Taranis

Déjà, s'il on avait le choix, avant un entraînement : S'il on voulait développer sa technique, son placement, sa régularité, la terre battue serait excellente, en effet : on a le temps de s'appliquer. En plus, ça travaille l'endurance par les déplacements. S'il on voulait apprendre à jouer vite, à savoir enchaîner des coups rapidement, améliorer son coup d'œil, une surface plus rapide serait préférable, donc green set, voir gazon synthétique pour les meilleurs. Là, on travaille la vitesse de déplacement. S'il on voulait travailler les variations (tant au niveau des coups que des situations), la régularité, le quick me paraît l'idéal, la moquette c'est cool aussi (ça change radicalement, j'adore )(On travailler endurance et vitesse). Ensuite, on a tous nos affinités, et suivant nos capacités, on arrive mieux à jouer sur certaines surfaces. Faut il s'entraîner sur une surface que nous apprécions ou non ? Imaginons quelqu'un qui a naturellement un bon coup d'œil, et qui sait bien raccourcir sa préparation. A t'il besoin de s'entraîner sur terre, pour travailler son placement et sa régularité, ou plutôt de s'entraîner sur quick, pour apprendre à utiliser ses qualités sur des surfaces plus lentes ? (je suis pas sûr qu'on soit tous d'accord sur la réponse...) Donc les besoins au niveau du terrain, vis à vis d'une recherche d'un tennis plus complet, peut aussi dépendre de la personne. Et comme on ne s'entraîne pas seul, les balles produites par nos partenaires comptent aussi... Donc je suis pas sûr qu'il y ait une réponse à ta question, et une surface plus complète que les autres, ou plutôt qui permette à chacun d'aller vers un tennis lui permettant de gérer au mieux les différentes surfaces. S'il y en avait une, ce devrait être le quick ou quelquechose qui s'en approche, car elle serait à peu près au milieu des autres au niveau de la rapidité. Mais il se peut que pour bien appréhender les autres surfaces, certains aient besoins de s'entrainer sur moquette, par exemple (je pense à ceux qui ont besoin de prendre l'automatisme d'avancer et de remonter la baller en frottant). Ps: j'espère que j'ai été clair...

@denebola : je sais pas trop combien les clubs des grandes villes demandent pour la licence et les entraînements, mais c'est vrai que les entraînements peuvent aussi revenir chers. Le matériel, il y a toujours moyen d'attendre les fins de série, destockage, de connaître qui corde pas trop cher dans le club, ... pour que ça reste abordable. D'ailleurs, vu que je ne suis pas non plus milliardaire, j'ai dû investir dans une machine à corder. Semblant de rien, ça fait gagner pas mal d'argent et de temps. Bref, c'est vrai que c'est plus cher que d'autres sports, mais bon, la santé physique et mentale, ça n'a pas de prix (j'arrête de faire des calculs, trop de variables... :angry: ) Je dis seulement qu'ils en ont moins qu'avant . Il y a encore 20-25 ans, on ne faisait par exemple pas d'anglais en primaire, et très très peu d'histoire géo. Maintenant on en fait plus... donc moins de place pour le français. 8h par semaine du CE2 au CM2 c'est pas grand chose (même pas 2h par jour, je trouve que ça fait vraiment peu pour ceux qui ont des difficultés, quand on voit la complexité de la matière, et la nécessité pour la suite de leur scolarité. Mais bon, ça reste mon point de vu, tu peux tout à fait penser que c'est assez.). Et pour étayer mes propos : Lien

Ben tout pareil que Gash ^^ Sauf que je corde depuis 1 an. Sinon, il y a une solution pour corder plus vite aussi bien : changer de machine (évidemment, c'est un investissement plus lourd...)

C'est bien pour cela que je dis très souvent à ceux que j'entraîne : essayer de progresser à l'entraînement, et faites des matchs d'entraînements, c'est en progressant que vous gagnerez des matchs et que vous serez mieux classés : le classement doit être une conséquence de la progression. 4-5 tournois dans une année, ça suffit largement en 4ème et 3ème série (par contre, faut tous les jouer les uns à la suite des autres, sinon on perd le rythme difficilement acquis dans le premier). Ensuite, je veux pas dire, mais même 350€ par an, c'est pas grand chose... ben oui, ça fait même pas 30€ par mois. Certains fument cela, d'autres le paient en abonnement téléphonique ou en jeux à gratter... les gens qui jouent au tennis ont choisi de mettre de l'argent là dedans plutôt qu'ailleurs. [HS] Pour l'orthographe, faut dire qu'en école primaire, les jeunes touchent à tout actuellement. Anglais, histoire géo, espagnol, ... donc moins de temps pour le français. Il est donc tout à fait normal qu'ils soient moins à l'aise, vu qu'ils en font moins... [/HS]

Ben une amortie c'est plus efficace quand l'adversaire ne s'y attend pas, ou part dans la direction opposée. Donc contre pied, et si possible quand il recule ^^ Ben je dirais que ça dépend de ton amortie. Si elle paraît bien, pourquoi pas. Mais si l'adversaire est à l'air, vaut mieux pas (à moins que tu aimes les balles dans le ventre ) Ca dépend clairement de la balle proposée et de la situation de l'adversaire. Voir réponse question 1 Dans ma tête, une seule idée : jouer très long derrière. Si je peux déborder en accélérant, je me prive pas. En revanche, si le gars n'a pas avancé d'1 ou 2 m au cas où j'en fasse une, je joue la contre amortie. Mais bon, dans 99% des cas, balle placée longue. J'avais proposé un exercice à l'entraînement l'année dernière, sur demande : L'idée était de commencer dans les carrés de service. Un joueur amorti, l'autre est placé plus près du filet et renvoie normalement. Puis on recule progressivement. Et enfin on intègre ça dans du jeu de fond de court, et n'utilisant l'amortie que sur balle courte (c'est chaud, quand même de fond de court) Bon, personnellement, je ne fais que très, très rarement des amorties, car en général, mon coup droit me permet de finir beaucoup plus simplement le point. Je fais des amorties sur des balles courtes où je suis en difficultés. Bizarre ? Si l'adversaire qui a fait le coup est en fond de court, c'est un risque calculé. Quitte à faire une balle molle, autant la placée juste derrière le filet ^^

Il est vrai que j'aurai pu faire un test sur 2000... Sinon, la formule du 220-age, j'ai bien rigolé avec ça. J'ai même eu une période où j'ai cru que j'avais un problème médical Parceque, en fait, après pas mal de tests à fond, en course, je me suis rendu compte que ma FCM est de 226 Pour ce qui est du trail long, j'en suis, sur les sorties longues (plus de 2h), à faire moitié-moitié. En gros 1h sur plat et le reste sur des collines (à partir d'un certain niveau, on récupère très vite des montées). Faudrait que je trouve des escaliers sur le parcours, j'aime bien. Quand je faisais encore de la course seulement sur plat, j'en avais sur mon parcours de semi. Avec des escaliers, le rythme varie encore plus. A Paris, ce doit être plus pratique. Par contre, pour trouver des coins sans circulation... ce doit être le cauchemar. Bref, que du bonheur pour cet hiver, surtout s'il y a de la neige ^^

En plus, le problème, c'est qu'un appareil de mesure de fréquence cardiaque n'est pas toujours hyper précis sur les efforts très hachés, comme le fractionné court, et le tennis. Je suis du genre à ne pas trop aimer non plus le fractionné, et puis je trouve que ce n'est pas toujours motivant (mais c'est quand même intéressant d'en faire de temps à autre afin de travailler sa vitesse). Maintenant, je fais du trail, c'est plus marrant (encore faut il habiter une région avec des reliefs). Le terrain donne lui même les difficultés, et le corps gère de lui même les changements de rythmes. Et pour que l'effort varie le plus possible, je varie les tracés et les durées, en courant entre 40 min et 2h30, suivant le temps disponible, et l'envie. Sans trop s'appareiller, sans trop calculer (le genre de truc qui me gonfle), on sent vite une progression. J'ai aussi un cardio, ça aide, sous réserve bien sûr qu'il soit bien réglé (j'ai mis 3 mois à trouver ma fcm), et c'est amusant à regarder en court de route.

Pour apporter un autre avis, ça peut servir : J'utilise l'aerogel 200 (18x20) depuis 6 mois, et j'aime beaucoup ^^ Cela dit, il faut voir plusieurs choses : -Premièrement, je suis pas un joueur ayant un grand toucher, je suis le genre à être très (souvent même trop) puissant. Donc le fait que la raquette ne soit pas puissante m'aide considérablement à sentir la balle (en fait, je sens la balle, à présent. Je ne sentais rien avec des raquettes pesant 260-280g, j'envoyais des missiles ou étais obligé de lifter tout le temps) -Deuxièmement, son poids : environ 340g. Pour ceux qui ont une grande vitesse de bras, le poids aide à sentir ce que l'on fait et à mieux contrôler la vitesse de frappe. Ensuite, je trouve pas qu'elle vibre beaucoup. Pas plus qu'un Head ti heat nano ou qu'une wilson hammer 6.2 ... en tout cas. Bon après, je joue sans antivibrateur, ça peut expliquer ^^ Au final, c'est donc une raquette de toucher pour ceux qui ont plutôt un bon physique et pas beaucoup de toucher ou alors ceux qui joue en toucher et qui cherchent à être précis. C'est clair que c'est une raquette à prendre quand on cherche à jouer plus fort ou avec plus d'effet... Pour ce que est de la prise d'effet justement, je la trouve plutôt meilleure que la dunlop 200G, qui demande un peu plus d'effort au niveau de la main (ça vient de l'équilibre). A titre informatif, je joue avec du head sonic pro en cordage, tendu à 25kg (jauge 1.25).

Ce que je ne comprends pas, c'est l'intérêt de faire ça. En apprenant progressivement à tout le monde, on voit vite ceux qui peuvent apprendre un peu plus vite, et adapter au mieux la vitesse. En apprenant vite (trop vite), il y a toujours risque de dégoût, d'incompréhension, et en plus ça peut être un frein dans la progression. Enfin bref, vive la méthode douce ^^ Pour ce qui est du classement par rapport à l'age, quels sont tes objectifs ? Pro ? Meilleur de ton département ? Devenir BE ? Enfin, pour ce qui est du classement, c'est pour moi un peu comme les notes à l'école. Ca donne une idée du niveau, mais ça reste approximatif. En plus, on sait très bien que suivant la manière de jouer, suivant le niveau, l'âge, on peut être sur ou sous classé (par exemple, il y a des gars qui arrivent à être classé 30 ou 15/5 en faisant des balles en cloche, et qui n'ont pas de grandes bases techniques) Donc tout ça est à relativiser. L'essentiel, c'est de se faire plaisir, et progresser, tu verras bien jusqu'où tu iras ^^

Pour la vitesse, ça dépend quelle est la technique du lift, et aussi de la direction que l'on donne à la balle. Déjà, il y a en gros 2 types de balles produites avec du lift : -la balle bombée à la Nadal, qui est clairement moins rapide qu'une frappe à plat, qui va remonter fortement après rebond. C'est ce qu'on met en général derrière le lift. -la balle beaucoup plus tendu, dont l'effet va permettre de sécuriser le coup, comme par exemple fait Federer. Dans ce cas là, la balle aura tendance à moins rebondir. (en général on n'y pense pas ) La question est donc "comment faire pour donner de la vitesse et de l'effet ?" Et bien globalement, la vitesse est donnée par le bras, et l'effet par le poignet. Du coup, la balle produite peut quand même être très rapide. J'ai jamais entraîné de jeune de ton classement, je ne sais donc pas si tu es capable de maîtriser ta main pour le faire, mais voici comment fait Federer :

Merci ^^ M'étant toujours entrainé n'importe comment, c'est sympa de l'avoir écrit ici. En plus, au delà de la préparation, ça doit aider le corps à se préparer tout doucement (ça évite les tendinites et autres désagréments...). Ensuite, je sais pas si c'est un bon conseil, mais j'aurai tendance à penser que c'est meilleur de courir l'hiver et au printemps, car c'est la période où logiquement on fait moins de tennis, quitte à laisser tomber l'été et à l'automne, en remplaçant par du VTT (pour varier un peu les plaisir), et du tennis.

En passant, vite fait : Dans ton service, la vitesse est la suivante : lente au début, rapide au moment du lancer de balle, puis relente, et enfin rapide encore (accélération pour la frappe) Théoriquement, tu devrais avoir un début lent (lancer de balle compris), et une forte accélération à la fin, juste avant la frappe. Le début lent permettrait de mieux te coordonner (et donc de corriger ce qu'a vu Denebola), et la fin rapide de frapper fort (bon, ça, tout le monde l'a compris )

Tout à fait d'accord. Et je vais aussi ajouter mon point de vu Varier les effets permet de changer la consistance de tes balles, et aussi les zones atteintes. Donc si tu fais 1 ou 2 coup droit liftés (un peu ou beaucoup), ton coup droit à plat qui suivra n'en sera que plus performant. L'alternance des coups renforce l'efficacité de chaque coup. De mon côté, je te conseille même, une fois que tu auras un peu maîtrisé le lift, de faire un peu de shop en coup droit. Le but n'est évidemment pas de faire que ça, mais si tu le fais une fois par jeu, ton adversaire pourra être gêné par la variation de hauteur, et la nécessité de se placer différemment par rapport au rebond. Ensuite, un autre aspect (je crois pas l'avoir lu), même si tu ne fais pas toujours des balles liftées, t'être entraîné à utiliser ton poignet t'aidera sur les balles basses sur lesquelles tu arrives en retard. Bref, même si tu préfère jouer à plat, même si la transition est difficile, et même si ça ne sert que de temps en temps, c'est intéressant de savoir faire ^^ (et puis rien ne dit qu'un jour, en match, que le seul moyen de gagner sera le lift haut...)

Je suis bien d'accord, d'ailleurs la plupart des joueurs de tennis n'ont pas la taille et la musculature des joueurs pros. Ni le coup d'œil, ni la coordination. Bref, chaque geste est unique. Ce que je voulais dire par ressembler, c'est plus s'apparenter, avoir un coup avec des similitudes, comme par exemple le type de préparation, la prise,...

ok, autant pour moi... j'avais remarqué que mon service était plus rapide depuis que je servais en essayant de donner plus de force avec ma main... donc ça ne doit pas venir totalement de là. Merci.

Pour détailler un peu le manque de vitesse : en fait, au service, un grande quantité de vitesse est donnée par la main. En te servant plus de ta main, tu pourrais donner plus de vitesse. Par rapport aux vidéos : En regardant le service de Roddick, par exemple, on remarque que le mouvement du poigné est ample : en fin de geste, on remarque l'accélération du poigné. En regardant ton service, on s'aperçoit que la raquette est à peu près dans le prolongement de ton avant bras à la fin du geste : pas d'accélération du poigné. Attention, pour faire cela, il faudra que tu prennes une prise la plus près possible de la prise marteau, l'idéal étant la prise marteau. Sans cela, pas de force. Bon courage ^^

En s'entraînant beaucoup, on peut tout à fait développer un coup qui fonctionne très bien, sans pour autant que celui-ci soit très académique. Encore faut il ne pas se faire mal Pour ce qui est du bras tendu, en général, ce qui est à reprocher, c'est que l'on a moins de force : lorsque le bras est détendu, il fonctionne un peu comme un fouet. Il a aussi le fait que l'on peut manquer de relâchement. Mais bon, après, pourquoi pas, il suffit de regarder Plus généralement, c'est vrai que c'est plus satisfaisant de développer son coup, plutôt que de se forcer à respecter forcément une technique précise qui ne correspond pas à son corps... et rien n'empêche de progresser en regardant quel(s) professionnel(s) a un coup ressemblant au sien.

L'aerogel 200 (en 18x20) s'apparente beaucoup à la dunlop 200G muscle weave 95 : équilibre, poids et dimensions des cadres. En jeu, les sensations sont très proches... la seule vraie différence se situe au niveau de la tolérance à l'excentrage... mais là, c'est normal, vu que l'aerogel est plus récente, elle est meilleure à ce niveau. Après, l'aerogel 200 offre peut être un meilleur rendement, mais c'est qu'une impression de ma part, je n'ai pas pu comparer les deux raquettes avec les mêmes cordages et les mêmes tensions. Ceux qui ont aimé jouer avec la 200G devrait aimer l'aerogel 200 (en plus, c'est la fin de série en ce moment, ça peut valoir le coup).

Bien d'accord. Déjà, c'est super dur d'être tout le temps assez bien placé pour jouer balle montante, parceque ça fait enchaîner très vite, et en plus il faut être super concentré. Et en plus, savoir prendre la balle parfois plus tard, parfois plus tôt aide à varier les rythmes, et donc gêne aussi (Un certain Nadal prend d'ailleurs beaucoup de balles descendantes...). Ensuite, pour la question en elle-même, un coup droit prise marteau, c'est vraiment très old school ^^ (j'ai rien contre les anciennes méthodes, mais le matériel et la technique ont évolué depuis) Essaie déjà, à l'aide d'un mur, de prendre une prise de coup droit. Cela te permettra déjà de recouvrir et tu pourras frapper un peu plus. Pour le lift, faudra attendre de t'être habituer à cette prise coup droit.

Allumer... à mon sens, c'est quand on est proche, que l'adversaire n'a vraiment pas le temps de se dégager, et que l'on tape fort. Niveau légal, je dirai que c'est limite une agression (Dans le cas de Lendl, ce n'est pas tout à fait le cas car il sait atteindre une zone où les risques de blessures sont faibles... mais pour un joueur de club, qui peut tout aussi bien toucher une zone sensible, c'en est une). Ensuite, quand on joue contre quelqu'un qui lit bien les balles, que l'on est en fond de court, et qu'il a le temps de se dégager (sans bien la jouer, évidement, sinon quel intérêt de jouer sur lui ?) je pense que c'est dans le domaine du possible de taper fort en visant le volleyeur. Donc voilà, l'idée est plutôt de frapper juste ce qu'il faut en visant... c'est pas la peine de frapper un coup droit à 150km/h s'il on est en face à 2m. Une petite balle suffit largement pour qu'il n'ait pas le temps de réagir. D'ailleurs c'est ce qu'aurait pu très bien faire Lendl...

Le mur, j'ai toujours adoré ^^ C'est avec que j'ai bossé le physique pendant les périodes où je craignais d'être un peu en dessous. En enchaînant frappes sur frappes, la cadence fait que l'on gagne en tonicité et on encaisse mieux les rallyes ^^ (le seul problème étant les ampoules lorsque l'on manque de jeu). Ensuite, le mur permet aussi de travailler des coups en chaîne comme le shop sur balle plus ou moins appuyée. Par exemple, je frappe fort en coup droit croisé, puis je joue en shop un revers croisé sur le coup droit, et ainsi de suite. En plus, ça détend plus qu'un match car on fait peu de fautes, et on ne fait que jouer. Enfin, pour le lift : ça dépend de la hauteur du mur. Avec un mur très haut (genre mur de salle multisurface), on peut aussi travailler. Le tout est de viser bien plus haut que la normale (3-4 m au dessus du filet). Le rebond sur le mur repart plus haut qu'une balle normale, et du coup,le rebond au sol est plus haut, et fait reculer. Donc on doit jouer en envoyant haut en liftant, ce qui permet de travailler le lift de fond de court. Ah, aussi : le mur, ce n'est pas un nouvel investissement pour beaucoup de club... alors que le lance balle en est très souvent un (mon club en aura sans donc jamais...). Bref, vive le mur !

J'ai jamais trop eu de problème de temps... ça m'est bien arrivé de finir sans avoir fait jouer des points, mais pas plus de 2-3 fois depuis que j'entraîne. Mais c'est vrai que ça dépend aussi du public ^^ Avec des adultes, aucun problème de temps pour le ramassage de balle ou autre. Si on a été précis pour la préparation, on peut en être très proche. Avec des adolescents, le ramassage a tendance a durer, et il varie en plus selon l'état des élèves, mais les exercices varient assez peu en durée finalement. Au mini-tennis, on fait souvent tourner sur des ateliers... du coup, le problème de temps provient du temps qu'il faut pour les installations au cours de l'heure (les préparations qui précèdent l'entraînement ne posent aucun problème). C'est là que ça devient vraiment technique. D'ailleurs, je pense que ce sont sûrement les plus difficiles à entraîner, tant par la différence des exercices, que par le matériel à gérer, et la gestion des élèves...

C'est sympathique pour tous les entraîneurs ^^ Et c'est pas mal de parler un peu de la manière dont on prépare les cours... Dans mon cas : -d'abord en début d'année, je mets surtout l'accent sur la correction des défauts, en repartant "des fondamentaux" en premier. Evidemment, je ne fais pas que cela, mais c'est la plus grande partie de l'entraînement. Les exercices ont pour but de corriger au maximum. -ensuite, je refais (ou fais) faire certaines séquences de jeu, tout en essayant d'être progressif à la fois dans l'ordre des séances et dans la séance. Au début, pour gagner en régularité, puis le travail des zones, ... jusqu'au jeu d'attaque (pour l'ordre des séances) -et en travaillant les séquences de jeu, je fais de plus en plus jouer pour mettre tout cela en pratique en parlant de tactique. Par contre, à chaque fois, dans chacune des trois phases, c'est soit les zones qui varient, soit le temps imparti, soit le nombre de réalisations réussies pour passer à la suite qui varient. Etant donner que c'est prévu pour être progressif, je vois assez vite comment compliquer (ou simplifier)un exercice lorsqu'il est trop facilement réussi (ou pas), afin que chacun progresse Comme denebola, je ne préparais pas mes séances par écrit jusqu'à il y a 2 ans, et l'arrivée d'une BE au club qui a très fortement insister sur la préparation des thèmes, surtout que l'on a un progression commune au club pour les différents initiateurs. Maintenant je prépare, et finalement, c'est surtout au début que cela m'aura aidé, pour peaufiner certains exercices, et surtout me rappeler ce que j'ai fait les années antérieurs. Au final, je pense que c'est surtout l'expérience qui fait que l'on sait où ça cloche, et comment adapter tel ou tel exercice. Evidemment, plus la connaissance technique est grande, et plus les corrections apportées sont précises, et les exercices appropriés. Mais comme on apprend aussi en s'entraînant comme joueur, on améliore notre connaissance technique au fil du temps, et on s'améliore aussi en tant qu'entraîneur ^^

Et bien je pensais pas avoir l'air catégorique, j'essayais d'être clair : comme quoi ça passe parfois mal à l'écrit ^^ Sur le deuxième point, je suis bien d'accord, sauf que justement, pour bien adapter son jeu, le mieux est de savoir un peu tout faire. Le style rameur peut gêner dans la progression, car on se limite à savoir bien défendre : à quoi bon défendre quand on a la possibilité de gagner le point ? Mais le style "je tape tout" n'est guère mieux, j'ai vu des joueurs stagner à un classement car ils ne savent pas garder efficacement la balle dans le court... on ne peut pas attaquer toutes les balles. Et au final, quand on se concentre sur un registre trop limité, on ne progresse plus, et le problème de la stagnation, c'est que certains finissent pas moins s'entraîner, voir abandonner. Voilà, donc je trouve que c'est mieux de prendre son temps, de monter doucement en sachant faire pleins de choses : cela permettra de progresser quelquesoit l'évolution que l'on veut pour son tennis, et la vision qu'on en a, tout en se faisant plaisir.

Je ne voulais pas dire qu'il avait un style rameur, loin de là, c'était simplement un exemple pour faire comprendre ce que je disais. Ensuite, je n'ai peut être pas été assez clair, mais ce que je veux dire, c'est que je n'aime pas le jeu rameur car il ne permet pas de progresser à moyen terme. Evidemment, cela plaît à certains, et cela peut être efficace dans certains cas... et donc, selon moi (encore), ce type de jeu ne devrait pas être utilisé trop souvent.(Attention, ce que j'appelle style rameur, c'est le genre de joueur, qui, sur un court n'attaquera jamais, même une balle facile, et dès qu'une balle le gène un peu, lève la balle pour avoir le temps de se replacer.) Enfin, je ne vois pas pourquoi j'aurai forcément raison ou tout le monde devrait être de mon avis : je ne fais que donner mon point de vu. D'ailleurs, le principe d'un forum, c'est de dire ce que l'on pense en expliquant pourquoi on le pense afin de débattre, non ?