autre chose.

L'objectif de mon fils est d'apprendre à jouer au tennis, parce qu'il veut jouer avec moi, en même temps qu'il essaie d'apprendre à parler parce qu'il veut communiquer avec ses parents... Dans son coffre à jouet, il y a des balles et des raquettes. Disons que je me contente d'orienter ses activités... le tennis est une activité comme une autre qui lui permet à l'heure actuelle, de développer sa motricité... et à l'avenir de pouvoir partager une passion avec son père et vice versa. Je suis content qu'il apprenne à manipuler une balle de tennis, au même titre qu'il manipule les mots de vocabulaire... Ensuite si les voyants sont au vert (j'aimerai bien, oui!!), nous verrons bien... et au cas où, je me prépare à cette éventualité (que je provoque ), en m'informant, en accumulant le maximum de savoir tennistique et pédagogique, mais tout passera par la complicité que nous tissons, car je n'ai pas une once d'autorité, c'est pour cela que je ne suis pas inquiet pour lui... à ce niveau là. C'est dans ma nature d'être prévoyant... j'ai commencé depuis sa naissance, à lui créer une collection de playmobile de vide-grenier à vide-grenier, que je conserve à la cave, qu'il n'aura que dans quelques années, donc ce n'est pas propre au tennis

c'est l'enfant qui s'auto-évaluera par rapport aux autres... si un gamin à 11 ans ne fait pas 3 échanges, je pense qu'il va être en mesure de se comparer aux autres... (même dans la gestion des groupes, à un moment donné tu ne pourras pas ou plus faire de cache-misère). Il y a des chances qu'il se lasse (puisque c'est ta question), qu'il se dise, trop la honte, j'arrête.

A mon avis, tant que tu places les enfants en situation de réussite, ou de proche réussite, il n'y a pas de raison qu'ils se lassent... - sauf s'ils n'accrochent pas à ce sport, (non compatibilité ou nullité) et l'âge n'y changera rien... - sauf si l'enseignant est mauvais, sans doute aussi... (?)

Les bébés sont des éponges qui absorbent tout. Ils ne sont limités en rien... Mais il faut éviter la sur-stimulation... ça les angoisse. (symptôme --> nuit agitée). Ils ont aussi des cycles de concentration extrêmement court, qu'il faut respecter.

Parfait ! donc on est d'accord. Tu ne sais pas de quoi tu parles, et de qui tu parles, mais tu parles... enfin tu écris...

c'est séquencé parce que c'est écrit... la vie n'est pas un livre, et j'écris de manière très structuré..... un paragraphe qui résume 9 mois de grossesse et 24 mois, centré spécifiquement sur le tennis... puisque je suis sur un forum de tennis comme par hasard... Je ne vais pas raconter mes méthodes pour l'endormir le soir...et tout le cheminement qui m'a amené au rituel actuel... Il faut aussi sortir de ces ornières avant de ....

Les personnes à qui j'ai répondu ne parlait pas rayane mais de moi Maintenant, le papa de rayane parle de 3 séances de 30 minutes pas semaine... c'est pas non plus le bagne... sur des journées de 10heures... le bébé pouvait très bien aimer ça... bébé aime faire comme papa... Le mien adore... bien sûr pour lui 10 mn c'est le grand max... ensuite ça zappe...

je ne vois pas ce qui vous gène dans le fait de s'occuper de ses enfants.... lol... Sachant que je m'occupe de mon fils de 2ans environ 7 heures par jour.... je ne vois pas le problème qu'il y ait à l'initier au tennis 10 minutes de temps en temps, lorsqu'il en a envie... J'ai l'ambition de lui être utile... en tennis en maths et en français... (je ne sais pas jouer au hockey, et je ne parle pas chinois...) Si j'avais raconté sur un forum de poésie, que j'apprends à mon fils à parler, n'aurait choqué personne, et pour cause... Mais ce qui est bien c'est que 10 mn de tennis + 10 mn de lecture + 10mn de dessin +10 mn de promenade + 10 mn de train + 10 mn de voiture .... bein, il ne reste que 10 mn de télé... en fin de journée, là aussi c'est du bien pensant Les parents transmettent ce qu'ils savent faire... et pas le contraire... alors je lui apprends à lire, à dessiner, à compter, à reconnaitre les formes, les couleurs, le tennis, à jouer avec un ballon... à être ouvert d'esprit... et surtout plus tard je lui apprendrais à ne pas suivre le mode de pensée unique, qui convient dans le lieu qui va avec...

A quel niveau ?

J'entraine (ou stimule -terme plus approprié et préférable-) mon fils depuis qu'il a 18 mois . J'ai commencé la motricité fine dès 3 mois. Chimiste à mes heures (clin d'oeil à loulou), j'ai beaucoup lu avant de me lancer (agassi, nadal, ce qu'on trouve sur les williams...), trié, recoupé les infos... et j'ai essayé de développer ma vision des choses en fonction de mes qualités et défauts, et du ressenti de mon bébé. J'ai basé le travail sur quatre axes : un pour moi, trois pour lui. Pour moi : - Atteindre personnellement le meilleur niveau possible, pour comprendre au mieux le tennis, et l'aiguiller le plus longtemps possible. Etre pour les quelques 5 années à venir, le cobaye de différents essais cliniques (technique, tactique, physique, mental)... Pour lui : - L'imagination au pouvoir, sur le fond et la forme des exercices proposés (fondamental à ces âges). - Le partage avec l'enfant... lui donner la possibilité et les outils de créer ses propres exercices ou variantes, auquel je participe avec le même plaisir. - La volonté : 1) d'être réceptif à la moindre fenêtre de "travail" qui s'ouvrira (signal de l'enfant)... 2) d'accepter la récurrence de l'échec (un arrêt de l'exercice au bout de 10 à 20 secondes, 3 fois par jour dans les bonnes périodes ou alors ne rien faire du tout pendant trois semaines pour les "mauvaises"), c'est-à-dire avoir la volonté de faire apprendre sans jamais ne forcer l'enfant à rien. 3) de ne faire que le prédisposer... Donc pour répondre à cette remarque : Je ne pense pas qu'il y ait un mal quelconque à stimuler (intellectuellement et/ou physiquement) des bébés, quand les parents ont la chance (pour de bonnes ou mauvaises raisons) d'avoir le temps et l'envie de le faire. Surtout quand on voit le nombre d'entre-eux qui végètent des journées entières chez leur nounou... ou des parcs dits "d'éveil"...

lol (j'avais pas vu ton message), bravo félicitations !!!