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Forums Tennis-Classim
lucbigboss57

comment etre fort mentalement?

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Je ne saurais dire, mais je crois que la réponse est déjà dans ta question.

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Pensez vous que la confiance qu'on a sur un terain de tennis est proportionelle a celle qu'on a dans la vie de tous les jours??

très bonne question, vraiment je la trouve pertinente

pour ma part je dirais oui et non, oui pour l'état d'esprit, qui sera le même (conquérant, sur de toi, tu flanches pas), non car dans un match entre aussi en ligne de compte la confiance en son jeu (pas seulement en soi, et je pense qu'il y a une distinction à faire entre les 2) et c'est donc là qu'on verra, notamment chez les joueurs limités techniquement, mais pas seulement, des coups réalisés à moitié; je prends l'exemple du revers, à notre niveau d'amateur il s'agit souvent de notre point faible eh bien lorsqu'on a un revers à effectuer en match, on ne le lâche pas totalement parce qu'on a pas forcément confiance en notre coup, vous voyez ce que je veux dire ? un mec qui a confiance en lui il saura prendre suffisamment de distance par rapport à son match pour le maitriser à sa façon, par contre il fera l'objet de maladresses liés à son niveau de jeu, qui fait qu'il se sent plus ou moins à l'aise (en confiance) sur certains coups plutot que sur d'autres

on peut prendre l'exemple de murray chez les pros, le contreur par excellence, pas plus tard qu'hier lors de son match à londres, presque à chaque fois qu'il prenait l'initiative dans l'échange, il se plantait, il faisait une faute, lui si régulier du fond, c'est parce qu'il n'est pas dans sa filière, c'est pas parce qu'il a pas confiance en lui, c'est parce qu'il a pas confiance en son jeu offensif.

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Pensez vous que la confiance qu'on a sur un terain de tennis est proportionelle a celle qu'on a dans la vie de tous les jours??

des gens tres surs d'eux ont ils plus confiance en eux dans le jeu?

et inrviesmnet?

Question super intéressante. Déjà, je crois qu'il faut savoir comment elle s'établit cette confiance... Parce que la plupart des joueurs prétend que c'est en gagnant des matchs... problème : il me faut cette confiance pour les gagner... donc à l'évidence la confiance ne vient pas de là, les victoires peuvent la renforcer mais pas la créer. (Il suffit de regarder le retour il y a quelques mois de Clijters, aucun match ou presque derrière elle, elle a eu la confiance pour gagner un grand chelem...)

Alors il y a un lien entre la confiance en soi, et la confiance en son jeu, c'est la même chose en effet. Sauf qu'il y a une intervenante surprise : la mémoire... Et celle-ci est propre à chaque activité. Ce qui fait que quelqu'un de très sûr de lui en affaire par exemple peut être tout l'inverse sur un court. L'inverse peut aussi se voir, mais c'est beaucoup plus rare.

Et je rajouterai un petit élément pour la réflexion, souvent on dit que la confiance c'est dans la tête... donc réfléchie... mais pourquoi tous les sportifs parlent "d'en avoir dans les tripes" ? Est-elle si réfléchie que ça ou plutôt en lien direct avec le corps ?

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Il y a quand même une grosse différence entre la confiance et "en avoir dans les tripes".

En avoir dans les tripes, ça veut dire ne rien lâcher.

Que vient faire la confiance la dedans?

La, tu tiens pour comparable la confiance et l'état d'esprit.

Rien à voir à mon avis....

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Il y a quand même une grosse différence entre la confiance et "en avoir dans les tripes".

En avoir dans les tripes, ça veut dire ne rien lâcher.

Que vient faire la confiance la dedans?

La, tu tiens pour comparable la confiance et l'état d'esprit.

Rien à voir à mon avis....

Disons que je ne réfléchis peut être pas assez mais il me semble qu'un joueur qui ne lâche rien est forcément un joueur qui a une certaine confiance en lui comme en son jeu. De plus, je ne comprends pas la différence que tu fais avec l'état d'esprit, la confiance en fait parti, ça parait évident non ? être confiant n'est pas un état psychologique ???

Il paraît logique que par un certain état d'esprit, on puisse favoriser la confiance et que sans celui-ci elle ne peut pas s'établir. Je dis juste que la confiance ne se résume pas au psychologique mais aussi à l'émotionnel et au physique.

Mais tu sembles dire que ça n'a rien à voir avec les tripes, ni avec un état d'esprit ? Il reste quoi alors ?

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Avoir des tripes pourrait s'apparenter à un état d'esprit agressif.

La confiance en soi est quelque chose de plus général, à mon sens, un équilibre corps-esprit optimal.

On a confiance en son jeu quand on a acquis des automatismes. De même, pour être suffisamment agressif, il faut avoir confiance en soi, en ses possibilités de réussite (sinon au fond, c'est du bluff).

Les liens entre le corps et le mental sont très étroits effectivement.

Enfin, je ne sais pas trop, mais bon... :mellow:

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Disons que je ne réfléchis peut être pas assez mais il me semble qu'un joueur qui ne lâche rien est forcément un joueur qui a une certaine confiance en lui comme en son jeu. De plus, je ne comprends pas la différence que tu fais avec l'état d'esprit, la confiance en fait parti, ça parait évident non ? être confiant n'est pas un état psychologique ???

Il paraît logique que par un certain état d'esprit, on puisse favoriser la confiance et que sans celui-ci elle ne peut pas s'établir. Je dis juste que la confiance ne se résume pas au psychologique mais aussi à l'émotionnel et au physique.

Mais tu sembles dire que ça n'a rien à voir avec les tripes, ni avec un état d'esprit ? Il reste quoi alors ?

Pour moi, un état d'esprit est quelque chose sur lequel tu peux directement influer. Tu décides de ne rien lâcher.

Tu peux ainsi te forcer à ne rien lâcher, en courant comme un malade par exemple sur toutes les balles.

Tu ne peux pas décider d'avoir confiance. Tu peux le souhaiter, mais pas le décider.

Tu as confiance, ou tu n'as pas confiance.

La confiance n'est pas un état d'esprit.

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Avoir des tripes pourrait s'apparenter à un état d'esprit agressif.

La confiance en soi est quelque chose de plus général, à mon sens, un équilibre corps-esprit optimal.

On a confiance en son jeu quand on a acquis des automatismes.

Je vois bien ce que tu veux dire mais certains joueurs peuvent être confiant, se sentir en confiance, même sans aucune technique. Ils peuvent ainsi faire ce qu'ils peuvent avec les moyens dont ils disposent sans se poser de question.

Pour moi, un état d'esprit est quelque chose sur lequel tu peux directement influer. Tu décides de ne rien lâcher.

Tu peux ainsi te forcer à ne rien lâcher, en courant comme un malade par exemple sur toutes les balles.

Tu ne peux pas décider d'avoir confiance. Tu peux le souhaiter, mais pas le décider.

Tu as confiance, ou tu n'as pas confiance.

La confiance n'est pas un état d'esprit.

Dans ce cas, je ne peux que te contredire, car la confiance en soi se comprend et se travaille. De la même manière que n'importe quelle partie du jeu. On peut parfaitement influer sur la confiance. Comment les champions blessés préparent-ils leur retour ? Et les meilleurs dans ce domaine retrouvent leur niveau de jeu en très peu de temps.

Mais ce n'est pas réservé à des entraînements de haut niveau car il s'agit de mental et non de technique. Ce qui fait en général penser qu'on ne peut rien faire dessus, c'est parce qu'on veut travailler la confiance de la même façon que la technique ou le physique. Et dans ce cas, il est évident qu'on ne peut pas progresser. Si on prend Federer, il a une grande stabilité tout au long de l'année sur la confiance... mais ça fait plus de 10ans qu'il y travaille !!! D'autres pro qui ne le travaillent pas spécifiquement ont des années en dents de scie.

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Je ne dis pas que ça ne se travaille pas!

Je dis que tu ne peux pas passer d'un etat "non-confiant" a un etat "confiant" simplement en le décidant.

Alors qu'en ce qui concerne le "fighting spirit", ou le fait de se vider les tripes, ça tu peux le décider.

En dehors du travail préparatoire à la confiance (travail mental que tu affectionnes tant), ce sont souvent les évènements qui décident pour toi si tu as confiance ou pas.

Et c'est état peut changer du tout au tout en quelques points.

Je suis d'accord sur le fait qu'un travail de préparation va te permettre d'être plus centré sur toi même et tes capacités et moins influencé par les évènements extérieurs.

Le fait de se battre sur le court n'a rien a voir avec ça, puisqu'aucun élément extérieur n'influe dessus.

Tu décides de te battre, même à 6/0 5/0 contre toi, ou pas.

Je ne dis rien d'autre.

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Je ne dis pas que ça ne se travaille pas!

Je dis que tu ne peux pas passer d'un etat "non-confiant" a un etat "confiant" simplement en le décidant.

Alors qu'en ce qui concerne le "fighting spirit", ou le fait de se vider les tripes, ça tu peux le décider.

En dehors du travail préparatoire à la confiance (travail mental que tu affectionnes tant), ce sont souvent les évènements qui décident pour toi si tu as confiance ou pas.

Et c'est état peut changer du tout au tout en quelques points.

Je suis d'accord sur le fait qu'un travail de préparation va te permettre d'être plus centré sur toi même et tes capacités et moins influencé par les évènements extérieurs.

Le fait de se battre sur le court n'a rien a voir avec ça, puisqu'aucun élément extérieur n'influe dessus.

Tu décides de te battre, même à 6/0 5/0 contre toi, ou pas.

Je ne dis rien d'autre.

Oui et là tu rapproches le fait d'être confiant ou pas en fonction du résultat. Mais tu peux être en totale confiance et prendre 6/0 6/0, ça s'appelle être moins fort que son adversaire.

Si la confiance est travaillée et comprise alors non elle ne s'efface pas en quelques points. Je n'ai pas dit qu'on appuie sur un bouton et on change de mode. Mais la confiance qui semble souvent être un point si important, n'est jamais travaillée. Et l'impuissance qui ressort de tout ces messages le montrent bien. Mais dire que ce sont les événements qui décident pour soi, c'est ne pas vouloir le développer et expérimenter une confiance stable. C'est comme dire j'ai une condition physique mauvaise parce qu'il pleut et donc je ne peux pas faire mon footing. Et oui, le travail mental m'intéresse depuis plusieurs années, c'est pour ça que je pense pouvoir en parler un peu... d'autant qu'il me semblait que ce forum était fait pour...

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L'auto-persuasion est-elle efficace? Je ne sais pas si c'est suffisant d'en vouloir, et au fond de se mentir sur ses capacités "tennistiques" réelles.

De toute façon, de manière pragmatique, si on a de bons réflexes (entrainement régulier), on a un taux de réussite globalement meilleur.

La différence est d'arriver à gérer son stress, de jouer en match aussi bien qu'à l'entrainement (voire mieux pour les pros qui sont transcendés, motivés par le contexte).

Comment éprouver cette excitation, ce goût du challenge?

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moi j'essaye d'avoir la tête la plus vide possible...ne penser à rien du tout et ne surtout pas me juger après une faute. Un peu en mode "sans émotions", car sinon ce sont les mauvaises qui ont tendances à prendre le dessus.

Par contre après un beau point, je peux serrer le point et m'encourager.

Et du coup tout ca devient un équilibre entre nonchalance (si on a vraiment "plus rien dans la tête" , on risque d'être trop mou) et gnac (il faut quand même la garder, mais elle est incompatible avec le "mode sans émotion", d'où le challenge d'être suffisamment détendu, libre d'esprit pour bien jouer mais de garder quand même cette volonté de gagner).

bon, ca fait un peu charabia :lol:

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Oui et là tu rapproches le fait d'être confiant ou pas en fonction du résultat. Mais tu peux être en totale confiance et prendre 6/0 6/0, ça s'appelle être moins fort que son adversaire.

Si la confiance est travaillée et comprise alors non elle ne s'efface pas en quelques points. Je n'ai pas dit qu'on appuie sur un bouton et on change de mode. Mais la confiance qui semble souvent être un point si important, n'est jamais travaillée. Et l'impuissance qui ressort de tout ces messages le montrent bien. Mais dire que ce sont les événements qui décident pour soi, c'est ne pas vouloir le développer et expérimenter une confiance stable. C'est comme dire j'ai une condition physique mauvaise parce qu'il pleut et donc je ne peux pas faire mon footing. Et oui, le travail mental m'intéresse depuis plusieurs années, c'est pour ça que je pense pouvoir en parler un peu... d'autant qu'il me semblait que ce forum était fait pour...

C'est incroyable cette facon que tu as de déformer les propos....

Alors je recentre...

Je contestait simplement le fait que pour toi, la confiance et le fait de se sortir les tripes sont comparables.

Et je dis simplement que de mon point de vue ce n'est pas le cas, puisque le fait de se sortir les tripes se décide, et qu'on peut passer d'un état "je me bats pas" à "je me bats" juste en le décidant.

Je n'ai pas dit qu'on ne pouvait pas travailler la confiance, mais qu'au contraire en l'absence de travail, celle-ci est directement influencée par les éléments extérieurs.

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L'auto-persuasion est-elle efficace? Je ne sais pas si c'est suffisant d'en vouloir, et au fond de se mentir sur ses capacités "tennistiques" réelles.

La différence est d'arriver à gérer son stress, de jouer en match aussi bien qu'à l'entrainement (voire mieux pour les pros qui sont transcendés, motivés par le contexte).

Non l'auto-persuasion ne fera pas monter le niveau de jeu. A part peut être dans sa tête seulement. En revanche travailler la concentration et ça rejoint le post suivant :

moi j'essaye d'avoir la tête la plus vide possible...ne penser à rien du tout et ne surtout pas me juger après une faute. Un peu en mode "sans émotions", car sinon ce sont les mauvaises qui ont tendances à prendre le dessus.

Par contre après un beau point, je peux serrer le point et m'encourager.

la concentration c'est penser seulement à ce qui est utile pendant le match. Alors ça revient à penser le moins possible en effet. Les émotions agissent la plupart du temps à cause du jugement que l'on fait sur chaque balle. Car en fait il y en a 2 : le premier, la balle est bonne ou faute... jugement comme l'arbitre. Et le second, émotionnel... est-ce que je suis content de ce que j'ai fait ? ...

Au tennis, le plus souvent, on est jamais content. Ce qui n'est pas un problème pour le premier jugement mais pour le second c'est beaucoup plus embêtant. Parce qu'on ne mémorise que du négatif ou presque. Je marque un point c'est normal, je le perds c'est inadmissible pour grossir le trait. Et plus le match avance plus on accumule, et on finit par perdre toute concentration, jouer petit bras etc...

Donc en fait, le problème n'est pas tant les émotions qu'on ressent que ce jugement. Parce que, si on le fait disparaître la plupart du temps, il n'y a pas d'émotions indésirables... mais sans pour autant que le plaisir de jouer soit enlevé. Il serait quand même dommage de ne pas avoir de plaisir à jouer alors que l'on peut améliorer son niveau.

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C'est incroyable cette facon que tu as de déformer les propos....

Alors je recentre...

Je contestait simplement le fait que pour toi, la confiance et le fait de se sortir les tripes sont comparables.

Et je dis simplement que de mon point de vue ce n'est pas le cas, puisque le fait de se sortir les tripes se décide, et qu'on peut passer d'un état "je me bats pas" à "je me bats" juste en le décidant.

Je n'ai pas dit qu'on ne pouvait pas travailler la confiance, mais qu'au contraire en l'absence de travail, celle-ci est directement influencée par les éléments extérieurs.

Excuse moi, en effet j'ai mal lu ton précédent post.

Oui je comprends ta position. Mais si je rapproche les 2, c'est précisément parce que par un travail sur la confiance, ceci devient possible. D'ailleurs en matière de sensation, un joueur en confiance ressent + les émotions et donc les tripes... Les tripes ne sont pas dans la tête donc ne sont que faiblement influencées par la tête. Sinon ça ne reste que de l'impression qui n'aura donc pas vraiment d'effet sur le jeu.

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Tout d'abord ne pas montrer ton énervement (c'est dure) même si tu rates une balle super simple.

Ensuite, ne pas tenir compte du classement de ton adversaire, analyse le jeu de ton adversaire pour trouver ses défauts et les exploiter, tu ne joues pas contre toi-même mais contre ton adversaire dis toi bien ça!

Enfin, rester concentrer sur toute les balles, limite à oublier le score, tu te concentres sur ta frappe ton replacement etc...

C'est très difficile en général, le mental vient avec l'expérience et l'âge souvent.

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Tout d'abord ne pas montrer ton énervement (c'est dure) même si tu rates une balle super simple.

Ensuite, ne pas tenir compte du classement de ton adversaire, analyse le jeu de ton adversaire pour trouver ses défauts et les exploiter, tu ne joues pas contre toi-même mais contre ton adversaire dis toi bien ça!

Enfin, rester concentrer sur toute les balles, limite à oublier le score, tu te concentres sur ta frappe ton replacement etc...

C'est très difficile en général, le mental vient avec l'expérience et l'âge souvent.

Hum... Ce topic est très intéressant. Je me demande si en effet, je n'ai pas tendance (et ceci est peut être assez courant comme attitude) à jouer CONTRE MOI-MÊME. Ceci engendre de l'énervement et de la frustration.

L'attitude idéale serait de ne voir que les défauts chez l'adversaire, et inversement ne voir que les qualités chez soi :whistling: . Attention, je parle d'une situation en match uniquement, car en entrainement il faut repérer ses défauts pour progresser :) .

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