Pete Semper

Appliquer une mauvaise tactique n'est pas nécessairement le signe d'une défaillance sur le plan "mental" (j'attends toujours une définition objective de ce terme par ailleurs...), cela peut également indiquer les limites physiques et techniques d'un joueur. Comme le dit Brad Gilbert dans Winning Ugly, il faut toujours prévoir un plan B, le problème c'est que même si on détecte ce qui pourrait marcher contre l'adversaire, on peut s'avérer incapable de mettre en application le système de jeu en question. ex, contre un 15/2 crocro, excellent déplacement mais je m'aperçois qu'il déteste les balles molles en fond de court, il n'a pas suffisamment de technique pour produire sa vitesse de balle, il ne fait pas de points gagnants. Solution: il faut que je lui remette tout, quitte à faire une quinzaine d'échanges et plus parfois (c'était de la TB), mes limites: je n'ai pas pu tenir plus de 3 jeux, j'avais l'impression que mon coeur allait exploser, j'avais trop de mal à maintenir une position basse, sur la pointe des pieds...Sur le plan physique j'étais cuit, tout en restant trés concentré, trés determiné, je ne pouvais plus rien faire, j'ai perdu. Des exemples comme cela, il y en a beaucoup d'autres, tous attestent des limites à vouloir tout faire reposer sur le mental, cela ne suffit pas dans bien des cas. Si je renforce ton point de vue par mes propos c'est que tu fais certainement de trés sérieux contre sens à ce que j'avance (je ne peux croire que tu es de mauvaise foi en faisiant semblant de ne pas comprendre ce que j'affirme et simplifiant mes propos , car nos deux visions du jeu sont assez différentes, quasiment incompatibles.

ok Cybten, a chacun sa manière de voir les choses...Moi je ne considère pas le mental comme "le maître" absolu qui va déterminer la qualité du jeu produit, je le vois juste comme un élément de plus. Tu peux avoir une bonne concentration, confiance en tes coups mais si tu appliques une mauvaise tactique en match, tu perdras inévitablement des points et peu à peu tu douteras. Même chose avec le physique, si tu peux pas tenir l'échange tu vas tenter d'abréger au plus vite risquant ainsi de commettre plus de fautes directes et au final le doute s'installera...Le problème c'est que ces "erreurs", ces "lacunes" se répercutent sur le mental et de ce fait on a tendance à accuser le mental de notre faillite, or dans bien des cas le problème "originel" ne concerne pas le mental, il se situe ailleurs.

Et la place de ses adversaires alors ? Federer c'est pas Ferrer, le suisse avaient les arguments techniques et physiques pour mettre en échec Monfils, pour le faire douter et ôter la confiance en ses coups ! J'avais décidément raison quand je disais sur un autre post que ceux qui avaient une approche strictement mentale du tennis ignoraient TOTALEMENT la question de la valeur de l'adversaire pour se recentrer sur l'individu et ses problèmes supposés "mentaux". Gael Monfils n'ayant pas affronté le même adversaire durant cinq match, il est impossible de déterminer objectivement la place du mental dans le parcours du jeune français à RG. Pour cela il aurait fallu qu'il affronte 5 fois le même adversaire...Dans ce cas, je pense qu'il n'y aurait eu aucune amélioration prévisible quant à l'évolution de son mental. Il aurait trés bien pu jouer à la perfection pendant le premier match et trés mal jouer le dernier, ou l'avant dernier, il n'y a rien de prévisible. Le mental étant la part la plus mystérieuse du tennis, un concept scientiquement non définissable, il est préférable car plus sûr de developper la confiance d'un joueur sur des bases techniques, physiques et tactiques que de s'attarder à régler un soi-disant problème mental dont l'existence est certain chez certains joueurs mais loin d'être systématique. On est battu par plus fort que soi dans différents secteurs du jeu. Mental ou pas, Federer n'aurait rien pu faire conre Nadal. Hewitt avec un super mental ne parvient plus à accrocher l'élite, Safin avec un mental bidon et une technique en béton a été N°1 et possède 2 CG...Les seules choses sur lesquelles on peut réellement travailler pour améliorer la confiance d'un joueur, c'est la technique, le physique et la tactique. Le mental restant indéfinissable, il est quasiment impossible d'y travailler dessus avec la certitude d'obtenir des résulats réguliers et indiscutables.

Tiens, pas plus tard qu'hier je me suis rendu à mon club pour voir le tounoi qui y était organisé sur TB . Et bien j'ai un vu un 15 (1,74 et environ 60kg) qui ramenait tout , en lift certes mais il ramènait tout en faisant déplacer son adversaire. Vitesse de balle : escargot, poids dans la balle : 0. J'ai compté ses fautes directes sur un set : 2. Résulat du match victoire du 15 sur le 15/2: 6/2 6/0. Des pushers on en rencontre encore à la base de la 2ème série. Et pour répondre à PeterBlake, je suis en ligue Midi-Pyrenées, c'est pas la ligue Languedoc ou la ligue PACA mais c'est du trés costaud quand même.

Hélas, non. J'ai vu des fin de 3ème jouer ce jeu là. Il sont un peu plus subtils dans la manière de faire parce qu'ils peuvent accélerer subitement le rythme pour te déborder ou même te faire un bel amorti mais le principe reste le même : Te faire faire jouer le plus possible, pour que tu commettes des fautes et que tu perdes toute confiance en tes coups petit à petit.

Je me range dans la catégorie des contreurs, c'est à dire qu'avec mon gabarit (1,78m 62kg) je ne peux générer beaucoup de poids dans la balle, j'ai besoin que mon adversaire me donne du poids pour pouvoir développer mon jeu au maximum, sans ça, je suis beaucoup moins efficace. Chez moi, tout repose sur la vitesse de mon déplacement et de mon bras, j'adore quand on me déporte sur les cotés avec de grosses frappes, je revoie la balle plus vite et je n'hésite pas à monter à contre temps au filet. Cela explique mes résutats : excellents avec la fin des troisièmes series, bons avec la base des 2ème et catastrophiques avec le milieu et la base des 3ème, plus la surface est rapide et plus je m'éclate. Je dirais que le jeu de contre ne porte ses fruits qu'à partir de la fin des troisièmes, et encore...Tout dépend de l'adversaire évidemment. Donc, pour moi Loulou a raison, pour les petits gabarits comme les miens, la vitesse est notre seul salut quand on nous en prive (en jouant au centre avec des balles molles) on souffre énormément car on essaie de donner de la vitesse à l'échange et on commet souvent la faute. J'ai pas vu beaucoup de gabarits comme les miens être des attaquants purs, on peut générer de la vitesse à la balle mais pas de poids.

Mais je suis d'accord avec toi...Elle était supérieure sur les deux plans mais le problème c'est qu'elle a été blessée et je pense qu'elle a encore peur de se blesser: elle n'a plus confiance en corps, elle n'a plus confiance en son tennis. Pourquoi c'est si dur de revenir aprés une blessure chez les pros comme chez les amateurs ? Ce n'est pas parce qu'ils ont moins joués et qu'ils sont devenus moins endurants mais parce qu'ils restent traumatisés par le problème qu'ils ont eu à surmonter. Les longues blessures au tennis, c'est un peu comme un KO chez un boxeur...on s'en remet pas toujours, l'effet traumatique est important. Et puis franchement même sur le plan de l'endurance et de la tonicité, Mauresmo je l'ai franchement pas trouvée brillante, elle n'a pas récupérée la totalité de ses moyens, perdant au premiers tours dans les tournois, elle n'a pas assez de match. A mon avis, elle devrait plutôt faire son petit come back dans les tournois moins importants, histoire de se roder...Elle a voulu revenir trop vite et trop fortbau premier plan, elle aurait dû se la jouer "tranquille".

Mauresmo n'a t-elle pas été blessée ? Peut elle avoir confiance en son physique ? La défaite d'un joueur ne s'explique pas toujours par le mental mais c'est toujours le mental qui revient comme "excuse" parce que c'est l'explication la plus facile car la plus floue, on s'économise une plus ample réflexion. On perd au mental, on gagne au mental...C'est une vision des choses qui me paraît pas toujours "fair play" car elle trop centrée sur la "puissance" de l'individu et exclue complètement les qualités de l'adversaire. Enfin comme je l'ai déja dit dans un autre post, la vision strictement mentale du jeu a pour effet pervers de considèrer la défaite comme une sorte d'anomalie (ex : "J'ai perdu contre un adversaire moins fort que moi(-notez l'incroyable paradoxe-), ce n'est pas normal, c'est la faute... à mon mental"). Il ya un moment où il faut regarder ses lacunes sereinement et faire preuve d'humilité et de respect envers tout adversaire...J'ai parfois l'impression que la vision mentale du tennis empêche cette démarche. Sinon Cyb, je prête toujours attention à tes posts car je les trouve super interessants, je respecte ton amour pour le jeu et ta volonté sincère de faire progresser les joueurs.

Non Cyb, je n'ai pas dis cela et je ne le pense même pas, tu extrapôles mes propos,ce n'est bénéfique au débat. On a déja débattu longuement à ce sujet et ma position est celle ci : je ne nie pas l'existence et le pouvoir du mental (que ce soit dit une bonne fois pour toute) mais je ne place pas le mental au dessus de tout, je n'ai pas une vision pyramidale du mental qui consisterait à le placer au sommet du tennis, c'est pour moi une vision naive héritée d'un discours issus des années 80 (montée de l'individualisme aprés les expériences collectives ratées des années 70, réaffirmation de la puissance de l'individu, mythe du self made man etc...), ce discours a été repris en coeur par la communauté tennistique sans se poser plus de questions que cela. Ma vision du jeu est verticale. Tous les secteurs du tennis se valent (mental, physique, tactique, technique) et interagissent en permanence, une faille dans l'un de ces secteurs a un impact sur un autre, qui lui même, va ensuite avoir un impact sur un autre...c'est une vision vertcale et systémique, un jeu de dominos infernal. De ce fait, un physique défaillant peut trés bien avoir un impact sur le mental, sur la technique...même chose pour une technique défaillante, elle peut avoir une conséquence sur le mental , etc...Dans ce shéma un mauvais mental peut trés bien avoir pour origine véritable un mauvais physique ou une mauvaise technique, la confiance en soi devient impossible et on rate des balles faciles. Et puis Monflis et Clement, si on compare avec d'autres pros, c'est non plus ce qu'il y a de mieux en matière technique (monfils) ou physique (clément). Le match n'était pas beau à voir parce qu'ils n'étaient pas prêt sur beaucoup de plans...Et pas seulement sur le plan mental.

Si des pros n'arrivent pas à se concentrer sur le court, ça prouve bien qu'il n'y a aucun remède miracle, strictement aucun. Donc puisque le mental est si difficile à cerner et qu'il ne peut être amélioré de manière objective, indiscutable,mieux vaut dans ce cas se limiter à l'amélioration technique et physique pour élever son niveau et expliquer ses contre-perfs...restons pragmatique !

J'aime bien Tecni, ils font de bonnes raquettes mais là le maquillage est raté, ça ne correspond pas à l'image "sobre et sérieuse" que la firme a tenté de developper ces dernières années, en plus la tendance du moment est plutôt au retour de coloris classiques et des motifs plus discrets..quel gachis ! Plantage total.

Exactement, j'ai pensé la même chose que toi. Malgré de nouveaux modes de fabrications dont la fiabilité est sans cesse remise en cause et les délocalisations , les prix des raquettes n'ont pas baissés. Les consomateurs ne profitent pas de la mondialisation et l'Europe perd de son savoir faire.

oups..j'vais pas vu que le sujet avait été abordé. Cependant dans le précédent il s'agissait plus de dépenses générales liées à la pratique et pas forcément à la compet.

Une question peu abordée...Moi j'ai arrêté la compet donc je peux pas répondre. Essayez de compter les frais de déplacement si vous pouvez...

Je pense qu'à notre niveau (de NC jusqu'à 2ème serie) on ne verra pas la différence entre une raquette qui présente des micro fissures et celle qui n'en présente pas...Aaah marketing quand tu nous tiens.

Oui mais à 12-13 ans elle n'avait pas le niveu physique qui l'a ensuite caractérisée puique toi même tu dis qu'elle a travaillé son physique dans les 80's, grande période de bouleversement dans le tennis avec un professionnalisme accru. De plus c'est à cette même période qu'on a adapté la philosophie orientale , qui avait le vent en pourpre à la fin des années 60's, aux sports de haut niveau. Encore une fois c'est trés curieux ce lien entre le physique et le mental. Enfin bref...c'est en souffrant énormément physiquement que l'endurcie sa résistance mentale, pour avoir un peu pratiqué et beaucoup observé les sports de combats, les entraîneurs martèlent ce discours à leurs élèves en permanence, même chose pour les arts martiaux. Les entraînements pour ces disciplines sont d'une dureté à couper le souffle... dans tous les sens du terme. pas grand chose donc à avoir avec un drill intensif du tennisman.

C'est que tu n'as pas assez acquis ton revers. Même si tu en passe 7/10 à l'entraînement c'est encore beaucoup trop peu, tu devrais en passer 9/10 au minimum pour être confiant en match. Es-tu sûr que tu as acquis un lift de sécurité de ce coté ? L'entraînement c'est chouette, c'est le meilleur moyen de se mentir à soi même.

Pour appuyer Loulou, il faut aussi tenir compte que tous les joueurs pro réputés instables mentalement au début de leur carrière (type Lendl, Agassi etc...) ont effectué un travail MONUMENTAL sur le plan physique pour obtenir des résulats bcp plus réguliers. On a alors dit à propos de ces joueurs qu'ils étaient parvenus à leur maturité psychologique mais trés peu de gens ont tenu compte de leur progrés sur le plan physique pour expliquer leur progression. De plus, j'ai vraiment l'impression que les joueurs les plus faibles mentalement sont aussi ceux qui ont un physique sur lequel ils ne peuvent pas toujours compter. Il y a une forte corrélation entre les deux, le tout est savoir dans quel sens est cette dernière. Je ne pense pas que la concentration soit au dessus de tout, je pense que c'est encore plus complexe que cela, je verrais la chose de manière plus verticale, c'est à dire que tous les secteurs du jeu comptent de manière égale chez un joueur et qu'il y a une multitude d'interactions entre ces secteurs. Le problème c'est d'identifier le secteur le plus faible chez un joueur qui n'est pas nécessairement mental.

Head Pro et Head ATP...Affreux affreux affreux !

Oui Play, je comprends complètement ce que tu veux dire et j'ai été tenté de m'identifier à cette approche lorsque j'étais plus jeune...Mais il faut être rigoureux dans le raisonnoment et se poser la question qui suit : l'entraînement permet il d'évaluer un joueur, y compris sur le plan purement technique ? Ma réponse est non, pour la simple raison que l'on ne compte pas les points que l'on gagne et que l'on perd quand on tape des balles. Je me rappelle que notre BE nous avait piégé de la sorte un jour d'entraînement. Il nous fît taper des balles pendant 20 min non stop, il ne nous disait rien mais secrètement il comptait le nombre de fautes commises par chacun d'entre nous, à la fin de ces 20 min, le résultat était là : 7 fautes directes de ma part (c'est bcp en 20 min ) et 6 pour mon partenaires, j'étais à 15/3 et lui à 15/4. Ce qui est surprenenant dans ce test que tout le monde peut faire, c'est que lors de l'entraînement nous n'avons pas toujours cette impression de mal jouer, tout ce que nous ressentons c'est du bien être, c'est toute la différence avec un match et c'est, hélas, la seule différence notable. Conclusion : que ce soit en match ou à l'entraînement, le niveau d'un joueur est fondamentalement le même, il n'y a que les impressions de celui-ci qui changent, pas son tennis ou trés, trés peu. L'objectif de notre BE était atteint : nous faire prendre conscience que la maîtrise technique était la meilleure garante de la confiance en soi, du mental...Et non l'inverse. Un bon joueur sait frapper la balle même sous l'effet du stress, s'il n'y parvient pas, ce n'est pas parce qu'il stresse trop mais bien parce qu'il n'a pas assez de technique pour pouvoir jouer avec le stress. Cela m'arrange pas d'affirmer cela car j'ai toujours eu ce complexe de supériorité mais il fallait bien que je l'admette, je ne suis qu'un joueur de tennis juste moyen et ma passion pour ce sport surpasse de trés loin les compétences que j'ai pour celui-ci.

J'ai un peu la même approche que Loulou mais je suis peut être plus radical, pour moi l'approche mentale du tennis est plus une construction sociale qui s'est établie dans les années 80 (developpement accrue de l'individualisme et mythe du self made man) qu'un phénomène en soi. Je néglige pas l'aspect mental de notre sport mais je remets en cause le sens de l'interaction "aptitude tennistique-mental". Pour moi la source d'un mauvais mental est d'abord technique, on ne peut être confiant en match si on a trop de défauts techniques, c'est strictement impossible. Ensuite il est d'ordre psychologique, la plupart des tennismen developpent un narcissisme forcené et un égo complétement démesuré, cela est dû à l'aspect individuel de notre sport, on observe également cela dans les sports de combat, le résultat est que beaucoup perdent le sens de la réalité et sur-évaluent trés largement leurs capacités athlétiques et tennisques (la phrase type : "je suis 15/5 mais je vaux un 15" etc...), c'est ceux là qui sont les plus exposés aux problémes mentaux durant un match, ils seront toujours frustrés parce qu'ils n'admenttent pas leurs limites, ils ont constamment l'impression de perdre contre plus faibles qu'eux, il leur sera plus facile de mettre leur échec sur le dos d'un supposé "mauvais mental" que de remettre en cause leur capacité tennistique globale, cela serait trop cruel.

Il y a petit conseil que mon prof m'avait donné : tape fort du pied gauche lors de l'impact de la balle en avançant sur ta volée de coup droit si tu es droitier, tape du pied droit pour ton revers, de cette manière tu transfereras le poids de ton corps vers l'avant, un peu comme les pongistes quand ils donnent bcp d'effet à la balle, tu peux entendre leur pied taper tres bruyamment.

les raquettes Fischer sont conçues en Autriche mais...fabriquées en Chine.

Moi j'ai aucun mépris pour ce style de jeu...Parfois même je l'utilise mais mon impatience revient au galop. Il faut avoir un sacré physique pour remettre et remettre encore, moi en ce moment je pourrais pas tenir. Si on utilise un ton un peu péjoratif pour décrire ce type de joueur c'est plus par frustration que par mépris.

Mon pousse ba-balles à moi était bien vicelard quand même. Pas doté d'une belle technique mais il pouvait renvoyer une dizaine de balles sur mes coups hyper liftés en profondeur (normalement au bout du 5ème coup mes adversaires lachent, même en fin de 3ème série-début 2ème ) , je le dominais complètement dans l'échange , il ya avait des couloirs de fou devant moi !!! Mais il finissait par me renvoyer tout, vraiment tout et long ! Au moment de conclure j'en pouvais plus, j'ai accumulé soit les fautes, soit les points gagnants, les fautes furent légions. De plus quand il pouvait prendre l'avantage, lui le faisait sans problème, non pas en accélérant comme un fou mais en posant un coup légèrement plus rapide mais surtout hyper précis. Trés dur à jouer, un vrai supplice, physiquement j'étais "out" , en plus c'était mon premier match sur terre et mes appuis étaient instables. C'était un spécialiste de TB, il m'a lui même dit qu'il pouvait faire des choses sur terre qu'il ne pouvait faire sur dur...je veux bien le croire. J'ai l'impression de lui avoir donné le match...mais aussi que j'avais pas d'autre choix que de le faire, trés traumatisant tout cela, un vrai racket.