Dionysos

Sympa la vidéo. Par contre, pour le petit passage que tu cites, je reste persuadé que "la position naturelle du poignet" dépend fortement de la prise de CD (quelque part c'est logique).

C'est vrai qu'il s'est montré un peu condescendant par la suite, mais au départ il s'est quand même donné la peine de rédiger des longs postes, de se montrer poli... j'avais pas particulièrement l'impression qu'il venait chercher des noises

Ok nat, je me trompe surement. Faut dire que j'ai jamais joué avec une prise eastern alors je suis pas un grand spécialiste. Petite question de culture tennistique, savez-vous pourquoi on appelle les prises de coup droit Eastern et Western ?

Ha ok, j'avais pas compris ça comme ça. Le préparation recouvre tellement de choses qu'on sait jamais trop de quoi on parle, tu fais bien de le préciser.

Quel accueil chaleureux pour les nouveaux :angry: Non, vraiment, les réactions d'orgueil faudrait penser à les mettre de côté de temps en temps. Même s'il a inventé toute l'histoire qu'est ce que ça peut foutre ? J'ai un copain qui a longtemps joué 15/3 et a repris avec un classement intermédiaire de 30 après quelques années de coupure. Le plus souvent il gagnait ses matchs à 30/3...15/5 sans trop de problèmes, mais je l'ai déjà vu galérer contre un 30 qui levait tout sur Quick, comme quoi, ça peut arriver. Lui ce qu'il faisait contre les joueurs d'un niveau beaucoup plus faible était simple : Il jouait relaché sans trop forcer ses coups mais avec des bons angles et il profitait de la moindre balle un peu courte pour venir finir le point à la volée, il donnait vraiment l'impression de se balader (quand ça allait bien ).

Qu'est ce que tu entends par "raquette perpendiculaire" ? Je me trompe peut-être mais j'ai plutôt l'impression que lorsque les joueurs pros préparent leurs coups-droits le tamis est face au sol. Exemple : http://i.a.cnn.net/si/2005/tennis/specials...p1--federer.jpg Donc on devrait plutôt dire, "raquette parallèle au sol". Mais attention, la préparation dépend surtout de la prise utilisée par les joueurs. Les pros utilisent quasiment tous des prises fermées (dites western de coup droit) voir très fermées (cf Nadal et sa prise western prononcée). Par contre les joueurs débutants utilisent des prises Eastern de coup droit (comme nath54 ) et là, il est très difficile de préparer avec la raquette parallèle au sol (c'est pas naturel du tout). C'est sans doute pour ça que tu as l'impression que certains joueurs y arrivent naturellement et pas d'autres. Si tu donnes des cours, tu as parfaitement raison de t'intéresser à la technique. Jette un oeil sur le livre de Chirstian Rieu (Les fondamentaux du tennis) si tu en as l'occasion, c'est selon moi un des livres les plus complets sur le technique. PS : je ne sais plus exactement ce qu'ils racontent sur la préparation, et j'ai pas le bouquin à disposition, désolé.

Prendre la balle dans sa phase montante, c'est pas du tout un défaut, bien au contraire. Déjà tu gagnes en puissance et en qualité de frappe et ensuite, tu es nettement moins gênée par les effets que ton adversaire donne à la balle. Tu peux jouer dans le court et prendre l'ascendant sur ton adversaire dans l'échange... c'est plus exigeant c'est sûr, mais rudement plus efficace. A mon avis, le défaut n°1 (placement près de la balle) est la conséquence de la qualité/défaut n°2 (prise de balle précoce). Essaie de frapper une balle montante en te tenant loin de la balle et tu comprendras. Le truc, c'est que plus tu prends la balle tôt plus ton ajustement au niveau du placement doit être précis (et c'est là que la corde à sauter intervient , idéal pour travailler le petit jeu de jambe). Un peu trop loin ou un peu trop près, et c'est la faute ou la balle tranchée (pour les gros lifteurs). Autre condition pour pouvoir jouer les balles dans leur phase montante : recouvrir la balle, sinon, ça sort en longueur. Discutes en avec ton BE, mais je trouve étonnant qu'il n'encourage pas la prise de balle précoce (peut-être trouve-t-il que ton jeu de jambes n'est pas adapté ). Je sais pas si t'as déjà pu lire le livre de Christian Rieu sur les fondamentaux du tennis. En fin d'ouvrage il donne quelques orientations aux joueurs pour faire évoluer leur jeu en fonction de leur classement. Et si mes souvenirs sont bons, pour les troisième séries c'est surtout 1 prendre la balle tôt et 2 jouer en avançant avec l'ambition de venir finir le point à la volée.

Avec un acharnement pareil, tu vas prendre au moins trois classements cette année.

Il faut aussi adapter son service à la surface sur laquelle on joue. Certaines surfaces lentes prennent bien les effets, et il est parfois plus intéressant de varier les effets que de taper comme un bourrin. Par contre, sur surface rapide (surtout en indoor), une première balle puissante et bien placée (variée : T, extérieur ou sur le joueur) suffit bien souvent à faire le point. Après, le tout c'est d'avoir une seconde balle solide (qui met un minimum l'adversaire en difficulté) pour pouvoir se protéger. C'est aussi pour cette raison que la deuxième balle est importante. Si on a une bonne deuxième, on peut prendre plus de risques en première (chercher les zones difficiles...).

Exactement. La prise marteau te permet d'utiliser ton poignet pour rabattre la balle et accélérer la vitesse de la tête de raquette, ce qui est parfaitement impossible avec une prise coup droit. On peut servir fort avec une prise coup droit, mais il est très difficile d'être régulier et imprimer un effet slicé est quasi-impossible.

Si t'as besoin d'images pour ta vidéo sur le revers, tu peux toujours demander à Nat54 de faire le modéle, pour la section débutant

Alors que dire de Federer ? Je ne l'ai jamais vu transpirer la moindre goute et pourtant, je pense pas qu'il se dope.

Totalement d'accord. C'est comme ces préparateurs mental qui se sont contentés de suivre des formations accélérées en psychologie le temps de quelques week-ends. C'est du grand n'importe quoi. Et le pire, c'est qu'à la fin on leur attribue un diplôme et qu'ils sont supposés être aptes à exercer au même titre que des préparateurs mental (ou physique) bien plus compétents (docteur en psychologie...) qui eux, ont fait une vraie formation sur 5 voire 8 ans.

T'as bien fait de choisir l'Italie . L'histoire de la civilisation italienne est passionnante...

Tout dépend de la qualité de ton service slicé. S'il est long et appuyé avec beaucoup d'effet alors je te conseille de varier parce que sur moquette il sera au moins aussi efficace qu'un service à plat.

Au contraire, la moquette est une surface très lente qui prend très bien les effets (se rapproche un peu de la terre battue). Un bon jeu de terre battue conviendra donc parfaitement à cette surface : bien lifter ses frappes, tenter des coups courts croisés pour déporter votre adversaire (beaucoup plus efficaces que frappes à plat). Variation dans les hauteurs et longueurs de balles avec quelques coups chopés assez longs de temps en temps.

Un petit conseil, te prends pas la tête avec des histoires de prises tant que t'as des matchs de compet à jouer. Surtout que tu peux tout faire avec ta prise de revers (sauf peut-être des chops efficaces ). Pour le revers chopé, j'utilise une prise marteau (donc je le joue à une main). Un autre des avantages du revers chopé à une main, c'est qu'il te permet aussi de gagner un peu en allonge par rapport à ton revers lifté à deux mains. Quand t'es un peu en retard dans ton placement, ça peut te tirer d'affaire.

Disons que le problème c'est que tu vas pouvoir frotter ta balle de haut en bas, mais t'auras beaucoup de mal à accompagner devant toi (et donc à donner une trajectoire tendue à ton chop de revers qui lui permettra d'être vraiment efficace).

Pour le revers à deux mains, les deux prises les plus souvent conseillées dans les manuels de tennis sont : - Prise coup droit pour les deux mains : principalement conseillées pour les débutants (évite de changer de prise avec la main droite mais ne permet pas de lifter aussi bien qu'avec la seconde prise). Avec cette prise, c'est surtout le bras gauche qui travaille. - Prise marteau avec la main droite et prise coup droit avec la main gauche (pour les joueurs plus confirmés). Cette prise permet de tirer profit de la force des deux bras. Une prise un peu moins répandue qu'on trouve aussi : - Prise revers avec la main droite et prise CD avec la main gauche : Avec cette prise, c'est la main droite qui fait tout le travail, c'est pourquoi on considère que c'est une prise intermédiaire qui permet de passer assez vite à un revers à une main. Mais pour revenir à ce que disait nath, je connais des joueurs qui ont un excellent revers à deux mains en utilisant la même prise qu'elle (deux prises CD). C'est pas une prise de gros lifteurs (donc un peu moins performante sur terre battue et sur Quick) mais en salle elle peut largement faire l'affaire. Pour te donner quelques conseils julie. Si t'as tendance à envoyer des cloches avec ton revers à deux mains c'est probablement parce que tu ne transferts pas le poids de ton corps vers l'avant au moment de la frappe. Du coup ton accompagnement est réduit et tu ne peux pas suffisamment pousser devant toi au moment de la frappe. Pour corriger ce défaut (mais Misssampras te l'a déjà conseillé) place toi de manière à pouvoir avancer vers ta balle juste au moment de la frappe, pense à armer ta frappe le plus tôt possible (bien derrière toi) et à accompagner ton geste le plus loin possible devant toi en t'appuyant bien sur la balle avec le poids du corps.

Federer est loin d'être le seul joueur à sauter à la fin de son coup de droit. Regardes Nadal, Safin, Ferrero... Ca t'apporte un surcroit de puissance, mais si ton timing n'est pas parfait t'auras tendance à décentrer tes balles. N'est pas Federer qui veut. Je sais qu'en général les entraineurs déconseillent de sauter durant l'exécution du coup droit (en tout cas, à notre niveau).

En tout cas, beaucoup plus haut que du béton standard (ma surface favorite). Surtout en été quand il fait bien chaud. D'ailleurs j'ai encore jamais eu l'occasion de jouer sur Quick en intérieur .

Une surface très lente avec des balles qui rebondissent très haut. Si t'as à faire à un joueur qui joue des longues balles en cloches liftées, ca devient vite injouable (surtout quand le mec a le vent dans le dos).

Je suis plutôt d'accord avec toi Tournesol. D'ailleurs, pour améliorer sa qualité de frappe au tennis, il vaut mieux avoir de bonnes jambes que des gros bras. La puissance de frappe dépend bien plus de la qualité des appuis au sol, du placement et du timing que du volume musculaire des bras. Federer en est la preuve. Ses bras qui sont plutôt fins, ne l'empêchent pas de lacher des coups droit à plus de 150 km (que Nadal n'arrive pas égaler, soit dit en passant). Par contre, il y a tout de même de fortes chances pour que Federer, même s'il n'a pas l'air d'être un acharné de la muscu, travaille fréquemment sa vitesse de bras (il existe d'autres techniques pour ça : ellastique...). Parce qu'il faut bien l'admettre, sans une bonne vitesse de bras, même si les appuis au sol sont excellents, il est bien difficile d'accélérer.

En théorie c'est possible (même si très risqué). Il faut prendre la balle au dessus du niveau du filet et là, même avec une trajectoire rectiligne, ça a une chance de rentrer (mais très risqué et pas forcément utile). Personnellement, j'ai l'impression que les joueurs ont tendance à considérer les frappes tendues jouer avec peu de lift comme des coups à plat. D'ailleurs, du moment que la raquette remonte en fin de traversée de balle (ce qui est à peu près systématiquement le cas) , il y a forcément un minimum de lift.

Ca y est, j'ai retrouvé le bouquin ( La Préparation Physique de Michel Pradet). Voilà ce que ce qu'il en dit : IV. REMARQUES GÉNÉRALES CONCERNANT L'ORGANISATION DES SÉANCES DE DEVELOPPEMENT DE LA FORCE II est bien évident que cette présentation des principales méthodes de développement de la force ne saurait prétendre à l'exhaustivité. Dans de nombreuses activités où l'acquisition d'une force musculaire importante est l'élément déterminant de la réussite, il sera bien entendu possible d'enrichir considérablement ce répertoire en faisant appel à un éventail plus étendu de mouvements ou de procédures, en combinant avec plus de variété les différents types de contractions musculaires et en augmentant dans des proportions sensibles les quantités de travail proposées. Mais dans le cadre que nous avons choisi d'évoquer ici et qui -faut-il le rappeler ?-demeure celui de la préparation physique, c'est autour de ces procédures principales que s'élaborent les organisations des cycles de développement de la puissance musculaire abordée par la composante force. Il nous apparaît donc nécessaire, pour conclure ce chapitre, de revenir sur les principes de base organisant la programmation de ces différentes séances les unes par rapport aux autres, et ce tout au long de l'évolution de la période d'entraînement, c'est-à-dire pendant la période de préparation physique généralisée (PPG), la période de préparation physique auxiliaire (PPA) et la période de préparation physique spécifique (PPS). A. Durant la période de préparation physique généralisée On peut presque distinguer deux phases dans cette période. • La première de ces phases sera tout entière orientée vers l'objectif prioritaire : mettre en condition optimale les structures de l'organisme les plus sollicitées par le travail de musculation à venir. Il s'agira donc de préparer les systèmes articulaires, ostéotendineux et musculaires à supporter les contraintes qui vont leur être imposées par la suite. Cela impliquera, pour le préparateur, de respecter les principes suivants : Privilégier les quantités de travail global dans chaque séance (tonnage), en utilisant prioritairement des charges légères et un nombre élevé de répétitions. Il faudra donc recourir à la méthode bulgare et aux méthodes déjà évoquées à propos de l'endurance musculaire pour développer la force maximale ; Utiliser de préférence des mouvements globaux (sollicitant plus des deux tiers des masses musculaires) en y introduisant un maximum de variété, de façon à faire travailler ces groupes musculaires dans tous les axes de fonctionnement possibles ; Faire toujours exécuter les mouvements choisis dans des amplitudes complètes, qui favorisent l'accroissement des sarcomères musculaires, indispensables pour permettre la prévention ultérieure des blessures musculaires ; Augmenter progressivement le nombre de séances par semaine suivant l'avancement de la période d'entraînement, en cherchant toujours à intercaler des journées de récupération entre les séances ou les groupes de séances. Suivant son objectif prioritaire, l'athlète pourra ainsi passer de une ou deux séances à quatre séances par semaine. À cet égard, il est utile de rappeler que pour développer la force, deux créneaux d'entraînement par semaine ne permettent guère qu'un entretien du potentiel de l'athlète et peu de réelles acquisitions, alors que trois ou quatre créneaux provoquent des augmentations très substantielles des indices de force maximale. • Dans la seconde phase de la période de préparation physique généralisée, on introduira progressivement quelques séances de force-vitesse avec charges légères, mais aussi des séances de charges maximales, pour gommer les effets négatifs résultant d'un recours trop exclusif aux exercices de répétitions élevées (diminution de la vitesse de contraction musculaire). Les séances organisées en circuit viendront fréquemment compléter le travail musculaire ; elles favoriseront un développement organique et foncier {tableau 9).