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mats27

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Messages posté(e)s par mats27


  1. Il faudra que j'essaie à nouveau.

    A la réflexion, au tennis de table, je le fais systématiquement. Bizarre que je n'y arrive pas au tennis. C'est peut-être parce que, dans ma jeunesse, j'ai fais des cours de TT alors que j'ai appris le tennis tout seul.

    Cela dit, j'aime trop ces moments où, proche du filet, je regarde fixement vers la gauche et que je passe l'adversaire au filet long de ligne (en coup droit).


  2. Bonjour Quand on lit les conseils en matière de technique, il est souvent question de regarder la balle au moment de l'impact dans la raquette.

    Si je regarde des photos de Federer frappant un coup droit, il le fait très bien :

     

    Naturellement, je ne le fais pas. Au moment où je frappe, je regarde de l'autre côté du filet pour voir ce que fait mon adversaire pour commencer à penser à mon prochain déplacement ou mon prochain coup en fonction de ce qu'il fait.

    J'ai bien essayé de faire les choses bien mais pas moyen.

    Avez-vous des conseils pour progresser dans ce domaine ? Est-ce vraiment important de le faire ?

    cd fed.jpg


  3. Ces derniers temps je me suis mis à jouer avec un haut issu d'une marque absolument pas tennis : Odlo.

    Ca évacue très bien la transpiration et, par rapport aux derniers messages, c'est super efficace aussi contre les odeurs (c'est impressionnant). Ils utilisent des fibres dans lesquels il y a des fils d'argent. (c'est la même technique que pour leurs sous-vêtements de ski).

    Bien sûr, ce n'est pas donné, mais il y a parfois des soldes dessus (et pour les utilisateurs lorrains du forum, il y a un magasin d'usine au nord de Metz).

    Sinon, je confirme que les matières synthétiques des polos Lacoste sont d'excellente qualité et ne bougent pas, malgré les lavages répétés.

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  4. En Vendée, ça attire beaucoup de monde aussi.

    Pour les 4ème série, il y a une phase de poules (1 ou plusieurs poules par secteur géographique), les 1ers de chaque poule étant qualifiés pour la phase finale, qui se déroule sur plusieurs week-ends dans un club choisi par le comité. Le vainqueur des poules est aussi qualifié pour le championnat 4ème série.

    Bref, beaucoup de possibilités de gratter les fameux 45 points (surtout si, en plus on joue en sénior+).


  5. Bonjour,

    Sur le principe, ça semble simple : 15 points par victoire (non WO) en championnat départemental individuel, avec un plafond de 45 points.

    Mais, en y regardant d'un peu plus près, on se rend compte de disparités dans la définition du championnat départemental individuel.

    Dans certains départements, il y a des phases "secteur" qualificatives pour une phase finale, réellement départementale.

    Il peut aussi y avoir des championnats par secteur, avec un vainqueur dans chacun d'eux et, parallèlement, un championnat départemental réunissant les mieux classés (c'est le cas en jeunes dans mon département).

    Et le bonus ? Il est parfois appliqué uniquement sur la partie départementale (la phase finale), parfois dans toutes les phases.

    Y a-t-il une règle qui définit précisément quels championnats bénéficient du bonus ? Dans vos départements, les phases "secteur" y donnent-elles droit ?

    Je suis surpris par l'hétérogénéité de l'application de ce bonus (45 points, ce n'est pas rien quand même !).


  6. J'ai l'impression que le plus difficile, avec le smash, c'est que ça a l'air super facile !

    J'adore faire des lobs et, quand ils sont un peu courts, je me prends évidemment des smashs. Eh bien ils sont rares, en 4ème série ou début de 3ème, les joueurs qui en mettent plus d'un sur 2 dans le court !

    Ils s'énervent et, surtout, ont honte d'eux-mêmes de rater un coup en apparence aussi facile alors qu'il n'y a pas de raison.

    Je pense que la difficulté vient de l'appréciation de la trajectoire et, surtout, de la vitesse de la balle. Dans le jeu habituel, la balle garde grosso modo la même vitesse entre le moment où elle part de la raquette de l'adversaire et celui où elle rebondit chez toi. Mais sur un lob, la balle ne fait qu’accélérer à mesure qu'elle retombe. J'ai personnellement beaucoup de mal à gérer ça et je ne dois pas être le seul.


  7. Le jour de leurs 11 ans, les enfants sortent du galaxie tennis et un classement leur est attribué. On est d'accord là dessus.

    Si les 11 ans tombent en novembre N, ils ont toute une année de compétition avant le définitif N+1. Ils vont se faire un palmarès sur quasi 1 an et leur classement en octobre N+1 aura du sens.

    Par contre, si l'anniversaire tombe en septembre N, les enfants n'ont pas le temps de faire beaucoup de matchs entre leur 11ème anniversaire et le définitif de N. Du coup, je me demande comment sera calculé leur définitif. Vont-ils descendre d'un échelon par rapport au classement qui leur a été attribué à leurs 11 ans ? Ca me paraîtrait assez injuste. 


  8. Nat54 parlait (début juillet, je sais, mais je ne lis ce topic que maintenant) des tournois en Vendée, où les balles ne sont pas fournies malgré des tarifs élevés.

    Depuis cette année les clubs ont été rappelés à l'ordre par le comité et, désormais, les balles sont systématiquement fournies.

    Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes ? Ce serait trop simple. En contrepartie de la fourniture des balles, les inscriptions sont plus chères et, cerise sur le gâteau, dans certains tournois, le perdant ne repart pas avec les balles.

    C'est ainsi que j'ai payé 20 euros pour un tournoi, cet été (à Olonne, si on a le droit de citer des noms), et je n'ai pas récupéré les balles quand j'ai perdu (c'est bête, j'avais pris 6/1 6/1, elles étaient encore en super état).

     


  9. J'ai une interrogation sur le classement définitif concernant les jeunes qui ont eu 11 ans en cours d'année.

    S'ils ont eu leur anniversaire en novembre, pas de soucis, ils ont eu une année pour se faire un palmarès.

    Mais pour ceux qui ont 11 ans en août ou septembre, ils n'ont pas le temps de faire beaucoup de matchs. Ca veut dire qu'un gamin reclassé 30/1 le jour de ses 11 ans (par exemple le 15 septembre) et qui ne peut jouer assez de matchs avant le classement définitif va redescendre 30/2 en octobre ?

    Ou bien ils sont assurés de garder au moins leur classement ?


  10. Article de l'Equipe :

    "Il va y avoir du changement sur le circuit ATP. Si les joueuses de la WTA ont déjà la possibilité de faire appel à leur coach durant un match, les hommes devaient se débrouiller seuls du début à la fin. Communiquer avec leur coach assis en tribune était même interdit et passible d'un avertissement. Une règle si souvent bafouée que les autorités ont décidé de l'assouplir. Ainsi les joueurs auront le droit de communiquer verbalement avec leur coach si ce dernier est assis dans le box du joueur. Communication verbale lorsque le joueur sera du côté de son box et communication visuelle lorsque le box sera de l'autre côté du court."
     

    Si le coaching arrive chez les pros, il va être finir par être autorisé pour nous aussi. Vous en pensez quoi ? Pour moi, une des difficultés du tennis, c'est précisément de savoir se sortir seul d'une situation. Ca va défavoriser les techniciens moyens qui compensent par un grand sens tactique.

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  11. @LouGe

    Je suis surpris par ce que tu dis sur la réaction de tes adversaires à ton jeu.

    La semaine dernière, je suis tombé sur un joueur de grande taille qui m'a fait service-volée et retour volée pendant tout le match. Bien sûr, ça m'a gêné (et j'ai perdu, en 3 sets) mais j'ai eu beaucoup de plaisir à jouer ce match et à réussir de beaux passings. A la fin, j'ai chaudement félicité mon adversaire pour son type de jeu, qui change de tous ces types qui pensent que le tennis, c'est seulement mettre des pains du fond du court ! Franchement, quand je vois de très grands gaillards qui ne décollent pas de leur ligne de fond, alors qu'ils pourraient monter (et avoir une pu... de couverture du filet) je trouve que c'est du gâchis.

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  12. Merci Jeremy291 pour ton long et intéressant post. En général, j'aime bien quand le mec en face commence à s'énerver mais, quand le match est terminé, on boit un coup et on passe à autre chose.

    Je ne connaissais pas la citation de Courier mais, toutes proportions gardées, je m'y reconnais : je fais avec mes moyens en me donnant à fond.

     

    VladimirGuez : Tu ne crois pas si bien dire. L'an dernier, je me suis fait un claquage au mollet et j'ai joué un match 2 jours après (une finale de consolante, je n'allais pas être WO ! Pour moi, c'était comme jouer une finale à Roland Garros). Je ne pouvais pas courir, à peine marcher. Du coup, ça a été cloches pendant TOUT le match. Et j'ai gagné. Après le match, mon adversaire m'a fait remarquer que mes cloches étaient de circonstance...parce que c'était le jour de Pâques.

    Pour la petite histoire, j'ai rejoué ce gars cette année, en pleine possession de mes moyens, et je l'ai battu beaucoup plus difficilement que lorsque je ne pouvais pas marcher !


  13. C'est vraiment déstabilisant quand le gars fait ce genre de commentaire (surtout sur l'éducation de gamins qu'évidemment, il ne connaît pas) et j'ai vraiment dû me faire violence pour passer outre, rester dans le match et ne pas lui faire plaisir en rejouant "normalement".

    Ca m'est déjà arrivé de gagner (et de perdre) en passant en mode cloches. A chaque fois, ça s'est bien passé après le match, avec l'adversaire me disant que je n'avais pas à m'excuser et que c'était à lui de s'adapter (oui j'ai tendance à m'excuser de jouer comme ça par moments).


  14. Je vous raconte ce qui m'est arrivé en tournoi ce week-end.

    C'est un tournoi +35. Je joue un gars classé 30/3. En début de match, il attaque pas mal, monte régulièrement à la volée, où il n'est pas maladroit du tout (il m'a mis pas mal de volées amorties gagnantes). Bref, je suis largement dominé et je perds 6/2.

    A chaque changement de côté, l'ambiance est sympa, on discute de choses et d'autres. Bref une ambiance de match de vétéran.

    Au 2ème set, j'arrive à m'accrocher et je parviens à gagner 7/5.

    Au 3ème, je me crispe, je joue petit bras et je me retrouve mené 5/3.

    Là, je change complètement de tactique (au point où j'en suis, je ne risque rien...) et je commence à faire des cloches, de hautes cloches. Je reviens à 5/4. Le changement de côté se passe bien. Retour sur le court, je continue mes horribles cloches et là, le gars commence à s'énerver, à dire tout haut que ce n'est pas du tennis...et je gagne les 2 jeux pour mener 6/5.

    Et là, le gars commence à péter les plombs, à me dire que je suis un tricheur, que je ne joue pas au tennis, que je me contente de remettre la balle de l'autre côté. Il ajoute que lui a sa conscience pour lui, qu'il élève ses enfants dans cet esprit (sous entendu que j'élève les miens en leur apprenant à tricher)...

    Au départ j'ai pensé qu'il plaisantait (comme je le disais, pendant 2 sets et demi, c'était vraiment sympa de jouer avec lui) mais pas du tout.

    Retour sur le court pour ce qui fut le dernier jeu. Je me dis qu'il ne faut surtout pas avoir mauvaise conscience et que je dois continuer cette tactique qui marche, ce que je fais. Il se met à faire des cloches aussi, il faut faute sur le 1er point puis touche le plafond au 2ème point et je mène 30/0. Là j'ai droit à un sonore "c'est bien, tu es à 2 points du match, bravo" ,très ironique. Il revient à 30/15 puis je me procure une balle de match sur une balle facile à 2 mètres de lui qu'il ne cherche même pas à prendre. Et pour finir, sur la balle de match, il touche à nouveau le plafond.

    Là, je vais au filet pour lui serrer la main. Lui se dirige vers sa chaise, prend son sac et se casse, me laissant en plan sur le court.

    Ca vous est déjà arrivé, des mecs (ou des filles) qui refusent de vous serrer la main à la fin d'un match ?

     

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  15. Citation du jour de mon Matsou préféré (suite à la défaite de Zverev au 1er tour de RG), qui m'a fait repenser à ce topic :

    Quand on est jeune, on ne se rend pas forcément compte et on veut 'bien' jouer. Quand on prend un peu d'âge, on veut être 'le patron'. En vieillissant, on apprend à ne pas attendre de soi de bien jouer. Il ne faut jamais s'attendre à bien jouer. Il faut gagner le combat, point.


  16. Et le bonus n'existe qu'à partir de 30/2.

     

    Pour en revenir à la règle n°1, petit bémol : on ne prend pas le classement de l'adversaire le jour où on l'a battu mais on prend le dernier classement connu.

    Par exemple, on bat un 40 en octobre, qui monte 30/4 à l'intermédiaire de janvier. Dans ce cas pour ton classement intermédiaire de janvier, il faut effectivement compter ton adversaire comme 40. Mais, pour l'intermédiaire d'avril, il faut le compter à 30/4, puisque c'est son dernier classement connu au moment du calcul.

    En revanche, il me semble (à vérifier), que pour le Pmax, on prend bien le classement le jour de la victoire. Sur mon exemple précédent, même si le gars monte 15/4 à l'intermédiaire de janvier, tu seras quand même bloqué à 30/4 (40 +2 classements) pour le calcul de l'intermédiaire d'avril.

    Pour ton cas, ça ne change pas grand chose puisque tu l'as battu après l'intermédiaire d'avril. Donc, même s'il monte à celui de juin, tu ne bénéficieras pas de cette montée puisque le classement suivant est le définitif d'octobre.

     

     

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  17. Tu as raison, mathvieu, une Rossignol F200, il n'y a que ça de vrai !

    Sinon, pour la question d'origine, je comprends que le gamin fait 45 kg pour 1,70m ?

    C'est vraiment une "brindille". Lui filer une raquette de 300g, c'est effectivement pas une très bonne idée.

    Une raquette aux environs de 280g serait plus adaptée.

    Après, pour un modèle précis, je laisse la parole aux spécialistes, sachant que le point d'équilibre de la raquette peut avoir une forte influence aussi, en plus du poids.


  18. Dans l'équipe, il y a un article très intéressant sur les sportifs qui, quand ils étaient plus jeunes, battaient ceux qui sont devenus d'énormes champions (Bolt, Bekele, Killy, Zidane,...)

    Ca montre que le don, s'il existe, ne fait pas tout. Il y a aussi le travail...et la chance.

    Je colle l'extrait qui concerne notre sport :

    En 1991, Reto Schmidli, 13 ans, collait un 6-0, 6-0 à son compatriote Roger Federer. La seule fois où le génie suisse a pris une « double roue ».

    En ce mois d'août 1991, nul ne se doute qu'une petite page de l'histoire du tennis est en train de s'écrire sur le court en terre battue du club de Grüssenhölzli, à Pratteln, dans la banlieue de Bâle. C'est le premier tour du tournoi jeunes de ce petit club. Pas grand monde ne prête attention au match entre Reto Schmidli, un espoir du TC Arlesheim, le village voisin, et le petit Roger Federer, un môme du TC Old Boys de Bâle. Le match n'a du reste que peu d'intérêt tant il va à sens unique ; Reto exécute le gamin d'un cinglant 6-0, 6-0, soit deux roues de bicyclette selon l'expression idiomatique du tennis.

    On ignore alors deux choses. La première, c'est que Roger va devenir l'un des plus grands joueurs de son époque ; la seconde, c'est que plus jamais dans sa carrière il ne subira une défaite sur ce score humiliant. « Franchement, je n'y avais jamais prêté attention par la suite, raconte Reto Schmidli, 38 ans, assis à la terrasse d'un bistrot familial d'Arlesheim. Et puis c'est un copain qui m'a signalé que Roger avait donné une interview dans une revue étudiante aux États-Unis, où on lui demandait s'il avait déjà perdu 6-0, 6-0. Il a répondu que cela ne lui était arrivé qu'une fois, lors de ce tournoi à Pratteln, face à moi. »

    Ça pose son homme. Mais Reto Schmidli, aujourd'hui policier à Bâle, ne s'en vante jamais. Toutefois l'histoire s'est un peu ébruitée dans le petit monde du tennis bâlois. « Parfois, en tournoi, on me demande : ''Ce n'est pas vous qui avez battu Roger 6-0, 6-0 ?'' »

    Reto n'en rajoute pas. « Cela n'avait pas beaucoup de signification. Roger disputait ses premiers tournois, il avait 10 ans et j'en avais 13. » Très vite, leurs routes ont divergé. « Roger a intégré le centre national, moi j'ai poursuivi ma progression mais pas au même rythme. Plus tard, j'ai rejoint le club de Roger, les Old Boys, puis je suis parti en Australie dans le club de Patrick Rafter. J'étais en famille d'accueil, je jouais tous les jours. Le but était autant de progresser que d'apprendre l'anglais. Je suis revenu à Bâle, j'avais un bon service et un bon revers mais je ne pense pas que j'avais le talent pour devenir un grand joueur. Pour cela, il faut le vouloir ardemment et ce n'était pas mon cas. J'avais juste plaisir à jouer au tennis. Mon meilleur classement a été numéro 40 suisse... J'ai commencé une fac de sport et puis, comme j'étais fan de la série Columbo, j'ai passé le concours pour entrer dans la police... Je joue encore dans mon club d'Arlesheim, notamment les matches par équipes des plus de 35 ans. »

    Reto est bien entendu le supporter n° 1 de Federer. « Je l'ai revu une fois, je participais à un tournoi en salle où il se trouvait. » Forcément, le temps a recouvert ce match originel de l'été 1991. « Il était venu avec sa mère. Bien sûr, je ne savais pas que je venais de battre un génie absolu du tennis. Ce dont je me souviens, c'est que tous ses coups sortaient. Comme s'il avait déjà l'idée du tennis qu'il voulait jouer mais qu'il n'avait pas encore les moyens de le réaliser. Ses balles sortaient du court et c'est d'ailleurs pour cela que j'ai gagné facilement, mais disons que sa philosophie de jeu était déjà là. »

    Reto était parvenu en finale de ce tournoi. Aujourd'hui, le court sur lequel ils avaient joué a disparu, remplacé par un magasin de meubles. Demeure juste un joli souvenir pour le policier de Bâle.

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  19. Becker disait de Leconte : quand il joue bien, il n'y a rien à faire (à part attendre que ça passe).

    Je mets Leconte parmi les génies (au tennis seulement, parce qu'il ne doit pas avoir un QI de150) parce qu'il avait une technique très personnelle et qu'il pouvait exploser tout le monde dans un bon jour.

    Federer pourquoi pas. C'est peut-être sa technique trop académique qui me fait ne pas le mettre dans cette catégorie. Mais je suis d'accord, ça se discute (il a des inspirations et une "main" extraordinaires).

    Becker qui gagne wim à 17 ans, et qui conserve son titre l'année d'après, c'est très fort aussi. Et pour moi, il est clair qu'il y a, dans l'histoire du tennis, un avant et un après Wimbledon 85. On passe d'un sport de finesse à un sport de brute (d'ailleurs, Mc, après sa saison quasi-parfaite en 1984, ne gagne plus rien d'important). Donc précoce oui. Surdoué, je ne pense pas, surtout si je compare à son compatriote Stich.

    Agassi, il a expliqué combien il n'aimait pas le tennis et qu'il s'agissait d'un projet de son père, qui l'a fait énormément travailler pour qu'il soit un champion.

    Quant à Sampras, il avait surtout un service monstrueux (le meilleur de l'histoire ?) et une haine de la défaite. Pour le reste, il ne m'a jamais vraiment impressionné, mais ce n'est que mon opinion.

     

    Seles et Graf (ma préférée !!), je dirais comme pour Agassi ou les sœurs Williams : du talent mais ce sont surtout les produits de projets parentaux.


  20. L'article reprend une phrase de Thomas Edison sur le génie, l'inspiration et la transpiration.

    Il y en a une autre, de Brassens, que je trouve très adaptée à ce topic : "le talent sans travail n'est rien qu'une sale manie".

    Sinon, en matière de joueurs de génie, depuis que je suis le tennis (années 70), je n'en ai pas vu beaucoup : BigMac et Henri Leconte. Je pense d'ailleurs qu'ils ont encore un sacré niveau tous les 2 (Leconte s'estimait récemment entre -2/6 et -4/6)

    Quelques surdoués : Stich, Rios, Edberg, Mecir, Fed.

    Pour les autres, des mecs forcément talentueux mais qui, en plus, ont bossé comme des fous.

    Chez filles, je ne sais pas trop. Peut-être Hingis et son intelligence de jeu exceptionnelle.

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  21. Je n'arrive pas à remettre la main sur une citation de Wilander sur ce sujet.

    Mais, en gros, il disait qu'en général, les joueurs commettent l'erreur d'essayer d'abord de bien jouer et ensuite de gagner alors que si on est un compétiteur, il faut absolument faire l'inverse.

    Je le constate à mon petit niveau. Depuis 3 ans que je me suis mis à la compétition, j'ai joué en essayant d'embêter l'adversaire. J'ai gagné pas mal de matchs comme ça.

    Et, depuis quelques mois, j'ai envie de me faire plaisir. C'est ce que je fais. Je joue des matchs très agréables, mes adversaires apprécient aussi...et je perds à la fin.

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