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loulou

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Messages posté(e)s par loulou

  1. @Charliechekpt

    J'adore ta vidéo punaise quel point de vue , on se rend compte du niveau là ça m'a épuisé rien que de regarder !!! Quel engagement ça fait peur ....

    @loulou

    Moi j'suis monté 15/2 avec ce culte du pas de faute tenir la diago attendre plutôt que de prendre l'initiative . Avec mon niveau d'engagement physique ( faible ) j'en suis arrivé là. Je voudrais bien savoir si j'avais développé mon jeu "originel" celui qui correspond à ma personnalité j'aurais pu aller plus haut dans la compétition !!??

    Dur dur de répondre à une telle question, à mon avis tu aurais moins de frustration dans le jeu, mais peut être une frustration de résultat. En fait on voit chacun midi à sa porte, donc moi je suis persuadé qu'ill est très difficile de battre un grand nombre d'adversaire en jouant le même style.

    Je suis une espèce de chaméléon, donc tu peux me voire jouer le lundi contre un adversaire x et te dire : lou il envoit que des brins, tu reviens deux jours plus tard et je suis le roi du chope...

    Bref je pense que quand on a pas un talent naturel bien défini( un bras, un oeil, une main...) chaque forme de jeu aura ses limites, ruser te permet de déplacer les limites un eu plus loin.

    Par exemple si ton jeu originel c'est mettre des sacs dans tout ce qui bouge, en fonction de ton explosivité naturelle tu peux te retrouver bloqué à 30 ou à 1/6, mais à un moment ça va bloquer. Même les gros frapeur (Safin, muster etc...) ont une base de régularité sur les diag et de variation dans le jeu...

    Bref j'aurais tendance à penser que c'est la règle du jeu, donc si tu suis pas la règle tes pas dans le jeu, tu ne peux pas être très performant. C'est plus vers l'exploitation de la diag avec tes qualité propres qu'il faut se tourner. (enfin à mon avis)

    NB : Je pense que de toute façon tu peux avoir toute la technique que tu veux, tout le physique que tu veux, l'élément primordial en tennis c'est ta vitesse de réaction, à un moment c'est sur cet élément là que tu vas bloquer. Quand ça va trop vite pour toi, là tu bloques, quelquesoit ton style de jeu. Quand tu en arrives au stade ou tu pases ton temps à ralentir le jeu, tu sais que tu es proches de la fin.

    l'exemple concret c'est que un mec classé 3/6 peut mettre deux roues à 15/1 en ne jouant que des lobs, c'est la couverture de terrain l'élément dominant. ( à mon avis)

  2. Alors pour bien jouer au tennis en amateur ( allez jusqu'à 3/6) ON DOIT JUSTE apprendre à faire des diagos ...

    Ok dac je change de sport immédiatement alors parce que ça c'est pas drôle ... moi je pensais que le tennis c'était d'abord un jeu et que le but en compétition était de déstabiliser l'adversaire pour mettre tranquillou la balle hors de sa portée au bout du compte... Vous vous dites il faut s'installer dans la diago ça au bout d'un moment ce n'est plus déstabilisant , on en vient à s'installer dans la diagonale, il y a qu'à voir à l'époque le nombre d'échange entre Wilander et Vilas ou bien aujourd'hui le jeu stéréotypé des filles WTA.

    Je prends mon exemple , j'ai un bon revers lifté parfait pour les diago revers et bien au bout d'un moment en match le mec s'habitue à mon rebond et tient la balle. Je perds plus le point quand il rate son coup pour me pousser une balle mi court basse chiante qu'au bout du 50ème échange en diagonale .

    En fait j'aurais tendance à voir les choses comme ça : en dessous d'un certains niveau de jeu, il est impossible de faire des coups gagnants si tu n'a pas les deux pieds dans le terrain.Avant de pouvoir mettre les deux pieds dans le terrain, il faut que tu prépares le point, que tu le construise.

    Même si je n'aime pas trop découper le jeu de manière stéréotypé, je voyais les choses comme ça :

    J'aimais pas jouer en dessous de 5/6 car le mec faisait n'importe quoi, ça joue pas logique .(il joue long de ligne au lieu de croiser et autres joyeusetés). A 4/6 le jeu devient logique, à 0 on reste dans la même logique mais ça va trop vite pour moi....

    Disons que avant de lâcher ta diag tu dois créer une situation favorable,c'est à dire dégager le mec du terrain, si tu joues trop vite long de ligne tu te fais contrer avec une prise de balle tôt et tu es mal barré.

    Après ce n'est pas une vérité, c'est comme ça que je ressentais les choses.

  3. On a tous pas assez de quelque chose donc nous devrions apprendre à cuisiner aussi ... je vois très peu de joueurs capables de faire ça , de varier , slice ,gros lift , montée à contre temps, service volée, retour volée, amortie.

    Ce qu'on voit le plus ( j'entends jusqu'à 1/6 qui sont le plus souvent le niveau des finales des tournois alentours) c'est diago , diago, shop de revers et on attend la faute .... très peu de création , de prise de risque , d'élan instinctif ... Pourquoi ? Ne dit-on pas dans les stats que ce sont ceux qui prennent les initiatives qui gagnent le plus souvent les matches !? Peut être que ce n'est valable que chez les pros et non les amateurs où l'enjeu en général bloque tout et par conséquent ce sera celui qui tient qui gagnera !?

    Le jeu change quand tu passes un certains cap. A l’époque ou je m 'entraînais dans un groupe composé de joueur dont le niveau montait à 0 , le coach nous demandait de ne jamais lâcher la diag. Il disait : à votre petit niveau le premier qui lâche la diag il perd le point. IL nous punissait si on avait le malheur de tenter un truc. :wub:

    Je pense que au dessus d'un certains niveau et en dessous d'un certains niveau le tennis c'est vraiment une guerre de diag, et de régularité, bref de jambes. Dans mon cas je devais empêcher le gars en face de me faire trop mal pour tenir cette régularité, donc je cuisinais.

    je pense que la différence pro / amateur n'est pas liée à l'enjeu, je pense qu' a partir d'un certains niveau de jambe, on peut être sur presque toutes les balles,, donc il faut vraiment prendre très tôt, être hyper explosif pour avoir la capacité de clôturer le point par des coups gagnants,les joueurs qui ont cette capacité sont rares, Prend un chrono, essayes de mettre un zéro à 4 mètres de la balle pendant une heure, et tu verra que tu ne vas pas le faire souvent. :w00t:

    Je pense que les stats que tu cites sont celles du niveau pro. :)

  4. Punaise cela aurait pu être pire tu aurais pu choisir Tauziat / Gene Meyer et Rosco Taner ....

    Concernant ton style " cuisinier " c'est une énorme qualité en match d'être capable d'adapter son style selon les réactions et faiblesses de l'adversaire, c'est de l'adaptation pure et simple et ça demande surement une certaine maitrise de tous les éléments déjà !

    Disons que je ne voulais pas tomber dans le cliché Federer Nadal, Djokovic. :-)

    Ce sont les joueurs qui se rapprochent le plus de mon jeu, avec un gros + sur sergi, qui fait ce qu'il peut en revers et massacre en coup droit.

    J'ai toujours eu un gros faible pour ses trajectoires très hautes en coup droit. :wub: , et leures conséquences.

    J'aurais pu citer ferrero pour sa lecture du jeu et ses choix tactiques légendaires.

    Dogolpov , c'est titoues qui me l'a fait connaitre, j'aime beaucoup son jeu intuitif, talentueux. J'ai toujours eu plus d'admiration pour les laborieux, les mecs qui font beaucoup avec pas grand chose.

    Je pense que tout savoir faire, c'est la preuve que tu as travaillé ,que tu es passionné par le jeu, certes il faut un certains niveau d'investissement , mais je pense que c'est à la porté de tout le monde.

    Je suis obligé de cuisiner car je n'ai pas assez de talent. :) , donc fatalement quand tu as pas assez de jambes, pas assez de bras, tu joues avec ta tête ;)

  5. Cuisinier, grosso modo , je pense que je sais à peu prêt tout faire (pas forcément très bien,sinon je serais à un autre niveau).

    Je joue en fonction du mec en face.

    Si il aime pas la vitesse, je joue très vite,si il veut que les points s’enchaînent je prend mon temps au service comme en retours, si il a besoin de cadence je joue à deux à l'heure, si il aime pas l'effet je joue avec beaucoup d'effet, si il est trop fort pour moi je cours de droite à gauche en limant et je remet tout au centre,si il est pas bon en retours je joue service volée, bref j'ai pas réellement de style, je joue mes enchaînements et je regarde ce qui passe, quand je trouve une solution je garde quelques variations, et je vais chercher les points clefs du match sur ses faiblesses.

    Bref j'ai pas un jeu assez brillant pour imposer, alors je fais déjouer :-)

    Mes joueurs préférés sont :

    Sergi Brugera, Brad Gilbert et Fabrice santoro :-)

  6. Je crois que ça dépend vraiment des relanceurs. Je dis cela car mon service est souvent au centre des discussions d'après match où mes adversaires me racontent parfois ce qui les a gêné et ce qui était facile pour eux. Les avis diffèrent énormément et ce n'est pas une question de niveau. Certains détestent les mines, d'autres se régalent; même constat avec les kicks, certaines zones etc... Le seul truc qui ressort de la discussion c'est que pour être gênant il faut varier (en pondérant bien évidemment par ce qui gêne)

    Tout ça pour dire, qu'il faut avoir un bon nombres de services qu'on maîtrise et qu'il faut distiller selon les évènements.

    Je crois que tu as raison, la variation je suis tout à fait d'accord avec toi, et c'est vrai que certains joueurs n'aiment pas la vitesse, d'autres se régalent quand ça va vite, plus tu sais faire de trucs, plus tu peux t'adapter et donner à ton adversaire ce qu'il n'aime pas.

    J'ai joué un joueur à 15/2 qui envoyait des mines (c'est relatif car j'imagine que les mines du 15/2 ne gènent pas du tout un 4/6) sur le T et sur les coins du carré de service. A mon niveau en face c'est très dur de jouer, meme à niveau hanche. Si c'est bien zoné, c'est quand même très efficace.

    Oui il envoi des mines quand il est contre toi, car ça suffit à te mettre en déroute, de plus lui il se régale à mettre des plombs, c'est tout benef pour lui. Après je pense que si tu vas le regarder matcher contre un adversaire différent, il n'enverra pas de mines, je crois que kramer a donné la meilleure réponse.

  7. C'est un élément sur lequel j'essaie de sensibiliser un de mes élèves, classé 15/1. Je pense qu'il a un niveau de jeu aux environs de 5/6, mais il travaille en ce moment dans le mauvais sens, il veut tellement cogner fort qu'il en oublie un élément que moi je considérais comme essentiel au service, à savoir : la hauteur du rebond pour le relanceur.

    Actuellement il sert à une vitesse de dingue, mais ça arrive au niveau de la hanche, son service n'est pas efficace. Je crois que l'élément le plus important c'est la hauteur du rebond, il vaut mieux un service moins rapide qui part de très haut avec un rebond au dessus de l'épaule pour le relanceur, qu'un service plus rapide qui arrive au niveau de la hanche.

    La grosse minasse à plat ne sera efficace que si la balle part de très haut, pour obliger le relanceur à reculer ou à traverser en retours, bref c'est un aboutissement technique. La minasse qui arrive au niveau de la hanche tu pose la raquette et ca repars aussi vite.

  8. Oui mais la qualité en retour n'est pas la même non plus en 4ème série, donc c'est la même chose finalement.

    Bah prendre un retour gagnant sur un service à plat en 4ème série perso j'ai très rarement vu ça...cela demande quand même un œil et une coordination qu'on ne trouve normalement pas à ce niveau. Pour les doubles fautes je suis d'accord avec toi si le % de premières est mauvais, la l'auteur parle de 50% de première quand il sert fort à plat, pour moi c'est déjà tout à fait correct comme %.

    A mon avis, le plat qui va a 2000 c'est efficace uniquement si tu varies.En 4eme série à plat ça va pas bien vite. Quand tu joues en seconde séries sur des mecs qui tournent aux environs de 180, la première à plat tu te la bouffe au début du match. Après tu recules de deux mètres et tu relances, c'est là que la bataille commence , soit tu recules et le mec est assez efficace pour te sortir un slice gagnant, (et là tu sais que ca va être compliqué.).

    Soit il arrive pas à passer de l'un à l'autre et tu te prend un service gagnant tous les 4 points au max.

    Enfin moi je jouais comme ça...(beaucoup d'intox dans mon jeu)

  9. Je ne vous suis pas forcément sur l'effet. A haut niveau, il est sur qu'il faut mettre de l'effet. A plus bas niveau, c’est plus la zone qui compte. Je suis adepte des services à effets. Mais j'ai joué pas mal de personnes qui poussent à plat (même à 0) et c'est bien chiant à retourner. Pour moi l'effet sert à toucher les zones plus facilement et à ajouter des services à sa palette, mais c'est loin d'être une fin en soi.

    Ca se discute, je suis pour l'effet car je trouve ça assez facile d'apprendre le lift ou le slice et que l'effet augmente la réussite. J'ai eu des élèves qui n'arrivaient pas à générer de la vitesse au service. (problème d'épaule, de coordination et autre), ils sont monté facilement en troisième série avec un lift à 2 à l'heure.

    lift à 2 a l'heure en 4eme série = retours dans la bâche.

  10. Certes la je suis d'accord. Mais après tu parles déjà d'un autre niveau de jeu te concernant "passer a 15/2" et puis on a pas vraiment d'idée concernant la technique de service d'Elmagnifico.

    Plus toi tu bases (basais déjà) ton jeu sur le service...on part pas du même endroit.

    Même avec des cibles plus grosses il faut déjà un certain bagage.

    L'idée de base est bonne mais perso je serais plus pour du plus simple, oui des sets avec seulement des 2iemes balles ou avec 3 balles de service ( 2 premières ou 2 deuxiemes). Et des zones en fonction des faiblesses de l'adversaire si on y arrive, sinon 1er objectif balle ds le court ! Et pas de doubles !

    +1

    Il faut te fixer des objectifs , par ex : 2 doubles fautes max.

    Je pense que pour progresser en tennis, et c'est pour moi l'élément numéro de la progression, il faut accepter de faire des choses à vitesse lente en les réussissant. C'est de cette manière qu'on progresse le plus rapidement. Le plus dur c'est d'accepter de servir pendant plusieurs semaine à 10 kmheure en cherchant des zones précises.

    Celui qui sait faire ça aura une progression rapide et constante, et un jour il se surprend tout seul, en envoyant une mine précise sans forcer.

    Je suis plutôt pour le tennis pourcentage en 4ème série.80 pour cent me parait être un pourcentage sympa qui permettra de progresser.Après, pour réellement progresser au service, je pense qu'il faut travailler la deuxième balle, c'est le niveau de la deuxième balle qui fait le niveau du service, donc travailler les effets , slice ou lift, et laisser le temps faire les choses, accepter d'avoir une frappe de crevette quand on débute, et surtout ne pas chercher à développer artificiellement de la vitesse? C'est comme ça qu on bloque sa progression.

  11. Tu vois que je ne suis pas un râleur primaire ;-))

    Si un club fait un tournoi à 20 euros l'inscription (tarif idf normal - 25 pour le rcf ou clubs de ce type), tablons sur approximativement 620 participants (soit 10 tableaux x 62 participants hommes-femmes). Ça nous donne en gros 320 matchs (enfin peut été plus : 350 car pour gagner un tournoi, on joue généralement au moins deux matchs) donc 320 boîtes de balle... sachant que le jà est souvent prof salarié. Soit 16000 euros en frais de boîtes de balles si le club s'y prend très mal (du 5 euros la boîte avec 4 balles - à multiplier par 0,75 en réalité donc plutôt 12000)(les rate go sont très bien : moins de cinq euros la boîte au détail...) pour 124000 euros de chiffres d'affaire. Soit un bénéfice net avant rémunération du jà et des gagnants de 108000 euros. Sachant que pour ces tournois c'est plutôt du 40000 euros de redistribution de gains. Conclusion : ça laisse une sacrée marge tout de même (tablez sur une moyenne de 10 wo, donc boîtes non utilisées par tournoi), même si elle peut rémunérer un be (en plus des adhésions, faut pas l'oublier...).... Raison pour laquelle aussi (en tant que compétiteur Paris ouest - certes le coin le plus rentable car le plus dense) j'ai beaucoup ralé sur les manquements pour certains tournois...

    A 1 euro j ai de la head dans une boite sous pression, faut négocier les gars !!

  12. Je prendrai le temps, mais je ne peux pas exposer ça en 5 minutes.

    Le principe de base c'est de considérer que le mental fait partie d'un tout. Donc tu ne fais pas une préparation mentale à proprement parler, c'est une préparation à la performance sur le long terme, qui englobe comme le dit Federer un travail, technique, tactique, une philosophie, un mode de vie tourné autours de la performance et du sport en particulier.

    La vidéo que j'ai posté sur Gracie c'est un exemple concret, de résilience.

    un exemple :

    http://www.forces.gc.ca/fr/communaute-fac-services-sante-rvpm/index.page#fn1-ref

    et là :

    http://www.itftennis.com/media/109004/109004.pdf

    Le principe c'est qu'une personnalité ça se construit. :-) et plus t^t tu commences mieux c'est. C'est une façon concrète d'exploiter tout le potentiel d'un individu.En prenant en compte ces éléments, on comprend pourquoi il faut faire très attention à ce qu'on veut faire entendre par mental, et aux discours qui peuvent être tenu.

    On entend souvent des énormités, bien souvent des personnes disent : je n'ai pas de mental, alors que le problème se situe ailleurs, par exemple dans la coordination, une connaissance insuffisante de son corps et de ses réactions, résultat avec le stress tout part en cacahouète. Dans ce cas là le problème n'est pas mental, il est physique.

    A mon avis,Il ne faut pas se méprendre, derrière chaque grand sportif se cache un énorme travail de fond qui permet de développer la confiance.Par exemple on parle encore et toujours de cette défaite de phm en coupe davis contre youhzny, on la catapulte mentale , en oubliant que PHM sort de blessure et qu'il a un physique de crevette, il n'est pas en confiance avec son corps.

    Le mental est relié au reste du corps, on ne peut pas l'isoler.Moi par exemple j'ai été catapulté problème mental en tant que joueur, et bien non, j'avais simplement un cancer... :D

    Paradoxe du tennis :

    c'est un des sports dans lesquels il est le plus question de mental, on le met à toutes les sauces, à côté de cela on est a des années lumières de ce qui se fait dans d'autres pratiques sportives comme les sports de combats , ou encore la formation en entreprise des personnes qui sont obligées de prendre très rapidement des décisions avec de lourdes conséquences.

    Bref actuellement il y a quelques bouquins intéressants dans le monde sportif et encore plus d'informations intéressantes dans les ouvrages destinés au business et à la microchirurgie.

    et vilà les dernières études sur le sujet avec le pont tennis / résilience

    page 10 du PDF

    http://fr.coaching.itftennis.com/media/183797/183797.pdf

    Comme tu peux le constater, il n'est donc pas question de formule magique en mental, mais de capacité à s'adapter, et de capacité à réagir de la bonne manière face au stress. Chacun doit faire avec ce qu'il est, c'est en celà que les quelques bouquins que j'ai pu avoir entre les mains sur la prépa mental en tennis restent à mon avis relativement médiocres, il est question de formule toute faite, et non d'adaptation.

    La résilience ammennera le 'flow', or dans les bouquins précités on cherche à atteindre le flow sans la résilience, résultat on ressent le flow une fois de temps en temps et on se met à courir derrière un inaccessible but . (ressentir la même chose que la dernière fois), or pour être dans le 'flow' en permanence, il n' y a à mon avis qu'une seule solution : la résilience . :-)

  13. C'est bizarre votre histoire du prix des balles. Sur internet, on peut parfois les acheter moins cher pour des fins de lots. Pour mon club, j'ai oui dire que le sponsor fournissait toules les balles gratuitement pour les cours et les tournois pour toute l'année.

    +1 avec mon partenaire club, je touche la balle à 1 euro pièce. :dur:

  14. ça c'est un article de partage sincère par un athlète de haut niveau qui parle directement du mental ! Merci Stéphane !!

    robert10.jpg

    c'est le même principe , tu es dans la description de la résilience.

    Je pense qu'actuellement si tu veux vraiment trouver des billes sur le mentale, il faut voir le mode de vie de Ryckson Gracie, c'est a mon avis le plus grand athlète de tous les temps, 658 combats, 658 victoires, et une vie tournée uniquement autours de la résilience.

    Il pousse le truc beaucoup plus loin que les autres. Il t'explique que son état de concentration est tel qu'il ne fait qu'un avec son adversaire, il n'y a pas un seul tennisman capable de faire ça.

    Cadeau de noel : joyeuses fêtes !! :D ps a 3mn39 c'est la figure de combat libre la plus impressionnante que je n'ai jamais vu de ma vie.

  15. Comme dans tous les commentaires des champions,Roger ne dit pratiquement rien dans cet article, des banalités sur la définition de la concentration et les autres composantes de l'athlète de haut niveau à savoir, technique , tactique,jeu de jambes et du talent Waou ..... Le scoop et vous vous extasiez devant ces quelques mots !

    En revanche on peut peut être essayer de trouver une explication de texte , lire entre les lignes en quelque sorte. Il parle de durée dans la concentration et de sa présence partout , dans tous les gestes et moments qui composent la carrière d'un professionnel. ça c'est une piste. Federer a su créer ce que j’appellerais de la "championnite" , la championnite , c'est une non matière, un état de performance , de zenitude absolu et continu. Ce qui caractérise Roger , c'est bien cela : l'art de l'effort sans effort. La maitrise absolue de l'environnement , familial et professionnel, la maitrise absolue des gestes musculaires nécessaires à la bonne exécution d'un coup, la maitrise absolue du mouvement , simple et direct, minimisant l'effort encore ici pour atteindre un but avec toute l'efficacité voulue. Tout cela est sublimé par son mental et sa capacité à tenir l'objectif le plus longtemps possible.C'est précisément ça qui fait de lui un champion hors pair ,THE champion parmi les champions. Beaucoup d'autres joueurs sont capables d'atteindre un jour cet état global de maitrise et performent. on peut citer Noah, un grand Chelem puis plus rien, Gaudio, Costa, Safin et bien d'autres. On peut comprendre qu'après avoir un tel seuil de performance il se produise une baisse générale de tous les indicateurs et cela rend encore plus remarquable la longévité de Federer et sa capacité à reproduire cet état de yoga tennis, de maitre zen dans la pratique de ce sport.

    Alors quand il dit que le mental , oui bof c'est pas ça qui compte le plus, il se moque gentiment du journaliste et du commun des mortels que nous sommes! J'espère que vous avez conscience de ça au moins !! Évidemment que le mental c'est l'arme absolue pour déjà atteindre la performance mais surtout pour ensuite la renouveler. Prenons l'exemple de Monfils , athlète par définition, qui lorsqu'il est associé ( mental + corps) est certainement un des 3 meilleurs joueurs du monde, il reconnait lui même la puissance du mental , du cerveau , des à côtés, dans l'optimisation de son talent sur un court! Il n'arrive pas à se détacher de sa vie personnelle , cela touche directement le niveau de sa performance et de sa motivation. Lorsqu'il est associé Monfils est au top lorsqu'il ne l'est pas ça devient un joueur crispant , énervant pour nous les fans.

    Alors quand Rodger nous parle de physique , tactique et de technique voilà on est dans le non partage de l'information , on est dans une interview basique parmi tant d'autres. Ce qui serait intéressant de connaitre c'est comment Roger a pu sublimer tous les aspects basiques qui composent un champion par un mental hors du commun. Dans le livre de Nadal , on comprend comment est composé son environnement et comment on l'a mis dans un contexte de haute performance, espérons que Federer un jour écrive et livre quelques secrets..

    A mon avis, Il parle simplement de la résilience, sans utiliser le terme. :-), et sans développer.Le message de fond c'est que c'est un travail global, régulier, difficile et sur une vie. Enfin je perçois ça comme ça. :)

    d'ailleurs ce que tu développes c'est une partie de la définition de la résilience . ;)

    Noah pour moi c'est le cas concret du mec qui n'avait qu'un seul rêve, une fois le rêve atteint (victoire à roland garros), il a apparemment fait un bilan.Dans le cas de NOah la joie ressentie au moment de la victoire ne suffisait pas à compenser le sacrifice et les années de travail destinées à obtenir ce résultat.

    J'ai eu la chance de croiser la bestiole, et il m a confié: aujourd'hui je suis dans la musique, je n'ai que du plaisir j'ai une belle vie, le tennis je n'en retiens que de la douleur. Ca laisse songeur et ça veut tout dire.(enfin je pense)

  16. En revenant sur le problème en lui même, je pense qu'on sait tous faire un coup droit et un revers. Après la manière de faire reste très personnelle.Plus tu vas focaliser sur le coup défectueux plus tu vas t'éloigner du jeu, et plus tu vas semer le doute dans ton esprit.

    Résultat quand tu arrives en match tu pars avec des doutes au lieu d’avoir des certitudes.

    Revenons un instant sur le stress, le stress est indissociable de la peur, on a peur de mal faire, peur de ne pas y arriver.Quand on a peur, des mécanismes physiologiques se mettent en place et on met en place inconsciemment des barrières à la performance.

    La peur entraîne l'hésitation, et l’hésitation entraîne la réalisation de la peur.

    En, natation, la peur, le stress, créent une raideur musculaire qui fait couler . (on ne glisse plus sur l'eau , on finit par se battre avec elle), en tennis on se retrouve face au même problème.Il y a à mon avis plusieurs solutions, personnellement je palliais à ce problème par le jeu de jambe. Une bonne suée avant le match (corde à sauter), histoire de délier les muscles et enlever les crispations, et une focalisation sur le petit jeu de jambe dès l'échauffement permettent rapidement de gagner en confiance et de casser le mécanisme de peur. On peut aussi avoir recourt à des processus qui permettent de se rassurer . (par exemple se mettre de profil, repère simple, qui crée des certitudes)

    la peur tétanise, alors pour contrer la peur, fait l'effort de bouger, affrontes ta peur, prends le taureau par les cornes, ta situation devrait rapidement se déloquer. ;)

  17. remarque au foot ,on voit très souvent des mecs passer de NC à 5/6 en moins d'une seconde, j'ai même vu un mec passer de nc à - 30. (Suffit de faire une passe entre un nc et un 5/6 ). bref je pense qu'avec un certains bagout , et un sens des relations humaines, il est assez facile de passer de NC à 5/6 en quelques semaines....

    Bref....je sors :oops:

    :arrow:

  18. Malgré tous vos précieux conseils toujours pas d'amélioration de mon CD,je désespère....!Mon dernier match de tournoi etait une vrai purge...(je me retrouve a jouer un partenaire de cour de mon club dans un tournoi a 40km de notre club...)Connaissant mon CD il a réussit a me bloquer sur ce coup pendant tous le match...il gagne 0/6-6/4-6/3 il est 30/2(ancien 15/4 qui reprend le tennis)du coup je contre-perf :(.

    J'en arrive meme a vouloir arreter le tennis vu que je n'arrive pas!Pourtant ce n'est pas la volontée qui manque.

    Depuis septembre je suis initiateur dans mon club j'en arrive meme a me dire que ce n'est pas ma place vu la mediocrité de mon CD!

    Je pense que mon coté stressé,nerveux n'arrange rien,mais je veux pas me réfugier derrière ça,techniquement il y a quelque chose que je ne fait pas ou mal.

    Je vais essayer de tester aussi d'autres raquettes et cordages puisque bcq de mes CD finissent dans le filet...elle est sans doute un peu trop controle pour moi(Prince exo3 tour team 100+beast jauge 1.30 a 25/23,je joué en Pure drive avant est je trouvé que la balle sortait mieux de la raquette!

    Je suis donc preneur d'exo pour trouver du relachemnent mentale et musculaire le plus gros chantier...Cette deuxieme partie de saison a venir sera desicive pour mon "avenir" dans le tennis,il est clair que si je ne progresse pas en bossant comme je fait sur ce probleme depuis quelques mois maintenant,c'est pas dans 2 ans que ça ira mieux..

    A mon avis, ton problème vient des jambes. :D

  19. Faudrait savoir :-)

    En tous les cas, je serai curieux de le lire s'il sort un jour.

    Ce n'est pas de mon livre qu'il s'agit. Un bouquin prévu entre décembre et mars (ils repoussent la date), démontre qu'il n'existe pas de technique propre mais autant de techniques qu'il y a d'être humains, tout cela avec des tests et des manières de développer les techniques de chaque joueurs dans un sens qui lui est propre.

    Mon travail est principalement basé sur la pédagogie active, et le développement du joueur, c'est un manuel qui répertorie 600 séquences de tennis,et qui permet de résoudre les problèmes liés à l'apprentissage que j'ai rencontré dans ma carrière + quelques autres petits trucs...

    Je le publierai un jour, je gère un deuxième projet en ce moment.

    :)

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