lemon

Le sujet suivant serait "que faire contre un méga-lifteur". Je ne suis pas sur de comprendre. Une moonball c'est lent, tu te déplaces en marchant et tu prépares ton coup tranquillement pour ensuite accélérer la balle ou juste la placer voire même, si la balle est pas trop longue, faire un smatch de l'avant bras avec quasi aucune préparation. En gros tu joues à attendre. C'est pas très fatigant juste laborieux. Il faut que tu trouves un partenaire qui accepte 1 ou 2 fois de jouer ce jeu là et tu expérimentes le "contre-moonball". Avec un peu d'ironie tu pourrais même être doué à faire du moonball, faut aussi essayer.

Je suis d'accord aussi. Par contre même en 4ème série féminine il y a possibilité de jouer au jeu du chat et la souris contre le moonballer. On peut même y trouver une forme de plaisir. Le but est de déposer les balles aux endroits les plus emmerdant pour l'adversaire. Une moonball est prévisible, pas besoin de se déplacer rapidement et souvent la balle est longue. Résultat tu prépares bien tes coups, demi volée inutile si pas maitrisée, et tu fais faire l'essui glace à ton adversaire, y compris avant arrière. Pire pour lui, si il/elle raccourci tu places tes balles d autant plus rapidement. A ce jeu on sait qui fera le plus de km. Par contre mentalement faut etre patient. A n'utiliser que si il est impossible de gagner par la vitesse ou la force.

Rusty2431, tu es en plein burn-out tennistique. Pour en sortir un break peu aider, une prise de conscience, des changements de routines, de la méditation... Ce sont les même symptômes et "remèdes" que pour un burn out. Ca se "soigne" tout comme ça peut empirer. Pas de solution miracle et clé en main. Plus d'info sur internet.

C'est un bon début. Tu veux jouer au tennis et y avoir des résultats. Je comprends la logique, moi même je fais de la course mais avec des ambitions moindre qu'au tennis bien que ce soit de réels objectifs. D'ailleurs je fais aussi de la muscu mais uniquement spécifique au tennis. Il faut voir ce que tu cherches à avoir comme résultat en muscu mais pour rendre les 2 plus compatibles ne néglige pas la pliométrie, le gainage et tout ce qui travaille l'explosivité ou l'endurance explosive. Bien que jouant de façon plus épisodique, afin de garder les sensations et la technique, tu seras malgré tout plus fort car plus puissant et plus endurant. En gros ton entrainement de muscu, bien orienté, te permettra de t'améliorer malgré tout.

Merci pour vos réponses. Effectivement je fais 75 kg et pour le moment je préfère m'orienter sur du 10 km en foulée neutre. Je reste sur du 50 minutes. Plus rapide voudrait dire s'entrainer plus et je laisse le tennis en priorité.

Le message de Athes est plein de sens. Répond à s©es questions de façon honnêtes. Pas forcément ici sur un forum, bien que tu puisses, mais avec toi même surtout. Met en balance les pour et contre de l'ensemble de tes activités et leur importance. Dans ce que tu décris les études, le tennis et la musculation. Selon ta vision tu trouveras l'équilibre. Néanmoins on sent que le tennis te plait. Réduire cette activité serait probablement salvateur. Seul toi à la réponse même si nous restons toujours de bon conseil. Bienveillance avec toi même.

Bonjour Coyote, Je cours des 10 et 21 km à 11 km/h pour le moment. J'hésite à faire de plus longues distances, le marathon, car à un moment cela peut être nuisible pour le tennis. Je n'ai pas poussé au maximum ma réflexion et cours avec des Mizuno annoncé par Decathlon comme parfaite pour les semi. Je suis en foulée neutre. La question est simple mais large, qu'apporte de plus des runnings plus chers prévues pour le marathon au delà du confort. Est ce obligatoire? J'ai bien senti la différence entre courrir avec des runnings et des tennis. Est ce aussi flagrant avec des runnings "pros"? Si j'ai une idée de la réponse là ou j'en ai nettement moins c'est pour les runnings de trail. Faut il investir dans des runnings de trail pour faire du trail? Quelle différence? Question subsidiaire, peut on faire de la marche avec des runnings ou les chaussures dites de marches offrent un vrai avantage? Si tu peux répondre en tout ou partie. Je suis un peu accaparant.

Tes intentions sont bonnes et ça vaut le coup d'être tenté. Tu fais bien de préciser "en mettant entre parenthèse mes croyances" car c'est la ou plusieurs personnes bloqueront et qu'un risque peut s'immiscer. Fait avec beaucoup de bienveillance et de discernement ça peut effectivement être très bénéfique. Nous avons vu, nous voyons et nous verrons. J'ai foi en l'avenir.

On parle bien de la même chose et je suis tout à fait d'accord avec ce que tu dis. Je veux juste attirer l'attention sur le fait que la recherche de cet état peut s'avérer difficile voire douloureuse. Si ça fonctionne c'est génial, si pas c'est malheureux. Un peu comme un quit ou double.

Je ne pense pas que cet état soit nécessaire pour du tennis et au delà du tennis, de "trouver" cet état n'est pas donné à tous et tout le monde n'en voudraient pas.

Vu sous cet angle ok.

Jouer tout doucement dans les petits carrés. Simple et classique.

Je n'ai pas encore tout lu depuis mon dernier message. Je reviendrai surement sur ce post plus tardivement. Mon avis est moins tranché que par le passé. Le mental ça se travail mais il est important de bien savoir ce que l'on cherche. Vouloir trop contrôler ou trop maitriser n'est pas forcément la solution. C'est un choix entre plus de plaisir avec moins de sur-peformance ou moins de plaisir mais associés à des performances mentales "illimités". Je pense que le second choix ne s'adresse presque qu'aux très grands compétiteurs. Pour les autres, dont moi, autant se limiter ou passer son chemin. S'approcher du flow/zone est bien et envisageable mais avoir la "totale" maitrise de ce phénomène est trop engageant à mes yeux.

C'est une mauvaise interprétation de ma part. Expliquer et modéliser ne sont effectivement pas les mêmes choses. Erreur que beaucoup font mais pas la fouine. Ma mauvaise interprétation n'amène donc rien à la discussion sur le coup.

Bonjour, Pour ceux qui ont été à un stage, la partie mentale consiste elle uniquement en la méthode Lafaix Ronan (petits carrés, yeux fermés ...) ou y a t il des choses en + ou en -?

C'est un point de vue intéressant et même nécessaire pour beaucoup mais c'est tronqué. Un champion de jeux video peut ne rien y connaitre en fabrication de console ou programmation de logiciel.

Je pense qu'avec Marian on était sur la même longueur d'onde sur le sens de "plaisir" comme "bien-être dans l'instant". D'ailleurs je préfère décrire et définir cet état de zone par "confiance absolu" plutôt que par le plaisir. Le plaisir comme "bien-être dans l'instant" est sous entendu dans une activité comme le tennis. Quand ça ne l'est pas c'est que le joueur a d'autres problèmes à régler bien avant de vouloir toucher la zone.

J'ai commencé le Tai Chi il y a une semaine et faut croire que je suis doué. Ça offre des "outils" complémentaires à l'atteinte de la zone très efficace et je comprends mieux le message initial de Athes. Au quotidien ça offre bien plus que pour du tennis. @Athes. Je vois ou tu veux en venir et tu as évidemment raison. Sauf qu'il faut y aller mollo mollo sinon ça peut être négatif. Ça demande déjà une sacrée maitrise de soi. Je le conseillerai pas à tout le monde. @Marian "Tout est facile car il a intégré la difficulté comme un paramètre neutre." Il y a peu de gens qui arrivent à ce niveau.

1 La zone permet d'atteindre un niveau de jeu. Un joueur dans la zone peut perdre contre un joueur déconcentré mais plus fort. J'exagère dans l'exemple mais un serveur volleyeur classé 30/3, dans la zone, et qui sert à 120 km/h n'arrivera pas à battre un Federer qui fait des "beaux" ronds. La zone permet de sortir son meilleur tennis mais il n'est pas toujours suffisant. (Et en plus ça sous entend que je suis bon en smash). L'intérêt de minimiser le lien entre zone et "plaisir de mon jeu" est la manière d'éviter de se faire sortir de la zone. Tactique de base pour sortir quelqu'un de la zone = le déconcentrer. Les ronds font parties des stratagèmes. Si un joueur a un très bon smash et un dynamisme bloquant les passings il va continuer à gagner les points et avoir du plaisir. Rester dans la zone ne sera pas trop difficile. Mais si ce n'est pas le cas il va sortir de la zone et ne pourra jamais plus y rerentrer car dans son esprit zone = plaisir = mon jeu (soit service volée). Pour rentrer dans le zone le plaisir est nécessaire mais il ne doit pas être le but; le cheminement mental doit être zone= plaisir= dépassement de soi (soit de jouer le jeu qu'il faut, même si ce n'est pas mon jeu de base). Joueur B m’empêche de monter car ces ronds sont trop longs. C'est un nouveau défi. J'aime les défis et je vais devoir me dépasser pour trouver une solution. Nouveau challenge - dépassement de soi - plaisir - zone. Évidemment si je n'ai aucune arme pour réussir le challenge il n'y aura pas de plaisir non plus. La c'est sans issue. Détail important, sur le plus long terme cela permet de définir les points d'améliorations. 2 Oui la zone est entre la pensée limbique et reptilienne. 3 Je ne suis pas sur de comprendre ce point.

Intéressant. On va pas refaire ou réécrire des bouquins mais je complète avec mon point de vue. Le plaisir ne doit pas être un objectif pour une raison simple. Si un joueur pousse son adversaire dans un jeu "contre nature", celui-ci aura du mal à trouver du plaisir par le seul jeu. Exemple : Joueur A se met en mode Ugly Winning avec des ronds, le joueur B qui est serveur volleyeur façon Mc Enroe ne peut se faire plaisir par le jeu et risque de sortir de son match. Résultat, la zone devient un doux fantasme. Si l'objectif est autre (se dépasser), gagner des points même avec un jeu contre-nature crée de la satisfaction, qui est plus facilement convertible en forme de plaisir. Cette grand satisfaction aide au relâchement nécessaire pour la zone. Au niveau amateur il faut donc savoir pourquoi on fait de la compétition. Préférer jouer contre nature pour gagner ou préférer garder sa nature coute que coute quit à perdre par "refus de se rabaisser" à une tactique différente.

Tu as raison pas de Chi Chi.

Ok et tant mieux. La digestion consomme pas mal d'énergie et de concentration. C'est pas donné à tout le monde de pouvoir supporter gros efforts et digestion en simultané. Donc pour te battre il suffit de te donner le mal de mer.

Le même processus inversé que la peur de perdre et la peur de gagner.

Le ou les matchs en question sont des matchs intensifs et serrés type plus de 3 échanges avec des droites gauches?

Je vais dans ce sens. C'est pas du "beau" jeu mais ça peut être efficace longtemps. Je connais un 15/2 avec une technique bien plus affreuse. 80% de son jeu en slice. Un oeil, une tactique et un touché indéniable combiné à un coup de rein assez surprenant. Aussi je trouve certains assez sévère sur le Coup Droit d'Hanouna. Alizé passe son temps à éviter son CD car à chaque fois qu'elle lui joue déçu il accélère. Faut aussi prendre en compte qu'il y a une part de déconne non négligeable dans ce match et qu'Alizé a les qualités pour viser les zones voulues. Ca fait beaucoup de "si" mais je suis convaincu qu'avec le bon état d'esprit, plus concentré, plus jeune, plus léger, plus endurant et rapide, ça pouvait le faire. Après ça nous fait une belle jambe