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spoonnie

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Tout ce qui a été posté par spoonnie

  1. Ça dépend de ton classement. Ça m'est arrivé deux fois quand j'étais 15/2 et que la limite était 15/2, puis quand je suis monté 2/6, j'ai fait plusieurs fois la finale directement en étant le mieux classé. Ce n'était pas forcément super, d'autant que j'en ai perdu une contre un ancien -15, et sur le coup, ça m'a fait mal au c... d'avoir payé les frais de tournoi pour un seul match, qui plus est perdu... J'ai aussi joué des finales contre des mecs qui faisaient leur premier match ; de mémoire, ça ne les a pas trop gênés (j'ai souvent perdu ces matchs), en ne passant qu'un tour et en jouant en contre en demi. Après, c'était il y a longtemps, ça a peut-être changé depuis...
  2. La différence aussi, c’est qu’aux États-Unis, tu peux avoir un bye, mais tu rentres dans le tournoi au premier ou au deuxième tour. Pour gagner un tournoi, quel que soit le niveau, il faut généralement remporter 3 ou 4 matchs. En France, tu peux parfois jouer directement la finale, ou avoir un tour de "chauffe" contre un adversaire moins bien classé qui a passé un ou deux tours. C’est assez différent, avec des avantages et des inconvénients dans les deux cas.
  3. UTR 4, c’est faible chez les femmes. NTRP 4, ce serait un tout petit peu mieux. Mais clairement, elle n’est pas WTN 11, elle doit être au moins 30. Il doit jouer 2/6, peut-être un peu mieux mais guère plus. Il est bon, sans être excellent. Tant qu’il prend du plaisir à jouer, c’est déjà l’essentiel.
  4. Oui, il en reste quelques-unes, mais c’est hyper rare. Souvent, elles sont "underpowered" et elles "tricotent" par défaut. Barty ou Muchova, elles utilisaient beaucoup leur slice de revers par choix tactique, pas parce qu’elles ont un mauvais revers. Mon gamin a fait du sparring l’année dernière avec Kostyuk à San Diego (dommage que le tournoi n’existe plus), et elle travaillait beaucoup les montées à contretemps. Si tu regardes la WTA, t’as encore quelques joueuses qui viennent au filet, mais c’est clairement assez rare. C’est fond de court, et rien d’autre.
  5. Évidemment, si tu commences à les embrouiller, elles vont avoir du mal, au moins au début. Puis elles s’adapteront. Le souci sur le circuit WTA, et dans le top 100 en général, c’est qu’il n’y a plus de “tricoteuses”. S’il y en avait plus, les joueuses s’adapteraient. C’est un peu comme les gauchers : c’est chiant parce qu’on n’en croise pas souvent. S’il y en avait 50 %, ce ne serait plus un problème. Le bras de fer permanent s’explique assez bien. Les pros essaient d’exploiter au maximum la filière dans laquelle ils se sentent le plus à l’aise – ou du moins, le croient-ils. Ce n’est pas propre aux femmes. Si tu regardes Monfils, on l’a souvent vu passer deux ou trois tours en jouant super agressif, exploser ses adversaires… puis en quart ou en demi, jouer tout en défense, sans raison apparente. Et perdre le match. Ce que j’essaie de dire, c’est que mentalement, un pro ne peut pas décider de jouer un tennis qu’il ne maîtrise pas, même si c’est la seule façon de battre un adversaire qu’il ne peut pas battre autrement. C’est comme si tu décidais de faire service-volée contre Djoko parce que du fond du court, t’as aucune chance. Avant de croire que ça peut marcher, il faut une bonne tonne de confiance. Sur l’absence d’opposition de style, je te rejoins : c’est devenu un vrai problème. Perso, un Sinner-Djoko, ça m’ennuie. Du ping-pong sur un court de tennis, c’est pas trop mon délire. Si on n’avait pas uniformisé les surfaces, si on n’avait pas cherché à protéger les têtes de série pour qu’elles aillent le plus loin possible, peut-être qu’on aurait encore des spécialistes de terre, de gazon, de dur… et d’autres surfaces bizarres (j’ai déjà joué sur du parquet, super cool !). C’est aussi pour ça que le débat sur le GOAT m’ennuie et me fatigue à mort.
  6. Aux États-Unis aussi, ils ont introduit le WTN, mais ce n’est pas encore au point, ni à jour. J’ai tapé la balle avec une nana plutôt pas très forte, genre UTR 4, et son WTN était de 11 (sic…) alors que mon gamin, qui a un UTR de plus de 11, est à WTN 16… Cherchez l’erreur…
  7. C’est effectivement la différence entre le classement français (qui a ses vertus), basé sur un certain nombre de matchs, et l’UTR, qui repose davantage sur le nombre de jeux gagnés, ou plutôt sur des probabilités et des écarts-types. Je pensais aussi qu’il existait une certaine homogénéité entre les UTR hommes et femmes, mais mon fils me dit que ce n’est pas le cas. Là aussi, ce serait intéressant de comparer. Malheureusement, on ne connaît pas toujours les UTR des adversaires de Pauline, quand ils sont anonymes sur Ten'Up , leurs UTR n’est pas à jour.
  8. Ta fourchette me semble pas mal. Mon gamin a passe un an en france et il a finit l'annee 4/6 avec un UTR de 9.2 de memoire. Donc pauline a 10.60 (avec un max 11.5) est 3/6 2/6. 13.5 chez les hommes c'est deja autour de 800 ATP. (IE Daniel Milavsky, 13.69 UTR, 688 ATP). Chez les femmes, Sabalenka est 13.15.
  9. Donc du coup un 2/6 ca fait quoi en UTR? Plutot 10.5?
  10. Elle est UTR 10.60, en theory elle devrait passer a 2/6 (on verra). Dommage quelle puissa pas jouer contre mon fils, ca serait interressent.
  11. Un 2/6 francais (si il y en a sur le forum) ca vaut quoi en UTR?
  12. Je suis plutôt d’avis inverse. Les femmes ont été celles qui ont exploité les nouvelles technologies le plus rapidement, ce qui explique qu’elles aient été les premières à orienter leur jeu vers des filières courtes (one-two punch), en restant au fond du court et en utilisant davantage la puissance que les angles. Une joueuse du top 10 dans les années 80 ne frappait pas comme 700 hommes. Aujourd’hui, c’est le cas. Et je ne parle même pas des années 60. Tactiquement, c’est assez pauvre parce qu’elles ont standardisé leur jeu bien plus tôt que les hommes. Elles atteignent la maturité plus jeunes, et celles qui y parviennent adoptent presque toutes les mêmes schémas de jeu et les mêmes techniques. Tu n’as aucune joueuse du top 100 qui a un gros service, un gros coup droit, mais pas de revers. Chez les hommes, tu as encore des joueurs avec des faiblesses marquées, comme Berrettini, par exemple. C’est aussi pour ça que le revers à une main a disparu plus vite chez les femmes. Chez les hommes, il y a moins d’écart en termes de puissance. Il y a des différences de taille, bien sûr, mais la grande majorité des pros sont capables de frapper fort. Ils sont donc obligés de trouver des options tactiques s’ils veulent faire la différence. Tu as encore un peu d’oppositions de style, même si ça devient plus rare. Chez les femmes, ce sont plus souvent des confrontations basées sur la puissance : l’une frappe fort et agresse constamment, l’autre défend et contre. Évidemment, en termes tactiques, ça réduit le champ des possibles.
  13. Chez les pro (top 200 WTA), l'ecart c'est reduit avec les hommes. Chez les amateurs, c'est plus ou moins la meme choses a priori.
  14. Interresent ces notes. Je ne les ai pas paye donc pour mois c'etait un no brainer de jouer avec. Je joue pas non plus beaucoup et pas a un gros niveau (mes adversaires sont UTR 8 max) donc pour moi ca suffit. J'ai pas de probleme de regularite, fond de court ou volley, apres si je jouait contre plus fort. Peut etre que je verrais les limites... Tu cherches quoi comme style de raquette?
  15. Ha ok. T'as vu les notes ou? J'ai rien vu... Je joue avec la fx500 tour et j'aime bien. Apres les gouts et les couleurs
  16. Tu parles de quelle raquette?
  17. La FX 500 est une très bonne raquette. Je l'utilise depuis deux ans. Je suis UTR 7+ environ. Elle est maniable et puissante, ne vibre pas beaucoup et, avec le bon cordage, tu peux jouer très agressivement sans arroser les bâches. Mon fils, qui est UTR 11+, jouait avec une Pure Strike, mais il a cassé ses cinq cadres en six mois. Il cherche une autre raquette et a essayé la Pure Aero, la Pure Drive, la nouvelle RF, les Blades, la CX 400 Tour, et aussi, en attendant, mes FX 500. Il trouve les FX 500 super bien. Au final, il va probablement jouer avec des Blades parce qu'il recherche plus le contrôle que la puissance, mais franchement, pour les entraînements et les matchs amicaux, il préfère la FX 500 à la Pure Drive ou à la Pure Aero. Il apprécie notamment la puissance qu’elle offre au service.
  18. spoonnie

    Service à la cuillère

    Release, c'est pas lancer pour sur. C'est plutot relacher. Donc en tout cas pas de notion d'envoyer vers le haut.
  19. Dans l’absolue, non. Perso j’en tape presque jamais parce que je suis correct au filet. Après, pour des joueurs pas a l’aise au filet, c’est plus facile de devenir correct sur une volee frappe que normale. C’est surtout plus facile de générer de la puissance ou de la profondeur et éventuellement de s’offrir une volley normale plus facile (ou un smatch). En fait, c’est plus facile (pour certains) de frapper sa vollee si on fait une montee en contre temps. Le jeu de jambe est plus facile. Ensuite, au filet ou proche du filet, aucun interet. C'est un coup qu'on doit avoir dans son arsenal quitte a ne pas l'utiliser Les fille negat, est ce que leur ratio serait plus eleve si elle faisait des vollee normale? Pas bete. C'est effectivement un bon moyen pour ne pas perdre le fil.
  20. L'un des remèdes contre les moon bollers ou les pousseurs, c'est aussi de monter à contre-temps et d'exécuter une volée frappée. Et tu ne sais pas l'exécuter, il faut la travailler à l'entraînement. Il y a encore 20 ans, on ne l'enseignait pas du tout aux jeunes, aujourd'hui, c'est devenu un coup indispensable. D'ailleurs, toutes les joueuses de la WTA l'ont dans leur arsenal. Peut-être aussi parce qu'elles ont des lacunes sur les volées classiques
  21. Tu ne peux pas trouver du positif dans toutes les situations, c'est certain. Mais tu peux réorienter ton esprit vers du positif très très souvent. Pour l'exemple que tu cites, qu'on va nommer la faute directe à la noix , il y a une raison qui t'a fait faire la faute. Genre, balle dans le filet, balle trop longue, trop courte, trop d'angles, trop molles... C'est un problème d'exécution. Et c'est là où tu dois relancer ton esprit vers du positif. Une balle dans le filet, ça peut être clairement un manque de lift. Donc, soit tu te dis "P..tain comment je peux mettre une balle aussi facile dans le filet, je suis nul..." (je te fais la version la plus courante). Ou bien "c'est bien de vouloir le neutraliser mais tu ne peux pas mettre la balle dans le filet... Mets plus de lift et plus de sécurité". Ça ne change rien à la balle pourrie que tu as mise dans le filet et ça ne change rien au point que tu as perdu, mais ça peut t'éviter d'engranger de la frustration (surtout que ça peut s'accumuler). Ce que je dis, ça ne marche pas pour un débutant complet ou un classe 40 qui a clairement avant tout des soucis techniques. La frustration ou pas, le seul remède, c'est de jouer davantage, de prendre des cours, tout simplement d'apprendre à jouer au tennis."
  22. Il y a beaucoup trop de paramètres pour pouvoir sortir d'un bon match en pensant "j'ai trouvé le truc". L'inverse est vrai aussi, un mauvais match ne devrait pas tout remettre en question. C'est aussi pour cette raison qu'il faut essayer de jouer un minimum de match officiel par mois. Les matchs d'entraînement avec ses potes, c'est bien, mais ça ne remplace pas la "vraie" compétition. On a tous, quel que soit le niveau des gars (ou des filles) en club, ceux qui ne font aucune compétition et qui "estiment" leur classement à tel ou tel niveau parce qu'ils arrivent à accrocher ou battre à l'entraînement des joueurs de ce niveau. Et on a tous cette petite voix dans la tête qui te dit, "va faire un vrai tournoi avec des potes, on verra ensuite". Un truc que tu peux faire après un bon ou mauvais match, c'est écrire tes sensations sur un carnet. Puis noter les trucs à reproduire et à éviter (sans négativité). Et tu relis avant un match ou à chaque changement de côté si tu perds. Tu ne peux pas imaginer le nombre de joueurs qui ont un schéma de jeu en commençant et qui oublient ce même schéma en plein match, voire même après quelques jeux.
  23. Tu ne peux pas y arriver en un match. Déjà fait-le à l'entraînement en permanence. Tu dois "reprogrammer" ton cerveau. Tu ne vas pas changer 20 ans d'habitudes en un livre et deux matchs. Il te faut 6 bons mois d'entraînement où tu te forces à réagir positivement. Et ce n'est pas linéaire. Tu vas y arriver un peu, puis lâcher. L'objectif, c'est de passer de 5% de positif et 95% de négatif (en général ce n'est pas toujours l'un ou l'autre, parfois c'est neutre) à l'inverse en inversant graduellement la tendance. Au lieu de râler quand tu mets une balle dans le filet, reconnais que c'était une bonne intention (de monter au filet) et encourage ce qui n'a pas marché, du genre attaque plus longue, ou assure plus ta volée... ou autre. Il ne s'agit pas de nier le réel, il ne s'agit pas de se penser meilleur qu'on l'est, mais plutôt de voir le positif dans un échec. On peut rater une attaque mais avoir bien construit le point, ou rater une volée a priori facile mais avoir la parfaite intention. Je ne dis pas que c'est facile (je n'y arrive plus aujourd'hui) mais ça aide beaucoup.
  24. C’est vrai chez les pros. Chez les petits amateurs que nous sommes, ce n’est pas vrai. Si seule la victoire compte, il suffit de jouer tout le temps contre moins fort. Un vrai compétiteur, c’est aussi celui qui accepte d’aller se frotter à bien meilleur quitte à perdre. Bref. Vieux débat qui avait fait les beaux jours de Loulou, adepte de ta théorie. Pour revenir au sujet, quand j’étais gamin, je gueulais tout le temps. J’ai un jour dit à mon coach de l’époque que j’allais complètement arrêter de parler. Pas la peine, m’a-t-il conseillé. Il faut juste transformer la négativité en positivité. Donc au lieu de gueuler des « p..tain arrête de mettre la balle dans le filet », j’ai commencé à trouver du positif dans tout ce que je faisais. Et je le faisais à haute voix à l’entraînement (pour que mon coach puisse tout de suite me rappeler à l’ordre). Genre « L’attaque long de ligne était le meilleur choix, essaye juste de mettre plus de lift pour passer le filet ». C’est con et ça paraît bateau, mais ça m'a fait passer un gros cap. Il m’a fallu 6 mois pour faire le switch complet. Et on s’est bien moqué de moi, mais ça en valait la peine.
  25. Vous ne pensez pas que le niveau de tennis est aussi supérieur aujourd’hui ? Pas le niveau forcément le niveau moyen mais le niveau 2 eme série et au delà. Matériel, entrainement, nutrition, prépa mentale, technologie, dispo de vidéo a volonté pour progresser... C'est un peu comme au 100m. La victoire olympique se jouait a 10s dans les 70's, ça se joue dans les 9.80 aujourd’hui. Ca ne veut pas dire que c’était plus facile de gagner un grand chelem avant (ou un 100m olympiques) ou qu’un 15/4 aujourd’hui est meilleur qu’un 15/4 dans années 80 (*par exemple), juste peut être les jeunes arrivent à des meilleurs classement plus que tôt. Je ne sais pas si le niveau moyen des joueurs amateurs est meilleur, pas sur (je parle de 4eme et 3eem série), mais j’ai l’impression de voir plus souvent des jeunes 16 17 ans negat… Peut être juste une « fausse impression ».
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