Aller au contenu
Forums Tennis-Classim
k3vin93

Métier dans le tennis

Recommended Posts

Je pense comme CHTIT Gash, je ne connais pas de DE qui n'arrive pas a trouver (rapidement) de club... :huh:

Du travail c'est clair qu'il y en a, maintenant, certains coins commencent à être un peu saturés par rapport à d'autres. Mais comme le disait Eddie, si on forme par région une quinzaine de DE par ans voir plus, dans dix ans, on risque d'avoir un embouteillage.

Surtout que dans certains clubs, il y a parfois des initiateurs ou même des personnes sans BE/DE qui enseignent ...

Il y en a un peu partout. Maintenant, c'est risqué pour la personne et pour le président du club car s'ils se font chopés, les sanctions peuvent être lourde. Sauf à ce que ces personnes ne soient pas payées mais simplement défrayées, et là pas de soucis puisque l'on rentre dans le cadre de l'encadrement bénévole.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Oui en général ces personnes doivent être défrayés effectivement, mais je connais pas mal de club ou c'est pas vraiment ce qu'il se passe...

Sinon pour le coup du mec qui prend 50 euros de l'heure avec les Russes, c'est vraiment abusé, 2-3 indivs par jour et nice life là !

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Sur la CAZ, ce genre de pratique doit être courante :lol:

Sinon, je ne sais pas si les personnes dont je parlais sont défrayées mais j'espère que c'est le cas effectivement.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Avec le diplôme de l'AMT, les Initiateurs "n'existent" plus en principe... ;)

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

l'AMT c'est une formation équivalente à celle de DE mais t'es pas prof du coup c'est ça ?

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

ANALYSE FACTORIELLE DU « BOOM » DES ENTRAINEURS PROFESSIONNELS DE TENNIS DE CLUB EN FRANCE (2000-2011) :

INTRODUCTION :

De 2000 à 2011 en France, le nombre d’enseignants professionnels de tennis diplômés ou brevetés d’Etat (D-E, B-E) a doublé (passant de 3 000 à 6 000). Paradoxalement les effectifs de la FFT sont eux restés stables aux alentours de 1 100 000 licenciés (sources FFT). 5 500 D-E exercent au quotidien dans les clubs. Ce sont principalement ces individus qui feront l’objet de cette intervention. Ils diffusent un apprentissage de la pratique tennistique désormais professionnalisé et institutionnalisé.

En utilisant une multitude de données utilisées pour un travail de thèse (statistiques sur l’évolution des effectifs des D-E et des catégories de licenciés, entretiens avec des cadres de la FFT, des entraineurs et des dirigeants de club, recherches sur les conditions d’émergence et d’évolution de la profession, démarche empirique destinée à observer le quotidien des D-E)

nous tenterons de répondre aux problématiques suivantes :

Ce phénomène est-il uniquement le résultat de la forte émergence de la professionnalisation du secteur sportif ? Quelles sont les facteurs ayant encouragé ces nouvelles vocations ? Quelles en sont les conséquences sur la profession et les professionnels ?

DISCUSSION :

Pour devenir enseignant de tennis, ces individus professionnalisent une compétence physique et de loisir (en effet, la FFT impose aux « postulants D-E » de posséder un niveau tennistique équivalent à la seconde série détenu par moins de 1% des licenciés). Ils suivent également une formation spécifique. Après cela, l’obtention du diplôme leur confère un certain monopole d’exercice. Leurs qualités de joueur, leurs connaissances des rouages du « monde social » des clubs de tennis, les savoirs acquis en formation (l’élaboration de plannings destinés à faire progresser les compétiteurs, le processus de façonnage gestuel de ses élèves, l’utilisation d’un matériel conçu pour optimiser le contenu des séances …) fondent leur posture d’ « expert » de l’entraînement tennistique.

Au quotidien, le D-E est un « généraliste ». Il est amené à élaborer des séances pour tous types de publics, il s’attelle à mettre en application divers programmes ou méthodes destinés à optimiser la technique et le niveau de jeu de ses clients (cela en s’adaptant à leur investissement, à leurs capacités, au temps mis à disposition), il les corrige gestuellement, leur transmet certaines aptitudes physiques et tactiques. Et ceci par différentes approches : emploi de matériel, démonstrations, coaching. « Etre entraîneur est donc un métier parce qu’il faut avoir de sérieuses connaissances, et intégrer ces différents savoirs, - en plus de la connaissance interne des disciplines -, des tactiques ou des techniques spécifiques, savoir les adapter, les humaniser » (Lemieux et Mignot 2004).

Issus de la volonté étatique de donner un statut professionnel aux entraineurs d’une discipline sportive spécifique (notamment avec la création du brevet d’Etat en 1972), les premiers « B-E » ont longtemps établit un monopole d’activité. Dans un premier temps, ils sont majoritairement employés dans des clubs huppés, enseignant principalement à des joueurs classés, à de jeunes espoirs, voire encore à une clientèle aisée.

Le nombre de B-E ne dépend pas véritablement d’une règle d’offre et de demande classique qui verrait le taux de professionnels proportionnel au nombre de joueurs de tennis licenciés. Certes entre 1975 et 1986, lorsque les effectifs de la FFT augmentent considérablement (passant de 300 000 à 1 400 000) la profession de B-E se diffuse véritablement dans les clubs (le nombre de B-E en activité passe d’environ 1 200 en 1980 à 2 400 en 1990) et se constitue en tant que « groupe professionnel » à part entière. L’entrainement de tennis continue son processus de rationalisation et optimise ses techniques. De nombreuses recherches et méthodes sur l’enseignement vont ainsi se développer. Elles se diffusent en partie lors des formations au brevet d’Etat (qui insistent sur les capacités techniques du postulant, les rouages du système sportif français, l’histoire du tennis…).

Cependant durant cette période, l’enseignement reste encore largement effectué par des bénévoles ou des « initiateurs » rémunérés de façon hybride. En effet c’est au milieu des années 80 que le taux de B-E par licenciés est le plus faible (1 pour 789 en 1986 lorsque les effectifs de la FFT culminent, contre 1 pour 320 en 2011). La « crise » du tennis (1990-1997) analysée par Waser (1995) va en partie, et paradoxalement, modifier ce taux. En effet lorsque le nombre de licenciés chute, le nombre de professionnels de l’enseignement ne cesse d’augmenter.

Plusieurs facteurs expliquent cela. L’objectif principal de la FFT (le triomphe d’un français à Roland Garros) implique des moyens au niveau de la détection et de la formation des jeunes joueurs, et donc du degré de qualification des entraineurs.

Aussi, face à la désaffection de ses membres, la FFT a cherché à renouveler sa clientèle. La pratique encadrée du tennis explose dans les clubs. En effet les licenciés jouent de plus en plus au tennis sous la coupe d’un entraineur. On observe ce fait notamment chez les moins de 10 ans (qui représentent aujourd’hui plus d’un tiers des licenciés, contre 7% en 1982), les joueurs de « tennis loisir » (qui garantit une pratique quasi hebdomadaire sous la coupe d’un entraineur sans avoir à se soucier de la réservation des terrains ni même de la recherche, parfois délicate, de partenaires) mais aussi chez les compétiteurs souvent friands d’expertise tennistique. De 1985 à 2010, le nombre de « classés » passe de 120 000 à 380 000 et le nombre de tournois organisés de 5400 à 8900.

Les politiques de lutte contre le chômage mises en place par l’Etat (emplois jeunes, développement du secteur associatif…) relayées par les clubs et les régions ont également permis à de nombreux postulants de pouvoir financer une formation onéreuse (6000-7000 euros) et d’envisager l’obtention de cette licence comme un projet professionnel.

La baisse du bénévolat sportif (tant au niveau des éducateurs qu’au niveau des dirigeants), face à laquelle le tennis n’échappe pas, oblige également les clubs à trouver des individus pour les substituer : « le processus par lequel de moins en moins de membres d'une population exercent une activité pour le plaisir qu'ils retirent de cet exercice, pour le bénéfice qu'il procure à d'autres, ou pour la gratitude et l'admiration que d'autres lui renvoient fait qu'ils sont de plus en plus nombreux à le faire pour le revenu qu'ils en retirent. Il n'y a guère de doute quant à la très large tendance à l'accroissement de cette professionnalisation, en rapport avec la transformation du monde due au capitalisme. Un grand nombre de tâches originellement accomplies bénévolement par des amateurs (…) sont aujourd'hui le fait de travailleurs à plein temps qui gagnent ainsi leur vie » (Freidson 1994).

L’interdépendance de ces phénomènes justifie la hausse de l’emploi de B-E dans les clubs, ce qui va avoir des conséquences sur la profession et son rôle effectif.

En 2008, dans une logique d’harmonisation européenne, le B-E est devenu D-E (diplôme d’Etat). En parallèle, les modalités d’accès à ce diplôme se sont modifiées. Elles requièrent désormais à ses titulaires, en complément d’une maîtrise générale des techniques d’entraînement, la maîtrise de compétences au niveau de la gestion organisationnelle et managériale des clubs. Les professionnels se doivent aussi de participer au développement et à la pérennisation des organisations qui leur font appel. Les D-E sortent ainsi du cadre exclusif de l’entrainement. Leur rôle, leurs fonctions, les attentes dont ils font l’objet se modifient.

En doublant ses effectifs en 10 ans, cette profession se trouve aujourd’hui de plus en plus segmentée au travers de sa réalité effective. Sous un même titre elle héberge des situations quotidiennes très différentes. Le cadre d’exercice, les motivations qui incitent les postulants à envisager cette voie, le type de clientèle, les salaires perçus, leur expérience et même leur niveau de jeu (illustré par un classement) sont des éléments qui symbolisent les nombreuses fragmentations professionnelles d’un D-E à l’autre.

CONCLUSION :

En 2011 de nombreux D-E arrivent encore sur le marché, une saturation des effectifs se profile (il y aura bientôt plus de D-E que de clubs). Soit les critères d’admissibilité au diplôme se renégocient afin de préserver ce qui est encore une profession recherchée dans certains secteurs géographiques. Soit ils stagnent et la concurrence s’amplifiera, ce qui aura indéniablement des conséquences sur la profession en elle-même. Cela à moins que les effectifs de la FFT et (ou) que le nombre d’heures d’entrainement dispensés dans les clubs n’augmentent en conséquence. Reste qu’à défaut de maîtriser totalement l’évolution de leur statut, le contenu de leurs missions et les conditions d’établissement du monopole de leur activité, les D-E conservent une autonomie de travail et une liberté d’action qui ne se retrouve que dans peu de secteurs de travail.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

J'ai eu une petite discussion avec le prof de mon club cet aprem. Il faut savoir qu'ils sont 2, un qui est là depuis presque 20 ans, à temps complet, et un autre qui est là depuis un an, et dont le contrat dure encore 3 ans, qui est là pour combler les heures que ne peut pas faire le premier DE. Je lui ai dont fait part de mon désir de passer le DE d'ici quelques temps dans un avenir proche, et en gros vu que ça serait juste un second boulot pour moi, ça serait niquel puisque je pourrais compléter les heures qu'il est impossible de faire pour le premier DE. Il 'ma d'ailleurs félicité d'un tel projet et que j'avais tout ce qu'il faut pour y arriver. Donc en gros si je veux que ma formation soit prise en charge, il faudrait que j'attende 3 ans, demander une mise en disponibilité à l'Education Nationale pour avoir un an de congé sans salaire, passer le DE (qui au passage me permet d'avoir un petit salaire avec les heures effectuées dans mon club) sous la tutelle de mon prof, et à la rentrée suivante je peux faire les 2. J'ai tellement hâte, ça semble presque trop beau :) en tous cas ça me permettrait de garder mes 2 passions dans la vie et je trouve que y'aurait une véritable continuité entre les 2 vu que je resterais dans le domaine de l'enseignement :)

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

C'est un beau projet effectivement :rolleyes:

Du coup, tu donnerais tes heures de tennis le mercredi en priorité et le soir en semaine c'est ca ?

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Merci :) euh à priori c'est difficile à dire mais une chose est sûre c'est qu'en étant prof tu es forcément disponible le mercredi aprem et le samedi toute la journée (en partant du principe que tu enseignes en collège), au lycée je ne me souviens plus si j'avais cours le samedi.

Mais sinon oui les créneaux auxquels je pense là comme ça seraient le mercredi aprem, un soir en semaine si besoin il y a, et le samedi toute la journée par exemple. Je pense qu'on peut atteindre facilement 12-15h avec ça non ? Après faut pas tomber dans le piège de vouloir trop en faire non plus je pense, donc je me suis fixé 15h max et d'ailleurs je ne sais même pas quel est le nombre d'heures max que l'on a le droit d'exercer pour un second métier comme ça...

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant

×