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ToutesSurfaces

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Tout ce qui a été posté par ToutesSurfaces

  1. C'est exactement ça.
  2. Entièrement d'accord. J'ai remarqué que, en gros, quand je joue plus de 5 fois par semaine, je m'use mentalement et ensuite un break de deux jours fait du bien.
  3. La confiance... ce drôle d'animal... Je me sens obligé de raconter ce matin. Je joue le collègue habituel depuis des mois : 15/2 que j'ai vu grandir, on a commencé ensemble en 2009 environ, il avait 15 ans et déjà un bon niveau. Il est 15/2 et malgré mon absence de classement et mes gestes très moyens quand j'ai repris en mai, je suis revenu à mon "vrai" niveau et les 5 derniers matchs entre nous ont été les mêmes à chaque fois : je domine, je mène, jusqu'à 4/1 avec double break, et systématiquement il arrive à remonter, ou juqu'au TB ou direct en me laissant à 4. Mais vraiment, ça se jouait à rien : mon jeu était bien en place, je tiens mes jeux de service, même sur 0/30, bref, je me disais "il va falloir se mettre dans l'idée que gagner est à portée de main". Donc ce matin, fort des discussions ici (ou pas lol), et me sentant très en jambe, je me dis "allez, ce matin, tu le fais". Il me sort des balles Soderling neuves, mes préférées, le terrain est tout sec et les premiers échanges sont comme tous les jours : très bons. Vraiment, tout était bien calé pour sortir le beau match. Jusqu'ici, j'ai systématiquement fait mes deux premiers jeux de service, sans problèmes, et comme le retour de service est un de mes points forts, ça explique que j'arrive souvent à prendre les commandes par la suite. Bref : Je me retrouve à 0/40 très vite, sans double faute ni rien, mais aujourd'hui, ça commence comme ça. Break. Je ne panique pas, persuadé de le débreaker d'entrée. Et ça loupe pas, je le débreak, avec il est vrai, deux DF de sa part, ce qui n'arrive qu'une fois par semaine. C'était aujourd'hui. 1/1. Tout rentre dans l'ordre ensuite, je fais mon jeu. 2/1. Il fait le sien : 2/2. Le match est lancé, mais il y a un truc bizarre : nous sommes tous les deux hyper tendus. On en rigole même, c'est flagrant, on lâche aucun coup, on est hyper tendus mais concentrés. Je me souviens plus comment, mais je me fais rebreaker direct. 3/2 pour lui service à suivre. Je crois que derrière, il fait son jeu blanc. Et là... Je me tends comme une poutre d'acier, et je sors TOTALEMENT du match : je ne frappe plus une balle, tout reste dans la raquette ! Plus aucun naturel dans mon jeu de jambes, je suis à la rue sur toutes les balles. Je vous épargne les détails, mais je mange 2/6 0/4 et on décide d'arrêter. Le seul secteur du jeu où je n'étais pas pitoyable, c'était le service (où le jeu de jambe est quand même moins péremptoire, et où la concentration demandée est plus cadrée dans le temps, plus brève). Je n'ai plus mouillé comme ça, je me suis plus tendu en match comme ça depuis... au moins l'été dernier. Juste hallucinant. Mon collègue était dépité pour moi (et pour le niveau de jeu). Il ne jouait pas spécialement bien. Je l'ai plusieurs fois complètement dominé en match sur plusieurs jeux d'affilée, ou je l'ai en tout cas challengé des tas de fois où il jouait cent fois mieux que ça. Je n'étais pas crevé, j'ai diminué ma cadence et je ne joue plus que lundi, mardi, jeudi et vendredi. Le rêve s'est transformé en cauchemar. C'était HORRIBLE ! Y a au moins deux éléments qui ont pu m'être vraiment nocifs : j'ai beaucoup parlé en jeu du jeu, comme le fait qu'on soit tendus, ce genre de choses. Je pense que ça ne m'a pas aidé à remettre en place mon jeu, c'est presque sûr. Je pense que je me suis mis la pression aussi en me disant que c'était "le jour", mais je croyais avoir du recul et ne pas prendre ça au sérieux du tout. Bref, y a un peu d'irrationnel je crois dans la confiance...
  4. Wahou ! Franchement, si c'est la seule raquette sur laquelle il y a cette bande, c'est un gros manque de professionnalisme de la part de Wilson, ou du revendeur !! ça me paraît dingue quand même (mais je suis un grand naïf...) Par hasard, tu ne l'aurais jamais prêtée à quelqu'un de peu scrupuleux qui aurait ajouté ça et ne t'en aurait pas informé ?
  5. Pour en revenir au sujet, le vrai (...) : La confiance en match et le rapport, en l'occurrence, avec la décla de Tsitsip qui a joué "sur un nuage". Le lien avec le physique est crucial, je suis d'accord. C'est flagrant pour plein de raisons : la "zone" arrive, en tout cas au départ chez moi, en fin de session, lorsqu'on est dans le rouge ; mais si on a pas la condition physique adéquate, alors le "rouge" ne fait que nous achever. Or ici, ce n'est pas le cas. L'un des symptômes de "la zone", et souvent les joueurs y font références, c'est "ne plus avoir de pensée parasite", donc j'ai du mal à imaginer que ça puisse arriver sur un terrain inconnu, face à un joueur qu'on ne connaît pas, et quand on a des problèmes persos qui nous bouffent la tête. Et pour en revenir à l'aspect technique et physique, il doit falloir jouer un jeu en accord avec sa technique (si je tente des services volées 100% du temps alors que c'est pas ma came ordinaire, peu de chance que ça me fasse entrer dans "la zone"). Pour en revenir à l'aspect physique, tu dis que tu joues souvent 5 fois par semaine. Je pense que lorsqu'on est à mini 3 séances par semaine d'au moins une heure trente/ deux heures chaque, il y a quand même de fortes chances que le physique suffisant arrive de lui-même et se maintienne, à plus forte raison si tu es plutôt entre 3 et 5 fois par semaine.
  6. Bizarre, comme c'est sympa de parler avec toi... et moins avec d'autres Je crois que tu as mis le doigt sur un truc essentiel, et peut-être plus à notre niveau qu'à celui des pros où bien d'autres facteurs que le plaisir peuvent entrer en jeu, surtout avec un état d'esprit de "champion" et compétiteur. Ce matin j'ai eu une petite phase, pas très longue, de quasi zone, en jeu libre. Puis pendant tout le TB final qui s'est soldé par une défaite à 13/15 après avoir été mené 5/8 (on jouait en 10), et y a eu très peu de fautes, et surtout ça jouait très relâché des deux côtés. Et on aime jouer ensemble. Le plaisir devient très puissant dans ces phases-là, c'est sûrement pour ça que me marque autant. Les quelques fois où j'ai ressenti ça, vraiment, sur la durée (plus de 10 ou 15mn quoi), c'était effectivement en m'éclatant avec un très bon collègue. D'ailleurs, comme je ne compète pas encore, et que j'ai pratiqué 15 ans sans faire de compète, je ne joue presque qu'avec des gens que j'aime bien (pourquoi s'emmerder ?) et dès que ça devient un peu tendu, avec des "nouveaux" par exemple, je joue très mal (genre le mec qui se met à râler que tu lui mets la balle trop loin, trop fort, qu'on est pas en match, ou à râler sur lui alors que s'il a perdu le point c'est parce que tu l'as gagné... je peux pas, je sors totalement du truc). J'ai besoin de m'enflammer autant sur les beaux points adverses que les miens. D'ailleurs, je me rappelle que mes premières années intensives, y a une douzaine d'années environ, je commençais à approcher cet état sur la fin de séance, quand on est cramés et qu'on lâche ses coups sans en avoir rien à fiche. Et parfois on atteint cet état et on arrive à le faire durer le plus longtemps possible. Après, honnêtement, hormis le petit TB de ce matin où j'étais dans un très bon relâchement, mais pas vraiment "THE zone", je crois que ça m'arrive peu en match. Peut-être la fois que je te racontais où je me suis mis à chanter, là oui, c'était un match et j'étais injouable pour le niveau de mon partenaire. Mais probablement qu'avec plus de pratique, plus de matchs, beaucoup de compète, on peut arriver à ressentir ça dans le contexte du match officiel. J'aimerais bien, un jour...
  7. Qu'est-ce que tu appelles débutant exactement ? Plus d'un millier d'heures de jeu, c'est débutant ? J'ai commencé en 2003 à jouer. Bref, bon courage ps : David qui "bat" Goliath, je vois pas du tout le rapport, je crois que tu es dans la surinterprétation totale. Et je suis désolé si tu n'as jamais ressenti ce qui est connu sous le nom de "la zone". Après si tu joues 2h par semaine, on a pas le même rythme, ceci pouvant expliquer cela.
  8. T'es un vrai gai-luron, toi ! ça doit être bien sympa de t'avoir comme partenaire de tennis dommage qu'on soit pas de la même région (en plus je suis un NC qui veut perfer ;)) J'ai eu deux partenaires de tennis filles, c'est vrai que c'était sympa. Puis c'est tellement bon de voir qu'à niveau égal on est plus puissant que son adversaire, ahahaha (mode vilain) ! J'ai bien dit "à niveau égal" hein, des nanas qui m'auraient reculotté en deux coups de raquette, j'en ai vu aussi, mais malheureusement, jamais joué contre C'est moi ou on s'est éloignés du sujet, ehehe
  9. Tu sais, ce sont les souvenirs qui me reviennent le plus souvent concernant ma pratique du tennis (même s'ils sont environ au nombre de trois ou quatre :p), qui me mettent en joie, et probablement qu'ils sont responsables à au moins 50% de mon adoration pour ce sport... J'ai passé quelques années avec des pointes à 12/15h par semaine... Je suis un peu fondu quand même, je l'admets...
  10. Ah, le retour boulet de canon sur service à peine faute, et le retour baduf sur la deuxième balle toute pourrie je pense qu'on connaît tous ça "Tout voir au ralenti", c'est exactement ça. En plus il doit y avoir des explications physiologiques à ça (mélange d'adrénaline et de dopamine je suppose). C'est après avoir ressenti ça qu'on se rappelle que le tennis n'est qu'une histoire de temps = voler du temps à l'adversaire, gagner du temps, etc, etc.
  11. Cette interview de Tsitsipas après sa victoire contre Nadal à l'OA est sympa : QUESTION: Que vous est-il passé par la tête lorsque vous avez repris vie dans ce match ? REPONSE: "En fait, je ne pensais pas vraiment à grand chose... J'avais l'esprit vide. Comment le décrire ? J'étais au Nirvana. Je jouais, sans penser. Enfin, je pensais un peu, mais j'étais simplement concentré sur chacun de mes services, sur chacun de mes coups. Au troisième set, j'ai modifié certaines choses, mes schémas de jeu. J'ai peut-être pris un peu plus de temps. Et ça a aidé. Je voulais rester sur le court un peu plus longtemps. Et puis tout s'est mis en place. Tout seul. J'ai joué plus libéré parce que, honnêtement, je m'en moquais. Ca m'était égal et c'est ce qui a fait que mon niveau de jeu s'est élevé." Ce n'est bien sûr pas le seul état d'esprit possible pour remonter pareil match, ou pour être dans "la zone", mais j'ai ressenti ça quelques fois (pas en match officiels, j'en ai jamais fait :D), et c'est clair que ce sont mes meilleures sensations raquette en main...
  12. Hyper rassurant et encourageant de se dire que des pro comme Waw ont le même souci, suffisamment récurrent pour avoir développé une parade. Engager un échange bras de fer pour se libérer, c'est pas con du tout, une flèche de plus dans le carquois.
  13. Salut, arrête, tu appuies là où ça fait très mal. Je crois que beaucoup ici croient que je joue à me la raconter (voir les commentaires de Levier, à qui je vais d'ailleurs écrire parce que ça commence à bien faire) dans un délire difficilement compréhensible du genre "wahou je joue 2/6 avec un cadre et à peine 30 avec un autre, alors que je suis NC (sans commentaire...). Clairement, je ne dis pas que certains coups sont un peu différents avec un cadre, c'est le BA-BA : je dis que carrément il y a des coups "définitifs" qui ne passent pas avec l'une alors que c'est mon pain quotidien avec l'autre. Et ça, c'est perturbant. Mais franchement, il y a quand même beaucoup de mieux avec les 10 de plomb que j'ai ajoutés. Pourquoi j'ai changé ? bonne question. Déjà j'ai rattaqué le tennis après quasi 2 années blanches (je croyais avoir stoppé 5 ans, mais en fait non, en 2018 j'avais beaucoup joué sur printemps/été), donc forcément ma technique et mon physique avaient fait pfffuiiiiiitttttt : plus de revers, des appuis guignolesques, avec une raquette ultra exigeante comme la BLX, tu imagines ce que ça pouvait donner. De plus j'en ai deux, l'une presque morte, rongée, l'autre ça va. J'ai commencé à en chercher une troisième, ici et là, quasi impossible. Donc j'ai voulu voir s'il y avait pas des cadres encore plus adaptés ;j'avais oublié à quel point cette raquette avait été une révélation pour moi, et je pèse mes mots. De plus j'avais quand même cette vision propagée par beaucoup que jouer avec un tel cadre était une anomalie pour quelqu'un de mon niveau (je suis influençable, au fond :p). Bref, je teste la Blade et remarque que mes revers sont plus réguliers. Je teste trois cadres, bof, puis la Clash et là, bien sûr comme j'étais à environ 3 mois de reprise, que le physique commençait à revenir et toussa toussa, j'ai retrouvé des sensations de jeu agréables, une capacité à attaquer, et un service bien meilleur. Je l'ai dit souvent mais la deuxième balle sur la 6.1, pour moi, c'est pas évident. Donc, mon analyse c'est que en fait, c'est mon niveau physique et technique qui est revenu ces dernières semaines, et je suis en état de rejouer très proprement avec la BLX (sauf sur cette histoire de deuxième balle, mais bon ça se travaille aussi). J'arrive à compenser sur la Clash, par le plomb, un jeu un peu plus tactique, ou m'appuyer sur cette seconde balle qui est meilleure, mais au fond de moi... bon, je vais pas te faire un dessin, je crois que tu me comprends très bien. Cela dit, la remarque de Kramer est très juste, le niveau "bas" que permet une raquette est à prendre en compte (pour l'aspect, quand on est en feu, ça marche avec tout, je suis bien d'accord et pas assez débutant pour me laisser piéger par ce phénomène), et là, sûrement que la Clash est devant... Ps : j'attends impatiemment de casser sur ma Clash, comme ça j'aurai l'excuse pour faire un match entier avec ma 6.1, si je défonce mon collègue 15/2 que je challenge régulièrement mais sans le battre avec la Clash, alors, la messe sera dite et j'aurais balancé 200€ pour rien.
  14. ????? sans commentaire. Une fois encore, merci pour tes conseils, pour le reste, je ne répondrai pas, ça n'a aucun intérêt. juste un quand même : parler de vérifiabilité des "perfs" est tellement hors-sujet que ça me laisse pantois. Y a aucune perf ici, tu es à côté du sujet là.
  15. Tu as l'art du récit ! j'adore tes anecdotes Pour les Head Pro, je compatis, je me suis fait avoir une fois il y a dix ans, 4 tubes... Fan aussi de Toblerone, je visualise très bien le JA Je te dois une précision : je chante très faux. Imagine la purge que ça a dû être pour mon pote de se faire allumer par quelqu'un qui chante faux en plus d'envoyer des missiles (bon, honnêtement, je ne chantais pas fort, j'ai même été surpris qu'il le capte) !
  16. Lol, tu as raison. J'ai mis ce 60% mais j'ai ajouté "en étant mesuré", bon, soyons francs, je pensais plutôt 70/75. Pas vraiment au-dessus parce que sinon je pense que j'aurais la marge en match pour en passer plus souvent. Mais oui, arriver à un coup qui a mini 80% de réussite en jeu libre avant de compter dessus en match, c'est pas déconnant. Faut pousser encore un peu. Ps : quand même ça me questionne ce ratio. Demain je rejoue le même collègue qui connaît très bien mon jeu sur les derniers mois. Je vais lui demander à combien il estime mon % de coups droit d'attaque en jeu libre. On verra bien. Il a un très bon oeil en plus, le salaud. Il m'a corrigé un nombre de défauts hallucinants sur les 3 derniers mois (appui jambe droite en revers à laisser plus longtemps au sol, bras du lancer au service qui reste tendu, poignet à angle droit au service...).
  17. Je suis d'accord avec les deux remarques. La réflexion technique ne vient pas sur le coup, mais après en analysant, si j'en ai raté quelque uns ce matin, c'est que la situation de pression m'a fait rater que je sais faire normalement sans problème (disons avec plus de 60% de réussite pour rester mesuré), si on doit se demander comment réaliser le coup, c'est une tension trop lourde pour se réussir en match, ok à 100%. Pour l'aspect mental, idem, d'autant plus que je suis passé par "accepter l'idée de défaite" (tu n'aimes pas l'idée, mais à la base, on peut en passer par là je pense). Maintenant, contre cet adversaire techniquement très bon, je dois me dire que je peux gagner en y croyant, car mener 4 fois d'affilée avec un voire deux breaks d'avance montre que ce n'était pas un hasard, donc la victoire me pend au nez. Il faut l'accepter et jouer en conséquence. Un autre pas à effectuer...
  18. Bien sûr, dans mon "exemple", je sous-entendais "arrive dans l'échange où j'ai manoeuvré mon adversaire, la balle attaquable", c'est en ça que je parlais de coup "devant" être gagnant. Ce n'est pas se dire "je fais CG dès que je le veux", on est bien d'accord, je suppose. Plus j'y pense et plus je me dis que c'est qu'une question de confiance, de coup qu'on a tellement passé dans une situation équivalente en jeu libre, qu'on a le relâchement "suffisant" pour que techniquement le geste soit bien effectué. Parce que finalement, dans mon exemple, il s'agit bien de la technique qui fiche le camp. Par contre je suis entièrement d'accord avec la deuxième partie : cette situation de faute survient alors que je pense trop à faire mon CG au lieu d'être entièrement attentif à "comment" le faire, et donc prendre la balle montante, etc. Couvrir au filet, ça commence à venir, ou du moins pour être plus juste, à moins me faire peur d'y aller.
  19. C'est pas faux. Le relâchement n'est pas un objectif. Ok, en match, je canarde moins parce que je ne veux pas donner de points, c'est assumé. Mais avoir d'un coup le bras qui se tend, les jambes qui ne font pas de petit placement d'ajustement, ou l'ensemble qui se fait de manière trop forcée, ça conduit à la faute là où il devrait y avoir CG. J'ai quand même une anecdote amusante. Il y a quelques années, je jouais en match amical contre un collègue qui avait sensiblement le même niveau que moi, c'était plus ou moins du 50/50, mais quand même en ma faveur. J'avais une confiance et un relâchement assez dingues : je me suis mis à fredonner en jouant ("belle qui tient ma vie" :p), pendant l'échange ! Mon collègue me dit après le match que j'ai donc gagné "quand tu t'es mis à chanter, je me suis dit, c'est bon, il sort du match, je vais le bouffer. Et non, tu t'es mis à jouer hyper juste et relâché et me défoncer sur chaque opportunité, j'ai halluciné!". J'adorerais me sentir de nouveau comme ça en match... Tu dis ça : "On a aussi la question de connaître ses points forts et ses limites pour chercher à jouer le coup juste..." Et justement, c'est très intéressant. Souvent, je n'ai pas mon meilleur coup de dispo en match (à savoir le CD décroisé et LL), parfois c'est même mon revers qui prend le dessus, parce que je me mets la pression en situation de placer mon coup fort. Mais là, je pense qu'on revient à juste matcher, matcher, et encore matcher.
  20. En fait, si on prend le sens littéral, c'est très intéressant. La défaite n'est pas une FATALITE, c'est-à-dire, il n'est plus question d'accepter de perdre -pour moi c'est le stade 1- mais il est question d'accepter de gagner, que c'est une éventualité à avoir à l'esprit, ça ne serait pas anormal de gagner. Je suis assez d'accord avec ça.
  21. Je me demande si vous avez une technique particulière pour trouver le relâchement suffisant en match. J'arrive désormais à ne plus jouer "constipé", à savoir bras tendu, milieu du court et tout ça. J'arrive à produire un niveau de jeu en match correct par rapport à mon niveau "réel" (pour ce que ça veut dire). Mais je ne suis qu'à 30% de relâchement, il manque encore un truc. Au service, rien à dire, ça va, y compris sur les points importants où ça fait maintenant un mois que je gagne presque tous mes jeux de service sur lesquels il y a plusieurs égalités. Ca peut prêter à sourire, mais je les perdais tous. Aujourd'hui, j'arrive mentalement à faire le vide et à sortir la première gagnante, ou suffisante, qui permet de revenir et faire son jeu. Pour moi c'est un progrès gigantesque. Mais dans l'échange, je veux trop garder la balle dans le court, je ne m'autorise pas à lâcher, du coup, quand la situation se présente, balle un peu courte ou autre, soit je joue trop "sécure", soit je sors mon attaque. Là, ça vient encore de faire sourire mon collègue. On fait un match, hyper sérieux pour tous les deux, je mène (encore) 4/2 et je perds 6/4 en ayant bien joué le premier set, et 6/2 le deuxième en m'étant vraiment pas battu pour le score mais juste pour essayer de vraiment taper, chose que j'ai juste un peu réussie. Rien de honteux si on considère le niveau de mon collègue, je suis même très content. Mais quand on fait 15mn de balles libres ensuite, ça loupe pas : premier échange, au troisième coup de raquette, je me mets en appuis en ligne, j'arme, et bim, coup droit gagnant croisé long de la ligne côté gauche, en lâchant une prune tout en relâchement, et je vous passe les échanges suivants. Mon collègue a explosé de rire. Quelle est l'étape supérieure ? Je ne m'attends pas à être autant relâché en match bien sûr, mais quand même un peu plus, au moins sur quelques frappes. Est-ce que c'est juste un manque de pratique et ça finira par venir, ou est-ce qu'il y a un exercice ou je ne sais quoi qui peut faire progresser là-dessus ?
  22. Honnêtement, à mon niveau et sans prof, je vois pas la différence : pour moi, je bosse la technique tous les jours où je joue hors match. Si j'avais le courage, comme avant, d'aller me faire 1h30 de jogg par semaine, ça ne serait pas "en moins" de mes séances raquettes en main. Et justement, je travaille énormément ma technique, et ce dont je me suis rendu compte à point que j'imaginais pas ces quelques dernières semaines, c'est à quel point ma technique est dépendante du matériel. Mais ça revient à redire que j'ai franchi un cap il y a dix ans avec la BLX, en découvrant que je pouvais jouer agressif et diriger l'échange. J'avais pas compris à quel point certains coups bien précis, les attaques sur balles "pas évidentes"*, je les réussissais seulement avec des raquettes lourdes et qui ont un certain équilibre (et là on revient à cette fameuse inertie que j'ai toujours pas pu mesurer). Mais peut-être que pour vous c'est inimaginable l'écart qu'il peut y avoir chez moi entre deux cadres, peut-être qu'avec ma formation très peu supervisée par des profs, j'ai acquis des gestes qui correspondent à certaines specs et pas à d'autres. Et ça je peux tout à fait le comprendre, moi-même j'en avais pas conscience il y a encore trois mois, je pensais que la technique acquise sur la BLX se reporterait plus ou moins rapidement sur un autre cadre plaisant à jouer. Mais en fait non, pas à un point suffisant pour l'instant en tout cas. Un exemple vaut parfois mieux que 100 discours. Ces dernières séances, je n'arrivais pas à être décisif en CD croisé, et pire, chaque fois que je le lâchais en bout de course, au max de ce que je peux, ça partait pas mal du tout, mais mon collègue, aidé de sa très bonne technique, me claquait à coup sûr le coup gagnant en CD long de ligne à l'opposé. Ca me gonflait un peu. Il manquait du poids. Ce matin, avec les 4gr au coeur, j'étais décisif sur ce coup, quand il la touchait, elle était trop lourde pour qu'il la contrôle et remettait dans le couloir, c'est arrivé au moins 4 fois. Sans compter tous les CD croisés lâchés du milieu de la ligne de fond qui faisaient le point sans être même touchés (mais ça, ça peut être plutôt la forme du jour). Alors bien sûr, c'est UNE séance, ça n'est pas une preuve définitive, mais comme on bosse les gammes, j'en ai fait plein, comme les jours d'avant, et avant ça plantait pas, là, si.
  23. Ok, je vais en tenir compte. Mon collègue "du moment" a joué avec son prof (2/6) hier, et à ma demande, lui a parlé de mon "cas". Il aurait eu le même problème en passant à la Speed MP, et il a mis trois mois de tests avant de trouver les bonnes specs (accessoirement il a dit que je devrais mettre des gr au coeur, c'est une coïncidence, je l'avais fait ce matin avant d'aller jouer). Mais je note, je vais prolonger les essais avant de faire des modifs, même si j'ai pris la décision de me limiter à 4 séances hebdo, c'est que je commence à me faire vieux.
  24. Tu vois, c'est drôle, je suis d'accord quasiment avec tout ce que tu dis, c'est qu'une question d'interprétation en fait, et je vois le verre à moitié plein. Si j'ai fait les reports, c'est parce que je me disais que ça pouvait être utile pour quelqu'un qui était dans un cas semblable et désespérait d'avoir acheté un cadre qui finalement ne lui correspond pas tant qu'il le croyait. Quand tu dis que je fais trop peu de tests, faut se rendre compte que je joue entre 4 et 5 fois par semaine, donc une semaine sur un set up, c'est déjà des séances et un peu de recul. 3 séances avec un set-up qui correspond pas encore assez, je vois pas pourquoi pousser plus. Quand j'avais essayé la BLX, y a douze ans, ça avait été une révélation, une évidence, la raquette me permettait des choses nouvelles. Des coups qui me surprenaient, et elle le fait encore, donc y a encore sans doute à améliorer. J'ai pas ton expérience dans la custo, c'est net, et c'est bien pour ça que je suis surpris, et que ça m'amuse. Le nombre de gens qui m'ont dit "mais mets direct 10gr, pourquoi tu y vas 2 par 2, tu vas rien sentir", mais j'ai préféré suivre ton cheminement. Pour le SW, je vais pas y revenir une centième fois. Je suis physicien de formation, donc mesurer l'inertie, ça me botte grave. Ca se fera quand j'aurai la machine à disposition. Et je vais pas me priver d'améliorer pas à pas ma raquette parce que j'ai pas une appli ou une machine sous la main.
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