lemon

Lire ce qu'il se fait déjà sur le forum est un bon premier point. Jouer un pousse baballe ou un pusher doit pousser à la réflexion puis après on voit ce qu'on met en place. De plus, réfléchi au fait que beaucoup de gens de ce forum ne partageront pas ton analyse sur ton "réel" niveau. T'as de quoi faire en lisant ça ligne par ligne. De rien.

C'est cet état mental là que tu dois avoir dès le début de l'échauffement.

Si c'est ça ça part d'une croyance obsolète. On ne doit rien à l'adversaire encore moins son jugement. On est pas la pour lui faire plaisir ou faire de la figuration. Tu gagnes ou tu perds. Il n'y a que ça, tant que c'est dans le fair play et le respect des règles. Le reste c'est de la littérature ou des mauvaises croyances.

C'est un très bon résumé. Malheureusement beaucoup sur ce forum n'en sont pas là.

+1 Se fixer un objectif final sans connaitre le niveau de tous les adversaires c'est un mauvais calcul. Il suffit d'un inconnu avec un niveau monstrueux pour son classement et ton objectif passe à la trappe. En plus si ce cas arrive, on l'espère pas, tu risques de te crisper mentallement pendant le match et ça peut potentiellement te bloquer plus que t'aider.

Bizarre comme analyse. La vitesse de la lumière va plus vite que celle du son. Le temps de se rendre compte par le son que c'est un lift et tu as logiquement le temps de faire la même analyse par l'image (gestuel qui permet même d'anticiper, plan de frappe, éventuellement trajectoire de balle). En théorie la qualité du son n'a pas beaucoup d'intérêt. Entendre l'impact oui car c'est comme un clap mais de la à analyser l'effet... Puis ça nécessite des conditions très particulières pour arriver à entendre si finement. En compétition il faut pas trop miser dessus. Chose à apprendre à gérer.

Je suis plutôt de l'avis de Roger. Faire des tournois quand on a pas au minimum un niveau 30/3 crée beaucoup de frustrations à cause des nombreuses incertitudes. A moins d'avoir du temps et de l'argent sans compter ça n'apporte pas grand chose. Un vrai 40 va plus passer son match à se focaliser sur lui même et ce qu'il sait faire plutôt que sur le mental, la tactique, la gestion du temps et du physique. A partir de niveau 30/3 ces nouveaux facteurs peuvent commencer à rentrer en ligne de compte de façon plus significative. C'est à ce moment que l'expérience accumulée commence à prendre du sens. Avant de savoir gérer un match il faut savoir gérer son propre tennis un minimum. Je te conseille de t'entrainer et de valider un niveau 30/3 avant d'enchainer des tournois (tu peux en faire occasionnellement néanmoins) Ça t'évitera une multitude de first qui ne t'apprennent juste qu'il y a plus fort.

La question est légitime mais comme elle n'en a jamais fait ça ne peut être qu'instructif. Elle fera un bilan de l'expérience et avisera. Elle peut y prendre goût sur le tas.

Avoir du stress a un moment est humain et normal, d'ailleurs on parlerait pas de gestion du stress sinon, mais ce sentiment peut être très vite dégagé et même devenir anecdotique. Le meilleur moment pour s'en rendre compte ce sont les points décessifs. A ce moment il y a un état et des pensées pour hausser le niveau de jeu qui vont à l'inverse du stress. Pour faire simpliste on va dire que c'est un sorte de "confiance en soi absolu". L'implication vient de la motivation et la concentration. D'ailleurs en état de flow/zone on a pas de stress.

Justement c'est la manière d'aborder mentalement le résultat qui donne ou pas du stress. Plus jeune j'étais un gros stressé de la vie. La gestion du stress et la confiance en soi ca s'apprend. Ca peut être plus ou moins inné mais ça s'améliore, comme le physique. "Penser comme un champion". C'est pas si farfelu que ça et encore moins irréalisable. C'est pas moi qui ai inventé : Tout ça ça fait de jolies livres mais ça a aussi une réelle application pratique, applicable d'ailleurs dans d'autres domaines que le tennis. Sinon beau message Rob.

Peu importe la situation si tu joues à 100% que tu gagnes ou que tu perdes c'est la même chose. T'étais plus fort ou plus faible que l'adversaire au tennis et à ce moment précis, de ce fait il n'y a pas de stress car aucun regret possible. Tu fais ce que t'as à faire. Le moment présent et rien que ça. A maximum 5% prêt je joue pareil en match qu'en entrainement. Je ne me cache jamais derrière de fausses excuses pour une défaite ou même une victoire.

Quand tu débutes peut être. Pour le reste si si ça existe. C'est pas difficile à imaginer. Dans un premier temps il ne faut pas partir sur un nombre incalculables de fausses idées. On est sur le terrain pour donner le meilleur de nous même. Le stress n'a donc rien à faire la.

Je vais mettre les pieds dans le plat mais un match que ce soit le premier, le second ou la final de Wimbledon, contre un NC, une perf à +2 classement ou Federer il se prépare de façon idouane. Chaque match se prépare de la même façon. Le seul paramètre qui peut changer c'est si on connait ou non l'adversaire. Ça explique la différence entre ceux qui acceptent la victoire autant que la défaite, se batte non stop, gère le stress (cf Nadal ou Djoko chez les pro) et les autres CQFD

Superbe video. Ça me fait penser qu'à un certains niveau, surtout en seconde série, quelqu'un qui n'est pas capable de s'adapter face à des moonballs a de sérieux problèmes pour ne pas parler d'imposture.

Ce n'est pas le coup le plus simple. C'est d'ailleurs un coup quit ou double. Par contre c'est plus simple de le réaliser dans ces conditions.

Un sujet plein de sagesse. Beaucoup de remises en question humaine et de point de vue sur la façon d'aborder la compétition dont l'aspect mental. Le tennis en compétition se fait souvent face à des inconnus avec un postulat de départ qui est la recherche de la victoire dans le respect de règles du sport qui sont clairement identifiés. Tout autre paramètre est superflu dans la réflexion même si légitime. Vouloir faire sentir un malaise à son adversaire car il a un jeu typé est humainement et tennistiquement discutable. Il y a le respect des règles et de l'institution par celui qui joue ce jeu typé. Ceux qui ont du mal avec cela ont une limite mental quant à la gestion de la compétition. A eux de trouver les moyens de dépasser cette contrainte. S'ils ne veulent pas s'y résoudre et ont peur de perdre de l'argent, du temps, de la morale... ils y trouveront une limite. Il existe des activités ou l'aspect mental, tactique et stratégique est typé et le même pour tous. A ce moment là la question de l'adversaire ne se pose plus. Le tennis n'est pas de ces activités.

Ce coup marche surtout en contre d'un coup puissant. Il faut s'appuyer sur la force adverse. C'est pas si dur que cela pour quelqu'un qui maitrise déjà bien le lift, particulièrement en passing shot.

Alteo. Problème typique de relâchement. La respiration c'est important. Profite du mur pour jouer en pensant "je joue juste" La partie technique doit s'intégrer dans cette phrase. Puis joue en match amical en pensant "je joue juste" Puis joue en match officiel en pensant "je joue juste" Tu joueras de façon égal en mettant le classement de ton adversaire ou le score en second plan.

Il y a plein de choses mais très simplement des exercices de respiration. D'expérience : http://www.etre-bien-au-travail.fr/sante-et-travail/fiches-pratiques/7-exercices-de-respiration-pour-apaiser-ses-tensions-retrouver-force-et-concentration Avant le match faire 5 minutes de l'exercice 2 (possible à faire même au volant) Le faire 30 secondes au changement de coté. Entre les points essayer de faire l'exercice 5. Après il faut adapter sa respiration pendant les points mais la c'est très personnel. Rien que ça peut suffire pour beaucoup à apaiser et garder la concentration.

Bonjour Lynoo, au delà de ce qui a déjà été dit t'échauffes tu avant tes match avec une préparation nutritionnel adéquat? Je remarque que tu démarres très lentement tes matchs et donc tu te trouves à devoir courir après le score. Situation qui n'est pas idéal et qui te fait perdre un surcroit d'énergie nécessaire pour passer certains cap.

C'est très aléatoire. Le fait d'arriver tout juste à l'heure avec des frites à peine ingurgité permet de lancer la digestion et donc ça entraine un effet mental de somnolence. Pour quelqu'un qui ne se prend pas la tête ça peut gênerait une forme d'inhibition voire même le flow. sauf que - tu t'es pas échauffé et l'adversaire peut respecter à la lettre les 5 minutes. (risque de blessure, risque de ne pas être musculairement à 100% donc explosif pendant plusieurs jeux...) - t'es lourds - ta digestion peut te couter jusque 25% de ton énergie pendant plus d'1 heure - tu risques des crampes d'estomac si tu forces trop Sur un match accroché c'est vraiment pas conseillé. Aprèsil y en a qui gère mieux que d'autres.

WE ARE THE WORLD! WE ARE THE CHILDREN! Keep cool

Je pense que le smiley du message initial de loulou a été occulté. Il y avait un brin d'humour qui a été suivi par une réponse très très sérieuse. Pas de quoi retourner le forum pour un quiproquo de forme à mon sens.

J'oubliais aussi qu'il y a des niveaux différents de joueurs dans le moonball. Il peut y avoir le moonballer qui attaque si tu remets une balle trop facile. Dans ce cas il faut faire plus attention encore au placement de la balle mais ne pas hésiter aussi si on sent le danger de faire une moonball en retour.

Un boulot très prenant peut être une grosse source de stress, fatigue ... et in fine de burn out. Du coup l'ensemble de ta vie peut en pâtir et le tennis est forcément dans le lot. Oui il y a un équilibre à trouver souvent à base de compromis entre exigence, besoin et envie.