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Forums Tennis-Classim

Roche

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Tout ce qui a été posté par Roche

  1. Ben on est pas du tout d'accord effectivement . Demande autour de toi combien d'enfant arrêtent tôt ou tard ! combien d'adultes pètent les plombs ( pour ça il suffit de suivre quelques matches par équipe si tu en as autour de toi de la 4 ème série à l'excellence régionale je n'ai jamais vu des gens ne pas crier , s'insulter etc etc ... ). Ceux qui ont joué tôt n'ont pas plus les moyens de gérer parce que ça ne s'apprend pas en club tout simplement ! Allez petit test aux enseignants et soyez honnêtes hein !! Combien ont déjà pris 20 mn pour parler de la concentration à leurs élèves ( je ne parle pas de la sacro sainte phrase " mais enfin concentre toi petit tu fais n'importe quoi !!" ) ? Combien ont déjà expliqué ce qu'est l'égo à un gamin ,ou bien comment travailler l'estime de soi ? Quand je dis parler , c'est questionner l'enfant , s'assoir hors du cours et juste parler pour savoir ce qu'il ressent à l'intérieur ...
  2. Moi c'est ça que je ne comprends pas " appréhender la compétition" à 9 ans !!?? ok dac la France est sauvée ! Pour ce qui est de ma réponse relis le post 34 j'ai pas plus à dire. Merci
  3. On voit bien avec cet exemple que nous sortons là du cadre du tennis. Tu en parles toi même , la psychologie est nécessaire pour aider à mieux vivre ce sport en compétition qui reste très traumatisant. Je redis pourquoi à mon sens; Parce que c'est un sport dans lequel on est confronté seul à tous les "démons" de son existence , ses peurs , ses angoisses ,les émotions , le jugement , la mort , l'estime de soi, la confiance en soi etc etc tout un tas de choses qu'on apprend pas à gérer avec un prof. Tout un tas de choses qu'on apprend pas à supporter en bloc , d'un coup d'un seul, quand on entre sur un cours pour se battre , pour "mourir" dans la défaite, à 9 ans !! ( avant 9 ans un enfant joue pour jouer, après les choses changent , regard des parents , du prof, peur de décevoir ..). Certains adultes n'arrivent même pas lors d'une vie entière à gérer , digérer toutes ses composantes de l'existence alors comment voulez vous qu'un enfant tienne le coup et n'explose pas dans sa tête et dans son cœur ... Personne n'échappe à ça , les doués techniquement comme les moins avancés , les enfants comme les adultes ... Le tennis c'est un sport qui n'est pas adapté à la construction d'un enfant parce que trop d'infos trop de choses à appréhender en même temps ,ça va trop vite , un enfant ne peut faire face à ça.
  4. On parle d'un enfant de 9 ans , en plein développement en pleine croissance , boursier de ligue d'après ce que je comprends, qui donc doit faire 2 fois à la ligue plus une fois au comité plus les entrainements dans son club ... Ouch ! Pour confirmer donne nous un peu son volume horaire hebdomadaire s'il te plait. Ensuite donc je pense qu'on ne joue pas des matches sans objectifs de résultats ( résultat ne veut pas forcément dire victoire ! ex : je décide de faire 70 % de coups droits sur ce match ... ai-je atteint mon objectif à la fin ? ) sinon ça n'a pas de sens , matcher pour matcher , il peut le faire à l'entrainement avec des exos ciblés sur les situations de match afin qu'il les reconnaissent en compétition réelle ( ex : dés jeu où il est mené 0/40 pour travailler sa capacité à résister au stress , des jeux où il mène 0/40 afin qu'il travaille sa capacité à entreprendre pour finir un point ) et possède déjà un certain nombre de réponses à y apporter. Ensuite je ne suis pas un adepte quantité = qualité , mieux vaut 1 h avec un briefing , un objectif , un débriefing où le gamin va comprendre voire assimiler ce qu'on lui propose que 4h00 à taper pour taper. Un gamin de 9 ans n'a pas les capacités intellectuelles pour assimiler ce qu'on doit lui bombarder dans son volume hebdomadaire d'entrainement alors aller matcher en compétition pour vérifier cette assimilation qu'on mesurera par des victoires ( ce qui pour moi n'est pas une condition sinéquanone ) est un non sens .Développer une aptitude à comprendre ce qu'est un match et comment le vivre : connaitre ses peurs , les accepter , comprendre une émotion, comprendre ce qu'est l'égo, apprendre à le mettre de côté, apprendre à se faire confiance, comment apprendre à se concentrer, qu'est ce que l'estime de soi , prendre du recul pour analyser et trouver une solution, être conscient de ses capacités et les utiliser en tennis pourcentage etc etc etc ... les 40 matches qu'on te demande de faire moi je te dirais amicalement de faire plutôt 40h avec ton enfant pour travailler tout ce que je viens d'énoncer pour ensuite mesurer tranquillement par petits bouts les effets qu'il pourrait en tirer en compétition mais cool .... on a le temps ... Qualité = assimilation . La répétition dans la qualité = quantité = travail de haut niveau et on en est pas là avec un enfant de 9 ans encore.
  5. Quand on lit ou voit les interview des parents de roger ou rafa on comprend l'importance d'un soutien équilibré mais détaché du court. L'oncle de rafa était le bourreau et les parents gardaient un oeil distant sur le phénomène. Les parents de federer ne sont à ma connaissance jamais intervenus sur le court. On remarquera aussi que quand rafa a perdu cette ambiance feutrée ( divorce de ses parents ) il a commencé à perdre ! Roger continue lui sa route tranquille avec un entourage complet et qui semble équilibré. Après pour revenir à ce que dit Kramer au niveau amateur il y a un paquet de psychopathe aussi je te l'assure , les parents se battent , les gamins s'insultent , pleurent et cassent des raquettes. Tout ça pour insister sur le fait qu'il faille une construction équilibrée pour qu'un individu s'épanouisse dans un sport comme le tennis car c'est un sport qui exacerbe les frustrations de chacun, fait ressortir les maux les plus profonds et détruit les gens moralement parlant ( physiquement aussi pour des cas extrêmes ). Je pense que des parents qui ne sont pas zens dans leur vie , serein et posés ne peuvent pas enseigner le bonheur de jouer à leurs enfants.
  6. Heu à mon avis change vite de club c'est débile de vouloir ça d'un enfant de 9 ans !
  7. et quel rapport tu as avec tes parents à propos du tennis depuis que tu fais de la compétition ?
  8. intéressant rob ton point de vue de jeune joueur.. Dis nous juste pourquoi toi par exemple tu joues au tennis en compétition ?
  9. @ladreille , j'aime cette approche . faire découvrir à l'enfant toutes les valeurs extra tennistiques nécessaires à la bonne gestion de la compétition ( on pourrait dire de la vie en général même ) et surtout aucune présence au bord des cours ou vraiment très peu et de très très loin !
  10. The inner Game par Tim Gallwey

    Tenez je viens de lire un truc intéressant dans le bouquin concernant l'art de la concentration . La concentration naturelle Gallwey la trouvait bien en visualisant les trajectoires de la balle , au départ de sa raquette et de celle de son adversaire aussi. Il fixait son attention sur ça et ça marchait bien son esprit ne s'évadait pas trop. Pour trouver une image ça m'a fait penser au jeu vidéo topspin , quand vous avez le full power et que vous pouvez charger un sac il y a une trainée rouge qui suit la balle envoyée .... Marrant. En faisant de la sorte Tim dit qu'il arrivait très bien à anticiper les coups à les visualiser à les voir arriver et partir moi ça me dit bien d'essayer ça .....
  11. Réforme pour les plus jeunes

    N'importe quoi ! Si ton jeune est niveau 4 étoiles ( il n'aurait pas du être rétrogradé à mon sens ) il ne jouera que des tournois 4 étoiles par conséquent rencontrera des joueurs de son niveau en un seul endroit et fera 3/4 matches dans la journée le tout pour 5-8 euros ! Alors qu'avant il faisait 5/6 tours pour faire éventuellement un match intéressant en finale ! résultat : épuisement inutile - dégoût des adversaires qu'il a rousté et donc 3/4 tournois à faire pour retrouver à chaque fois un adversaire de son niveau donc plus d'essence dans la voiture et plus d'argent pour l'inscription ! Explique moi où ça tend vers le bas là je comprends plus . Les bons joueurs sont incités à jouer autant que les autres mais avec d'autres adversaires de la même taille sauf que c'est plus loin et plus contraignant ! Quant à attendre l'adolescence pour faire de la compétition ( 13/14 ans ) moi perso ça me choque pas du tout , je l'ai dit plus haut en Espagne ils font déjà ça . Si derrière tu mets les moyens pour construire ton jeune et lui donner les moyens de s'épanouir lorsqu'il va plonger dans la compétition il progressera d'autant mieux et vite ! Le père Williams a attendu très longtemps avant de pousser ses ferrari dans le grand bain : résultat à 17/18 ans elles ont tout cassé d'entrée, elles avaient tous les outils pour .. ça donne à réfléchir non !!??
  12. Réforme pour les plus jeunes

    ben voilà y a pas le feu au lac ... un peu de recul et de détachement ça fait du bien pour discerner ce qui est juste ou pas .
  13. Réforme pour les plus jeunes

    Ok mais pkoi tu as tant besoin que ça de voir ton fils faire des tournois et quelque part de briller par un classement !? S'il est doué , fais le taper avec des gamins de 3 ans plus vieux et ou des adultes intelligents qui le feront sans nul doute progresser ! Arme le, mentalement et techniquement, pour être prêt à 12 ans si c'est vraiment votre objectif de jouer des tournois ! Jusque là tu devrais vraiment la jouer cool avec lui à mon sens.
  14. Réforme pour les plus jeunes

    non c'était un plateau vert 2/3 étoiles par poules. La réforme stipule bien qu'il faut sortir du format vainqueur vaincu ! pas de gagnant juste des matches ... Après libre au juge arbitre de faire des fins de tableaux mais c'est pas l'objectif !
  15. Réforme pour les plus jeunes

    juste un point sur lequel on est tous tombés d'accord dans mon coin , ça pourra aider les futurs organisateurs, il n'est pas intéressant de faire un tournoi 2/3 étoiles confondus , l'écart est trop gros et on se retrouve avec des 4/0 4/0 de longue. Dernière chose , 3 matches par jour me semble bien on a poussé jusqu'à 4 et les gamins étaient épuisés à la fin donc pas bon. En résumé , un 2 étoiles fait un tournoi 2 étoiles , il va faire ses 3 matches à son niveau et c'est très bien Un 3 étoiles fera un tournoi 3 étoiles seulement , 3 matches merci par de vainqueur ni de vaincu des poules et une petite récompense pour le premier sans plus. Pour les 4 étoiles on rentre dans une autre dynamique, impliquant les parents , la ligue , le club ... s'il n'y a pas de volonté commune ça n'ira nulle part mais est ce bien grave hein pkoi on la fait pas à l'espagnole ... rien avant 12 ans basta. Tu t'entraines dans ton club dans ton coin , les matches mon enfant tu as le temps franchement tu as le temps .... et ... les parents calmez vous un peu !! ne voyez pas tous un gasquet chez votre petit bout .. regardez comme son visage est fermé en match ... il pleure aussi .. pas bien ... cultivez le jeu , le plaisir du jeu ça suffira .
  16. Réforme pour les plus jeunes

    Je crois qu'on a simplement pas du tout le droit de déclasser un petit ! ensuite la 3 ème étoile ce n'est pas le prof qui la valide c'est le comité donc il y a un double schisme dans ton histoire ! Peut être que ton DE n'a pas compris le sens de la réforme aussi !!?? Il ne faut pas t'en prendre à la réforme qui en soit est très bonne , en revanche je t'accorde que pour les 4 étoiles ça va demander une certaine flexibilité pour les parents étant donné qu'il n'y aura pas bcp de tournois en département et qu'il faudra donc partir si ton gamin veut continuer à taper en compétition contre des enfants de son niveau et de son age ( ce qui n'est pas une fin en soit , d'accord avec loulou , à 10 ans !!!!!!!!! ). have fun ...
  17. The inner Game par Tim Gallwey

    Ah le détachement ! autre partie du monstre, je me sens aussi proche de votre ressenti ! m'en foutre ça je sais faire mais mon dieu que c'est pas bon en compétition , il faut garder un minimum de connexion aux choses à la partie et donc comme vous lorsque j'ai commencé à expérimenter ça en matches et bien ça m'a desservi ! Je me disais c'est pas grave mais du coup je n'arrivais plus à me secouer à me bouger le cul .... une lutte de plus ....
  18. The inner Game par Tim Gallwey

    @denebola : Donc pour moi, si effectivement supprimer le jugement durant un travail pointu qu'il soit technique ou tactique peut vraiment être intéressant, il ne faut pas supprimer totalement le jugement en particulier en situation de compétition pour pouvoir adapter son comportement, à condition que cette partie jugement de soi ne prenne pas le meilleur sur le jeu en lui même. Attention je pense qu'il ne faut pas confondre évaluation de la situation et le jugement de soi ( positif ou négatif , plus souvent négatif en fait ) . Comme je l'ai dit à un intervenant , en match je choisis de faire , je me vois faire et je fais en me détachant le plus possible du résultat obtenu afin de rester dans l'instant présent. Mais cela ne veut pas dire que durant les temps morts ( changements de côtés ) je ne prenne pas une minute pour prendre du recul sur ce que je suis entrain de produire, pour en mesurer l'efficacité que j'en tire. Ne pas juger ne veut pas dire ne pas agir , ne pas réagir .. Ne pas juger c'est ne pas accorder plus d'importance que cela ne mérite à l'évènement , je regarder tel qu'il est , ne pas y mettre de charge émotionnelle trop lourde afin de ne pas lancer l'hyper contrôle , l'hyper correction , la volonté de tout gérer parce que de ça naitra la crispation et le joueur en perdra toute sa fluidité. Lafaix dit pour une expression de biomécanique parfaitement fluide il faut un état de relâchement total. On ne peut être relâché que si on ne juge pas ( se juge pas ) , si on juge on est dans l'étalonnement des valeurs , on est dans l'attente donc on perd son relâchement.
  19. The inner Game par Tim Gallwey

    Difficile en ce moment je joue très peu , une lombalgie m'handicape fortement depuis le 20 juin , quand je fais un match il me faut 10 jours pour m'en remettre ! Je peux parler de ce que j'ai entrepris avant cette période difficile. J'ai commencé par m'appliquer à donner des ordres à mon cerveau lors d'un match, c'est à dire j'imaginais des séquences de jeu courtes à l'avance et je les choisissais avant chaque point , ex : je sers slicé à gauche pour rejouer très tôt derrière avec mon revers dans l'ouverture. Dés que j'avais le temps j'appliquais mes séquences et je m'y tenais quoiqu'il arrive, c'est moi qui décidais , je ne laisse plus rien au hasard. Ensuite j'ai introduis des zones , je visualisais mes zones, et quand un échange s'installe je ne pense qu'à mettre la balle dans la zone que j'ai choisi au préalable. Ceci est valable quand je suis pas trop agressé. Je construis en touchant mes zones pour venir le plus vite au filet conclure. c'est un gros changement car avant j'étais un rameur lifteur du fond, avec l'age et la prise de conscience de ce que je suis , quel type de jeu me correspond , je me suis rendu compte que je suis un " Leconte " dans l'âme , j'aime oser entreprendre avancer , je n'aime pas subir. Donc me voici transformé en attaquant si l'on peut dire. En résumé , la balle , ma zone et l'esprit d'entreprise basta, des choses simples. Pour finir j'ai rajouté le rythme du poignet , pour maintenir mon calme que ce soit sur une balle d'attaque ou sur une balle de défense et même au service. Le but étant de trouver un rythme de poignet ( de 0 à 10 , 0 = une caresse , 10 = une méga claque ) me permettant d'avoir plus de 70 % de réussite dans mes coups. Exemple, avant chaque service, j'ai mon rituel et je me dis dans ma tête allez tu sers telle zone en rythme 3 et je laisse faire , je fais confiance à mon corps automatique et ça marche, j'ai trouvé beaucoup plus de régularité. Au retour pareil , sur 1ere je fais ce que je peux pour m'organiser vite, simplement pour remiser long mais sur deuxième je décide quoi faire au préalable donc à nouveau je me donne une cible et un rythme de poignet à imprimer puis je laisse faire, le résultat est frappant. Le tout accompagné par une gestion précise de la respiration pendant et entre les points, avec des rituels bien à moi, j'apprends à débrancher aussitôt que le point est finit. J'ai décidé de jouer à tel endroit à tel rythme j'ai laissé faire que ça marche ou pas je m'efforce de m'en détacher au maximum pour me replonger dans l'instant présent et la programmation du point suivant. Je ne m'auto corrige pas du tout d'un point de vue technique je prends du recul au maximum et ça me permet bizarrement peut être de rester beaucoup plus dans l'action et dans le jeu ça me met dans une espèce d'état hypnotique où je ne pense plus je ne juge plus. Je compartimente ainsi mes efforts de concentration par une programmation de tous les instants et une respiration permanente qui me permet de me recentrer sur moi, rien d'autre n'existe. Toute cette démarche incomplète et très personnelle m'a fait faire de gros progrès en match. D'un coup je me suis mis à battre des joueurs que je battais jamais , de véritables compétiteurs hargneux qui font tout pour gagner même en amical et le tout dans un calme des plus olympien accompagné d'un minimum de saute de concentration ... je n'ai pas pu hélas continuer dans ce sens faute à des blessures importantes depuis mais j'y ai gouté et j'y reviendrai.
  20. The inner Game par Tim Gallwey

    @ Denebola : Pour le retour de service on pourrait prendre la démonstration inverse : si mon esprit est libéré mais que d'un autre coté mon moi 2 ne sait pas comment faire un retour, peu de chance d'avoir un super retour parfaitement relâché. Pour que le moi 1 fiche la paix au moi 2, il faut quand même à un moment que le moi 2 connaisse la tâche à réaliser. Je suis d'accord avec ça évidemment. Ce que je Gallway dit c'est que si avant un retour durant un point qui compte tu dis à ton cerveau " allez vas y pète moi un bon gros retour " tu auras très peu de chance de le réussir comme lorsque ton ego te foutait la paix et que tu envoyais un sac dans le court parce que ça ne comptait pas à ce moment là. Le corps a joué tout seul parce qu'il sait faire oui mais dans le cas du retour qui compte pas il a pu exprimer tout son potentiel c'est là que porte la nuance. Pour la marche, on a un super exemple d'apprentissage induit : les parents ne peuvent pas verbaliser l'apprentissage de la marche, mais vont par contre conditionner l'enfant à marcher, tout simplement en marchant devant lui. L'enfant va chercher à se redresser simplement car il veut imiter son entourage. Le reste est un apprentissage kinesthésique avec l'apprentissage de l'équilibre qui va passer par un développement musculaire adéquat. On est d'accord. Mon questionnement c'est donc pourquoi ne pas mettre cette " aptitude naturelle " au coeur de l'apprentissage ? On voit là le rôle primordial des images ( parents qui marchent autour ) plus que des mots. A mon sens, le jugement (dans le terme d'analyse de l'action réalisée) est primordial pour permettre l'apprentissage, en particulier dans un système d'apprentissage par effet/erreur. J'avoue que c'est la partie la plus ardue à bien saisir, je vais relire le passage à ce sujet pour étayer un peu. Mais il faut bien avouer dans la vie que le jugement est partout et très limitatif de l'expression innée d'un individu. Notre éducation , la vie en société ou les relations amoureuses .... Le jugement est partout et là je suis d'accord avec Gallway il nous freine nous limite et nous restreint jusqu'à la fin de nos vies ..d'ailleurs ne parle t-on pas de " jugement dernier "!!! c'est vous dire la force de ce mot dans la gestion de notre existence.. à suivre donc sur ce thème.
  21. The inner Game par Tim Gallwey

    @loulou je ne critique pas l'enseignement d'aujourd'hui. J'ai ouvert ce sujet pour faire part de ce qui est une découverte pour moi en matière de préparation mentale et de programmation du cerveau dans l'apprentissage du tennis. Gallway est un précurseur et le maitre à penser de tous les coaches que j'ai pu approché ( Lafaix, Vaillant , Cuomo ) alors je viens ici confronter son analyse, que j'essaie tant bien que mal de comprendre, avec des professionnels de l'enseignement comme toi ou denebola par exemple. Ton approche est aussi intéressante, conditionnement des coups par programmation musculaire. Si, elle est bien couplée à un relâchement adéquat et à l'utilisation très ciblée de ces groupes musculaires dans l'exécution précise d'un coup, je me permettrais de rajouter. Lorsque tu parles de gestion de tes qualités en match on retrouve en plein cette volonté de faire taire l'égo ( mettre des quiches dans tous les sens ) en laissant parler le corps automatique dans un rythme qui te permet d'avoir un taux de réussite de plus de 70 % pour gagner.C'est une preuve de détachement et d'intelligence. Concernant l'efficacité en compétition je n'en suis pas là encore dans le livre mais ça vient, je donnerai suite à ton interpellation bientôt et vous ferai part de l'avis de Gallway à ce sujet. Pour répondre à une autre de tes remarques , non Gallway ne préconise pas de jouer selon ses ambitions ou envies. Il parle d'apprentissage instinctif du tennis en posant le moi 2 comme un cd à graver et en précisant qu'il faut laisser le corps apprendre ou laisser le corps jouer lorsqu'il sait et que la "gravure" est assez importante pour en avoir fait une habitude. En gros le corps ordinateur peut trouver des solutions tout seul sans qu'il soit bombarder de conseils techniques et de mots surabondants. Si je comprends bien la suite de son étude , il dit également qu'il faut limiter l'action du moi 1 afin de ne pas tomber dans un jugement omniprésent entrainant une auto correction permanente et une application excessive.Il parle bien d'apprentissage mais jamais pour le moment dans son livre de l'évolution d'un champion. C'est là qu'un Lafaix devient plus intéressant , il a eu lui des cas pratiques au plus haut niveau alors que Gallway à ma connaissance n'a jamais entrainé de champions.
  22. The inner Game par Tim Gallwey

    @Loulou : 1) programmer le moi 2, c'est à dire le corps avec des images je ne suis pas fan. Je programme le corps à coup de musculation spécifique Je pense qu'il y a là une mauvaise interprétation. Programmer le moi 2 , l'exécutant , le corps automatique, ça peut vouloir dire , visualiser chaque zone avant chaque frappe. Se voir faire , avant chaque coup. Gallway place le débat sur la gestion mentale permettant à l'individu de s'exprimer sans contrainte. Toi loulou, tu nous parles de musculation spécifique, du genre un coup = un muscle ou un groupe de muscle pour en faire un reflexe conditionné. Un enfant de 1 an ne programme pas musculairement son apprentissage de la marche, il expérimente en copiant les images qu'il voit autour de lui ! Pourquoi n'en serait il pas de même pour l'apprentissage du tennis. Un enfant apprend très vite une langue étrangère en copiant les sons qu'il perçoit , les mots puis les phrases. Il n'y a aucune logique technique dans son cheminement et pourtant il va très vite. N'y a t-il pas là une clé évidente dans notre façon inadaptée quelques années plus tard à enseigner aux enfants et ados, pire aux adultes quand il reprennent des études. L'instinctivité "copieuse" a disparu, les habitudes bonnes ou mauvaises sont gravées et le chemin devient beaucoup plus ardu ! @denebola : 1/ le terme d'ordinateur me dérange car sur un ordinateur on peut effacer le disque dur replacer par un programme sain .Sur un cerveau ce n'est pas possible. En science neurologique on dit que tout se passe comme si le système nerveux était un disque à programmer. Chaque fois que l’on manie la raquette d’une certaine façon, on augmente les chances de la remanier de la sorte. C’est ainsi que s’installent les schémas corporels qu’on appelle sillons et qui ont tendance à se répéter. Chaque fois qu’on exécute une action il se produit comme une impression dans le cerveau. Lorsque l’action est répétée le sillon se creuse et se creuse encore et le comportement parait devenir automatique, on peut alors le qualifier d’habitude. Plus le sillon est profond plus il est difficile de se défaire d’une habitude. On a beau par exemple se dire « regarde la balle » il arrive toujours un moment où nos yeux quittent cette fameuse balle. Il est très difficile de se débarrasser d’une habitude mentale profondément ancrée. Pour réussir il faut retrouver son instinct d’enfant et s’en créer de nouvelles. L’enfant ne pense pas que ramper est une habitude et ne cherche pas à la supprimer, il la laisse tomber, il marche subitement car il a compris que c’était un moyen plus approprié pour se déplacer. Gallway préconise de ne pas combattre nos vieilles habitudes,mais de s'en créer de nouvelles ! @loulou "2: Plus je vais pousser la finition de ma voiture, plus elle ira dans un sens donné." tu vas encore dans le sens du je muscle mon jeu dans le sens du conditionnement je crois comprendre. Je ne dis pas que c’est mauvais, ça doit certainement marcher pour amener les joueurs à évoluer mais Gallway insiste sur le fait nécessaire de " débrancher le moi 1 , l'ego , le je , le juge permanent " au moment de l'exécution du coup. Je décide de jouer court croisé, mon corps sait faire , je le laisse faire. @denebola : 2/ pour moi ce point passe en premier lieu par un travail technique qui va permettre de progressivement laisser aller le bras. http://youtu.be/HzR8x5MgvDw?list=PL93s3mOkbTE2f7mQdt0e19qOWEad872s0 , La méthode Gallway met en avant le fait que le corps sait apprendre "seul" et que l'instinctivité sans directives techniques imposantes peut permettre un apprentissage rapide. Laisser faire en tennis ce n’est pas provoquer, s’appliquer à l’excès, ce n’est pas contrôler les coups. Toutes ces actions sont le fait du moi 1 qui a tendance a tout faire lui-même parce qu’il ne fait pas confiance au moi 2. Il en résulte des crispations musculaires, de la non fluidité, de la tension dans le visage et de la frustration. Si l’on regarde de plus près le côté anatomique de la chose. La différence entre une prise trop raide et une prise trop lâche réside dans le nombre de muscles que l’on contracte. Combien faut il de muscles et quels sont-ils pour servir très fort !?Si l’esprit conscient pense le savoir et s’efforce de contrôler ses muscles il en contractera un certain nombre d’inutiles. On gaspillera de l’énergie, on empêchera les muscles vraiment concernés de s’exprimer en toute liberté et il en résultera une application excessive la fois suivante, une frustration grandissante et un risque de blessure accru. Regardez le magnifique retour instinctif que vous venez de faire sur un service faute de l’adversaire ! Le bras est parti tout seul, personne ne lui a rien dit, le moi 1 était absent et le moi 2 s’est exprimé dans toute sa splendeur… Mais dés que le point devient important l’égo revient sur le devant de la scène et tente de tout contrôler et n’est ce pas dans ces moments là qu’on joue « petit bras » … La plupart des enfants apprennent heureusement à marcher avant que leurs parents puissent leur enseigner comment faire .Il en résulte que non seulement ils apprennent très bien seuls mais ils prennent confiance dans le processus d’apprentissage naturel qui s’installe en eux. Les parents regardent l’enfant avec intérêt et amour mais n’interviennent pratiquement pas. Il nous suffit de considérer notre jeu comme un enfant qui apprend à marcher, c’est le secret du progrès. Ne pas s’identifier à son jeu voilà le genre de détachement dont on a besoin en tennis pour progresser. Nous ne sommes pas notre corps, faisons lui confiance pour apprendre et pour jouer, c’est la voie pour laisser votre jeu se développer naturellement rajoute encore Gallway. @loulou 3 : là aussi je suis moyennement d'accord + @denebola : 3/ Pour moi c'est le point le plus contestable la suite logique lorsque le coup a été réalisé c'est que le moi 1 revienne au galop pour apprécier ou non ce que l'on vient de réaliser et cela peut induire un excès de réflexion et de bonne volonté qui nuiront à la fluidité du coup suivant identique.C’est la défiance à l’égard du moi 2 qui provoque à la fois une application excessive et une auto-instruction surabondante. La 1ère a pour effet la mise en action de muscles non concernés et la 2ème induit distraction et manque de concentration. Éviter de juger n’évite pas la réalité. Cesser de juger signifie ne rien ajouter ni soustraire à ce qui se passe devant les yeux Les choses apparaissent telles qu’elles sont – non déformées. De cette façon l’esprit devient plus calme.Seul un esprit calme peut obtenir un rendement maximum. L’esprit est calme lorsqu’il est complètement ici et maintenant et qu’il ne fait plus qu’un avec l’action et l’acteur. Mais le moi 1 proteste et se dit si je vois la balle sortir et que je ne considère pas ça comme mauvais, rien ne me poussera à modifier mon comportement ! Si je ne déteste pas ce que je fais de mal comment vais-je pouvoir changer ? Le moi 1, l’égo , veut se sentir responsable de toutes améliorations Il tient à avoir une influence sur le cours des choses voilà pourquoi il est contrarié quand les évènements ne vont pas comme il veut .Gallway dit qu’il existe un processus alternatif dans lequel le flot des actions est spontané et sensible, sans la présence de l’égo à la recherche d’évènements positifs et toujours en train de s’efforcer de modifier des évènements négatifs.
  23. The inner Game par Tim Gallwey

    @Karel : tu as jamais répondu au post précédent dommage que la conversation n'aille pas plus loin !! c'est intéressant tous ces échanges ... Je relance le topic avec cet extrait du bouquin : Bien joué au tennis c'est acquérir une certaine unité mentale entre le moi 1 ( l'égo ,je, celui qui donne l'ordre ) et le moi 2 , le corps , celui qui exécute.La clé de tout progrès en tennis consiste à améliorer les relations entre ces 2 "moi". Au tennis , dit Gallwey, cette unité mentale implique l'apprentissage de plusieurs qualités intérieures : 1 - Apprendre à programmer votre ordinateur , moi 2 , avec des images plutôt qu'avec des mots. 2 - Apprendre à vous faire confiance ( moi 2 ) pour réaliser ce que vous ( moi 1 ) désirez. Cela signifie laisser le moi 2 frapper la balle. 3 - Apprendre à voir sans porter de jugement quelconque, c'est à dire constater ce qui se passe effectivement sans attribuer de valeur positive ou négative à l'évènement, ce qui permet de résoudre le problème posé par le désir de trop bien faire . Déjà avec ça , il y a du pain sur la planche ... Alors , vous les compétiteurs, vous les entraineurs , sont-ce des notions avec lesquelles vous composez dans vos matches ou dans vos enseignements ?
  24. Stage Soyez P.R.O et osez par Ronan Lafaix

    tennis club balaruc les bains. Je n'ai pas précisé mais "de préférence" réservé aux enseignants. Si un club plus grand mieux équipé que le mien veut servir de lieu de stage il n'y a aucun problème à ça aussi ... Nous sommes à l'écoute de toutes proposistions.
  25. ahhhhhh de retour après une coupure bien méritée et c'est donc du fin fond de la lozère que je reviens vers vous ( plus philosophe que jamais ... cheminée et champignons obligent !! ) .... Pour reprendre le dernier post de loulou .. effectivement je ne gerbe sur personne , surtout pas sur mon prof qui est de surcroit un ami de longue date ... seulement je ne suis pas content de certaines choses et je lui dis en toute tranquilité ... et on évolue tous ensemble pour le bien général du club .. les gens sont heureux et les petits progressent à vue d'oeil .. Mais tout n'est pas parfait et la facilité de retomber dans une routine reste tentante. Je me bats avec virulence pour que ça n'existe pas chez nous , formations, stages ,vidéos , tablette, machine à balles , plus de crénaux d'entrainement , recherches de partenaires , plus de moyens demandés à la mairie etc etc ... je l'ai dit ailleurs de la rigueur viendra la compétence et je suis quelqu'un de très rigoureux dans le travail , je suis responsable de la structure et je veux que les autres acteurs du club le soient autant que moi rien de plus. . Avant d'être taxé encore de narcissique juste dire qu'en 4 années de travail nous serons à la rentrée prochaine 4 BE sur le club 1 AMT et certainement 2 JAT2.Une dizaine de jeunes 13/14 en 3 ème série avec plus de 35 équipes ( tout confondu ) engagées dans la compétition. Pour un petit club de village avec peu de moyens , on peut dire que l'ensemble du staff a fait le job !
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