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dania70

enfant qui pleure en tournoi

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Bonjour

Comment aider une jeune passionnée de tennis et qui pleure en match... quand on lui suggère d'arrêter les tournois elle refuse. Quand elle pleure, elle fait cadeau de 2 jeux à son adversaire... bref elle perd à cause de ses pleurs qu'elle n'arrive pas à maitriser sur le court... :blink: Elle se met la pression toute seule en disant "je joue mal"... quant à son entourage, il la soutien sans lui mettre une quelconque pression (le tennis pour eux n'est qu'un passe-temps, mais à priori pas pour l'enfant)

Ma question : faut-il qu'elle aille voir un psy ? si oui, qui ? Comment l'aider ? le risque c'est que ce stress la bloque pour ses futurs concours à l'école...

Merci

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Elle a quel âge ?

Et des concours à l'école, il n'y en a plus qu'en prépa et médecine (encore que, des QCM) elle a le temps de changer ... Et avant le supérieur, les examens c'est cadeau, mérite ou non. De toutes façons je ne vois pas bien le rapport entre pleurer sur un terrain et la "réussite" scolaire.

elle perd à cause de ses pleurs qu'elle n'arrive pas à maitriser sur le cour

Elle perd parce qu'en face c'est meilleur, point barre.

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Elle a quel âge ?

Et des concours à l'école, il n'y en a plus qu'en prépa et médecine (encore que, des QCM) elle a le temps de changer ... Et avant le supérieur, les examens c'est cadeau, mérite ou non. De toutes façons je ne vois pas bien le rapport entre pleurer sur un terrain et la "réussite" scolaire.

Elle perd parce qu'en face c'est meilleur, point barre.

Hum je ne suis pas du tout d'accord avec toi. Il est tout à fait possible et courant de perdre contre moins fort que soi. Le facteur psychologique est très important au tennis. Ca fait 75% dans un match.

Je ne crois pas qu'elle devrai aller jusqu'à voir un psy. Mais des séances de préparations mentales peuvent être importantes. Parlez en au coatch.

Il y a plusieurs exercices de prépa mentale assez simple à faire et qui l'aideront de toute façon.

Après le stresse tout le monde en a, si elle arrive à l'évacuer avec les pleures tant pis !

Il faut qu'elle apprenne à garder toute sa concentration pendant un match et ne pas se laisser submerger par les émotions.

Si vous voulez en discuter un peu plus contactez moi par mp.

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Comme tu dis le facteur psychologique est important. Mais pour moi le mental est à prendre en compte dans le niveau du(de la) joueur(euse), il n'y a pas que la technique, même si c'est ce qui se voit le plus facilement. Et par meilleur je parlais sur un match, pas sur l'ensemble d'une saison.

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Bonjour

Comment aider une jeune passionnée de tennis et qui pleure en match... quand on lui suggère d'arrêter les tournois elle refuse. Quand elle pleure, elle fait cadeau de 2 jeux à son adversaire... bref elle perd à cause de ses pleurs qu'elle n'arrive pas à maitriser sur le court... :blink: Elle se met la pression toute seule en disant "je joue mal"... quant à son entourage, il la soutien sans lui mettre une quelconque pression (le tennis pour eux n'est qu'un passe-temps, mais à priori pas pour l'enfant)

Ma question : faut-il qu'elle aille voir un psy ? si oui, qui ? Comment l'aider ? le risque c'est que ce stress la bloque pour ses futurs concours à l'école...

Merci

Première question déjà : quel âge à l'enfant... si c'est 8 ou 9 ans, ce n'est pas la même chose que pour une ado...

Ensuite, il ne faut pas généraliser : ce n'est pas parce qu'elle ne supporte pas la pression d'une confrontation directe comme le tennis qu'elle ne supportera pas la pression d'un examen ou un concours à l'école. Le psy c'est peut être un peu démesuré, mais par contre, c'est le travail de l'enseignant de discuter avec elle pour essayer de savoir ce qui ne va pas en macth.

Le tennis est une relation entre trois grands pôles : la technique, le physique et le mental. Chacun des trois est interdépendant de l'autre et chacun peut influer sur l'autre en fonction des circonstances du match et du vécu du joueur en compétition. C'est un équilibre compliqué qu'il faut trouver. Il faut lui laisser du temps ;)

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Vu son précédent topic, sa fille a 10 ans ;)

On a une fille dans le club de 14 ans aujourd'hui qui pleure souvent en match et qui se met dans des états pas possibles. Sa mère l'a envoyée chez un sophrologue à 11/12 ans, ca n'a rien fait ... Elle a pris de l'homéopathie mais rien à faire. Elle s'est faite engueulée aussi mais pas de résultats. Inconsciemment, on pense que les parents lui mettaient peut-être un peu trop de pression. Il faudrait la sortir du terrain quand elle commence à péter un plomb mentalement.

Je n'ai pas de conseil miracle, il faut lui apprendre à relativiser, à prendre du recul, etc ... mais ce n'est pas très évident à cet âge.

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Je pense que la présence des parents sur le bord du court est souvent responsable des états d'âme des enfants.

Le mieux est qu'ils aillent faire leurs courses pendant les matches de leur progéniture

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Première question déjà : quel âge à l'enfant... si c'est 8 ou 9 ans, ce n'est pas la même chose que pour une ado...

Ensuite, il ne faut pas généraliser : ce n'est pas parce qu'elle ne supporte pas la pression d'une confrontation directe comme le tennis qu'elle ne supportera pas la pression d'un examen ou un concours à l'école. Le psy c'est peut être un peu démesuré, mais par contre, c'est le travail de l'enseignant de discuter avec elle pour essayer de savoir ce qui ne va pas en macth.

Le tennis est une relation entre trois grands pôles : la technique, le physique et le mental. Chacun des trois est interdépendant de l'autre et chacun peut influer sur l'autre en fonction des circonstances du match et du vécu du joueur en compétition. C'est un équilibre compliqué qu'il faut trouver. Il faut lui laisser du temps ;)

un quatrieme pole la tactique non?

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Elle a pris de l'homéopathie mais rien à faire.

[...]

Je n'ai pas de conseil miracle, il faut lui apprendre à relativiser, à prendre du recul, etc ... mais ce n'est pas très évident à cet âge.

Logique que l'homéopathie lui ait rien fait, puisque l'homéopathie c'est de la c******. :P

Par contre je suis tout à fait d'accord que ce qu'il faut faire c'est relativiser et prendre du recul. Si ça peut aider, expliquer et montrer que même les pros peuvent faire des bourdes énormes et avoir de très mauvaises passes. C'est comme ça, ça fait partie du tennis et tout le monde y passe. Essayer de se focaliser sur le positif, même si c'est difficile, accepter ses erreurs. C'est difficile à tout âge, d'ailleurs.

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un quatrieme pole la tactique non?

Oui, si on veut mais perso, j'ai tendance à l'inclure dans le grand pôle du mental : pour moi le mental, c'est à la fois être capable de se gérer en terme d'émotion (mental au sens commun su terme), mais aussi en terme de choix tennistique par rapport au contexte du match (tactique).

Mais c'est vrai que généralement, on parle de 4 poles effectivement. :P

Pour en revenir au cas de cette jeune fille, si elle a 10 ans, il faut effectivement lui fiche un peu la paix et la laisser apprendre à jouer en compétition tranquillement.

De plus, je suis 100% d'accord avec Sean : la présence des parents aux abords du court n'est jamais une très bonne chose, que ce soit à l'entraînement ou en compétition.

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Je viens de m'inscrire aujourd'hui dans ce forum car je cherchais justement une réponse au même sujet que vous traitez. Mon fils vient de faire 6 ans et joue des tournois avec la catégorie des 7 ans; il n'y en a pas pour les 6 ans. Il a fait 4 finales et 2 demi finales. En 1/2 finale cet après midi, il a complétement craqué et a commencé à pleurer en milieu de match. Au fait il perdait 4/0 au 1er set. 2ème set 2/2 encore des pleurs. on a voulu arreté le match mais impossible. Ce n'est pas la 1ère fois qu'il fait ce comportement. on lui a expliqué à maintes reprises que celà ne servait à rien, on ne l'a pas inscrit à 2 tournois pour qu'il comprenne. après celà il s'est resaisi et n'a plus pleuré. mais rebelotte aujourd'hui. Franchement celà m'embête bcp car je le trouve jeune pour qu'il se fasse une telle pression. Mon mari ne l'a pas vu joué pendant 2 tournois parce que nous avons estimé qu'il se stressé, il lui fait des remarques en plein jeu.... c'est vrai qu'il était présent à ce match. C'est après le match que mon fils s'est dit qu'il ne fallait pas qu'il pleure et que il se voyait perdre et qu'il ne supportait pas. Enfin, je pense que discuter avec l'enfant est très important et que l'entraineur a aaussi un rôle très important à jouer.

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Bonjour,

Je suis papa d'un joueur de 10 ans qui se met beaucoup de pression sur tous les matchs.

J'ai lu beaucoup sur ce sujet, rencontré pas mal de gens et fait beaucoup de tentatives en tout genre.

Aujourd'hui avec le recul je pense qu'il n'y a qu'une chose qui soit fondamentale sur ce comportement à cet âge c'est l'attitude des parents (je ne saurai dire si cela s'applique de la même façon à 6 ans mais je pense que cela influe beaucoup).

Tout parent normalement constitué a envie que son enfant gagne pour qu'il soit content de lui (et à cet âge, il n'y a que la victoire qui leur fasse vraiment plaisir). De ce fait et même avec les meilleures intentions du monde, on donne des conseils, on grimace sur les fautes, on explique après match ce qu'il fallait faire ou pourquoi il a perdu voir gagné. L'enfant enregistre tous ces détails et se conforte dans l'idée qu'il doit gagner pour être un bon enfant et que ses parents soient fiers de lui. Ainsi quel que soit votre discours avant le début du match (amuse toi, fais toi plaisir,...) son esprit reste braqué sur la victoire d'où les pleurs, colère et autres manifestations dès que le match est difficile.

La solution ne dépend donc que de nous et un peu de l'entraineur qui doit aller dans le même sens. Il faut montrer à notre enfant que nous l'aimons tout simplement et que notre attitude est la même dans la victoire que dans la défaite. Il faut en permanence l'encourager, insister sur ce qu'il a fait de bien et sur les progrès (il y en a toujours). Quand on est au bord du terrain, il faut également l'encourager à jouer, à refaire ce qu'il fait à l'entrainement même sil fait des fautes (il est aussi là pour apprendre).

A l'inverse, il ne faut pas lui expliquer ce qu'il n'a pas bien fait car s'il se met en colère c'est surtout parce qu'il sait qu'il a fait des erreurs. Evitez de donner des conseils tactiques ou techniques, il sait déjà faire beaucoup de choses et c'est le domaine de l'entraîneur. Insistez en permanence sur le fait que l'important c'est l'application qu'il met à faire les choses et pas le résultat car celui ci ne dépend pas que de lui.

C'est un travail de tous les instants et de longue haleine où on doit se surveiller en permanence (attitude, langage,...). C'est également super frustrant car on a parfois envie de les booster plutôt que de les cajoler. Mais ça donne des résultats à plus ou moins long terme en fonction du nombre de match joué et du tempérament du gamin et des parents.

Mais quand ça commence à porter ses fruits, ça devient un vrai bonheur de les regarder jouer et s'amuser sur le terrain. C'est mon cas en ce moment après trois mois de "travail".

Si vous décidez de mettre en oeuvre ces quelques conseils, tenez moi au courant je suis curieux de savoir si cela fonctionne aussi pour d'autres.

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bien résumé...je pense que ca passe par le comportement des parents. Mais je vois pas mal de jeunes de 7 à 9 ans qui pleurent sur un terrain en compétition, ca me parait même être la majorité des cas. Je pense qu'un enfant de cet age ne peut admettre la défaite, je pense qu'il faut donc tenter de lui ôter toute pression extérieure pour que le amtch devienne un jeu, sans enjeu...(facile à dire quand les parents sont des compétiteurs...!)

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les parents compétiteur... c'est bien pour eux que le problème est le plus dur à résoudre.

Par contre je ne pense pas qu'il faille supprimer l'enjeu surtout si les gamins sont compétiteurs dans l'âme. Il faut essayer de déplacer l'enjeu du match sur la capacité à faire certaines choses qu'il maitrise complètement et toujours en positif.

Par exemple à 10 ans, l'enfant peut s'appliquer à jouer dans une ou deux zones définies ou encore à jouer derrière une certaine limite (à définir avec l'entraineur) et se forcer à attaquer sur les balles courtes et tout cela sans se préoccuper du score. Quelque soit le résultat du match, le parent ne s'intéressera alors qu'à l'application mise à réaliser cet objectif.

L'enjeu qui consiste à ne pas s'énerver ou à ne pas faire de fautes directes n'est pas acceptable. On ne peut pas s'appliquer sur une négation. c'est du moins ce que je retire de mes différentes expériences et discussions.

Cette capacité à accomplir son objectif même si son adversaire est plus fort devrait lui permettre de prendre confiance et de se donner le droit à l'erreur.

Ce droit à l'erreur est également un élément important dans la tête de nos chérubins. Il faut lui rappeler souvent et lui montrer par tous les moyens qu'on est fier de lui même quand il fait une faute.

A+

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