smash fracassant

J'ai eu le privilège d'assister à la présentation presse jeudi dernier (24 mai 2012) sur le Suzane Lenglen de RG et je viens de poster l'article qui vous raconte cet expérience assez bluffante. http://blog-tennis-concept.com/raquette-tennis-babolat-play-connect/ Si vous avez des interrogations, j'essayerais d'y répondre dans le forum

Le 02 Janvier dernier (2012), je suis resté plus de 4 heures sur le court pour disputer un match dans le cadre du championnat départemental individuel des + de 35ans. Alors, c'est vrai que la minuterie de la lumière de la salle nous à plongé dans l'obscurité à 3 reprises(minuterie d'1 heure), interrompant le jeu 3 bonnes minutes à chaque fois. Nous avons fait un break d'une bonne dizaine de minutes pour remplir nos bouteilles d'eau à la fin du deuxième. Et enfin, j'ai du prendre quelques minutes dans le troisième set pour envoyer un SMS à ma jeune épouse qui était morte d'inquiétude. Résultat, selon mes évaluations, plus de 3 heures et demie de match et 38 jeux disputés pour un score fleuve de 7/6 5/7 7/6. le plus troublant dans l'histoire, c'est que mon adversaire à tenté de casser le rythme dans le milieu du troisième. J'ai alors puni son initiative par deux coup droit claqués, comme je n'avait pas réussi depuis très longtemps. Moralité, le match s'est terminé tambour battant dans une cadence remarquable pour une fin de match marathon. Pour l'anecdote, arrivé à 6 partout dans le tie break du troisième après avoir sauvé une dixaine de balles de match, j'ai repensé au tie-break historique Mc Enroe-Borg de 1980 que j'avais regardé la veille sur You-Tube. Je sort donc du match et lache les deux derniers points sur deux fautes. Et vous, quel est votre durée record pour une partie ? (temps de jeu et nombre de jeux disputés)

Deux de mes trois derniers matchs de doubles se sont déroulé d'une drôle de façon. Dans le premier match je jouait avec un 30/2 contre deux 30/1. Un des deux joueurs, quand son partenaire servait, se tenait à proximité du couloir mais à 50 cm du filet.Ne parvenant pas toujours à le lober ou à croiser suffisamment mes retours, je décidais de jouer directement sur lui en force(pour voir). Et ce qui devait arriver, arriva : je le touchai à l'épaule. Ce qui me mis mal à l'aise c'est que le fameux joueur ne réagit pas le moins du monde (pas de réflexes). Ne souhaitant pas provoquer un accident (cela reste un jeu), après mure réflexion, je choisi la difficulté en privilégiant retour lobés ou très croisés. Nous avons gagné le match, mais je signalai tout de même au joueur qu'il prenait des risques pour sa santé. Il me répondit qu'avec ses prises fermées, il ne pouvait volleyer que très près du filet et qu'il assumait parfaitement les risques de prendre une balle de tennis dans la tête. Le deuxième match fut plus plaisant avec des joueurs qui adoptaient des positions normales. Ils étaient classés 15/3 et 15. Je jouais toujours avec le même partenaire classé 30/2. La défaite fut logique mais honorable. Le match fut particulièrement plaisant, mais je n'avais encore rien vu. Le troisième match, me présenta un joueur au comportement encore plus borderline. Classé 30/1, ce dernier faisait équipe avec un joueur classé 30. Je faisais, quant a moi, équipe avec un 30/1. Le fameux joueur incriminé, quand il était partenaire du receveur, se tenait non seulement à 50 cm du filet, mais encore pratiquement au milieu du court. Cette "tactique" a porté ses fruits puisque cela m'a géné un peu et mon partenaire beaucoup. En effet son coéquipier droitier, recevait à droite. Pour toucher son revers et enchainer au filet, il fallait servir au centre, sur le T. Mon coéquipier, particulièrement agaçé et multipliant les (doubles) fautes, me glissa même un moment : "je vais lui servir directement dans la tête, si ça continue !" Nous avons fini par nous reconcentrer et par gagner le match après avoir été mené. Je fit remarquer, tout de même, à notre adversaire du jour que sa position était dangereuse. Il me répondit qu'il avait été un ancien militaire régulièrement confronté à des tirs de balles réelles, lors de mission au Liban au Tchad et dans l'ex-Yougoslavie. Par conséquent les balles de tennis ne lui faisait pas peur. Rencontrez-vous souvent ce genre de kamikazes des courts ?

Merci Steph, d'avoir déterré ce sujet. Tout le paradoxe de la peur de faire des fautes vient du fait, qu'en réalité pour progresser au tennis, il est nécessaire de faire...des fautes ! Si pour gagner un tournoi, il suffisait de faire le moins de fautes possible, les meilleurs joueurs passeraient leur temps à faire des lobs liftés au milieu du court (ce qui n'est pas le cas, heureusement). De plus, s'autoriser à faire des fautes entraine un relâchement qui permet de faire...moins de fautes! Certain théoriciens du tennis parlent de mauvaises fautes (pléonasme) et de bonnes fautes (paradoxe). L' objectif est donc d'éliminer de son jeu les mauvaises fautes pour ne garder que les bonnes ! J'explique tout ça en détail ici

mille excuse ! javais pourtant fais des recherches avant de poster. Y aura t-il un classimien ou une classimienne pour m'indiquer le lien du premier sujet ? Ce qui fait que ce match était exceptionnel, était que le rythme des échanges était remarquable. Pour exemple, dans le troisième set je sauve un balle de match sur un smash après avoir suivi ma deuxième balle au filet. Je sauve deux autres balles de match de deux passings de coup droit en pleine course le long de la ligne (à la manière de Pete Sampras). Comme quoi on peut faire long avec des échanges courts pourvu qu'il ait beaucoups de points.

Bonjour amis compétiteur(trice), J'aime pendant mes matchs, prendre mon temps, lors des changements de côté. M'assoir, me réhydrater, m'éponger, manger un morceau de banane, replacer les cordes de ma raquette en visualisant dans le tamis mes futurs points gagnants, tout cela occuppe largement ma minute trente. Deux joueurs, parmis mes derniers adversaires, ont montrés des signes d'agaçements car ils voulaient abreger ce temps de repos. Depuis, je prends un chronometre avec moi dans mon sac et j'annonce au début du match que je prend l'intégralité de mon temps de repos. Etvous, que faites-vous pendant vos changement de coté ? Rencontrez-vous des joueurs(se) que ce temps mort agaçe ?

Très juste, d'ailleurs en vérité, je chronomètre 1 minute à partir du moment ou je suis assis. C'est aussi par esprit de fair-play que je prend mon chronomètre, car quand je suis dans ma bulle de concentration, j'ai tendance à dépasser sans m'en rendre compte mon temp autorisé. Car que gagne ou que je perde, je prend mon temp au changement de côté. Quand je perd, pour recoller les morceaux. Quand je gagne, pour maintenir mon niveau de concentration sur mes shémas gagnants.

En raisonnant à l'envers, on peut affirmer que Faire des balles à l'entrainement avec le même adversaire permet de progresser plus que si l'on ne fait rien Faire des balles avec des adversaires variés c'est mieux que faire des balles avec le même Faire des matchs (d'entraînement) avec des adversaires variés c'est mieux que faire des balles (surtout que avant de compter les points, on fait des balles). Ajouter entre les matchs d'entraînements des match officiel c'est mieux. Le fait de payer un droit d'inscription ajoute un enjeu, une motivation. Le fait que le match compte pour le classement nous fait jouer différemment (expérience plus riche). Analyser les causes de la défaite en tournoi pour programmer des matchs d'entraînement à thème, vous fera progresser encore plus. J'entend match à thème les matchs avec des objectif du style : j'avance sur tous mes retours, je frappe tous les revers que je peux, je fais service vollée sur toute mes premières... C'est généralement là qu'un regard extérieur qualifié est utile pour vous orienter. Plus l'analyse est de qualité, plus vous progressez. Sans oublier qu'a ce stade il y a le travail de la technique, du mental, de la stratégie et du physique qui peuvent s'ajouter pour progresser encore plus. Pour répondre à ta question qui était : progresse t-on en ne faisant que des match ? La réponse est oui, mais on peut améliorer ce programme en ajoutant d'autres exercices.

Merci K-mille pour le compliment !

Moi aussi, j'adore intercepter le retour adverse. Mais en démarrant systématiquement à 1 m du filet, ne te fais-tu pas souvent lober par le relanceur ?

Merci pour vos commentaires. Ce qui m'étonne le plus c'est que ces kamikazes masochistes n'ont absolument pas les réflexes pour assumer leur positions extrêmes. Dans le cas ou le gars a les moyens physique et technique pour se dégager et jouer une balle qui vient directement sur lui, je suis OK. Avez-vous déja observé ce genre de cas en troisième ou deuxième série, avec des joueurs plus expérimentés ?

Attention à ne pas se tromper sur l'apparente facilité à se contrôler, pour certaines personne c'est un travail de longue haleine qui se poursuivra match après match. J'ai mis plusieurs années avant de réussir à me contrôler sur un court et à ne pas péter les plombs régulièrement. Les conseils de Steph 7524, inspiré du bouquin d'Antony Girod sont excellent, mais il est important de s'en imprégnier tous les jours. Il est important aussi de bien se connaitre et de repérer les signes de sa montée en pression. Pour moi, j'ai remarqué qu'au dela d'un certain seuil de frustration et d'agaçement il était trop tard (et le pétage de plomb était inévitable). Mieux vaut prévenir que guérir et commencer un programme de relaxation dès le début du match. Observez Federer qui ne gaspille jamais un gramme d'énergie inutilement. Personnellement quand je sens la pression monter, je pense à une cocotte-minute sur le feu. Je me visualise, libérer la vapeur de l'autocuiseur. Le bruit de la vapeur qui s'échappe m'est personnellement particulièrement agréable et apaisant. Cette pensée à pour effet de me détendre et de me faire expirer l'air physiquement. Mon conseil, sera donc le suivant : mettez au point une technique de relaxation, un rituel, une routine et appliquez la sans relâche jusqu'à ce qu'elle devienne une seconde nature. Ensuite, il ne vous restera plus qu'a regardez vos adversaires s'énerver et perdre leurs moyens, à votre place.

Pour en revenir au problème des balles pourries fournie par le tournoi/le club adverse/l'adversaire il y a longtemps que j'ai trouvé la parade. Vu que je refuse de me faire pourrir mes matchs pour une question de mauvaises balles, j'ai toujours dans mon sac un tube de balles neuves. Si jamais ton adversaire refuse de jouer avec des balles neuves et préfère des balles pourries, c'est que tu es vraiment tombé sur un pervers.

En quatrième série il est assez rare de trouver des équipe qui jouent simplement la combinaison suivante : Le serveur sert sur le T, le partenaire du serveur se tient à proximité du centre près à intercepter le retour pas assez croisé du relanceur.Le serveur n'a plus qu'a suivre en un ou deux temps pour constituer avec son équipier un mur compliqué à passer. Souvent le partenaire du serveur se tient trop près du filet, trop dans le coin à un endroit ou il ne pourra pas intercepter et ou il sera vulnérable au lob. Si le serveur ne sert pas au centre il donne de l'angle au receveur. Entrainez-vous à jouer cette combinaison d'une simplicité désarmante et vous serez plus fort que la plupart des équipes en face. Vous trouverez un schéma explicatif sur l'article consacré au double de mon blog. Entrainez vous en double, vous n'aurez plus d'excuses.

Pour tous ceux qui ont du mal à comprendre les deux types de volée que sont les volées d'approche et les volées de conclusions, j'explique tout ça dans cet article de mon blog. Il est paradoxal de constater que les meilleurs volleyeurs sont aussi ceux qui utilisent le plus les volées d'approche. La confiance et la maîtrise technique de ce secteur du jeu entraine aussi une plus grande patience du joueur.

Difficile en fait de remédier à ce genre de problème quand la technique du coup est correcte. En fait trop penser peut tout simplement nuire à un coup parfaitement intégré dans l'inconscient. Le fait qu'avec une légère tendinite au bras tu aie atteint un haut niveau n'est pas forcement paradoxal, puisque dans ce cas précis la douleur te détournait de la tentation de modifier consciemment ta gestuelle parfaite. Ton objectif sera donc pour retrouver ton coup droit de repasser en pilote automatique. Quand tu frappe en coup droit, arrête de penser à ta technique mais focalise toi sur la cible que tu veux atteindre dans le terrain adverse. Autre technique : ne pense à rien en comptant 1 quand la balle rebondit dans ton terrain et 2 quand tu frappe. Tu devrais constater une amélioration.

J'ai régulièrement eu licence + cotisation dans un club et cotisation et entraînements dans un autre club. Il est nécessaire pour cela de ménager les susceptibilités et de bien connaître les besoins des clubs. Un club qui manque de joueurs de compétition et qui a investi dans dans des cours avec un pro verra d'un mauvais oeuil le joueur qui participe à des entrainement et ne joue pas les compétitions du club. A l'inverse le club qui fait le plein de joueurs pour les matchs par équipe et dispose de places pour les entrainements ne verra pas d'inconvénient à ce que tu t'entraîne chez lui.

Je suis actuellement dans un cas similaire ou je reprends la compétition après avoir arrêté 4 ans. Une des composantes importante de la réussite de ce genre de reprise est de ne pas se soucier du regard et de l'avis des autres. Ancien 15/5, je reprends avec un classement à 30/4 et je rame pour battre des (bon)non classés où des (bon)30/4 et je perds contre des 30/2. Ces victoires dont je suis malgrès tout très fier, me valent les (gentils)quolibets de mes anciens partenaire de jeu qui évoluent toujours en troisième série et s'étonnent de mes défaites. Je reste dans ma bulle et mesure mes progrès match après match avec lucidité et profite du bonheur de reprendre la compétition. Quand je serais revenu à mon ancien niveau (et même plus haut), ça rigolera beaucoup moins.

Tout a fait d'accord, l'attitude de ton adversaire n'était pas très fair play. Dans un match par équipe, seul le capitaine adverse peut donner des conseils et discuter avec ton adversaire aux changement de côté. C'est le genre d'attitude qui moi personnellement me gêne beaucoup. Il m'est d'ailleurs arrivé lors d'un match par équipe de le faire remarquer à une personne du public qui discutait sans arrêt avec mon adversaire de vive voix. Après mon intervention polie mais ferme la personne en question s'est faite beaucoup plus discrète et j'ai pu retrouver ma concentration et gagner le match. L'important est de le faire savoir avec tact et diplomatie pour ne pas passer pour un mauvais joueur. Je dois avouer que c'est le genre de situation ou je suis parfois allé au clash sans que cela ne soit profitable ni à moi, ni a mon adversaire ni à la bonne ambiance qui doit prévaloir lors des matchs par équipe.

J'ai posté des vidéos d'exercices d'entraînement au mur sur mon blog. 1 pour la volée 2 pour le smash. faites le mur

Je trouve que tu a analysé ton problème avec beaucoup de lucidité. A ma grande époque de serveur volleyeur fou j'aurais sauté sur l'occasion pour enchainer sur ton revers et ce sur ma première et sur ma deuxième. Quand un adversaire repère la faille sur ton revers et qu'il t'agresse systématiquement dessus dit toi bien que de toute façon si tu choppe tu es foutu. Tu es alors condamné à plomber tes retours à la Rafael Nadal ou à la Djokovic. Tu n'a plus à te poser de question, donc tu n'a plus à douter de ton revers frappé à deux mains et donc tu va te relacher. Si tu parviens à intégrer cette proposition logique, tu va très rapidement progresser et tes adversaires vont très rapidement se calmer sur ton revers. Enfin tu peux suivre l'excellent conseil de denebola de continuer à cultiver ton chop, car si tu parviens à distiller un chop après quelques revers frappés tu va sérieusement dérégler le rythme de ton adversaire.

Si vraiment ton revers à deux mains est faiblard, que ton chop est bon et que tu a analysé un problème de placement. Pourquoi ne pas t'éloigner des tournoi quelques temps pour tester le revers à une main ? La distance de ton corps par rapport au plan de frappe est la même en chop, en lift ou frappé. Certains joueurs ont opéré la conversion avec succès.

Pour le service lifté, je préconise de l'entrainement, de l'entrainement et de l'entrainement. Alterne les services à plat et les services en lift afin de bien maitriser les deux lancer de balle (devant à droite pour la frappe à plat et plus a gauche et derrière la tête pour le lift). N' hésite pas à suivre en première, un bon kick des familles sur le revers de l'adversaire.

Vaste débat que celui de la prise unique ou des prises différenciée en coup droit et revers. Quand je me suis mis à jouer sérieusement à la volée au milieu des années 90 (la grande époque des attaquants), j'ai véritablement explosé dans ce domaine de jeu en adoptant des prises différenciée en revers et coup droit. Je prenais modèle en cela sur Stéphane Edberg (meilleur volleyeur de tout les temps pour beaucoup de spécialistes). Ma prise en revers est une prise marteau classique(la prise utilisée en position d'attention). Coté coup droit un simple décollement de l'index associé à une quasi imperceptible rotation du manche (dans le sens de la fermeture) me permet d'avoir une prise de volée de coup droit avec laquelle je suis très stable et très à l'aise (je posterais bientôt les photos). J'ai complètement changé d'avis sur la prise unique quand j'ai appris que les serveurs volleyeurs professionnels avait le temps de changer trois fois de prise entre la fin de leur geste de service et leur première volée. Il est plus simple de volleyer avec une prise unique mais possible de très bien volleyer avec prise revers et coup droit (ce que confirmera les bon profs de tennis intelligents). Maintenant personnellement une prise de volée de coup droit semi-western est peut-être encore un peut trop fermé pour bien volleyer.