smash fracassant

Oui tout à fait. Dans l'interview que Ronan Lafaix m'a accordée il explique qu'au tennis on passe son temps à se poser des questions en match officiel alors qu'a l' entraînement on joue sans réfléchir en recherchant le plus souvent une certaine régularité. Il faudrait selon lui procéder à l'inverse : réfléchir plus en profondeur à l'entrainement afin d'acquérir les automatismes qui nous feront moins gamberger en match.

La peur si elle est irrationnelle dans le cas d'un jeu comme le tennis (pas de danger réel) est commune à tous les joueurs qui font de la compétition. La seule solution pour combattre la peur : l'action. La meilleure attitude pour combattre la peur : l'attitude du guerrier (de la guerrière) qui fait face à son adversaire. J'ai compris énormément de chose sur le mental idéal en interrogeant le grand coach de tennis Ronan Lafaix sur mon blog. C' est lui qui a trouvé selon moi la meilleure réponse à la question : Comment on fait pour jouer aussi bien en match qu'a l'entrainement ?

Attention ladreille, La distance par rapport à la balle n'est pas la même à une main et à deux mains. A deux mains on frappe plus près du corps.

Sur surface rapide, il est utile de savoir plier les jambes car le rebond est beaucoup plus bas. Le slice au service est plus efficace sur surface lisse que sur surface rugueuse. Pas besoin de frapper en plus, la surface rend tout service slicé bien placé très difficile à remettre.

Le slice en revers est un coup défensif si on recule (ou si on reste sur place) et un coup offensif si on avance dessus (à fortiori si on monte au filet derrière). Un lien pour ceux qui sont tenté par le passage du revers à deux main vers le revers à une main. Tout est possible à qui sait faire preuve d'un minimum de tenacité.

Si on prend les jeux de société pour activité complémentaire, la pratique du jeu d'échec apporte énormément au niveau de la concentration (focalisation) ainsi que de la capacité à jouer plusieurs coups à l'avance.

Ce qui m'a personnellement le plus apporté en complément du tennis n'est pas un sport mais une activité culturelle et physique : la danse contemporaine. Pratiquée avec assiduité cette discipline m'a apporté un renforcement musculaire particulièrement précis et complet (un dos refait à neuf) ainsi qu'une amélioration spectaculaire de ma coordination gestuelle. Cela m'a aussi été très profitable pour apprendre à situer mon corps dans l'espace. A tester si vous en avez l'occasion.

Chacun réagit différemment avec la défaite mais aucun compétiteur sérieux ne peut honnêtement l'apprécier. Le compétiteur qui se fiche de perdre, refuse le combat et adopte en réalité une stratégie de fuite qui signifie souvent le refus de s'avouer vaincu à la régulière. Il y a haïr la défaite, mais aussi refuser de perdre, avoir peur de perdre ou encore plus subtil : refuser d'avoir peur de perdre (pour se concentrer sur le combat présent). De toutes façon l'objectif de tout joueur honnête est de gagner le match qu'il dispute. La défaite est donc la non-réalisation de son objectif initial. Je suis admiratif des champions et championnes qui sont capable de mobiliser toutes leurs forces pour gagner un match et qui déconnectent immédiatement après la dernière balle pour féliciter leur vainqueur. Quelque soit sa personnalité je pense qu'il est possible de travailler son mental et le contrôle de ses émotions pour tendre vers ce genre de performance. Mais une fois le match perdu (d'ailleurs je ne dis jamais que j'ai perdu mais que j'ai du m'incliner), que faites vous de votre défaite ? J'explique dans cet article que l'on peut toujours en faire quel que chose de positif quoi qu'il arrive.

Il est possible de frapper uniquement en appuis ouvert et d'avoir un très haut niveau, il faut cependant avoir le jeu et le physique adapté. Moi qui pratique les deux types d'appuis, dès que j'ai le temps et que je peux rentrer dans le terrain : je joue en ligne. Le mieux est quand même de savoir maîtriser les deux types d'appuis.

Important en effet ! Beaucoup d'entraîneurs (et d'observateur) m'ont souvent fait observer que mon lancer de balle était trop court et que je devais lancer la balle plus haut pour gagner en amplitude dans le geste. Grâce à Ronan, j'ai appris qu'en tant que droitier avec un oeil directeur droit (latéralité simple), il était normal que j'aie un lancer plus court et une amplitude de geste moins importante que les joueurs à latéralité croisé. voila qui me permet de me concentrer sur la précision, l'effet et les variations de mon service plutôt que sur sa puissance brute (ce qui entre nous est bien plus efficace).

Bonjour guigui, j'ai déja rencontré le même probleme de réussite complete avec le panier de balle qui se matérialisait par un échec complet en match officiel. J'ai trouvé un élément de réponse à cette problématique en utilisant la PNL (Programmation Neuro Linguistique), j'explique ça dans cet article de mon blog : comment j ai amélioré mon service en match grace à la Programation Neuro Linguistique En ce qui concerne l'entraînement au panier de balle, il y a une configuration à laquelle tu n'a peut-être pas pensée qui est celle de t'entraîner avec un joueur en face. J'ai un ami qui est très bon joueur (ancien 2eme série) et qui n'hésite pas à faire des séances de service avec un sparring de niveau 4eme série. Je peux t'assurer que ces séances sont largement profitables aux deux joueurs. force toi à vider tes poumons (n'hésite pas à exagérer) avant d'enclencher ton mouvement de service et ce autant à l'entraînement qu'en match officiel (dans le but de connecter ton cerveau au mêmes sensations dans les deux cas) Pour les matchs si tu as envie de matcher fais-le. Comme tout travail réalisé à l'entraînement, il portera ses fruits tôt ou tard en match officiel. Dans le cas de ton service à mon avis c'est pas grand chose et ça peut revenir très vite.

C'est une bonne idée en tout cas de pratiquer plusieurs sport et de ne pas se centrer uniquement sur le tennis. Une étude récente de la santé des joueurs pros a récemment montré que les joueurs les moins bléssés étaient souvent les joueurs qui avait pratiqué de multiples sports dans leur jeunesse. Roger Federer a par exemple pratiqué assiduement Football, Basket, ski alpin et bien d'autres sports.

Tout cela me parait très normal au contraire cher tennisclassim ! Quand on voit des champions et des championnes jouer avec la même intensité du début à la fin de leur match, c'est le fruit d'un travail de plusieures années d'entraînement. Commence tout d'abord par accepter le fait que tu aura nécéssairement des passages à vide dans le match et que tu sera parfois totalement attentif voir passif. Le tout est d'apprendre à repérer ces moment la et à t'auto-botter les fesses. Quand tu a peur sur le terrain travaille à mettre en place des stratégies qui te feront aller de l'avant plutôt que de te crisper encore plus. Puis une fois que tu as trouvé tes statégies : pratiques, pratiques et pratiques. Reste bien dans l'instant présent et prépare toi toujours à jouer un match long et difficile quel que soit l'adversaire. Vincent

1 Apprend à jouer ton coup droit le long de la ligne, c'est un appel à ton adversaire à jouer croisé en suivant. 2 Teste quand même le jeu dans la diagonale coup droit, peut-être que ton adversaire est plus mauvais encore que toi dans cette diagonale (sachant que la majorité des joueurs sont habitué à jouer dans la diagonale revers).

Cela m' intéresse de savoir si vous adoptez systématiquement la même stratégie quand vous remportez le tirage au sort. Choisissez-vous de servir en premier pour mener au score dans le premier set ? Choisissez-vous de au contraire de retourner pour prendre le service de votre adversaire qui n'est pas encore chaud sur ce coup ? Préférez-vous choisir au contraire de démarrer du côté où vous vous êtes entraîné ? Vous arrive t-il d'exiger que le tirage se déroule avant l'échauffement comme le stipule le règlement alors qu'il est d'usage de le faire après les 5 minutes de balle ? Et enfin pour terminer, utilisez-vous la troisième option du vainqueur du toss qui lui permet d'obliger son adversaire à choisir le premier ? J'ai utilisé cette technique systématiquement à une période, pour obliger mon adversaire à servir du côté ou il ne s'était pas échauffé (avec l'idée de lui ravir son service plus facilement ). Cette technique m'a rendu de grands services et je m'en était fait un rituel efficace jusque au jour ou un de mes adversaire (pourtant un compétiteur chevronné ) à cru que je voulais l'embrouiller et menaça de quitter le court. En plein match par équipe cela a créé un certain désordre et constitue une sorte de record de l'embrouille la plus rapide en match officiel. Depuis je n'ose plus vraiment choisir cette troisième option "interdite" et préfère quand c'est mon adversaire qui gagne le "toss". Q'en pensez-vous ?

Très bonne chose à mon avis de changer de prise entre le revers chopé et le revers à une main frappé. C'est une très bonne habitude à prendre. Quand à ta prise elle est très valable selon moi. J'ai démarré le revers lifté avec une prise extrême avant de passer à la prise fermée. Le défaut était que toute la puissance du coup partait dans la rotation plutôt que dans la vitesse. Il est beaucoup plus sain de démarrer le revers frappé avec une prise fermée que de tenter de frapper un revers avec une prise marteau. A vouloir frapper avec une prise marteau, on se bousille le poignet. C'est vrai que la prise fermée demande un minimum d'engagement physique, mais si c'est pour frapper un revers à deux à l'heure, autant faire un chop. Je fais un rappel et description des prises de revers à une et deux mains ici.

Bonjour chers amis classimiens Pour la première fois depuis plus de 15 ans, j'ai arbitré un match de tennis officiel. C'était la finale du tournoi interne de mon club. Le match opposait deux jeunes d'une quinzaine d'année classés respectivement 15/2 et 15/3. Le match fut très disputé et dura près de trois heures (merci du cadeau les gars !). Les deux joueurs se sont littéralement arrachés dans un match de toute beauté à tel point qu'a 5/4 et 40 égalité dans le troisième set l'un des deux joueurs fut victime d'une double crampe au quadriceps qui le laissa cloué sur le sol. Vous qui avez surement des diplômes d'arbitre plus récent que le mien qui date du début des années 90, quelle décision auriez-vous prise à ma place à ce moment précis ? Merci d'avance pour vos réponses m'aideront à savoir si j'ai pris la bonne décision.

Le choix entre le revers à deux mains et le revers à une main est un des grand dilemme du tennis, il te faut faire des essais avec des objectifs de longueur et de régularité dans un premier temps. Ton erreur n'est pas à mon avis d'être trops ambitieu mais de te projeter trops tôt. Pour l'instant à 30/1 tu n'as pas besion d'avoir le revers de Richard Gasquet. Le tennis c'est step by step. C'est tout à fait possible de passer d'un revers à une main vers un revers à deux main et inversement. Les meilleurs revers à deux mains passent souvent sans problème en chop à une main. Après pour améliorer ton revers à une main et parvenir enfin à le lifter, il te faut une prise de raquette semi fermée ou fermée (plus facile) et travailler le mouvement de poignet qui te permet de coiffer la balle et qu'on appelle supination. Tu peux t'aider pour cela de balles intermédaires ou soft balls. Je décris le passage du revers à deux mains au revers à une main dans cet article. Bon courage dans ta progression

Pour moi c'est simple, un pousse ba-balle qui fait des cloches j' appelle ça un "entraînement au smash". Contre un joueur de ce type ma tactique est simple : je monte au filet, je m'arrête au niveau de la ligne de service, je lève mes deux bras en l'air et je me positionne bien sous la balle pour la fracasser dans le terrain adverse. Une fois le match terminé, si je suis sorti vainqueur (ce qui est loin d'être toujours évident), mon smash est réglé pour plusieurs semaines et je peux alors coller le filet contre les joueurs "normaux".

Les anciens footeux ont aussi de grosses facilité pour décoder les trajectoires de balles. Ils affectionnent les lobs et les amorties qu'ils distillent tout au long de leurs matchs. Ils adorent jouer avec la balle en fait.

Déja au niveau des prises de raquette de coup-droit, il y a un faux-ami très répandu qui est de traduire prise western par prise fermée Pour la traduction anglais-français prise eastern = prise semi-fermée Assez peu répandu sur le circuit, c'est pourtant une prise très correcte pour démarrer (et pour poursuivre) car elle permet une bonne traversée de la balle à toute les hauteurs jusqu' à l'épaule. C'est une prise qu'utilise beaucoup Roger Federer (il y a plus naze comme référence) même si le suisse a la particularité de passer en semi-western quand les balles sont plus hautes (un cas unique sur le circuit) prise semi-western = prise fermée c'est la prise la plus utilisée sur le circuit pro et chez les amateurs. Elle favorise le lift tout en permettant les frappes à plat, la remontée des balles basses (par un mouvement de poignet) et l'attaque des balles hautes. On peu citer pour cette prise Djokovic, Agassi et même Rafael Nadal qui a commencé avec une prise western (ou prise extrême en français) en début de carrière pro avant d'ouvrir sa prise pour devenir plus compétitif sur les surfaces rapides (avec le succès que l'on connait). prise western=prise extrême C'est la prise qui est très utilisé par les spécialistes de la terre battue (argentins, espagnols). L'effet de lift est encore plus accentué, les court-croisés plus efficaces et les prises de balles hautes plus confortables. Comme référence ont pourrait citer David Ferrer. Attention cette prise qui est très utilisé par les jeunes qui manquent de force rend très difficile la prise de balle basse. explications plus complètes et schéma détaillés en cliquant sur ce lien : Vincent

C'est exactement le choix que j'ai eu à faire il y a plus de 15 ans alors que j'avais un physique de marathonien et que je rêvais de jouer un jeu d'attaque. Mes coéquipiers m'encourageaient à développer un jeu de défense dans lequel j'exploitais mes capacités physique de d'endurance, alors que je rêvais de jouer un jeu d'attaque de type service volée. Et bien je me suis obstiné dans la voie qui me plaisait le plus et mon jeu d'attaque s'est façonné peu à peu. Je ne te cache pas que je me suis pris des tôles au départ, mais quelle récompense quand quelques années plus tard je me suis mis à exploser les crocodiles qui m'avaient laminé à mes début. Je ne trouve d'ailleurs rien de plus jouissif dans ce sport que de mettre régulièrement mon adversaire à 4 m en trois coups de raquette. Attention, un jeu d'attaque met plus de temps à se mettre en place et si ton plaisir est de gagner des matchs, tu mettra plus de temps à prendre du plaisir. Après la main se travaille (travail spécifique), et le physique s'adapte à ton style de jeu. J'explique ça dans cet article Vincent

Le vélo, voila un sujet qui me fait très plaisir. Je me rappelle il y a quelque années mettre pris de bec avec un professeur de tennis (très qualifié au demeurant ) qui m'affirmait que la pratique du vélo était incompatible avec la pratique du tennis. Ce qui me faisait me poser des questions était de voir certains grand joueurs de tennis le pratiquer assiduement et certains entraineurs de classe internationale en proner la pratique (Georges Deniau dans son livre tennis). Une récente rencontre avec Paul Quétin (préparateur physique de Richard Gasquet, Gilles Simon et Julien Benneteau) m'a enseigné que le développement des qualités physique d'un joueur passait par la pratique régulière d'un sport d'endurance comme la course à pied mais aussi le vélo de route ou le VTT et que la notion de plaisir était indissociable de tout travail physique. Inutile donc de partir avec des a priori du style "le vélo si t'en fait pas au moins trois heures, ça ne sert à rien". Qu'importe la distance, si les sorties vélo sont régulières elles porteront leur fruits. Interview de Paul Quétin ici

Pour contrer un attaquante qui aime bien terminer les points en 3 ou 4 coups de raquettes (filière courte) et si toi-même tu est capable de tenir un match en jouant de long échanges, il te sera très utile de prolonger un maximum les échanges pour la faire sortir de sa filière de jeu. Quand elle monte au filet envoie lui une balle au milieu dans les pieds dans le but de lui faire jouer un coup de plus. Alterne les passings et les lobs et ne te prive surtout pas d'utiliser le lob de défense. Au service, joue des premières deuxième en privilégiant la longueur (dans le but d'augmenter ton temps de jeu par heure et d'empêcher ton adversaire de récupérer) Ne renie pas ton tempérament d'attaquante et monte sur les balles courtes que ton adversaire va finir par produire (les grands attaquant(e)s sont généralement moins bon en défense) Si tu arrive à prolonger le maximum d'échanges en début de match, le jeu de ton adversaire va finir fatalement par se détériorer. Ne te décourage pas si ton adversaire réussi des coups brillants en début de match ça ne durera pas si les échanges se prolongent. J'explique cette théorie dite des filières de jeu dans le dernier article de mon blog

Jouer en pleine chaleur est aussi une question d'habitude, Si tu as passé les plus chaudes heures de tes vacances à l'ombre dans un endroit climatisé près du ventilateur ne sortant que le soir à la fraîche, alors la effectivement il y a danger. Si tu as pratiqué quelques activités physiques dans les heures chaudes (y compris marche à pied), alors ça devrait être jouable. Envisage tout de même l'abandon en cas de fort maux de tête, éblouissement, saignement de nez, vertiges ou autre évanouissement. Le plus important ce sera l'hydratation. Bois bien avant, après et prévois un pack d'eau minérale pour les changement de côté. Attention avec la glacière, il est préférable de boire à température ambiante (beaucoup) que trop frais (fatigue le corps en cas d'effort).