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egucha

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Tout ce qui a été posté par egucha

  1. Le moment d'inertie d'une raquette n'existe pas. Il y a en ralité une infinité de moments d'inertie puisqu'en fait il faut toujours rapporter le moment d'inertie par rapport à un axe. La quantité trouvée dépend de la distribution de la masse par rapport à un axe donné. Pour une raquette quand on dit le moment d'inertie on considère en fait celui par rapport à un axe situé à peu près à dix cm du manche, et perpendiculaire à celui-ci. C'est en gros l'axe autour duquel la raquette tourne lorsqu'on fait un service ou un coup droit. Il est par ailleurs inexact de dire que le moment d'inertie augmente systématiquement quand la masse de la raquette augmente. En effet, si je mets ma masse supplémentaire pile sur l'axe considéré le moment d'inertie ne va pas augmenter d'un iota, car la distance de la masse ajoutée par rapport à l'axe est nulle et le moment d'inertie prend en compte justement dans sa valeur globale la distance de la masse par rapport à l'axe considéré. C'est comme si on éclatait mentalement la raquette en mille morceaux de volume idendique et qu'on mutipliait la masse de chaque morceau par sa distance par rapport à l'axe considéré (le carré de la distance en réalité) : la somme de toutes les quantités trouvées donne le moment d'inertie de la raquette. Le résultat que tu trouves n'est donc pas étonnant; une raquette de masse plus importante qu'une autre peut avoir un moment d'inertie inférieur. Ce qui compte c'est la distribution de la masse par rapport à l'axe. C'est marrant l'autre jour j'étais au Palais de la Découverte et je pensais à tout ça. Il y a une manip' où on a d'un coté un disque avec un axe et quelques rondelles assez lourdes distribuées également tout autour du disque. De l'autre côté on a le même disque avec un axe et toutes les rondelles enfilées autour de l'axe. La masse des deux dispositif est clairement la même; mais le premier dispositif est beaucoup plus dur à mettre en mouvement (et à arrêter) que le second car la masse est distribuée loin de l'axe. Pour une raquette, c'est la même chose.
  2. C'est clair ! Il faudrait en fait adapter un toit ouvrant sur tous les courts de tennis. Le toit culminerait à une hauteur de 5,713 m. Chaque joueur serait muni d'une télécommande permettant de piloter l'ouverture du toit juste avant de tenter un lob ou un retour de smash. Le système serait très perfectionné permettant une ouverture totale en un dixième de seconde seulement, et pendant cinq secondes. Pour tous les autres coups l'ouverture serait interdite. Chaque balle touchant le toit serait considérée comme faute.
  3. Prague est à environ 1000 kms de Paris, ce n'est pas si lointain. C'est comparable à la distance qui sépare un client à Dunkerque qui achète sur Internet dans une boutique dont le siège est à Marseille. La république Tchèque fait partie de l'Europe. A ce titre elle est soumise à la TVA intra communautaire. Son taux de TVA est de 19%, proche du notre. Les prix indiqués sur le site le sont avec TVA incluse. Il n'y aura pas de TVA supplémentaire à acquitter si vous achetez sur ce site, comme ce pourrait être le cas avec un achat hors de la communauté européenne.
  4. egucha

    Stringmeter

    Dans la mesure où le stringmeter est quand-même étiqueté en unité de tension (ou de masse peut-être ce qui revient à peu près au même sur Terre) je suppose qu'il doit mesurer un écart de tension correctement dans l'unité indiquée, mais à vrai dire je n'en sais rien. Mais ce serait gonflé de faire une échelle en gramme par exemple et de mesurer en fait des Dark Vadors. Je pense qu'on peut leur faire confiance au niveau de l'écart de tension mesuré. Cependant l'outil serait tout aussi efficace avec le Dark Vador comme unité; il suffirait de se rendre compte par exemple qu'avec une perte de tension de 1,7 Darks Vadors on commence à perdre ses sensations habituelles et décider alors de recorder pour les retrouver. De toute façon, pour tout un tas de raisons bien connues et exposées à droite à gauche sur le forum, on sait très bien que la tension réelle du cordage après la pose n'a rien à voir avec la tension appliquée par la machine. Il ne serait donc pas surprenant de trouver un écart entre la tension mesurée par le stringmeter en sortie de machine et la tension machine demandée, si le stringmeter donnait la tension exacte (et en fait je ne suis pas loin de penser qu'il le fait d'une certaine manière, en tout cas il le pourrait sûrement mais j'aimerais bien avoir sous la main 1 une machine et 2 un stringmeter pour éviter de dire des bêtises ). Cet écart donnerait les pertes inhérentes à la technique et au protocole mécanique de pose.
  5. egucha

    Stringmeter

    Je pense que jeje s'est trompé en disant cela et que le stringmeter indique correctement la perte de deux kilos.
  6. egucha

    Stringmeter

    Le stringmeter n'est pas fait pour mesurer la tension mais pour mesurer des écarts de tensions. Tu peux te faire une idée de la perte de tension avec cet appareil, mais il n'est pas conçu pour donner la tension exacte. C'est indiqué sur leur site. A ma connaissance il n'y a rien qui empêche cet appareil de fonctionner avec tout type de cordage. D'après des tests faits par un certain Rod Cross cet appareil est certainement "actuellement" (en 2001) le mieux indiqué pour cet usage (mesurer des écarts de tension).
  7. Dans mon dernier voyage au Vietnam, à Saïgon il y avait une boutique spécialiste de Wilson. C'était la plus grosse de la ville. C'est là que j'ai acheté ma K Pro Tour. Avant j'ai regardé les cadres sous toutes les coutures; j'ai demandé aussi à une connaissance sur place, joueur de tennis, qui m'a assuré que ce magasin ne faisait pas de contrefaçons. Eh bien j'ai vu là-bas une K 6.1 95 16x18 à 310g (il me semble, en tout cas moins lourde que la K 6.1 95 que j'ai, ça j'en suis sûr), marqué tel quel sur le coeur. Sur le coup j'ai une une frayeur (j'avais déjà acheté ma K Pro Tour). J'ai vu aussi la K Pro Staff 88, mais je n'ai pas regardé les specs, tellement elle me faisait presque peur. Mais si j'avais su et constaté des specs asiatiques je l'aurais achetée ! En tout cas ma K Pro Tour a les mêmes specs que les européennes. La prochaine fois je regarderai tout cela de plus près...
  8. Quelques conseils généraux : => toujours annoncer le score à voix haute sur TOUS les points. Si ton adversaire commence dans un jeu à compter le score, et que pour une raison ou pour une autre il ne l'annonce pas avant de servir un point suivant, tu prends le relais et tu annonces le score avant qu'il serve. => ne pas te laisser enfermer dans le rythme de ton adversaire. => jouer sans penser à la victoire, ni à la défaite, ou simplement comme une fin inéluctable mais non essentielle. ce qui est essentiel est l'instant, le jeu, et non sa fin : sinon à quoi bon faire du tennis si on n'aspire qu'au moment où cela s'arrête. => bien boire à tous les changements de côté; s'alimenter en glucose à la fin du premier set. => ne pas avoir de réflexion sur la technique, c'est trop tard. => ne pas tenter en match ce qu'on ne sait pas faire à l'entraînement. => si tu perds totalement ta technique, reprendre depuis le début avec humilité en se contentant de remettre dans le terrain pour reprendre de la confiance. => respecter l'adversaire et ne jamais le sous-estimer. => mettre la balle dans le terrain une fois de plus que ton adversaire. => respirer. => rester calme et maître de ses émotions : se regarder jouer de façon lucide.
  9. Bon test, jace ! Tu as fait des calculs d'incertitude sur tes mesures ? Je pensais notamment au sw, et je me demandais quelle était la précision de la technique employée.
  10. Voilà... certif' à jour ! J'ai mis le curseur de l'appareil de mesure de capacité respiratoire au taquet Pas de blagues avec la santé... Mon toubib a mesuré ma tension, écouté mon coeur, mes poumons... mesuré la capacité respiratoire... m'a posé deux trois questions, et c'est tout
  11. A force de disséquer tous les services possibles et tous les conseils possibles au service, je suis en mesure de vous fournir ma propre opinion par rapport à la réussite du service. Peu importe quelle préparation, quelle technique de pied, quel type d'effet vous utilisez; il vous faut absolument réaliser les quatre phases ci-dessous si vous voulez obtenir un service lourd et puissant. Pour ma part, si on m'avait expliqué les choses comme cela depuis le début je n'aurais pas perdu autant de temps... en espérant que cela vous soit profitable également. Ces étapes supposent que vous maîtrisez déjà les bases (prise, timing ...). Le mieux que vous ayez à faire est de vous filmer au service et de vérifier que vous passez bien exactement par les mêmes phases au service. Si ce n'est pas le cas il faut vous poser la question de savoir pourquoi (si le texte ci-dessous n'y suffit pas) afin de corriger le mouvement. Quatre phases essentielles conduites par la bascule de la ligne d'épaules, de l'arrière vers l'avant Position du "trophée" : Sur la photo ci-dessus on voit la première étape à accomplir au service. Votre bras lanceur doit être tendu vers la balle, votre buste est dans le plan dans lequel la trajectoire future du service s'inscrira (penser à la ligne d'épaules). Les genoux sont pliés et la raquette est dans le même plan que votre buste, pointée vers le ciel. Le regard est sur la balle. La ligne d'épaule est inclinée vers le haut. Ici Roddick présente sa raquette un peu inclinée; c'est spécifique à lui mais cela n'a aucun impact sur le geste. De même son pied arrière est ramené vers le pied avant mais cela n'est pas essentiel, vous pouvez avoir une autre technique de pied. Supination et descente de la tête de raquette : La seconde étape consiste à projeter le corps vers le haut par la poussée des jambes tout en abaissant la tête de raquette vers le bas. La poussée des jambes se fait avec le buste dans le même plan que celui de la phase 1. Il convient de lever le coude par la supination du bras pour abaisser la tête de raquette et d'avoir un poignet bien en extension. Cette supination faite au maximum permettra à la phase 4 deux étapes plus loin d'exploser au maximum de sa puissance. Il faut veiller à avoir le coude bien haut et réaliser une sorte de boîte avec la raquette, le bras et l'avant-bras. Un bon relâchement combiné avec la force de pesanteur sur la raquette aide à obtenir la bonne position. Cette "boîte" est parfaitement visible sur l'image de Roddick. La main qui tient le talon de la raquette est au niveau de l'oreille, le bras est à angle droit de l'avant bras dans la direction horizontale et la raquette à angle droit de l'avant bras dans la direction verticale. C'est indispensable d'avoir cette main au niveau de l'oreille pour réaliser la "boîte" sans traumatiser l'épaule et pour être en position optimale pour la projection finale. Dans le même temps le bras lanceur s'est abaissé et se replie vers le corps de la façon qui vous convient le mieux. A ce moment le service est "chargé" et toute l'énergie est emmagasinée pour la frappe. La raquette est verticale, la ligne d'épaule horizontale. Il faut bien veiller à rester dans le plan de la trajectoire et ne pas commencer à se tourner en pensant trop à la frappe qui va venir. Position "en L" : La troisième phase ci-dessus est une étape à réaliser pendant la frappe. Par rapport à la phase précédente, les hanches on légèrement tourné vers le plan perpendiculaire à celui dans lequel s'incrira la trajectoire future de la balle, mais ceci ne doit pas être conscient, au contraire du travail du haut du corps. La frappe a déjà commencé par la rotation du buste vers l'avant (changement de plan par rapport à l'étape précédente) et par la poursuite de la bascule des épaules vers l'avant (on voit que l'axe des épaules est quasi vertical alors que sur la photo précédente il est horizontal), qui a pour effet de conserver la ligne d'épaule dans le plan contenant la trajectoire future de la balle, bien que le buste ait changé de plan. Le poignet étant toujours ouvert et le bras frappeur tendu, la raquette doit faire un angle droit avec votre bras, formant une sorte de "L". La raquette est projetée vers l'avant sur la tranche, le tamis étant dans le plan contenant la trajectoire future de la balle. Pronation et contact : La dernière phase qui est la phase de contact se réalise par l'accomplissement de la pronation. Si on vous a bassiné avec cette pronation au service et que cela vous a toujours mis dans des états d'incompréhension totale, la voilà : la pronation est la seule différence entre l'étape précédente et celle-ci. Il s'agit juste de faire tourner le bras vers l'intérieur pour permettre à la raquette de venir au contact de la balle, en plaçant le tamis dans le plan perpendiculaire à celui contenant la trajectoire future de la balle (il faut aussi ramener le poignet en position neutre pour avoir la raquette verticale mais cela ne fait pas techniquement partie de la pronation). La mise en tension préalable en phase 2 par la supination du bras a préparé l'explosion finale de ce dernier geste. Imaginez qu'en un très court instant ce simple geste permet à la raquette d'effectuer un arc de cercle important (un quart de tour), ce qui communique à la tête de raquette une vitesse impressionnante et est une des clés de la puissance de votre service. Pour optimiser la vitesse il convient de frapper la balle en haut du tamis, à l'endroit où vous avez la vitesse linéaire la plus importante et encore suffisamment de contrôle. Entre un service à plat et un kick, l'angle de pronation sera différent mais au contact le tamis sera toujours dans le plan perpendiculaire. La pronation est essentielle également dans le kick et participe à la réalisation de l'effet; simplement la trajectoire utilisée par le bras lors de son dépliement est différent et le point de contact est non en avant du corps mais au-dessus de la tête. Service de Roddick complet au ralenti :
  12. egucha

    prendre la balle plus tôt

    Pour ce que je vois c'est vraiment uniquement une question de déclenchement trop tardif de la frappe dû à une gestuelle pas assez fluide. Si on fait abstraction des défauts techniques, la même gestuelle peut déjà te permettre de prendre beaucoup plus tôt si tu modifies un peu le rythme. En effet, ta préparation est faite suffisamment en avance, tu es placé correctement suffisamment tôt, c'est vraiment juste une question de déclenchement trop tardif. tu es déjà prêt depuis belle lurette mais tu décides de frapper la balle au moment où elle descend. En effet tu fais une espèce de temps d'arrêt en phase de préparation haute qui coupe ton geste en deux, et qui permet à la balle de descendre et ainsi te fait frapper trop bas. Fais un geste plus fluide simplement en gommant ce temps d'arrêt en préparation haute et cela te permettra de frapper la balle à hauteur de hanche.
  13. Ici un petit tableau qui peut t'éclairer sur une partie de tes choix.
  14. Justine Henin utilisait de telles fiches préparées par son coatch.
  15. egucha

    ace sur deuxieme balle

    C'est là où ton hypothèse n'était pas réaliste : 30% de points derrière la seconde c'est inacceptable. Enfin disons que c'est une hypothèse réaliste pour un niveau de jeu faible. Cela souligne qu'il faut tenir compte de ce pourcentage et absolument le maintenir au-dessus du chiffre critique : il vaut mieux gagner un peu plus de points sur seconde balle que de faire des secondes premières (hein egucha ?)
  16. Tu as plutôt intérêt à refaire tes gestes à blanc et de noter noir sur blanc toutes tes sensations tant que tu as encore en mémoire les enchaînements et les positions dans ton esprit car dans une semaine pfuitt !! tout ça va partir en fumée. Je dis ça parce que visiblement tu n'as pas encore intégré la boucle et donc elle est venue plus ou moins par hasard après quelques tâtonements dans ta séance de services. Il m'a fallu moi aussi un temps considérable pour figer cette boucle dans le marbre et je pouvais passer d'une séance parfaite à une séance catastrophique en l'espace de quelques jours, la mémoire des gestes ayant disparu. Déjà "le poignet qui se relâche pour mettre la raquette dans le dos", c'est pas seulement sur le lift mais c'est sur tous les types de services que tu dois le faire (moi je dirais plutôt : ouverture du poignet et lever du coude). J'ai lu aussi sur plusieurs posts que l'action des jambes était nécessaire pour le lift mais ce n'est pas vrai. Quand la raquette descend dans le dos les jambes sont déjà tendues, c'est même justement une action qui doit être simultanée : la tête de raquette doit être descendue au maximum quand les jambes sont tendues au maximum. L'effet est donné essentiellement comme tu le disais par une combinaison de mouvements latéral et vers le haut; latéral de par le swing qui est légèrement oblique (donc les épaules au départ sont un peu plus tournées que pour un service à plat car la balle est au-dessus de la tête quand on frappe un kick) et vers le haut de par la pronation finale.
  17. egucha

    Le poignet en coup droit?

    Quand on parle d'effet sortant en général il s'agit d'un slice. Tu trouveras ça plus facilement sur le revers; en coup droit c'est faisable, certains l'utilisent notamment pour le service à la cuiller et là il y a vraiment un effet sortant. Tu le trouves aussi au service. En fonction du point de chute de la balle ça peut tout aussi bien être un effet rentrant. En passing croisé court de coup droit non... Si ta balle sort sur le côté c'est parce que tu as imprimé cette direction à la balle, pas parce que tu y as mis un effet.
  18. Si tu lances assez haut tu peux toujours compenser un mauvais lancer par un ajustement du corps. Je me suis pris la tête trop longtemps sur le lancer avant de laisser tomber et de me focaliser plus sur la réalisation de la frappe. Lorsqu'on maîtrise bien la frappe on peut s'ajuster plus naturellement par rapport à un mauvais lancer. En fait, on dit que le smash c'est la même technique que le service; eh bien moi depuis que je me suis dit l'inverse je sers beaucoup mieux. En fait le service c'est un smash ! Il faut d'abord savoir smasher et ensuite on peut servir. Il me semble qu'on devrait l'enseigner dans ce sens là. Au smash, il n'y a pas de préparation, on part avec la balle un peu n'importe où, donc c'est comme si il n'y avait pas de lancer. On doit se placer par rapport à la balle et tac on balance la frappe : boucle pronation et tout le toutim, sans forcément viser le carré de service. Du coup on ne se concentre que sur la boucle dans un premier temps. Après, quand on maîtrise la boucle au smash, on peut commencer à travailler le service, c'est-à-dire le lancer, puis la zone de frappe, puis les effets... Mon conseil pour apprendre le service serait d'abord de faire des smashs en lançant la balle assez haut devant soi, sans se préoccuper de l'armé (bras en arrière, balancement du corps, etc...), juste se mettre en position de smash en focalisant sur le bras visant la balle, l'autre tenant la raquette en position haute, corps de profil, et puis frapper sans viser une zone précise, seulement en se concentrant sur la qualité de la frappe, donc sur la séquence : - descente de la raquette dans le dos tamis parallèle au filet avec le buste perpendiculaire au filet - rotation du buste vers le filet avec dépliement du bras et raquette en L par rapport au bras, tamis perpendiculaire au filet - pronation + contact; tamis et buste parallèles au filet. Maîtriser cette séquence est le secret d'un bon service; il faut la répéter à blanc des centaines et des centaines de fois pour être sûr(e) de l'avoir bien comprise. (Quand je dis parallèle, perpendiculaire au filet, c'est à nuancer en fonction de la direction de la frappe; le plan de référence est celui perpendiculaire à la direction de frappe, c'est celui dans lequel le tamis doit finir pour le contact).
  19. egucha

    Le poignet en coup droit?

    Dans un coup droit à plat sans difficulté, contribution du poignet proche de zéro en ce qui concerne l'impulsion transmise à la balle. Voir pour exemple ce coup droit de federer très à plat entre 0'07'' et 0'20'' : le poignet est verrouillé en position ouverte depuis le début du geste jusqu'à l'impact; il ne s'aligne dans la direction du bras que pendant la phase d'accompagnement.
  20. egucha

    Le poignet en coup droit?

    Mon avis sur le poignet dans ce post
  21. egucha

    Augmenter son Lift en CD

    Moi non plus. Je pense que c'est une erreur d'analyse biomécanique. Prenez votre raquette avec votre prise habituelle, tamis regardant vers le sol. Tenez fermement votre avant-bras avec l'autre main, et faites bouger uniquement l'articulation de votre poignet; vous ne devez sentir aucune rotation dans la main qui serre l'avant-bras tenant la raquette. Voilà ce que c'est que l'utilisation du poignet. Je pense que beaucoup confondent rotation du poignet avec la rotation de l'avant bras ou du bras (supination/pronation). En fait ils font une pronation de l'avant-bras et ils appellent ça rotation du poignet. Si on regarde Nadal il produit son lift par un mouvement de supination/pronation du bras au niveau de l'épaule, articulation du coude quasi totalement ouverte. la supination est maximale lors de ce qu'on appelle "la mise à niveau" et en tient lieu; ensuite le coup d'essuie-glace est réalisé par la pronation du bras favorisée par la mise en tension précédente (supination maximale). Lorsque le coude se plie dans l'accompagnement cela se produit après que la balle ait quitté le tamis. Le fait de pousser sur la jambe d'appui est une question d'ancrage et de transfert (en rotation et un peu vers l'avant) mais n'intervient pas dans le lift. Le rôle du poignet est secondaire (dans le lift mais essentiel par ailleurs évidemment) et consiste à mettre la raquette et le bras à angle droit pour provoquer un effet retard à l'impact sur la balle par la mise en avant du bras; il n'est par ailleurs sûrement pas totalement relâché car il ne serait pas possible sinon de l'ouvrir totalement dans la mise en tension / mise à niveau préalable ni de conserver cette ouverture jusqu'à la phase de frappe/brossage/pronation. Supination maximale /mise à niveau, poignet totalement ouvert : Contact (entre les deux images) pendant la pronation, poignet toujours ouvert : Notez que la jambe d'appui depuis la mise à niveau jusqu'au contact reste dans une flexion comparable, on le voit à la tête de Nadal vis-à-vis des pubs en arrière plan. La jambe ne sert pas dans le lift. EDIT : modifications du texte ci-dessus après observations sur d'autres captures. En fait le poignet est encore ouvert lors de l'impact. Le rôle de cette ouverture est crucial dans la composante vers l'avant de la projection de la balle car c'est ce qui permet à la tête de raquette d'avoir une vitesse élevée vers l'avant (pas pour le lift : c'est la pronation qui s'en charge). Cela se voit bien ici avec l'angle que présente la raquette avec le bras :
  22. Tant mieux et n'hésite pas à nous faire part de tes impressions ici !
  23. Bon alors vous m'excuserez pour le manque de détails mais là je n'ai pas la tête à ça et mes souvenirs sont lointains en ce qui concerne la K 6.1 Tour. Mais comme demandé je tente un comparatif très subjectif (j'ai enlevé une * au confort de la K Pro tour, 5 me semblait exagéré) : ______________K 6.1 Tour____K 6.1 95 (16x18)____K Pro Tour Puissance :______***/*_______ ***/*_______________**/* Contrôle :_______*****_______ ****________________**** Confort :________***_________ ***/*_______________**** Tolérance :______*___________ **__________________**/* Stabilité :______*****_______ ****________________*** Maniabilité :____***_________ ***_________________***** Prise d'effet :__***_________ ***_________________**** Niveau requis :__*****_______ ****________________**** Notes : /* correspond à une demi étoile Prise d'effet et maniabilité vont ensemble; mais c'est subjectif car ça dépend de votre capacité à mouvoir le cadre en rotation
  24. Je ne connais pas la K pro open. Quand je regarde les spécifications, je pense que la K Pro Tour doit être plus en contrôle et en stabilité, et manifestement plus en manche que la K Pro Open, et pas seulement à cause du grip cuir. Une grosse différence réside également au niveau de la surface du tamis qui est de 645cm2 pour la K Pro Open contre 619cm2 pour la K Pro Tour. Ce n'est pas rien car si on prend également en considération la rigidité plus faible de cette dernière, la K Pro Open doit être incontestablement plus puissante que la K Pro Tour avec sans doute moins de contrôle et un peu moins de stabilité. Au niveau maniabilité je dirais qu'elle doivent être comparables avec peut-être un petit plus pour la Tour qui est plus en manche et avec un swingweight un peu moins élevé. Qu'est-ce qui t'effraie dans le 16x20 ? C'est un plan de cordage assez ouvert je trouve; si tu n'aimes pas les 18x20 il n'y a pas de raisons que tu n'aimes pas celui de la K Pro Tour à mon avis. Mais bon 16x20, 18x20, ça ne veut rien dire si tu ne prends pas en compte la surface du tamis. 16x20 sur un tamis de 96, je trouve que c'est un tout petit peu plus dense que 16x18 sur un tamis de 95 mais ça n'a rien à voir avec par exemple 18x20 sur le même tamis de 95 qui est très dense. Cependant par rapport à la K Pro open il est à peu près certain que le plan de cordage de la K pro tour soit un peu plus dense. Si le léger défaut de puissance ne t'effraie pas, tu devrais essayer la K Pro Tour qui est très indiquée pour ton style de jeu (Llodra joue avec cette raquette; par contre je ne sais pas dans quelle mesure son cadre s'écarte ou pas de l'original). Mais il est à peu près certain que les sensations de ce cadre sont sensiblement éloignées de celles apportées par la K Pro Open. Par contre, si ton classement reflète ton niveau technique, il est peut-être trop tôt pour adopter ce cadre qui est plutôt exigeant, nécessite un placement ne souffrant que peu d'approximation et demande une implication physique dans les gestes qui n'est possible qu'avec une bonne maîtrise technique.
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