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la RSA ( repeated sprint ability) appliquée au tennis

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la RSA ou la résistance à la vitesse est un concept assez récent de la préparation physique surtout en sport collectif, le principe global repose sur un travail fractionné répété où l'intensité est maximale et brève ( filière énergétique anaérobie ) . Contrairement au travail de Vma et de Pma la RSA vise le développement de la qualité résistance à la vitesse ( reproduire le même effort intense sans perte d'efficacité motrice) .

Faites vous de la RSA lors de vos séances ? quels excercices à quel dosages ? et quelles situations spécifiques ?

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Hello et félicitations pour tes vidéos. ;)

Nouveau pas forcément puisqu'on le voit dans la littérature de la préparation physique depuis la fin des années 2000 environs, mais par contre on le voit apparaitre maintenant dans le domaine de la perte de poids sous appellation HIIT (High Intensity Interval Training).

Perso oui je l'utilise sous plusieurs formes différentes :

- Pyramide de sprint 10m / 20m / 30m / 20m / 10m

- Sous forme d'intervalle avec sprint de 10s puis récupération marchée ou trottinée (5 à 6 fois)

- sur le terrain de tennis avec des séquences d'envois de balles en alternance CD/RV assez éloignées du joueur sur des séquences de 10 secondes mais en assurant un envoi très rapide après la frappe du joueur.

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À l'époque :whistling: , je suivais un programme de prépa basket intégrant ce type d'entrainement. On parlait de fractionné

mais c'est le même principe. J'enchaînais des séries de 100m(minimum 4) avec récupération en

retour à la ligne départ. Avec ça, plus de problèmes de cardio sur un terrain. Ça nécessite tout de même

un bon échauffement-étirement.

Je pense que tout sport confondu, le travail avec son maximum est toujours excellent en préparation.

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la RSA ou la résistance à la vitesse est un concept assez récent de la préparation physique surtout en sport collectif, le principe global repose sur un travail fractionné répété où l'intensité est maximale et brève ( filière énergétique anaérobie ) . Contrairement au travail de Vma et de Pma la RSA vise le développement de la qualité résistance à la vitesse ( reproduire le même effort intense sans perte d'efficacité motrice) .

Faites vous de la RSA lors de vos séances ? quels excercices à quel dosages ? et quelles situations spécifiques ?

c'est plutôt vieux comme concept, par contre les explications ont évolués.

A l'époque où j'ai fais mes études on parlait encore de seuil lactique, de capacité à tamponner l'acide lactique, de saturation lactique... Actuellement les chefs ils ont dit que tout ça était faux... on en arrive à ça :

http://www.e-s-c.fr/sujets/CP%20-%20Acide%20lactique.pdf

Alors évidement on te change trois mots on refait pareil et on dit que c'est nouveau...

Mon opinion : c'est que ce n'est pas hyper adapté au tennis , on est pas dans la logique de l'effort tennistique.

En prépa physique tennis , je pense que le plus simple c'est d'aller regarder les travaux de Cometti, il a fait des trucs tip top qui marchent vraiment bien, c'est pertinent c'est du vrai spécifique, chaque exo est vraiment ciblé. Bref il est trop tard pour inventer, tout a déjà été fait.

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j'ai un peu de temps à tuer, je vais donc donner mon point de vue sur ce sujet. :lol: (au passage ça fait toujours plaisir de parler un peu de prépa physique :pizza:

voilà mon cogitum :

Sur un sport co les coureurs arrivent à Vmax, car les courses sont plus longues (en terme de distance) que les courses en tennis.

Il faut un grand nombre de mètres pour arriver à v max je dirais par expérience entre 20 mètres et 30 mètres. (donc ce n'est pas vérifié, je me base sur les observations des jeunes en cycle relais/vitesse)

Au tennis le terrain défendu par le joueur fait 12 mètres de long, dans le pire des cas le joueur fera une course de 25 mètres (et là c'est exceptionnel), avant de reprendre ses appuis et de repartir dans une autre direction.

de manière générale au fond de court le joueur se déplace en V les courses sont de quelques mètres seulement.

L'idéal en préparation physique c'est à mon avis d'adapter complètement l'effort à la réalité du terrain.Au tennis j'aurais tendance à penser qu'on doit travailler en puissance max mais pas en vmax. ^_^

J'aurais tendance à privilégier des exercices de type : 5 s de travail / 15 de récup au max à des exercices de vitesses pures qui ne correspondent pas à ce que doit faire le joueur sur le terrain.je préfère du court mais explosif.(démarrage / arrêt, démarrage/arrêt)

des démarages avec résistance sur 10 mètres au max.

Bref pour moi en tennis il faut de l'intermittent court ce que je considère comme incompatible avec un travail de vmax. :)

au passage voilà le cours de Commety sur le sujet (qui concerne les sports co ;), il est pas convaincu en sport co non plus...

http://expertise-performance.u-bourgogne.fr/pdf/resistance.pdf

page 2 : :arrow:

On trouve déjà chez Bishop quelques limites quand il cherche à appliquer ces données
aux sports collectifs. Ses études montrent une bonne corrélation entre le résultat au test
RSA et des sprints répétés en simulant un match avec des courses de 20 à 30 m, mais la
corrélation est faible pour des distances répétées de 5 à 10 m.

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merci à tous pour l'échange , je suis de l'avis de loulou par rapport à l'adaptation des concepts physiologiques à la logique interne et les soecificités de la discipline et c'est là que réside l'art de bien faire les choses .

A mon avis la vérité physiologique du tennis réside entre 2 paliers :

1)la Vma qui n'est autre qu'un simple repère de travail qui permet de quantifier l'effort demandé et les objectifs physiologiques . ( doser les distances de course , doser la charge PMA selon la fcmax) pour des zones de travail de 15 à 30 sec en intermittent .

2 ) la résistance à la vitesse ou RSA ou l'intensité est max sur des délais bref -10 sec .

À mon avis tout travail situé entre ces deux bornes est positif , après faudra savoir orienter ses choix , vers l'aspect cardio Vma -Pma ou efficience musculaire RSA .

n'oublions pas que la seule certitude dont nous disposons dans le tennis est les 20 sec entre deux points , après les statistiques sur les distances parcourues , les moyennes de Fc , pendant un match restent tributaires du type de la surface de jeu , du niveau et des styles de jeu .

Personnellement avec mes joueurs j'engage un travail de Vma -Pma qui s'oriente progressivement vers un travail en RSA pendant les périodes de pré-compétition . ça me permet de couvrir l'ensemble des zones physiologiques demandé et de créer un pic de forme (théorique) pour la précompetition .

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Je fais du très classique je bosse en 4 phases :)

La première phase dure 12 semaines, se compose de 4 grands axes de travail : energétique, les qualités musculaires, la prévention des blessures, les déplacements.

la deuxièe phase dure 12 semaines :musculation,endurance,déplacements,gainage dorso lombaire,épaule, proprio, étirement.

La troisième phase dure 12 semaines travail au panier pour aller chercher les défaillances physique de chaque élève, des séquences mixtes,demarrage avec résistance, de l'intermittent.

La quatrieme phase dure 1é semaines match/récupération, séance de PMA, 30/30,spécifique en cas de lacune detéctée en match.

C'est très basique mais ça marche :-)

Donc par rapport à ma manière de travailler je trouve ça étrange de faire de la rsa en précompétition. :?: tu as fait des tests en comparant rsa/intermittent en terme de résultat? tu obtiendrais de meilleurs réultats en faisant de la RSA à la place de l'intermittent ? :dur:

Après réflexion je trouve que de la vmax à cette période de la saison c'est un risque de blessure, les organismes sont fatigués, à mon avis, il faut les ménager. Si je faisais de la rsa (mais bon je suis pas convaincu puisque ce sont des efforts de plus de 6 secondes), je le ferais en phase 2 , en même temps que la muscu pour limiter le risque de casse. :ermm:

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pas de compet en cours de saison ? c'est mon cas avec mes joueurs , le seul cycle long dont je dispose c'est la préparation de début de saison après c'est des cycles moyens qui se terminent par 1 ou 2 tournois .

par rapport à la RSA en pré compétition , je trouve que ça suit la logique de la diminution du volume du travail et du maintien de l'intensité de la charge de travail nécessaire à atteindre le pic de forme pour le jour j

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Il font quelques compet pendant l'année, mais je les prépare pour les lacher en tournois en fin de saison, donc ma prépa est programmée à l'année, je ne peux pas ajuster au dernier moment avant le match, c'est prendre un risque, et j'aime pas prendre de risque, 0 blessé je suis satisfait . :P

C'est là ou je diverge. Pour moi la RSA c'est travailler sur un effort qui n'est pas identique à l'effort en tennis mais qui reste un effort conséquent : allongement de la foulée augmentation du temps de contact sol pied équilibre postural modifié pour passer en vmax, c'est travailler dans un autre sens.

je pense qu'au tennis on arrive jamais à v max le déplacement tennistique est trés éloigné du mouvement demandé à un coureur de sprint. Donc le corps entrainé spécifiquement au tennis va se retrouver hors du champ spécifique.

On passe de démarrer en bombe ajuster freiner pousser rebondir

à

accéllérer se gainer et augmenter la taille de la foulée pour arriver à une vitesse max, décélérer.

ça a un lien de corrélation très faible avec l'effort demandé en tennis, je préfère garder les muscles dans un cocon. :flowers:

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J'aurais tendance à privilégier des exercices de type : 5 s de travail / 15 de récup au max à des exercices de vitesses pures qui ne correspondent pas à ce que doit faire le joueur sur le terrain.je préfère du court mais explosif.(démarrage / arrêt, démarrage/arrêt)

des démarages avec résistance sur 10 mètres au max.

Bref pour moi en tennis il faut de l'intermittent court ce que je considère comme incompatible avec un travail de vmax. :)

Perso, je ne prends pas le RSA comme un travail de vitesse max mais vraiment comme un exercice d'augmentation de la filière anaérobie alactique lié au fait de la répétition des efforts dans un temps très court. On bosse la capacité à réitérer les sprints, on est un peu dans le cas de figure d'un coureur de 100m qui va travailler sur 150 ou 200m pour gagner en résistance.

Par contre oui effectivement, pour gagner véritablement au niveau du tennis on va plutôt travailler sur du plus court avec répétition de démarrage et de changement de direction, mais ce n'est pas le même objectif pour moi.

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Disons que le problème pour moi au delà de l'avis qu'on peut avoir sur la pertinence de la RSA en tennis, c'est à quel moment tu la cases dans ta progression sur l'année??

Apparemment tu veux développer la force donc, à mon avis, tu l'utilises en phase 2, en remplacement/ complément de la muscu? :?:

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Perso, je ne prends pas le RSA comme un travail de vitesse max mais vraiment comme un exercice d'augmentation de la filière anaérobie alactique lié au fait de la répétition des efforts dans un temps très court. On bosse la capacité à réitérer les sprints, on est un peu dans le cas de figure d'un coureur de 100m qui va travailler sur 150 ou 200m pour gagner en résistance.

Par contre oui effectivement, pour gagner véritablement au niveau du tennis on va plutôt travailler sur du plus court avec répétition de démarrage et de changement de direction, mais ce n'est pas le même objectif pour moi.

Donc peut-être que du RSA sur 100m c'est un peu excessif pour le tennis. Mais j'ai bien vécu cette distance concernant la filière anaérobie alactique en prépa. Je

chercherai peut-être plus à la mettre vraiment en amont pour faire de la place à plus de spécifique sur courte distance avec changement de direction.

En tout cas, au niveau des jambes, je note bien la similitude avec la prépa basket dont je me servais au début pour le tennis, corde à sauter inclu.

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j'aimerais bien avoir l'avis de la fouine sur le sujet, elle a bossé avec un des chercheurs qui a développé le concept de RSA. Je reste persuadé que ce n'est pas adapté au tennis, puisqu'on est jamais à vmax en tennis . (je yoyotte un peu désolé, c'est l'âge) (y)

Donc résister en vmax c'est pas adapté au tennis, je chercherais plus à maintenir une qualité d'accélération au démarrage et une qualité d'arrêt avec un travail de fréquence. La rsa va déboucher sur un travail d'amplitude pour maintenir une vitesse.

Dans le cas du basket je peux comprendre, les courses peuvent faire entre 20 mètres et 30 mètres, mais bon cometty dit que ça marche pas non plus en sport co... :dur:

si je devais caser de la rsa, ce serait en phase 2 après le travail de prévention...

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et si la RSA se fait en navette sur des distances courtes , avec des mouvements spécifiques au tennis au niveau du déplacement en vmax ?n'est elle pas autre que de la résistance à la vitesse et c'est une thématique qui se travaille bien évidemment? !!

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Tu rajoutes un élément avec de l'explosif, mais le fait de passer en vmax ne me parait pas adapté au tennis.

Si tu fais un travail de vmax tu ne peux pas avoir de distance courte se rapprochant des distances tennis, il faut entre 15 et 30 mètres pour arriver à vmax, la plupart des déplacements en tennis font moins de 10 mètres, et surtout ils ne se font pas à v max, pour moi on est pas dans le spécifique tennis.

Je pense que tu peux faire ça en début de saison sous forme de test, histoire d'évaluer tes joueurs, mais penser que tu vas développer un truc spécifique en rsa, c'est à mon avis une idée fausse.Tu veux augmenter la résistance à vmax, mais en tennis tu n'es jamais à vmax, alors pourquoi augmenter la résistance à vmax?

Si tu passes sur des distances de 10 mètres avec des navettes, ce n'est plus de la rsa, c'est une forme d'intermittent.

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Perso je fais pas de travail de Vmax dans l'année car on atteint jamais la Vmax au tennis, les distances sont trop courtes.

Mais je mix de la vitesse de réaction et accélération avec de la PMA sur une très grande partie de l'année. Je fais des cycles de 3/4 semaines à chaque fois avec des objectifs différents mais dans quasi tous mes cycles j'ai de la PMA, à part en compet ou il faut au moins 2/3 jours pour récupérer, donc pas en faire juste avant un match. Mais sinon la RSA pour moi ca donne une indication du travail qu'il faut mettre en place.

1) Pour augmenter la RSA comme ils disent faut travailler le premier sprint donc la Vmax, mais au tennis ça serait plutôt travailler le premier sprint = la Vitesse d'accélération

2) et ensuite le but c'est de tenir sur une longue durée toutes ces répétitions de sprints avec des temps de repos spécifiques au tennis. Donc moi globalement je fais de la PMA.

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Perso je fais pas de travail de Vmax dans l'année car on atteint jamais la Vmax au tennis, les distances sont trop courtes.

Mais je mix de la vitesse de réaction et accélération avec de la PMA sur une très grande partie de l'année. Je fais des cycles de 3/4 semaines à chaque fois avec des objectifs différents mais dans quasi tous mes cycles j'ai de la PMA, ça pourrait ressembler à la RSA dans certains trucs mais bon.

1) Pour augmenter la RSA comme ils disent faut travailler le premier sprint donc la Vmax, mais au tennis ça serait plutôt travailler le premier sprint = la Vitesse d'accélération

2) et ensuite le but c'est de tenir sur une longue durée toutes ces répétitions de sprints avec des temps de repos spécifiques au tennis. Donc moi globalement je fais de la PMA.

phase 2 muscu travail en pma... ça me rassure...

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(Merci à tous pour la discussion!)

Personnellement, je garde mon rsa 100m, exo "suicide"(fractionné court) et corde en fond pour me garder une porte ouverte,

ne pas perdre une petite résistance grande distance. Ensuite, le tennis c'est le tennis et le spécifique si on veut "performer"

faut donner du temps dans ce secteur. Bon, je vais me documenter un petit peu... :judge:

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pour ce qui est du spécifique en RSA , je met en place ma situation ( entre 6et 10 sec ) et je chronométre 1 repet à vmax puis je programme la durée obtenue sur ma montre intermittente (travail , repos, nbre de séries ) .

un exemple :

Dans ce cas le bip final est étalonné par rapport au lâcher de balle .

après au fil des séances je varie le travail demandé , mais je garde le principe .

avec panier , j'ai essayé de chronomètré un déplacement a vmax avec pause d'appui et geste à vide puis j'ai intégré le lancer de balle sur pratiquement les mêmes zones et la même durée de travail , le résultat est mitigé à cause de la dégradation technique notamment au niveau des appuis et le transfert ( geste bâclé ) mais je creuse encore pour trouver mieux ;)

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Tes petits ils seront crâmés avant la fin de l'entrainement. Tu réduis la distance après la première série?

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Donc peut-être que du RSA sur 100m c'est un peu excessif pour le tennis. Mais j'ai bien vécu cette distance concernant la filière anaérobie alactique en prépa. Je

chercherai peut-être plus à la mettre vraiment en amont pour faire de la place à plus de spécifique sur courte distance avec changement de direction.

En tout cas, au niveau des jambes, je note bien la similitude avec la prépa basket dont je me servais au début pour le tennis, corde à sauter inclu.

Pour moi il y a deux facteurs différents lorsque tu travailles sur de la prépa physique :

- tu as d'un coté l'augmentation des capacités physiologiques dans une forme un peu généralisée même si déjà orientée en fonction de la spécialité : augmentation des substrats énergétiques, augmentation de la force, endurance fondamentale, etc

- de l'autre, on va ensuite rentrer dans du spécifique à l'approche des compétitions avec des distances, des changements de direction, et autres choses.

A mon sens, le RSA a sa place dans toute la première partie pour développer la re-synthèse de phosphate et aussi la glycolyse anaérobie. Ca devrait permettre de poser une base solide pour aborder le travail spécifique par la suite.

pour ce qui est du spécifique en RSA , je met en place ma situation ( entre 6et 10 sec ) et je chronométre 1 repet à vmax puis je programme la durée obtenue sur ma montre intermittente (travail , repos, nbre de séries ) .

Sur ta vidéo, c'est plus la technique de course qui me pose soucis ce qui semble vraiment empêcher les deux jeunes d'atteindre une bonne vitesse de pointe. Il y a en particulier une course sur les talons avec une pose d'appuis qui est limite en avant du centre de gravité qui n'est vraiment pas optimal pour obtenir une bonne vitesse ce qui donne une impression de course étriquée.

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Pour moi il y a deux facteurs différents lorsque tu travailles sur de la prépa physique :

- tu as d'un coté l'augmentation des capacités physiologiques dans une forme un peu généralisée même si déjà orientée en fonction de la spécialité : augmentation des substrats énergétiques, augmentation de la force, endurance fondamentale, etc

- de l'autre, on va ensuite rentrer dans du spécifique à l'approche des compétitions avec des distances, des changements de direction, et autres choses.

A mon sens, le RSA a sa place dans toute la première partie pour développer la re-synthèse de phosphate et aussi la glycolyse anaérobie. Ca devrait permettre de poser une base solide pour aborder le travail spécifique par la suite.

Sur ta vidéo, c'est plus la technique de course qui me pose soucis ce qui semble vraiment empêcher les deux jeunes d'atteindre une bonne vitesse de pointe. Il y a en particulier une course sur les talons avec une pose d'appuis qui est limite en avant du centre de gravité qui n'est vraiment pas optimal pour obtenir une bonne vitesse ce qui donne une impression de course étriquée.

Je suis d'accord.

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je fais max 3 séries de 6 rep ,avec 4 minutes de récupération entre chaque serie ,a raison d'une séance/3 par semaine pendant le cycle précompetitif . concernant la technique de course tu as raison, en fait jai filmé à la toute dernière repet de la 3 eme série et la lourdeur se fait sentir ,mais contrairement a ce qui apparaît , le petit gosse est un joueur exceptionnellement rapide mais petit de taille .

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A mon sens, le RSA a sa place dans toute la première partie pour développer la re-synthèse de phosphate et aussi la glycolyse anaérobie. Ca devrait permettre de poser une base solide pour aborder le travail spécifique par la suite.

Bien sûr qu'on va travailler la répétition de sprints en début d'année, mais des sprints courts ça suffit largement. En principe ça sert à rien de t'entraîner sur des efforts que t'auras pas dans ton sport, même en période de PP générale.

Sprint court (15m max) - récupération d'au moins 4/5 min pour laisser le temps au système des phosphagènes de se régénérer quasi totalement et basta. Une année c'est très court, faut passer rapidement au spécifique.

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Bien sûr qu'on va travailler la répétition de sprints en début d'année, mais des sprints courts ça suffit largement. En principe ça sert à rien de t'entraîner sur des efforts que t'auras pas dans ton sport, même en période de PP générale.

Sprint court (15m max) - récupération d'au moins 4/5 min pour laisser le temps au système des phosphagènes de se régénérer quasi totalement et basta. Une année c'est très court, faut passer rapidement au spécifique.

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