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Orochimaru

Musculation... du bras gauche

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Yo!

J'ai mal au poignet droit (ça doit être une tendinite), alors comme je m'ennuie un peu, je passe mon temps: je fais du vélo d'appart, de l'elliptique, de la muscu avec mes élastiques Bodylastics.

Je me suis dit pour rigoler un peu: "si j'essayais de jouer de la main gauche" :stuart: . Ca m'amuserait un jour de pouvoir faire des coups droits de la main gauche. Donc j'ai fait un peu de gonflette avec mes élastiques sus-nommés, un peu de Powerball, et puis je suis allé taper un peu la balle tout seul ce midi au squash. Et là: ouille, qu'est-ce que c'est dur de faire avancer une balle! Quand au service (entre le service à la cuillère et le service du tennis), c'était quasi-impossible.

Bon, le squash fait travailler plus l'avant bras qu'au tennis, donc c'est pas exactement comparable (je pourrais aller faire du mur à mon club de tennis pour voir ce que ça donne).

Ma question donc: y a-t-il des exercices que je puisse faire pour avoir une musculature plus symétrique? Si possible, sans faire travailler mon poignet droit (donc adieu le banc de muscu)?

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Yo!

J'ai mal au poignet droit (ça doit être une tendinite), alors comme je m'ennuie un peu, je passe mon temps: je fais du vélo d'appart, de l'elliptique, de la muscu avec mes élastiques Bodylastics.

Je me suis dit pour rigoler un peu: "si j'essayais de jouer de la main gauche" :stuart: . Ca m'amuserait un jour de pouvoir faire des coups droits de la main gauche. Donc j'ai fait un peu de gonflette avec mes élastiques sus-nommés, un peu de Powerball, et puis je suis allé taper un peu la balle tout seul ce midi au squash. Et là: ouille, qu'est-ce que c'est dur de faire avancer une balle! Quand au service (entre le service à la cuillère et le service du tennis), c'était quasi-impossible.

Bon, le squash fait travailler plus l'avant bras qu'au tennis, donc c'est pas exactement comparable (je pourrais aller faire du mur à mon club de tennis pour voir ce que ça donne).

Ma question donc: y a-t-il des exercices que je puisse faire pour avoir une musculature plus symétrique? Si possible, sans faire travailler mon poignet droit (donc adieu le banc de muscu)?

vas a decathlon doois bien avoir des trucs! :huh:

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sinon tout simplement continuer a s'entraîner de la main gauche, plus tu vas jouer, plus tu vas te muscler !

Sinon halteres, pompes à une main ( on peut pas tous se le permettre je te l'accordes lol) ! Pour l'avant-bras tu prend soit une balle molle soit une balle usée que tu mets dans ta main gauche et tu appuies dessus, tu l'applatis le plus possible (dsl je sais pas trop comment dire ^^), c'est pas mal et assez efficace.

Voila

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Orochimaru, c'est comment une tendinite au poignet ? où as tu mal exactement ? Je crois que j'en ai une aussi (je pouvais plus tenir ma raquette hier) J'ai consulté plusieurs sites de doc mais je m'y retrouve pas trop.

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vas a decathlon doois bien avoir des trucs! :huh:

Euh, je m'attendais plus à des exercices spécifiques qu'à du matos... Comme

sinon tout simplement continuer a s'entraîner de la main gauche, plus tu vas jouer, plus tu vas te muscler !

Ça c'est sûr (et je vais sûrement continuer dans cette voie)! J'ai l'impression d'avoir bien plus travaillé en tapant tout seul au squash qu'en faisant autre chose.

Sinon halteres, pompes à une main ( on peut pas tous se le permettre je te l'accordes lol) ! Pour l'avant-bras tu prend soit une balle molle soit une balle usée que tu mets dans ta main gauche et tu appuies dessus, tu l'applatis le plus possible (dsl je sais pas trop comment dire ^^), c'est pas mal et assez efficace.

Voila

J'ai pas d'haltère, mais ça vaudrait peut-être le coup que je m'en procure. Qu'est-ce qu'on peut solliciter comme partie du corps avec? Biceps je suppose. Épaule peut-être en faisant des mouvements horizontaux (je suis une quiche en muscu!).

Les pompes à une main, j'y arriverai dans une autre vie. Si j'arrive à faire 20 pompes à deux mains, c'est un évènement qui mérite d'être fêté au champagne :stuart:

Je vais essayer le coup de la balle!

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si t'arrives pas à jouer de la main gauche c'est surement plus pour des raisons neuro-musculaires que musculaire.

Essaie d'écrire de la main gauche, si tu écris mal, fais trois séances de muscu par semaine de la main gauche et réessaie d'écrire après 1 mois, tu verras que tu n'écriras pas mieux.

C'est plus une histoire de coordination que de force musculaire. C'est technique principalement :rolleyes:

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si t'arrives pas à jouer de la main gauche c'est surement plus pour des raisons neuro-musculaires que musculaire.

Essaie d'écrire de la main gauche, si tu écris mal, fais trois séances de muscu par semaine de la main gauche et réessaie d'écrire après 1 mois, tu verras que tu n'écriras pas mieux.

C'est plus une histoire de coordination que de force musculaire. C'est technique principalement :rolleyes:

Avant de commencer, j'ai pensé aux gauchers contrariés, mais c'est amusant de faire l'expérience soit-même. Et puis gui-pa-go a battu markphi en jouant de la main gauche, alors à moins qu'il soit particulièrement doué, ça me laisse un espoir d'arriver à un petit quelque chose.

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Yo, yo-yo,

Oro, tu es moi il y a dix ans...

je te donne mon point de vue, quelques trucs, après ça sera à toi de voir si c'est intéressant et (ou) utile pour toi...

si tu as mal au poignet-tendinite je ne pense pas que cela aggrave le cas si tu fais la muscu à condition d'avoir (tenir) le poignet droit. je pense que la tendinite est provoquée par les mouvements de rotation, "de casse". bref, tu n'es pas obligé de lever la barre de 70kg...même avec 2-3 kg dans chaque mains on peut s'amuser sérieusement...

ensuite, si tu fais des exercices de manière symétrique tu verras que ça va muscler plus la partie gauche (si tu es droitier) car on a moins de force de ce coté.

si c'est pour le but de pouvoir jouer au tennis, laisse tomber la muscu (je parle bien pour la partie gauche) pour le moment, essaye simplement d'être gaucher dans la vie de tous les jours. bref, toutes les petites choses; placer et déplacer les objets...vas-y toujours avec la main gauche.

une fois sur le court,échauffe-toi bien, fais les gestes à blanc (de gaucher), ne vas pas trop vite ça sera à rien,. pour jouer au tennis (ou le mur) prend les balles (carrément) de mini-tennis ou sans pression, joue au centre....étire-toi.

bref, le tennis ce n'est pas que parfaitement centrer et frapper fort dans la balle. meme les droitiers nous y sommes pas, ^_^ . ceux qui jouent vite, souvent, ne sont pas les plus chiants à jouer...

courage

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Merci cro-pop pour tes conseils avisés. Comme je voulais maximiser mes chances de rejouer rapidement, j'ai voulu prendre le minimum de risques en ne faisant pas travailler mon poignet droit. La première fois où j'ai eu mal (enfin, cette fois-ci), c'est en faisant de la muscu sur un appareil (c'était la première fois que j'en faisais; avec une charge minimale), en poussant un truc devant moi (on peut voir là mon vocabulaire hautement technique :stuart: )

Je vais éviter le tennis pour le moment (à moins que je fasse du mur) car pour la personne en face ça serait super naze (ou alors faudrait que je trouve un gros débutant).

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tu fais un traitement spécifique pour ton poignet? il est important d'avoir un bon "staff" médicale. tu vois dans mon cas d'avant c'était direct:"repos deux mois..." aujourd'hui c'est plutôt ça:"je te strappe le poignet, jamais les médicaments à avaler, juste la pommade baume aroma, je te donne les séances pour le kiné (osteo), dix jours de repos et on reprend doucement..."

je ne peux pas te raconter tous les cas de mon fils (la rotule cassé-vélo, poignet cassé-moto cross, maladie de sever-talon gauche-la croissance....) où on a gagné le temps considerable pour un sportif; peu importe de notre niveau.

sinon le mec s'appelle dr. jean pierre de mondenard, dès que y a une affaire de dopage il passe à la tv...

EDIT: tiens, tant qu'on y est, un article très récent, j'espère pas très long

22.01.2008

Le sport de haut niveau, "grande école" de la triche

Par Jean-Pierre de Mondenard (Médecin du sport) 15H30 22/01/2008

Les grands rendez-vous sportifs de 2008 (Jeux olympiques, Euro de football, Tour de France...) risquent d'en fournir une nouvelle fois la preuve: comme les grandes écoles forment l’élite de la nation, le milieu sportif de haut niveau éduque efficacement ses adeptes à la dope, à la triche, à la magouille et aux petits arrangements pour monter sur le podium.

Le sport de haute compétition est une course poursuite incessante entre les gendarmes -les officiels des fédérations- et les voleurs: les champions qui veulent toujours jouer avec les règlements afin de passer l’adversaire. Cette dérive qui n’est pas récente touche toutes les formes de compétition qu’elles soient scolaires, sociales, professionnelles, scientifiques, amoureuses (aphrodisiaques), politiques (corruption) et, bien sûr, sportives.

La triche

en chiffres

50%

des coureurs du tour de France 1966, première édition où des contrôles antidopage sont organisés, avaient pris des amphétamines.

61%

des étudiants trichent aux examens, selon une étude réalisée par CollegeHumor.com en 2007 auprès de 30 000 jeunes américains. Parmi eux, 16,5% seulement ont déclaré avoir des remords.

92%

des joueurs de football se disent prêts à commettre des fautes intentionnelles ou "professionnelles", si cela apparaissait nécessaire au vu du score ou de l’importance du match, selon le centre d'évaluation et de recherche médicales de la Fifa.

Dans les enceintes athlétiques, parmi les ingrédients disponibles pouvant faire la différence, on trouve pêle-mêle la corruption, le tirage de maillot -particulièrement à la mode lors du Mondial de foot 2006- les fautes simulées, l’antijeu, les menaces physiques, les insultes pour pousser à la faute -n’est-ce pas, Marco Materazzi?- les vilains gestes pour éliminer un concurrent, la poussette dans les cols et naturellement le dopage.

En 70 avant Jésus-Christ, déjà...

Cette liste est loin d’être exhaustive, dans la mesure où l’ingéniosité de l’homme pour tricher n’a pas de limite. Des écrits très anciens rappellent d'ailleurs qu’en l’an 70 av. J.-C., un dénommé Eudelos inscrit aux Jeux olympiques, avait vendu ses chances à Philostrate, un autre compétiteur.

Nous avons aussi retrouvé dans La Vie au grand air, une revue illustrée de tous les sports paraissant pendant le premier quart du XXe siècle, une grande enquête datant de 1910 consacrée "aux truquages dans le sport" (n°591 et 593 à 586).

Cette étude concerne bien sûr les activités de compétition les plus pratiquées et, par corollaire, les plus médiatisées de cette période. On en dénombre six: la lutte, la boxe, le cyclisme, l’hippisme, le duel et l’automobile.

Après la Grande Boucle 1926, la chronique de l’époque rapporte que "la magistrale épreuve vient de subir une formidable et redoutable éclipse, car on n’apprendra rien à personne en disant que le dernier Tour de France s’est déroulé au milieu d’une indifférence quasi générale."

L’auteur de ces lignes, Alphonse Baugé, le célèbre directeur sportif, poursuit en expliquant que le comportement des coureurs indispose Henri Desgrange, le patron du Tour, qui se creuse la tête pour que son règlement soit respecté (Le Miroir des sports du 26 octobre 1926):

"Il s’indigne, non sans de sérieuses raisons, que des coureurs transgressent le règlement, ne cherchent qu’à truquer, qu’à continuellement échafauder les pires combinaisons".

"Personne n'est venu me dire que c'était interdit!"

La définition du dopage est contestée -certains pensent que le cannabis (drogue psycho-active) ne joue aucun rôle dans la performance-, mais pour certains, l’éthique sportive est elle aussi un concept flou.

Par exemple, Jean Graczyck, lorsqu’il fut mis hors course du Tour d’Italie 1959, pour s’être accroché à une moto, eut une réponse assez inattendue: "Personne n’est venu me dire que c’était interdit!" (Le Miroir des sports du 8 juin 1959).

Effectivement, de nombreux athlètes ont résolu le problème en éliminant le mot "triche" pour le remplacer par "se débrouiller", beaucoup moins négatif pour leur image publique. Au fil des décennies, cette habitude consistant à contourner la règle n’a fait que s’amplifier.

Les résultats d’une enquête publiée aux Etats-Unis en 1983, émanant de l’Institut de criminologie de New York, laissaient d’ailleurs bien augurer de ce qui se passe aujourd’hui. Sur 8 700 personnes soumises au détecteur de mensonge entre 1972 et 1976, 5 300 -soit 61%- s’accusaient en priorité d’avoir triché dans une compétition sportive entre 12 et 18 ans (L'Equipe du 5 septembre 1983).

Tirages de maillot, coups de coude et de tête obligatoires

On dit toujours, avec justesse, que l’exemple vient d’en haut. Or, les caméras indiscrètes de la dernière Coupe du monde de foot nous ont montré, et par la même occasion à tous les jeunes joueurs de la planète voulant s’identifier aux stars du ballon rond, une épidémie de tirages de maillots. Cette tactique n’a qu’un seul but: entraver les meilleurs.

C’est, bien sûr, toujours la différence de qualités et d’aptitude entre les hommes qui génère la tricherie des moins bons ou des plus faibles. Ensuite, tout le monde s’y met. Chez les "manchots", le comble de la perversion éducative nous est asséné par le Français Philippe Troussier, entraîneur de l’équipe du Japon lors du Mondial 2002, dans Le Parisien du 29 mars 2001:

"Pour progresser dans la hiérarchie, le Japon doit apprendre à tirer un maillot, à mettre un coup de coude ou un coup de tête sur un corner."

Autre évolution perverse, à partir du moment où plus personne ne respecte la règle, il n’y a plus de "hors-la-loi". C’est en tout cas l’analyse du canadien Ben Johnson après son contrôle positif du 100 m des JO de Séoul en 1988 (L'Equipe du 22 juillet 1996):

"Je prenais des stéroïdes comme tous les autres qui étaient au départ avec moi ce jour-là. Nous nous sommes battus à armes égales, il n’y a pas eu de tricherie. Un tricheur contourne les règles pour gagner, ce n’est pas ce que j’ai fait, j’ai suivi les mêmes règles que les autres. Ceux qui m’ont traité en paria sont des hypocrites."

Autres transgressions de la morale sportive: les résultats "arrangés sur ordre supérieur" avant de passer la ligne sont loin d’être exceptionnels. A Gao, avant l’arrivée du Paris-Dakar 1989, Jean Todt, le team-manager Peugeot tire à pile ou face le vainqueur de l’épreuve: le sort désigne le Finlandais Ari Vatanen devant le Belge Jacky Ickx ("Jacky Ickx, Mon nouveau challenge", hors série de Paris Match paru en 1990).

En 1996, lors de la classique cycliste Paris-Roubaix, l’équipe Mapei-GB réussit le triplé. Le Belge Museeuw remporte la classique en sprintant mollement devant ses deux partenaires eux aussi en roue libre: l’ordre d’arrivée ayant été décidé par téléphone entre le directeur sportif et le grand patron de l’équipe italo-belge (L'Equipe du 15 avril 1995).

Le langage pervers des commentateurs sportifs

Au début de l’année 1995, Michèle Alliot-Marie, alors ministre de la Jeunesse et des Sports, déclarait la guerre à la tricherie. En s’adressant aux responsables du sport français lors de la traditionnelle cérémonie des voeux, elle affirmait: "Ne demandons pas à des jeunes de se comporter mieux que certains dirigeants ou certains commentateurs."

A cette occasion, elle voulait mettre en place un "comité de l’esprit sportif" et un code de déontologie du sport destiné à lutter "contre les nouvelles formes de déviance qui affectent la pratique sportive contemporaine" (Le Monde du 11 janvier 1995).

Pour Michèle Alliot-Marie, une telle opération "contre la tricherie et l’élégance du geste" devait s’inscrire dans la durée. On attend toujours. On aimerait notamment que les commentateurs télévisés adoptent un langage moins pervers, en supprimant de leur vocabulaire des expressions comme "il a du métier" (pour signifier en fait: il est truqueur, mais il le fait bien), ou encore "la saine agressivité" (pour évoquer un joueur rugueux et à la limite de la violence).

Qu'en pensent les sportifs et les responsables concernés? Lorsqu'ils laissent de côté la langue de bois, le constat qu'ils dressent fait froid dans le dos. Petit florilège de citations à garder en mémoire:

Roger Bambuck, ministre de la Jeunesse et des Sports de mai 1988 à mai 1991 n'hésitait pas à déclarer dans l'Equipe du 21 octobre 1988:

"Je suis peu soupçonnable d’être contre le sport de haute compétition. Mais si une société se met à vendre des exploits fictifs, j’affile constantrme sans hésiter que cette société est en perdition. Si tel était le cas, je ne pourrais plus m’y intéresser."

Jean-Philippe Bouchard, journaliste à France Football, dans Marianne du 10 novembre 1997:

"On ne peut pas revendiquer l’interdiction du dopage au nom de l’équité sportive si l’on admet comme définition du sport, le mot 'compétition'. Dès que l’on compte les points, il s’agit de profiter des faiblesses de l’adversaire. Tant pis pour le boiteux, le borgne, le faible.

Et le dopage s’inscrit logiquement comme un moyen scientifique performant pour aller (toujours) plus vite, plus haut, plus fort. Alors, pourquoi l’interdire?"

Francesco Moser, cycliste professionnel de 1973 à 1988 (L'Equipe du 9 avril 1999):

"Pour défaire le dopage, il faudrait déclarer vainqueur celui qui arrive dernier!"

Laurent Tettamanti, cycliste élite (Info dimanche du 31 janvier 1999):

"Depuis les juniors, voire les cadets, la notion de plaisir et de bienfait disparaît, chassée par l’esprit de compétition. Dès lors, tout est axé sur le résultat. C’est le début de l’engrenage."

Jean Texier, culturiste et chroniqueur sportif (Le Monde du muscle de janvier 1997):

"Evidemment, maintenant, si j’avais 18 ans, et si je voulais faire des compétitions de bodybuilding, mon modèle serait sans doute Dorian Yates, puisque c’est lui l’as des as actuels en bodybuilding.

Je serais obligé d’apprendre le maniement des seringues, puisque c’est le préalable à toute participation, même modeste, à une compétition de bodybuilding de nos jours, même à un niveau régional amateur."

"A 15 ans, je savais que certains amateurs n’étaient pas à l’eau claire."

Ainsi, tout concoure pour que la mauvaise éducation se perpétue à grande échelle. De même, la plupart des entraîneurs sont des anciens sportifs connaissant tous les trucs ou ayant déjà goûté aux fruits défendus.

Parmi les entraîneurs nationaux d’une fédération hexagonale, figurent trois ex-pris au contrôle antidopage dont l’un, circonstance aggravante, pour fraude caractérisée. Gilles Delion, l’un des rares coureurs des années 90, labellisé propre par ses pairs, a bien expliqué que l’existence du dopage pour un jeune démarre très tôt (Vélo sprint d'avril 1990):

"Quand j’ai débuté parce que mon père avait fondé un club de cyclotourisme et m’en avait donné le goût, on m’en parlait déjà. A 15 ans, je savais que certains amateurs n’étaient pas à l’eau claire."

Dans le cyclisme, l’école de la triche n’est pas récente. Une étude historique sur le cyclisme en Pyrénées-Atlantiques et en Aquitaine parue en 1994, nous rappelle "qu’en 1973, les quatre premiers du championnat d’Aquitaine des cadets sont déclassés pour un contrôle positif".

On apprend que lors de l’assemblée générale des clubs béarnais en 1975, le délégué local de la FFC constate que "cette fâcheuse et dangereuse coutume arrive à faire tâche d’huile même dans les couches inférieures de nos licenciés." ("Le Cyclisme en Pyrénées-Atlantiques et en Aquitaine: 1945-1983. Aspects d’histoire sociale", de F. Biratelle).

Et pourtant, certains dirigeants fédéraux s’étonnent aujourd’hui que les amateurs soient aussi contaminés. A chaque nouveauté réglementaire ou avancée antidopage, un seul mot d’ordre anime les sportifs et leur entourage: ne surtout pas accepter la nouvelle directive mais en trouver, au plus vite, la parade et pouvoir ainsi la contourner.

Pierre Chany, l’un des journalistes les plus reconnus de la presse cycliste, avait bien analysé le comportement de l’homme placé dans une enceinte sportive: "Si vous ne voulez plus de dopage, supprimez la compétition!"

Les produits dopants trop chers pour les joueurs du Top 14?

En admettant, et nous sommes de cet avis, que les joutes athlétiques sont bien la cause numéro un du dopage, il ne faut pas mésestimer en tout premier lieu l’influence potentialisatrice des médias mais aussi l’extension des calendriers, de l’argent, des honneurs, des pressions des employeurs.

En ce qui concerne le "nerf de la guerre", rappelons que pendant des années, dans certaines spécialités sportives, atteindre un réel niveau de rentabilité peut demander une décennie, au cours de laquelle le sportif ne gagnera pas grand-chose et pourtant il sera déjà contaminé par le dopage.

Curieusement, et c’est le seul sport qui met en avant un tel argument, plusieurs spécialistes du rugby (internationaux ou dirigeants médecins) défendent l’image propre du ballon ovale en expliquant que le prix de la dope serait un obstacle rédhibitoire pour les joueurs du Top 14. Qui peut les croire?

Répétons-le, la triche sportive sous toutes ses formes est inhérente à la compétition. Afin de limiter cette dérive, il faut contraindre tous les acteurs -dirigeants, sportifs, officiels, éducateurs, journalistes- à respecter les règles et pour cela s’en donner les moyens.

En cas de transgression, les sanctions doivent suivre sans "magouille" supplémentaire. Peut-être faut-il envisager en toutes circonstances des commissions de discipline sur le mode du Tribunal arbitral du sport (TAS) totalement indépendantes. Pour ce qui concerne la lutte antidopage, et après quarante-trois ans d’échecs, il nous paraît indispensable de retirer aux fédérations le pouvoir de sanctionner.

D’ailleurs, en Allemagne, pays à la pointe d’une lutte réaliste, certaines fédérations, notamment celle de l’athlétisme, font appel depuis le début de l’année à un tribunal national d’arbitrage du sport, totalement indépendant du milieu sportif. Les fédérations peuvent lui confier les questions disciplinaires (décisions et sanctions) en cas de contrôle antidopage positif.

En revanche, les instances fédérales devraient concentrer tous leurs efforts sur l’éducation et la prévention. Or, encore à ce jour, c’est loin d’être leur priorité.

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Ah non, je n'ai pas fait de traitement (à part du gel anti-inflammatoire parfois), je ne suis pas allé voir de médecin, je me contente d'attendre.

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Oro,

je ne pense pas que c'est une tendinite. regarde le schema du poignet; un petit os du poignet a du bougé et ne pas revenir à sa place initiale.

parfois c'est une petite fracture (chute en rolleurs, foot...- mauvaise réception).

moi-meme j'ai cassé mon poignet droit (accident de travail en 1997); une douleur revient de temps en temps, je ne sais jamais ni pourquoi ni comment...

essaye justement de le bouger, serre le avec la main gauche...bref, si ça persiste il vaut mieux d'aller voir le médecin...

des fois pour jouer j'utilise le petit bracelet qui filtre les premières vibrations, souvent suffisamment

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ok ok, je vais faire ça, aller voir un doc.

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