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Flamby_1er

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Tout ce qui a été posté par Flamby_1er

  1. La Technique

    Voilà , le dernier volet de la trilogie (c'est tendance en ce moment) débute : la technique. :popcorn: Cette partie se décompose en 10 thèmes : - le jeu de jambe - le retour de service - les volées, le jeu au filet - le coup droit - le revers à deux mains - le revers coupé - les bases techniques du smash - 10 trucs pr servir avec puissance - les effets - trajectoire de la raquette Come on !
  2. La Tactique

    Après le sujet sur le mental, je m'attaque dc à la tactique. Pr ce qui n'ont pas suivi, je recopie les articles d'un ancien site canadien, que Goog a bien connu (il a été à bonne école ;-) ). La partie tactique se décompose en 9 articles: - Définir son plan de match - Faire mal jouer son adversaire - Battre un joueur "balles molles" - Contrer un grand coup droit - Jouer contre un gaucher - Contrer un grand serveur - Jouer un volleyeur - Le tennis pourcentage 1ère partie - Le tennis pourcentage 2e partie J'ai une après midi de repos, je vais dc en faire le maximum. Pr ce qui se dde pourquoi je fais ça ? Bah simplement pr faire partager ce petit trésor et de faire en sorte qu'il en reste une trace sur le Web. (++) Let's go !
  3. Le Mental

    Je recopie ce soir dc le dossier Mental du feu site canadien Tennis Passion. Il se compose de 5 pages: - combattre le trac - soyez un joueur positif - conseils de base - s'entraîner seul - pr un entrainement efficace y a un peu d'humour canadien ds ces pages, @Marty McFly: j espere que ça va enchérir ta bible... :-) Enjoy!
  4. NOS ENTRAINEMENTS

    merci Tib, c est exactement ce ke je cherchais pr faire le point après le match. Je l utiliserai dès ce soir...
  5. Le Mini Dossier D'Evang' !

    merci evan, trop bon ce dossier !! :w00t: ce ki me plait c'est le § sur la respiration. J'étais un habitué des doubles fautes en séries. On me disait tout le temps que j'allais bcp trop vite entre chaque service. Alors à l'entraînement, je me suis borné à respirer un grand coup avant chaque lancé de balle. Résultat-> je prends tout mon tps pr m'appliquer maintenant, le fait de bien respirer permet de retrouver ma concentration -et d'être cool- et ça même si le point précédent était accroché. Par contre, j'ai tjrs dû mal à respirer pdt les échanges, j ai pris la mauvaise habitude de jouer en apné... :whistling:
  6. La Technique

    Merci Denys Y a aussi si ça t interesse ds le même genre les articles sur le mental et la tactique. ça fait plaisir de voir que tu es allé chercher ce topic au fin fond du forum technique-tactique. Moi aussi je vais les réimprimer, y a quelques trucs que j'ai oublié. :whistling:
  7. Quel est votre juron favori ?

    Moi c'est le très poétique TETE DE FLAN que j'utilise sur les courts...
  8. La Technique

    Voilà vous pouvez maintenant arrêter votre ordinateur et reprendre une activité normale... :langue: sais tu danser la Carioca ? ce n est pas une fox trot ou une polka, ce n est vraiment pas très compliqué pr la comprendre, suis bien mes pas. Ce n 'est pas un tango ou un tcha-tcha, Encore moins une bossa-nova, Qd t'as goûté à cette danse, là, tu ne peux plus faire que ça... YOUPI, dansons la carioca c'est bien, faisez tous comme moi YOUPI, avec la Carioca, tant pis s il faut dire aux autres danses, au revoir... Voilà je pars déjà en live et ce n'est que le début de la journée... :mdr: :mdr:
  9. La Technique

    Trajectoire de la raquette Le mouvement de la raquette Un coup de tennis peut se diviser dans le temps en 3 étapes : 1. Préparation La raquette est tirée en arrière en position « armée ». 2. Déclenchement et frappe La raquette part vers l’avant pr frapper la balle. 3. Accompagnement La résultante de la frappe. Préparation La préparation est souvent là où l’on voit le plus « la touche personnelle » d’un joueur. Si le contact et l’accompagnement sont relativement identiques d’un joueur à l’autre, c’est parce qu’il n’y a pas tellement 36 façons de frapper une balle pour l’envoyer de l’autre côté du terrain. (Note Flamby_1er : est le manche alors ?? ;-) ) Au niveau les plus faibles, les joueurs oublient souvent de préparer et attendent que la balle arrive sur eux pr faire un geste étriqué. Au plus haut niveau, les préparations sont plus amples mais très régulièrement les joueurs font des gestes inutiles dans leur préparation. Conseil N°1 : simplifiez au maximum votre préparation. Eliminez tout ce qui est inutile pour préparer la raquette à effectuer sa rencontre avec la balle. Malheureusement, beaucoup de joueurs pros sont de mauvais exemples à ce niveau. Plus la préparation est compliquée et plus vous avez de chances de dérégler votre coup, de décentrer, d’avoir un mauvais timing, etc. Un exemple de joueur avec des préparations simples en coup droit et en revers : André Agassi. C’est un modèle dans ce domaine, pas étonnant que son timing soit si parfait et qu’il soit capable de prendre les balles très tôt. Conseil N°2 : préparez le plus tôt possible. Certains professeurs de tennis préconisent le mouvement fluide, c’est-à-dire que la raquette est toujours en mouvement depuis la préparation jusqu’à la frappe. Certains prétendent que ça donne plus de vitesse à la balle. Peut-être mais regardez Jim Courrier (note Flamby_1er : ça date pas d’hier ces articles !) : des préparations très courtes et pourtant beaucoup de puissance. A vous de juger en testant différentes amplitudes de préparation. Préparez tôt signifie que vous tirez le plus rapidement possible la raquette en arrière et que vous la laissez en attente immobile dans cette position. Vous déclencherez alors la frappe au moment voulu. Plus vous préparez tôt et plus vous allez pouvoir vous concentrer sur d’autres choses plus importantes comme votre placement par rapport à la balle. C’est la clef pour prendre la balle tôt. Retour de la raquette et contact Le rythme idéal de frappe, mis à part à la volée, doit être lent-vite. Vous avez armé votre coup en essayant d’avoir les muscles les plus relâchés possibles. Evitez de nouer les muscles : le tennis est un sport qui demande des muscles dynamiques, il n’existe pas vraiment d’Arnold Schwarzenegger chez les pros. (Note Flamby_1er : Eh Mark Philipoussis alors ? N’est ce pas Markphi… :mdr: :mdr: :mdr: :mdr: ) A partir de la position d’armé, vous envoyez votre raquette à la rencontre de la balle dans un mouvement d’accélération progressive. Cette accélération -plutôt qu’un mouvement relativement linéaire- va vous permettre de garder la balle un peu plus longtemps dans le cordage de la raquette et donc d’avoir un contrôle accru. Vous pouvez serrer la main un peu plus juste avant l’impact pour être sûr que la raquette ne bouge pas durant l’impact pour l’arrêter juste après l’impact. Des études scientifiques ont démontré que serrée ou pas, la raquette ne donne pas plus de vitesse à la balle après l’impact. Dans son livre « la stratégie du vainqueur », Carlos Goffi parle de la « règle » des trois balles, c’est-à-dire que l’espace de contact de la balle avec les cordes de la raquette devrait faire la longueur d’un tube de 3 balles. Plus la balle reste longtemps en contact avec les cordes et plus vous avez de contrôle sur celle-ci. La clef pour avoir ce contact prolongé avec la balle est de se concentrer sur l’accompagnement. En pensant à votre accompagnement, vous allez « traverser la balle ». En réalité, sur le plan purement physique, l’accompagnement ne sert à rien : une fois la balle hors du cordage, vous n’avez plus aucun contrôle sur la balle. Le fait est que l’accompagnement n’est qu’une résultante. Alors me direz-vous pourquoi se concentrer tellement sur l’accompagnement ? En fait, la durée de contact de la balle avec le cordage ne dure qu’une petite fraction de secondes (entre 4 et 6 millièmes de secondes environ). La sensation est de courte durée. A partir d’un certain niveau, les joueurs sont capables d’être plus attentifs au contact avec la balle, mais pour les débutants par contre, se concentrer sur l’accompagnement permet de « traverser » correctement la balle. Accompagnement Note de Flamby_1er : bon là, y faut imaginer un bonhomme réalisant un bon coup droit. :id: Ici, un exemple d’accompagnement de qualité après un coup droit. Devez-vous vous forcer à avoir la raquette dans la même position que celle préconisée par la photo ci-contre ? Oui et non. Oui, parce que vous pouvez être certain que vous allez diriger la balle plus ou moins correctement. Non, parce que forcer l’accompagnement ne vous donnera pas plus de vitesse : l’idéal est de relâcher vos muscles autant que possible. L’accompagnement ne devrait être que la résultante d’une bonne préparation et d’un bon rythme de frappe. Je vois régulièrement des joueurs de clubs qui, croyant bien faire, forcent leur accompagnement : la balle est frappée, puis ensuite le bras fait le mouvement d’accompagnement. Répétons-le : une fois la balle hors du cordage, l’accompagnement ne donne rien. Bien qu’en théorie, après l’impact il n’y ait plus rien à faire, il est impossible d’arrêter votre mouvement juste après l’impact sans devoir le freiner avant de toucher la balle. Il est probable que si votre mouvement s’arrête juste après l’impact, c’est soit que vous avez concentré votre énergie avant la frappe ou que votre préparation était très courte, ce qui donne en général des coups peu précis et peu rapides (à moins bien sûr qu’il ne s’agissait d’un contre sur balle très rapide comme lors d’un retour de service). Le truc pour avoir un accompagnement naturel est de penser à « traverser » la balle comme si vous concentriez votre énergie sur un point qui se trouve loin après la balle. Résumé - Préparez le plus tôt possible. - Simplifiez votre mouvement de préparation des mouvements parasites inutiles. - Relâchez les muscles le plus possible au moment de la préparation. - Gardez-les relâchés autant que possible (une certaine tension reste toujours nécessaire) durant tout le mouvement. - Accélérez votre raquette progressivement en traversant la balle sur une longueur imaginaire d’au moins 3 balles.
  10. La Technique

    Ayez tout début a une fin... :judge: Voici la fin de la trilogie des articles parus sur tennis passion. Dédicace à Jean Paul Loth et à tout ceux qui ont participé au topic.
  11. La Technique

    Héhé, j'ai bientôt fini d'écrire le dernier §, il est long ;-) et intéressant. A vrai dire, je pense le mettre en ligne le jour de mon anniversaire, mais k'en est-ce ke c'est déjà ??? (:
  12. La Technique

    Les effets Un effet consiste à faire tourner la balle de tennis sur elle-même comme une toupie. La trajectoire de la balle est influencée par cette rotation. Il s’agit en fait d’un phénomène lié à la présence de l’air. Quand la balle de tennis tourne sur elle-même, elle entraîne l’air autour d’elle et crée un effet aérodynamique qui modifie sa trajectoire. Il existe 2 grands types d’effets : le lift et le slice. On parle de lift quand la balle tourne dans le sens de sa trajectoire et on parle de slice quand la balle tourne dans le sens contraire de sa trajectoire. - Le lift (parfois appelé aussi top spin). Donne à la balle une trajectoire bombée et force la balle à redescendre plus rapidement. Son rebond est plus haut qu’une balle normale. Le lift est employé pr frapper plus fort tout en prenant un minimum de risque : on peut passer très haut au-dessus du filet sans pour autant que la balle sorte des limites du jeu. - Le slice (parfois appelé aussi « choppé » ou « coupé »). Ce type de balle rase le filet et donne l’impression de planer. Le rebond est très bas, ce qui est souvent gênant pour l’adversaire. C’est utilisé le plus généralement en revers, mais de moins en mois fréquemment semble-t-il chez les professionnels. - La frappe à plat. Il s’agit en fait d’une balle frappée directement sans effet. La trajectoire n’est pas influencée autrement que par l’aérodynamique (le vent…) et la loi de la pesanteur. - Les effets au service. Comme pr les autres coups, il existe le service lifté, slicé ou plat. Mais en réalité, il s’agit d’effets plus ou moins latéraux. En particulier le slice : il est impossible de passer en dessous de la balle comme on le fait pour un revers coupé par exemple. L’effet slicé est donné en brossant la balle sur sa droite, l’effet est donc en réalité latéral et ça dévie la balle. -Les effets latéraux ou combinés. Un effet latéral dévie la balle vers la droite ou vers la gauche. On peut le combiner avec un lift ou avec un slice.
  13. La Technique

    Mouais ça me paraît bizarre ce point 7. :soupir: A part Sampras, l'excellence même du serveur volleyeur, je vois pas de joueur ki tombe en déséquilibre vers l'avant.
  14. La Technique

    10 trucs pour servir avec puissance 1. La flexion des genoux (génuflexion). C’est probablement un des éléments qui donne le plus de puissance si c’est bien utilisé. 2. La rotation des épaules et du tronc. C’est le second élément qui donne le plus de puissance au service. 3. La boucle dans le dos :langue: ( :judge: voir le débat ci-dessus :judge: ) :langue: . La raquette descend très bas dans le dos, comme si vous vouliez vous gratter le dos avec la raquette. ça permet à l’avant-bras et à l’épaule d’avoir le plus d’élan possible pour se déplier. 4. La souplesse du poignet. le poignet n’a aucune force, il est donc inutile de forcer, utilisez simplement sa souplesse comme le bout d’un fouet :scotch: . N’essayez pas de donner la force avec le poignet : tout ce que vous obtiendriez, c’est de décentrer votre balle. 5. Frappez le plus haut possible. Tous les joueurs modernes ont les deux pieds au-dessus du terrain lorsqu’ils frappent leur service. Auparavant, au temps des raquettes en bois, les règles exigeaient qu’un des deux pieds reste au sol durant la frappe. La flexion des genoux vous donne le ressort nécessaire pour « aller chercher » la balle au point le plus haut possible. Notez que vous ne devez pas sauter sciemment, le saut se fait automatiquement si la flexion des genoux a été bonne. 6. Le plan de frappe de la balle. Il doit être bien en avant, le plus possible. Vous devriez être en train de « tomber » vers la balle. 7. Le déséquilibre vers l’avant. Vous tombez quasiment sur la balle. 8. Une prise de raquette souple. Ne serrez presque pas le manche. La souplesse du poignet vue précédemment va ainsi pouvoir se déployer sans aucune contrainte. 9. Les muscle relâchés. Rappelez-vous : vous ne frappez pas une balle de bowling, juste une balle de caoutchouc de quelque grammes. C’est la vitesse que vous voulez obtenir, pas la force. 10. Un rythme de fouet. Vous partez lentement pour accélérer, imaginez un fouet : votre service doit claquer comme un fouet ! Pour que ces dix points vous donnent le maximum de rendement, il faut bien sûr une bonne synchronisation de l’ensemble. La force se transmet du bas vers le haut, d’abord la détente des jambes, puis la rotation du tronc, puis le mouvement du bras.
  15. La Technique

    le débat sur le smash étant terminé, passons à l'article suivant... :-)
  16. La Technique

    ah oui c est vrai mais ça c'est une véritable botte secrète !! :mdr:
  17. La Technique

    Les bases techniques du smash Vous avez une excellente volée, de bons coups d’approches et… malheureusement un mauvais smash ! 8( Comme ça peut être rageant de se voir littéralement voler un point bien construit par un simple lob de défense ! C’est le moment de faire quelque chose pour améliorer ce smash défectueux. Voici quelques conseils pour vous aider à terminer le point que vous avez mérité : 1. La vitesse de réaction et le recul rapide sont essentiels à la réussite du smash, vous devez frapper la balle bien devant vous, si vous vous laissez dépasser c’est presque fichu à moins d’être capable de faire le fameux « Sky Hook » à la Jimmy Connors. 2. Tournez-vous rapidement de profil et déplacez-vous en pas chassés. 3. Préparez votre raquette dans le dos le plus rapidement possible. 4. Utilisez votre bras gauche pour pointer la balle comme si votre bras était un viseur. 5. Ne quittez pas la balle des yeux. L’idéal est de la garder à l’œil jusqu’au contact avec la raquette. 6. Ne frappez pas de toutes vos forces : un bon placement est souvent plus efficace. Essayez de frapper à environ 60-80% de votre puissance maximum. 7. Faites attention aux demi lobs : si la balle est à peine plus haute que votre tête, mieux vaut probablement frapper une volée haute. 8. Sur les lobs très hauts, laissez-les rebondir : tenter de frapper la balle alors qu’elle descend très rapidement à la verticale est très difficile même pour les meilleurs. Reculez d’au moins deux mètres derrière le point de rebond. Vous pourrez avancer ensuite pour frapper un smash après rebond. Il est toujours plus facile de jouer en avançant qu’en reculant. 9. Frappez la balle bien en avant de vous, sinon vous ne pourrez pas développer toute votre puissance et vous manquerez de contrôle.
  18. La Technique

    Le revers coupé Un coup relativement facile à maîtriser et que tout joueur doit avoir dans sa panoplie même (et surtout) s’il adepte du revers à deux mains. Malheureusement, il est de moins en moins enseigné comme arme principale en revers. Pour le jouer de filet, c’est pourtant une arme de choix. Quand utiliser le revers coupé ? - Dans la montée au filet dans la foulée. Le revers coupé permet de prendre la balle très tôt et d’enchaîner facilement la montée au filet. De plus, la trajectoire de la balle est basse et lente. La lenteur donne du temps au volleyeur pour arriver le plus près possible du filet et le rebond bas force l’adversaire à remonter la balle ce qui donne une volée plus facile. Les volleyeurs aiment particulièrement ce coup qui leur permet de faire du « chip and charge » ;-) (= monter à l’abordage au filet coûte que coûte). - En défense. Permet de jouer et contrôler la balle beaucoup plus loin du corps que dans le cas d’un revers à deux mains. Presque tous les joueurs à deux mains utilisent le revers coupé de défense lorsqu’ils sont débordés (pour autant que l’adversaire ne monte pas au filet car le revers est coupé est totalement inefficace en passing-shot). - Dans l’échange du fond de court. De plus en plus rarement utilisé dans le tennis professionnel, probablement parce que le revers coupé produit une balle assez lente par rapport aux balles liftées. Le rebond est également assez court et bas lorsque le revers coupé est légèrement raté, il donne une balle facile à attaquer par l’adversaire. Il arrive aussi que les joueurs trop habitués au revers coupé ou plus confiants sur ce coup que dans le revers lifté sont assez vulnérable face aux montées au filet de l’adversaire car pour passer, le revers coupé est totalement inefficace. Mis à part le problème du passing-shot (qui peut être facilement réglé en variant plus les types de revers), le revers coupé est un coup excellent pour contrôler l’échange. Il permet de jouer offensivement en prenant la balle tôt et donne beaucoup de précision et de longueur de balle. Exemple de bon revers coupé : Steffi Graf. Elle utilisait presque exclusivement ce coup en revers. Ça la rendait assez vulnérable face aux volleyeuses. Mais cette faiblesse était heureusement minimisée par le fait que c’est souvent elle qui dirigeait le jeu et que les femmes qui jouent au filet sont relativement rares.
  19. La Technique

    Le revers à deux mains Un coup longtemps proscrit Pendant de nombreuses décennies, le revers à deux mains était mal vu par la plupart des professeurs de tennis. Heureusement depuis le succès de Chris Evert, Jimmy Connors, Bjorn Borg, Mats Wilander, André Agassi et bien d’autres, le coup a acquis ses lettres de noblesse. Cependant, même encore aujourd’hui ce coup est regardé de façon suspecte par une bonne part des entraîneurs (probablement les plus âgés :mdr: ). Pourquoi cette méfiance vis-à-vis de ce coup ? Je n’ai pas de réponse claire face à cette question mais comme ds beaucoup d’autres domaines, le formalisme, l’académisme et le conformisme sont parfois durs à outrepasser. Avantages : - frappe puissante ; - plus de contrôle, plus d’effets ; - facilités à prendre la balle tôt ; - très sur en contre et notamment en retour de service. Inconvénients : - demande une plus grande mobilité qu’avec les coups à une main ; - difficulté à jouer les balles basses et courtes ; - replacement plus difficile sur les balles débordantes ; - équilibre plus difficile à maintenir. Comme on le voit, le principal défaut du revers à deux mains, c’est le surcroît de mobilité qu’il demande par rapport à son homologue à une main. Pour cette raison, il est conseillé aux joueurs à deux mains d’apprendre le revers coupé pour s’économiser et récupéré les balles trop débordantes. Un exemple de choix est celui de Mats Wilander : il a appris le revers coupé un peu sur le tard pr se permettre de jouer les balles basses, les balles débordantes et enfin les coups d’approche au filet. Le revers à deux mains ne convient pas à tous les joueurs En général, pour les joueurs de grande taille (1,85m) l’avantage du revers à deux mains s’estompe. En effet, ces joueurs sont généralement plus puissant (donc moins besoin du revers à deux mains) et moins mobiles. De plus, pour les joueurs qui sont enclins à venir vers le filet, le revers à deux mains est encombrant. Trois façons principales de jouer le revers à deux mains : 1. main droite en prise de coup droit : elle n’a aucune force (à cause de la torsion du poignet) Elle ne sert que de directrice. La main gauche sert de main motrice et le coup est joué comme un coup droit de gaucher avec l’aide de la main gauche. 2. main droite en prise neutre, main gauche prise western ou eastern. C’est le revers deux mains classique type Agassi ou Connors. Les deux bras sont allongés en préparation et pendant la frappe. 3. main droite en prise de revers, main gauche en prise eastern ou western. Le revers est joué comme un revers à une main .Il est juste aidé à l’impact par la main gauche. Celle-ci peut d’ailleurs lâcher la raquette sur la fin d’accompagnement. Celui qui donne le plus de puissance est le n°2 car les deux mains participent dans la frappe. La n°1 est pratique car elle permet de garder en permanence sa prise de coup droit. Enfin, la n°3 plus rarement utilisée n’est qu’un prélude à l’utilisation du revers à une main. Elle peut être très utile pour permettre aux débutants d’avoir plus de contrôle pour commencer. Est-ce une bonne chose de débuter à deux mains ? Bien que ce soit principalement une question de goût personnel, il y aura toujours des entraîneurs pour vous forcer à choisir l’un ou l’autre des revers selon ses préférences personnelles. En principe, un bon entraîneur doit vous guider pas à pas sans vous imposer ses choix. Mon point de vue : commencer à deux mains n’est certainement pas une mauvaise chose car elle oblige à améliorer son jeu de jambe et son équilibre. Rien n’empêche de quitter son revers à deux mains par la suite : Pete Sampras et Stefan Edberg sont les exemples les plus célèbres de ce type de conversion. Et ils ne sont pas réputés pour avoir des revers faibles…
  20. La Technique

    Le coup droit Note de Flamby_1er : il faut prendre son courage à deux mains pour assimiler cet article, il est bien corsé. Avec le revers, c’est un des coups fondamentaux du tennis. Et pourtant j’ai longtemps hésité avant de commencer à parler du coup droit. En fait, on devrait dire les coups droits car il existe une multitude de façons (efficaces) de jouer ce coup. La plupart des livres que j’ai lu sur le coup droit m’ont permis parus peu convaincants et je ne suis pas sûr de mieux faire : expliquer un mouvement en 3D du corps avec seulement des mots relève de la gageure. Même les photos ou les vidéos induisent encore parfois plus en erreur. Ce qui importe ds un coup, c’est ce qui se passe tout juste avant et tout juste après la frappe. Or les photos négligent souvent cet aspect par manque de place et les vidéos, à moins d’avoir des ralentis avec des caméras à 100 images/secondes ou plus ne permettent pas de bien voir ce qui se passe réellement à cet instant crucial. Bon assez philosophé, venons-en au fait de ce roi des courts qu’est le coup droit. Les prises Il existe 4 types de prise possibles en coup droit. Chaque prise a une implication particulière sur la position du poignet et le plan de frappe. Pr bien comprendre, commençons par parler de la confusion que font beaucoup de joueurs concernant les prises. Il n’existe pas de prise « fermée » : la face de la raquette est toujours plus ou moins perpendiculaire au sol à la frappe quelque soit la prise. Et ceci est aussi valable pr le revers d’ailleurs. Des études impliquant des caméras à haute vitesse ont pu le démontrer, mais en fait il n’y a pas besoin de ces caméras. Regardez bien ds vos magazines ou livres de tennis préférés ces belles photos avec la balle ds la raquette : que voyez-vous ? La face de la raquette est-elle inclinée vers le sol ? Non, elle se tient toujours à la verticale et est seulement parfois légèrement inclinée (et ça quelque soit l’effet imprimé à la balle). Alors qu’est-ce qui fait réellement la différence entre les prises de coup droit ? Deux choses essentiellement : la position du poignet et le plan de frappe. Faites cet exercice : tenez la raquette devant vous en position horizontale, d’abord en prise continentale. Maintenez la face de la raquette la plus verticale possible et positionnez votre bras le plus à droite possible sans forcer. Faites la même chose avec les prises eastern, western, puis western prononcée : que remarquez-vous ? A chaque fois que vous utilisez une prise plus « fermée », vous êtes obligé d’avancer la raquette vers la gauche pr être à l’aise en tenant la face de la raquette verticale. Ce qui mène au constat suivant : Plus vous utilisez une prise dite « fermée », plus vous êtes obligé de frapper la balle en avant de vous (ou sur la gauche) pr maintenir verticalement le tamis. L’autre élément important du changement de prise est la position du poignet. La mobilité du poignet est limitée physiquement et suivant la prise, la face de la raquette a un mouvement différent. Sur une prise continentale, le mouvement est horizontal (ds le sens de la frappe) alors qu’à l’extrême, sur une prise western prononcée, le mouvement est vertical, ce qui explique pourquoi cette prise semble être la plus efficace pr donner un effet lifté. La zone de confort de frappe est aussi modifiée suivant la prise : plus la prise est fermée et plus la zone de confort est haute. Par exemple, la zone de confort sera au niveau des cuisses pr la prise continentale et presque au niveau des épaules pr la prise western prononcée. Suivant ce que nous savons à présent des caractéristiques de chacune des prises de coups droit, nous pouvons établir une grille d’efficacité pr chacune d’elle. La prise continentale C’est une prise très rarement utilisée et c’est logique : le poignet ne peut pas être employé et le plan de frappe a tendance à se situer trop en arrière, ce qui ne permet ni puissance ni contrôle. La seule fois où cette prise peut être utile est ds les situations extrêmes comme rattraper des balles en arrières des coups, etc. La prise eastern Une prise assez versatile. C’est une prise intermédiaire appréciée par ceux qui préfèrent minimiser les changements de prise. Elle diminue les problèmes causés par la prise continentale sans bénéficier des avantages des prises western. La prise western Sans soute la prise la plus naturelle en coup droit. Elle est employée par la majorité des joueurs professionnels non sans raison. Le poignet est dans une bonne position pr lifter et le plan de frappe se situe juste devant soi. La prise western accentuée Une prise jugée extrême mais très populaire chez les très jeunes joueurs parce que le plan de frappe avancé donne de l’aisance pr frapper et lifter les balles hautes. On peut, contrairement à ce que beaucoup pensent, jouer des balles à plat avec cette prise mais évidemment le mouvement est plus naturel en liftant. En préparation, la face de la raquette est souvent complètement tournée vers le sol, ce qui laisserait à croire que la balle est brossée par le haut mais comme nous l’avons vu, il n’en est rien : le bras avance et la face de la raquette se retrouve naturellement à la verticale de la frappe. Conclusion : les prises les plus efficaces en coup droit sont les deux prises western.
  21. La Technique

    Les volées, le jeu au filet Au filet, vous devez donner l’impression à votre adversaire que vous êtes un mur. :mur: Vous rendez l’énergie que l’adversaire envoie dans votre raquette. Quoi de plus sympa que de claquer une volée gagnante à la manière d’un Edberg, Rafter ou encore Pete Sampras ? Peu de joueurs, malheureusement, osent s’aventurer au filet sans y être forcés d’une manière ou d’une autre. Pourquoi ? Principalement pr 2 raisons : la difficulté à contrôler les volées et les effets des répliques adverses. Malgré ces difficultés, apprendre la volée est nécessaire pour tout joueur complet. C’est souvent grâce aux montées au filet que vous pouvez mettre la pression au bon moment sur votre adversaire. C’est parfois l’audace au filet qui permet à certains de faire la différence dans un match serré. Enfin, tout joueur complet se doit de maîtriser le jeu au filet. La technique de base - La prise continentale. Utilisée presque exclusivement par tous les bons volleyeurs. Il est possible d’utiliser des prises un rien plus ouvertes ou plus fermées, mais la prise de base classique pour la volée reste toujours la prise continentale. - Il est impératif que la tête de la raquette soit le plus souvent possible au-dessus du niveau de la main. C’est ce qui permet de contrôler efficacement la balle. Sur les volées basses, c’est le secret pour arriver à contrôler parfaitement la balle. - Le mouvement doit être sec et court. Presque pas de préparation, la raquette ne devrait pas reculer derrière l’épaule gauche ou droite dans la phase de préparation. La raquette ne doit presque jamais reculer. Le truc, c’est de tenir votre raquette devant vous, les coudes fléchies : ne tendez pas les bras, sinon, vous devrez reculer la raquette pour pouvoir frapper la balle. - Important : au filet, ce sont vos jambes qui font le gros du travail. Le bras ne bouge presque pas. Quand vous touchez la balle, votre corps doit avancer : vous devez donc avoir le jeu de jambe adéquat pour vous permettre d’avancer. - Gardez le coude très près du corps (pas collé mais presque). Bien sûr, en match il n’est pas toujours possible d’être dans une position parfaite pour jouer toutes les volées, mais vous devez toujours vous efforcer d’être dans la meilleure position possible pr contrôler votre volée. - Le rythme de frappe d’une volée est très différent du rythme d’un coup de fond de court. Le geste est sec et bref, comme un coup de karaté. :karate: Surtout, le poids du corps doit être envoyé vers l’avant au moment (ou un peu avant) de la frappe, sinon vous risquez de perdre le contrôle et d’envoyer une balle haute et molle, facile à jouer pour votre adversaire. - Frappez bien devant vous. Les différents types de volées • Effets La volée est le plus souvent jouée à plat ou avec un léger slice. Il est difficile de mettre beaucoup de slice car évidemment le mouvement est bref : préparation et accompagnement courts. Un autre type de volée est de plus en plus utilisé ces dernières années : la volée liftée. Il s’agit en fait d’un coup de fond court frappé de volée. André Agassi a systématisé ce coup. Ce type de volée a toujours existé, John McEnroe lui-même s’en servait à l’occasion. Quand utiliser la volée liftée ? Quand vous êtes loin du filet et que la balle de l’adversaire est relativement lente, il est assez difficile de faire une volée traditionnelle efficace car la plupart des volées traditionnelles sont des contres qui se servent de la vitesse de la balle adverse. Parfois cette volée liftée est plus efficace pour accélérer la balle. • Volée basse Le contrôle de la volée basse ne devrait pas vous poser de problème : tête de raquette plus haute que la main, genoux pliés au maximum. Pour garder un peu de contrôle, il sera sans doute préférable de donner un peu plus de slice que d’habitude. • Volée amortie La volée amortie la plus facile à réaliser est sur balle basse, parce que dans ce cas précis, vous dirigez la balle plus à la verticale et donc le rebond de la balle n’avance pas vers votre adversaire. La préparation et l’accompagnement sont quasiment nuls. Pour réaliser une bonne amortie, il faut utiliser le slice. Si l balle qui arrive est lente, c’est assez facile, il suffit de réduire le mouvement de frappe au maximum. Si la balle est rapide, le slice permet de contrôler la balle sans lui donner de vitesse, de plus le slice a tendance à faire revenir la balle vers vous après le rebond. • Volée haute C’est une volée beaucoup plus difficile qu’il n’y paraît car la balle haute est généralement plus lente et vous devez produire vous-même la vitesse. En revers, frappez le plus loin possible devant vous. Comme les balles hautes sont plus lentes, vous avez donc l’occasion de prendre un peu plus d’élan que d’habitude.
  22. La Technique

    Le retour de service Dans la section tactique, nous avons déjà vu comment briser un grand service. Nous allons compléter cet article sur le plan technique. Introduction Le retour de service est devenu à l’heure actuelle sur le circuit professionnel le coup qui distingue les joueurs moyens des grands joueurs. Même à un niveau plus faible, la qualité de retour de service peut être déterminante ds le gain d’un match. Les points-clefs d’un bon retour de service Ecourtez la préparation au maximum : tout comme pr une volée, vous ne faites que retourner l’énergie que votre adversaire met ds la balle. - Utilisez la rotation des épaules pr préparer rapidement ; - Soyez sur la pointe des pieds, jambes fléchies au maximum ; - Faites un saut d’allégement juste avant la frappe du service adverse ; - Jouez en avançant d’un pas en frappant. Règle absolue : NE JAMAIS RECULER sur un retour de service. Il arrive parfois que vous ne puissiez faire autrement pr toucher la balle, mais ds 90% des cas, vous devriez être en train d’avancer même si vous prenez un ace. Préférez reculer avant de recevoir le service : placez-vs un mètre ou deux en arrière de la ligne de fond pr mieux avancer à la frappe ; - Coupez autant que possible les angles. Refusez absolument de vous laisser déporter ; - Jouez le retour avec une mentalité d’attaquant et non de défenseur. Quelle prise d’attente utiliser ? C’est un peu une question de goût. En principe, vous devriez avoir la prise de votre coup le plus faible. Certains préfèrent une prise neutre pr faciliter le changement. En position d’attente, une bonne chose est de tenir le cœur de la raquette (l’espace vide juste après le manche) avec la main gauche pr pouvoir faire pivoter rapidement la raquette sur elle-même. Selon le type de service à retourner Suivant le type d’effet imprimé sur le service, le retour est différent. •Service à plat Le type de service le plus rapide. Sa trajectoire est directe et c’est son point faible. Je m’explique. Quand de l’effet est imprimé au service, plus vous reculez et plus cet effet prend de l’ampleur. Ds le cas du service à plat, au contraire, plus vs reculez et plus la balle ralentit et plus vs avez le temps de réagir. Donc la clef pour retourner le service plat : reculer d’un bon mètre voire plus si votre adversaire ne suit pas son service au filet. •Service slicé Le type de service avec effet le plus courant. Un véritable poison lorsqu’il est délivré par un gaucher. Ce service est un peu moins rapide mais rebondit plus bas et a tendance à vous déporter. Plus vous reculez et plus vous devez couvrir d’angles. La clef ici est de rester le plus possible en avant, suivant la vitesse, plus ou moins sur la ligne de fond de court. •Service lifté Plus rare mais diablement efficace, ce service rebondit très haut. Peut être le service le plus difficile à retourner, particulièrement si le serveur suit son service au filet. Stefan Edberg aimait particulièrement cette combinaison efficace sur toutes les surfaces, même la terre battue. La clef ici est d’essayer de prendre la balle montante. •Service « kické » Peut être encore plus rare, ce service est un peu une combinaison des deux précédents. Là aussi, prendre la balle montante est le seul moyen d’empêcher le serveur de se sentir confortable. Selon le style de jeu adverse •Serveur-volleyeur Le plus difficile à jouer puisqu’il met directement la pression sur le retourneur : celui-ci ne peut pas se permettre de juste remettre la balle en jeu ! Contre le serveur-volleyeur, le retour le plus efficace est de jouer la balle dans ses pieds. Vous attendez ainsi la possibilité de tirer un passing-shot dans les meilleures conditions. •Serveur-puncheur Un terme que j’ai inventé pour désigner les grands serveurs qui à l’instar d’Ivan Lendl ou Jim Courrier, frappent un service puissant et enchaînent ensuite un coup gagnant avec leur coup favori (généralement un grand coup droit). Ils sont, cela va sans dire, presque aussi intimidants que les serveurs-volleyeurs. Ici encore, pas de répit pr remettre la balle tranquillement en jeu : vous devez impérativement jouer une balle profonde. •Serveur attentiste Le plus inoffensif des grands serveurs. Il ne profite pas de son service : tant pis pour lui. Remettez la balle en jeu simplement, vous pouvez même la retourner assez haut pour vous donner du temps de vous replacer et rentrer dans l’échange. Un cas à part : le gaucher Probablement le cauchemar de bien des joueurs y compris les gauchers eux-mêmes ! ;-) C’est probablement au service qu’ils sont les plus difficiles à jouer. Particulièrement ceux qui slicent, car l’effet est complètement opposé à celui des droitiers. Et quand ils servent sur votre côté gauche, ils vous déportent hors du court sur votre revers. C’est un type de service que John McEnroe employait très souvent pr préparer ses volées. En résumé - Toujours jouer la balle en avançant ; - Ecourtez vos préparations ; - Soyez sur la pointe des pieds pour réagir rapidement ; - Pliez les jambes encore et toujours.
  23. La Technique

    Le jeu de jambe L’impact du jeu de jambe (JJ) sur la qualité de votre jeu Le JJ est un des aspects les plus important et les plus méconnus du tennis. La plupart des joueurs de niveau moyen se concentrent énormément sur le mouvement de leurs bras mais ils ne se rendent pas compte que le mouvement le plus parfait n’est d’aucune utilité si vous n’êtes pas capable de vous placer correctement pr l’exécuter. La plupart des erreurs (50-70%) commises par les joueurs de club le sont à cause d’un JJ incorrect. Malheureusement l’enseignement du tennis néglige souvent le travail du jeu de jambe. Achetez un livre sur le tennis et remarquez la place réservée au JJ : généralement expédié en 2 ou 3 pages. Dans « la stratégie du vainqueur », cependant, John McEnroe explique à quel point le JJ conditionne son efficacité sur le court. Souvenons-nous de Stefan Edberg et de son merveilleux JJ qui a réussi à masquer la complète médiocrité de son coup droit. Henri Leconte, au contraire, avait des coups quasiment parfaits des deux côtés mais commettait énormément de fautes à cause d’un jeu de jambes très moyen. Enfin, regardez les grands n°1 mondiaux : Borg, Connors, Lendl, McEnroe, Wilander, Sampras, Agassi ; tous ont été ou sont réputés pour la qualité de leur déplacement. Caractéristiques d’un bon JJ D’abord, éliminons l’idée reçue selon laquelle un bon JJ est avant tout la capacité à courir vite. Le tennis ne se joue que sur quelques mètres, pas 100 mètres. En plus, on court très rarement au tennis. Regardez les pros, malgré la vitesse de jeu qu’ils s’imposent, ils courent rarement. Ce qui fait le bon JJ, c’est l’anticipation (réagir rapidement), la précision du placement, la qualité du replacement et surtout l’habileté à garder constamment l’équilibre. Dans les échanges à rythme élevé, c’est primordial. La plupart des joueurs de club se déséquilibrent quand ils doivent aller rapidement vers la balle. Une autre caractéristique liée à un bon jeu de jambe est l’habileté à transférer correctement le poids du corps dans la balle. Après tout ça, seulement vient la vitesse de déplacement, celle avec laquelle vous allez ramener des balles « impossibles ». Comment améliorer son JJ ? 1. Soyez le plus souvent possible sur la pointe des pieds. En restant sur les talons, vous perdez du temps précieux pr commencer à déplacer votre corps. Faites cet exercice : pliez les genoux quand vous êtes sur la pointe des pieds et faites la même chose mais en restant les talons au sol : vous sentez la différence ? (Ce simple conseil pr ceux qui n’ont pas l’habitude de le pratiquer peut faire progresser le JJ bien mieux que n’importe quel exercice physique intensif) 2. Evitez les grandes enjambées lorsque vous vous rapprochez de la balle. Faites des petits pas d’ajustement. Diminuez l’amplitude de vos pas à mesure que vous approchez de la balle. 3. L’importance des genoux pliés. Même sur les balles à hauteur ou balles hautes. A la volée, c’est primordial. Observez Edberg, Cash ou Rafter : ils donnent l’impression d’être assis dans un fauteuil invisible. ça permet non seulement d’avoir le ressort nécessaire pr frapper les balles mais ça a tendance aussi à abaisser votre centre de gravité ce qui vous donne plus de facilité pr contrôler votre équilibre. 4. Conservez votre équilibre juste avant, pendant et après la frappe. Utilisez votre main gauche pr vous équilibrer (beaucoup de joueurs de club jouent littéralement comme des manchots :bravo: :bravo: ). 5. Exercez vous à vous déplacer en pas chassés. Rappelez-vous la façon qu’avait Steffi Graf de se déplacer autour de son revers pr frapper de grands coups droits. Faites du drill avec votre coach ou un partenaire ou encore une machine à balles : partez du centre de terrain et frappez en revers et en coup droit en vous déplaçant en pas chassés. Vous vous replacez de la même façon au centre et ainsi de suite. Entraînez-vous aussi sur les smashs : collé au filet, recul de profil en pas chassés. 6. Le saut d’allègement. Faites un léger saut juste avant que l’adversaire ne frappe la balle, vous allez pouvoir rebondir comme un ressort vers la balle (le plus important de JJ au tennis est de partir le plus tôt possible). Il est important de ne pas sauter trop avant ou trop après le frappe de l’adversaire. Une fois trouvé le bon timing pr faire ce saut, vous serez surpris de votre vitesse de démarrage et de surcroît de mobilité apportée. 7. L’entraînement physique. Si vous voulez encore aller plus loin pr parfaire votre JJ, essayez le saut à la corde et/ou le vélo. Très efficace pr développer la vitesse pure.
  24. La Tactique

    Ayez la section tactique est terminée. Maintenant, y a plus qu'à prendre sa raquette et foncer !! O fait, une troisième partie consacrée à la technique va bientôt arriver...
  25. La Tactique

    Le Tennis Pourcentage (TP), 2ème partie « Rappelez-vous que dans les tournois de classe internationale, 70% de tous les points se terminent par des erreurs, ds le filet ou en-dehors des limites de jeu, et que 30% sont des points gagnants ou des aces ». (Bill Tilden) Bill Tilden est le grand champion des années 20. Dès cette époque des temps ancestraux du tennis, le tennis pourcentage existait déjà dans la tête des grands champions. Comme on l’a vu ds la première partie, le tennis pourcentage ne consiste pas à prendre le moins de risques possibles mais plutôt à prendre les risques les plus « payant ». Vous devez pouvoir mettre la pression sur votre adversaire sans commettre la faute. Vous devez le pousser à faire des erreurs sans vs-même faire trop d’erreurs. Suivant votre style de jeu, votre façon de parvenir à ce résultat différera complètement. Par exemple, pour le joueur de fond de court, la pression se fera en neutralisant l’adversaire et en le déplaçant, tandis que le jouer de filet poussera la balle devant lui pr monter au filet et poussera ainsi son adversaire à tenter un grand coup (à haut risque donc) pour s’en sortir. Vous l’avez compris : le TP consiste avant tout de jouer un jeu qui doit vous faire gagner dans la majorité des cas. Un peu comme dans les jeux aux casinos où les croupiers savent très bien d’après la loi de la probabilité que leur gain va toujours dépasser celui des joueurs. Diminuer votre quota d’erreurs non provoquées Le plus sûr moyen d’améliorer votre efficacité au tennis est de diminuer le nombre de fautes que vs commettez. Regardons-y d’un peu plus près. La plupart des joueurs se concentrent sur leur capacité à faire des points gagnants et très peu se concentrent vraiment à diminuer leur quota d’erreurs non provoquées. Avez-vs déjà essayé d’analyser un de vos matchs pour voir dans quelles conditions vous commettez le plus de fautes ? Non ? Alors il est grand temps de le faire. En analysant vos fautes vous allez pouvoir optimiser votre pourcentage de réussite ». Il est plus important de noter vos doubles-fautes que vos aces. L’ace est un coup parfait : difficile d’améliorer ce qui est parfait ! Il existe grosso-modo 4 types d’erreurs : 1- les erreurs forcées. L’adversaire vous pousse à la faute grâce à une bonne accélération. Le cas typique est le retour de service ; vous avez juste tenté de remettre la balle ds le terrain et vous n’avez pas pu. Par contre, si vous tentez un passing à raz de filet en bout de course, ça ne peut pas être compté comme une erreur forcée même si votre adversaire vient de vous déborder : vous aviez la possibilité de défendre par un lob et prendre ainsi moins de risques. Diminuer ce type d’erreurs est plutôt difficile : le seul moyen est la prévention, vous empêchez autant que possible l’adversaire ds une position favorable pr accélérer. 2- les coups ratés. Il ne s’agit pas à proprement parler d’une erreur mais plutôt d’un coup qui amène votre adversaire dans une position favorable pour vous mettre en difficulté. Cas typique : vous venez de jouer une balle courte. 3- les erreurs non forcées. Vous faites une faute alors que la balle n’était pas particulièrement difficile et que vous n’avez pas tenté de coup particulier. C’est généralement par manque de concentration. Parfois aussi à cause d’une faiblesse technique (bien que ce cas précis pourrait être vu comme une erreur forcée si l’adversaire cherche sciemment à pilonner votre point faible). Pour diminuer les erreurs de type 2 et 3, il n’y a rien d’autres à faire que parfaire sa technique et sa concentration. 4- Les accélérations ratées. Vous tentez de déséquilibrer l’adversaire en frappant la balle et vous ratez votre coup. Probablement parce que vous avez pris un trop grand risque ou plus simplement parce que selon la loi des probabilités, c’était à votre tour de rater. C’est ici que vous avez le plus de contrôle sur la diminution des erreurs. Soit vous ratez à cause du stress, soit vous ratez parce que vous avez été trop gourmand. Dans ce dernier cas, pensez à frapper un peu moins fort, à prendre un peu moins de risque pour rétablir un bon pourcentage de réussite. Mettre la pression et forcer les erreurs de votre adversaire Evidemment le tennis pourcentage ne consiste pas seulement à éviter la faute mais aussi à provoquer la faute de votre adversaire, voire à vous mettre en position favorable pour terminer le point. Il faut que vous trouviez l’équilibre entre vos fautes et celles de votre adversaire : si vous jouez trop en sécurité il se peut que vous donniez trop de possibilités à votre adversaire pour accélérer. Par contre si vos accélérations vous font commettre trop de fautes, il est temps de lever un peu le pied. L’exemple typique est au service : on peut remarquer souvent que le joueur de club tente de « grosses » premières balles qui passent rarement. Pour un ace réussi, 10 doubles-fautes ! Les accélérations que vous tentez doivent être sans risques ou avec le moins de risque possible. Dans l’échange, cela signifie que vous ne tentez des accélérations que si la balle est courte ou que la balle arrive sur votre point fort et que vous avez le temps de bien préparer votre coup. Une accélération permet de « préparer » le point : elle ne signifie pas que vous faites le point tout de suite. L’accélération jouée doit forcer votre adversaire à faire la faute ou à vous donner une balle facile à terminer. Un autre exemple d’ « accélération » est la montée au filet sur balle courte. Si j’ai mis les guillemets, c’est qu’il n’est pas nécessaire dans ce cas précis de faire un grand coup : juste placer la balle correctement, généralement profonde, et mettre ainsi l’adversaire sous la pression de réussir un bon coup de défense ou de contre-attaque. Attention à la finition de votre point : beaucoup de joueurs se laissent aller en fin de point à tenter le coup définitif à bas pourcentage. Si votre accélération ne réussit pas à déstabiliser votre adversaire, remettez-vous à la mode « haut pourcentage » en attendant la prochaine occasion favorable. Beaucoup de joueurs au contraire sont tentés d’augmenter le risque de leurs accélérations quand elles ne réussissent pas du premier coup. C’est évidemment la façon idéale de s’énerver et de perdre.
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