Fedka

Bonjour tatooman4, Pour ma part, je pense que tu ne dois pas te laisser assommer par les viles moqueries qui pourraient ou qui auraient pu tenter de disloquer ton rêve, ou par les commentaires pondus du tac au tac du genre "oublie ca, c'est impossible" des vieux jaloux qui, frustrés, n'ont plus la volonté de croire en les leurs. Donner de la suite à tes idées, de la force à tes rêves, c'est ca ton moteur. Progresse de facon intelligente, reflechis beaucoup, privilegie la qualité à la quantité, et tu sauras TOI MÊME constater l'aboutissement de ces efforts, te forger une expérience bien plus solide qu'en te laissant dicter les règles par les autres. Et qui sait? Peut être qu'un jour, ca marchera... Néanmoins, qu'il se réalise ou pas, tu vivras (sûrement) dans une demi douzaine d'années, et, histoire de ne rien regretter, il est utile de distiller le flot de tes envies par une goutte de raison. Continuer assidûment des études me semble un bon moyen de constituer un plan B en cas d'imprévu. De plus, si tu as de bonnes notes, ca devrait passer sans problème. Ca reste un conseil, une vision des choses. A toi d'en tirer la quintessence...Et n'oublie pas que ta seule force, c'est d'Y croire... Bien à toi, Fedka

On me souhaite mon anniversaire !!! Merci

Pour qu'un immeuble soit bien construit, il faut de solides fondations. Pour le jeu, c'est pareil. Il est inutile de tenter un retour revers long de ligne si on ne maîtrise pas parfaitement (à sa facon) les bases du revers. Il faut donc, quand on debute, bien etudier les trajectoires de la balle et ses reactions pour apprendre l'anticipation et l'intention. Ceci maîtrisé, il faut travailler (à sa façon) les coups de base, leur preparation et instaurer la notion de placement. Je pense qu'il faut bien comprendre la notion de placement. C'est une certaine configuration du corps qui facilite au maximum la preparation du coup voulu et optimise le transfert d'énergie du corps vers la balle, d'où la "nécéssité" d'avancer. L'on ne doit pas se dire : "Si je me place de cette facon, je pourrais imprimer à la balle cette trajectoire", mais plutôt "Si je veux imprimer à la balle cette trajectoire, il faut que je me place de cette facon, pour doter mon coup de la stabilité et de la fluidité requises." Ainsi, on se rend compte qu'il n'existe pas UN placement pour le coup droit et UN pour le revers, Mais une préparation de base qui peur être déclinée en beaucoup de réalisations differentes selons les situations. Et là encore, il faut s'APPROPRIER ce qu'on apprend. Ensuite il sera aisé d'incorporer à sa technique un jeu de jambes efficace, en repetant les mêmes combinaisons jusqu'à leur maitrise absolue, avant de s'essayer à d'autres enchaînements. Si je poste ceci ici, c'est que je me rends souvent compte que des petites erreurs d'execution ou d'intention sont à l'origine de beaucoup de grands maux dans les jeux des trois ou quatrieme serie. Il suffit donc souvent de se concentrer sur ce qu'on croit être des details, et fortifier les plus faibles maillons afin d'augmenter la resistance globale de la chaîne... Merci

Lorsque on effectue un effort comparable à celui que demande un grand panel de coups du tennis du point de vue de l'anticipation, de l'application et de la coordination, notre esprit à souvent tendance à être débordé, et on oublie bien souvent la condition essentielle de tout effort prolongé : La respiration. Sa negligence conduit à un essoufflement sur le court terme (point en cours), et à une fatigue accélérée sur plus long terme (set, match) du à une mauvaise oxygénation et élimination des toxines. Mais cela ne s'arrête pas là. Être en forme, c'est jouir pleinement de ses capacités, aussi bien physiques que mentales. C'est disposer d'un certain equilibre, resultant de l'organisation parfaite des ressources dependantes (optimisme, par ex) ou independantes (fatigue) de notre volonté. Ainsi, cet equilibre se trouve altéré sur le plan physique lors d'une mauvaise ou insuffisante respiration. Mais les consequences physiques peuvent aussi se repercuter dans la tête, bien souvent par le sentiment de frustration apporté lors d'un coup manqué, qui va ajouter une dose de stress supplementaire, qui va lui même agir sur l'execution des coups...Une sorte de cascade vicieuse d'événements ou d'émotions, somme toute... Par ailleurs, arrivé à un certain niveau, pour bien jouer ou bien progresser, Je pense très important de considerer le corps comme un "tout", comme une chaîne qui n'est point plus resistante que son maillon le plus faible, ou comme un tonneau qui ne s'emplira point plus haut que sa douve la plus basse...Et il faut non seulement s'efforcer de renforcer un à un les maillons de cette chaine (ou de reparer une à une ces douves), Mais il faut s'assurer de la liaison solide entre deux maillons ou deux douves, si bien qu'aucune fuite ne doit survenir, ou du moins le minimum...Je veux dire par là que non seulement il faut travailler son revers et son jeu de jambes, mais il faut aussi s'efforcer de "combiner" parfaitement les deux au sein d'une même réalisation ce qui est autrement plus délicat, et ainsi enrichir le systeme "jeu" d'une liaison supplémentaire... Un peu comme une molécule, finalement, qui serait l'assemblage d'éléments chimiques aux propriétés diverses...Mais j'arrête là les analogies , et j'attends votre avis sur la (les) question(s)... Merci PS : Pour repondre à la question, il existe divers exercices d'endurance que tu pourras trouver sur des sites spécialisés. Il y a des disciplines comme le yoga respiratoire, qui améliore les capacités respiratoires, ou le Qi gong(art du souffle), parmi d'autres, qui facilite le flux energétique...Très interessant, tout ca...

Bonjour. Je pratique très souvent le mur ( j'y passe au moins autant de temps que sur un terrain ) et j'y ai trouvé avantages et inconvénients, dont : -Très bon exercice pour l'apprentissage des coups, du fait de leur fréquence. Mais bien s'appliquer doit rester une préoccupation majeure, sinon les mauvais reflexes, erreurs de placement sont d'autant plus vite assimilés. -Offre la possibilité de diversifier ses coups, ou de s'entraîner rapidement sur un geste donné. -Bon pour le placement, les reflexes, la fluidité des coups, et la puissance du bras, surtout lors d'exercices alternant differents coups. -Bon pour le jeu de jambes (si on s'applique) et la gestion du centre de gravité. -Très mauvais pour la visualisation du terrain, de ses limites. Après une séance sur le mur, j'ai tendance à faire des balles trop longues, ou à atteindre les couloirs, voire à les depasser. Je n'ai plus, en outre, l'activité de reflexion et de pré-visualisation qui m'aide a réaliser mes coups d'une manière sensée. -Les balles reviennent du mur sans effet, ou quasiment, ce qui peut tromper contre un adversaire reel. -J'ai l'impression que les balles reviennent à une allure moderée, assez peu révélatrice des conditions réelles de jeu, même quand je frappe...Le mur ne fait en fait qu'opposer une resistance à l'énergie de la balle en en absorbant une partie... Donc voila, Je pense que le mur reste une excellente facon de perfectionner ses gestes, mais demande une grande volonté application (Je pense d'ailleurs que la visualisation des coups, l'anticipation des rebonds et l'intuition jouent un rôle primordial dans le tennis et sont les premiers principes de l'application requise. Le mur est un bon moyen de s'y entraîner). Il trouve ses limites lorsque les coups et les déplacements sont maîtrisés. Seuls l'expérience du jeu et divers exercices sur le court pourront ensuite venir renforcer les acquis.

J'ai un autre "truc" qui, à terme, aide à lancer les balles correctement : Se placer en face d'un mur (le plus vertical possible, porches à éviter) et faire suivre à la main lanceuse l'exacte trajectoire verticale du mur (au centimetre près) avant de liberer la balle. Elle devrait, en toute logique, retomber aussi près du mur que lorsqu'elle a été envoyée. En réalité, il faut généralement lancer la balle légèrement vers l'avant. >Ne pas laisser le bras lanceur tendu tout au long de la lancée; c'est à dire le plier de manière à faire en sorte que la main lanceuse ait une trajectoire rectiligne. >Une fois l'exercice complètement maîtrisé, appliquer à cette trajectoire un angle de quelques degrés vers l'avant. Cela limite en fait l'irregularité (difficilement maîtrisable) des lancers lorsque le bras, resté tendu, imprime à la main une trajectoire circulaire, ce qui oblige à lancer exactement au bon moment... (J'aurais aimé agrementer cette loghoree d'un schéma, mais, étant néophyte, je ne sais pas encore comment l'inserer à partir de mon disque dur...Si quelqu'un sait...) Merci