Bonjour à tous,
Voilà, j'ai lu tous les posts de cette discussion. Selon moi, le problème remonté par Stick va au-delà du tennis. Toute notre génération (les 20 - 30 ans, étant moi-même trentenaire je n’inclurai pas de générations antérieures) a le même ressenti, au sujet du monde du travail comme du coût de la vie. Les bonnes places professionnelles, que ce soit en prof de tennis ou autres corpo, sont occupées par les mêmes qui ont eu de l'immobilier de bonne facture à coût normal. Pour nous, les postes sont souvent plus hardos et, pour aller dans le sens de Stick, les charges pour vivre humblement trop élevées. Je rappelle qu'à 30 ans, anthropologiquement, l'humain est sensé construire une "vraie" vie. De nos jours, il est aisé de constater que la majorité est condamnée à vivre dans une hybridation ado/adulte.
Je précise qu'à titre perso, je suis trentenaire, j'ai une jolie petite famille (même compagne depuis plus de 10 ans, une petite future championne) et je suis ingénieur. Je confirme, pour faire carrière en France, le réseau, la chance, la patience et surtout la force mentale d'accepter le manque de respect, le refus par la hiérarchie d'évoluer dans un monde "nouveau" et une progression de carrière trop lente (ce dernier point étant subjectif, car j'estime que matériellement c'est (plus tant que ça en fait) jeune que nous désirons "profiter", nous et nos petits.) sont des prérequis. Oui, même en tant qu'ingé, on serre aussi les dents (et pas que...). Pour moi, le salut passe par le tennis Je joue autant que possible, ça me vide la tête. Et c'est une addiction plus saine que l'alcool, les joints, les médocs. Non, hélas, je n’exagères pas sur ce que j'observe sur une part trop importante de notre jeunesse.