Alteo

A priori, le livre de Girod n'est même plus disponible en e-book. J'avais essayé de l'acheter, ça m'a indiqué que j'allais recevoir des instructions par mail pour procéder au paiement et au téléchargement (le truc qui fait un peu spam :D) et je n'ai jamais rien reçu. Depuis, le lien vers le livre semble mort... Dire que j'avais acheté une liseuse exprès.... (Nan, bon, ma liseuse ne servira pas que pour Girod, quand même)

Il y a effectivement des retours sur le CR2, dans le post "Extreme-Tennis". Une petite recherche rapide permet de tomber dessus facilement. Sinon, personnellement, je l'ai essayé (ainsi que les Touch Plus et Pure), et ce n'est pas un mauvais cordage. Il est juste très impersonnel, dans le sens où il ne dégage pas de sensation particulière. Il fait le boulot, reste agréable, avec un puissance moyenne. J'ai été un petit peu déçu par la durée de vie, qui est grosso-modo la même que celle du TGV (dans mon cas), alors qu'il est annoncé comme un cordage durable. Mais rien de méchant, quand même. A part ça, il est plutôt bon en hybride.

Je ne crois pas que le problème soit réellement physique, mais plutôt mental. Apparemment, tu as manqué de concentration et tu t'es focalisé sur ta baisse de régime tandis que l'environnement extérieur prenait une part de ton attention. C'est ce qui a permis à ton adversaire de prendre l'ascendant sur toi. Bon, tes limites physiques actuelles ont peut-être entamé ton capital confiance, ou l'inverse. Mais dans ce cas précis, je pense qu'en ayant été plus concentré et plus régulier sur le terrain, physique ou pas physique, tu aurais remporté le match.

J'oubliais un petit détail important ! L'Ultra 97 est effectivement "arm-friendly". Aucun souci de tennis-elbow, ni aucune grosse remontée de vibration dans le bras. Elle est très appréciable sur ce point.

Je rebondis sur cet excellent retour pour donner le mien. Côté contexte : grand amateur de Pro Staff, je joue avec la PS 97 depuis 1 an et demi, avec grande satisfaction. Mais manquant cruellement de relâchement en compétition, je me suis demandé - simple curiosité - si une raquette plus maniable ne serait pas une idée à creuser. C'est ainsi que j'ai emprunté une Ultra 97 pendant une semaine, pour un essai poussé. Première prise en main sur le terrain : la raquette, malgré un équilibre légèrement plus en tête, est effectivement plus maniable que la PS97 (31,5 contre 31). Pas au point de la reléguer au stade de massue injouable, mais suffisamment pour que la différence soit sensible. De manière plus globale, et dans l'absolu, la maniabilité est excellente et on prend bien cette Ultra 97 en main. Côté puissance, la section profilée lui permet d'être bien située sur ce point. Les balles partent bien, on sent que les frappes donnent du poids dans la balle. Et la prise d'effet est immédiate, mais pas nécessairement favorisée. Le contrôle est, en revanche, un peu en retrait. Il n'est pas mauvais pour autant, bien au contraire, et l'Ultra 97 permet quand même de réaliser des amortis bien placés. En revanche, elle n'offre pas un toucher qui donne l'impression de "faire corps" avec la balle. D'ailleurs, c'est ce point qui, en tant que propriétaire d'un PS97, m'a un peu déçu. Bon, c'était prévisible, donc en vérité je ne suis pas tant que ça déçu. Dans tous les cas, cette Ultra 97 n'offrent en rien les mêmes sensations. Elles sont même complètement aux antipodes, alors que leurs fiches techniques semblent proches (tamis identique, poids proche, équilibre pas trop éloigné). La Pro Staff est une raquette qui offre un toucher feutré et un comportement unique, avec un confort et une précision de très haut niveau. Pour imager, je dirais que c'est une raquette "chaleureuse" dans les sensations. L'Ultra est beaucoup moins feutrée, plus neutre dans le toucher, plus impersonnelle. Pour imager, je trouve que c'est une raquette "froide", sans sensation (en comparaison avec la PS). Malgré tout, dans l'absolu, l'Ultra 97 est une bonne raquette, maniable et puissante, très polyvalente. Elle conviendra à tous les joueurs, de tous les niveaux, tant elle est facile à prendre en main, tout en autorisant les bons joueurs à se laisser aller à des frappes de toutes sortes. Nuance malgré tout : son poids important et son "petit" tamis seront difficiles à apprivoiser pour les joueurs débutants ; mais les joueurs en progression pourront y trouver une raquette qui peut leur offrir des perspectives d'évolution intéressantes. En revanche, les possesseurs de Pro Staff 97 risquent d'être déçus par le toucher. Et comme elle n'offre pas des caractérisques de jeu très supérieures (plus puissante que la PS97, mais pas tant que ça ; plus maniable, mais pas tant que ça), personnellement, je suis très loin de penser que c'est une raquette capable de détourner les amateurs de raquettes "Betterer" by Federer. Mais ça reste une raquette polyvalente à recommander sans modération.

C'est effectivement le côté "traître" de la chose : le cordage est présenté comme une option (il n'y a pas que ProTennis qui le fait, quasiment tous les magasins proposent cela), sans qu'il ne soit indiqué clairement sur la page du produit que c'est une personnalisation proposée par le magasin et non un produit "catalogue", et qu'il ne pourra pas être repris ensuite.

Non, il y a une nuance, justement. "Neuf" signifie "sans altération de l'état d'origine au moment de la première mise en vente". C'est exactement dans ce cas que se situent les raquettes vendues en GSS ou, plus généralement, les raquettes cordées en usine. Si un détaillant corde lui-même ses raquettes avant de les mettre en vente, on reste également dans le domaine du neuf puisque l'état d'origine est celui qui est présenté en premier lieu au client. Autrement dit, dans ces conditions, le magasin met en vente des raquettes déjà cordées avec le cordage X, et les présente dans son catalogue de produits neufs. Le client le sait et il prend l'initiative d'en acheter une dans cet état en tant que neuf. Un autre client peut aussi décider d'acheter une raquette dans le même état. Et s'il y a un retour de produit, il pourra revenir dans le catalogue sans problème. Dans le cas présent, la raquette est vendue non cordée ou avec un cordage d'usine : c'est son état d'origine au moment de la mise en vente. Ensuite, un client l'achète et précise au magasin qu'il souhaite qu'un cordage X soit posé à cette occasion : il y a une altération de l'état d'origine, ce qui entre dans le cadre de la personnalisation, puisqu'il n'y a jamais eu raquette cordée avec du X dans le catalogue du magasin. De fait, je partage le point de vue de Jéjé : c'est dommage pour le client, mais du coup, je comprends le magasin. Le produit a été altéré, il ne pourra plus être remis en vente sans son état d'origine. Et on pourrait tourner le problème dans tous les sens, il n'y a guère de moyens de considérer qu'un retour de ce type de produit ne lui est pas préjudiciable financièrement : - il pourrait couper le cordage et attendre qu'un client demande la même raquette avec un cordage différent ou sans cordage : ce ne serait pas très honnête de sa part ; et puis surtout, il doit laisser en stock une raquette en attendant qu'un client demande qu'elle soit cordée (et stocker, ça coûte) ; ou alors, il annonce clairement que la raquette a déjà été cordée une fois, ce qui est plus honnête mais l'oblige à appliquer une decote ; - il pourrait laisser le cordage et attendre que quelqu'un veuille la même raquette avec le même cordage : ça réduit les probabilités et le risque que la raquette reste en stock pour plusieurs semaines est immense (et, encore une fois, stocker, ça coûte) ; - il pourrait couper le cordage et la remettre en vente non-cordée : il devra appliquer une décote car il ne pourra pas cacher que cette raquette a déjà été "altérée". Franchement, je ne veux pas défendre ProTennis, mais je pense que ce n'est pas au magasin d'assumer les conséquences financières d'un choix du client.

Bonjour bonjour ! Je suis à la recherche d'un club de tennis qui propose à la fois des courts sur terre battue (couverts de préférence) et la location horaire aux personnes extérieures, du côté de l'est de l'Ile-de-France (autour de Marne-la-Vallée). Mon but est en fait de pouvoir tâter un peu la terre battue avec un de mes partenaires, qui n'en a jamais foulé. Quelqu'un a-t-il une idée ? Merci par avance !

Merci Denebola ! Villepinte est une option qui me plaît bien. Je vais me renseigner sur les tarifs.

Pas de souci, merci pour ta réponse. Je vais continuer à prospecter.

Noisy-le-Grand ne propose pas de court couvert en terre battue. Ils sont seulement découverts. Mais je garde l'idée pour les beaux jours (qui arrivent). Lésigny en a deux, mais n'est en principe pas accessible aux non-adhérents, et il s'agit d'un "ersatz" de terre-battue (une sorte de sable fin). Gagny pourrait être intéressant également. Après, ce sont les deux seuls que je connais...

+1 pour le recul, afin d'avoir du temps. Pour l'anticipation, je pense que c'est aussi une histoire de moment de prise de décision. Enfin, je ne sais pas comment tu joues, hein ! Mais est-ce que par hasard tu n'attends pas de voir où part la balle pour te décider à bouger et à aller vers le revers ou vers le coup droit (ou autre) ? A mon sens, il y a deux prises de décision importantes dans le déplacement : "je pars" et "je prends une direction". Or, si, dans la tête, ce sont deux décisions qu'on prend en même temps, sur le terrain, le corps ne transcrit pas ces mouvements simultanément : il y a d'abord prise d'appuis au moment où "je pars" et course au moment où "je prends une direction". L'idée est alors de séparer mentalement les deux phases, de manière à anticiper le "je pars", ce qui laisse alors plus de temps pour le "je prends une direction". Un bonne astuce (qui m'a été donnée un jour sur Classim, mais je ne sais plus par qui...), c'est de décider de partir non pas au moment où on a identifié la direction de la balle, mais au moment où l'adversaire la frappe. Tu peux l'imprimer physiquement par un petit saut de prise d'appui pile au moment où la raquette adverse touche la balle. L'autre avantage est que tu restes aussi plus concentrée sur la balle. Ne cherche pas à lire tout de suite le jeu de ton adversaire. Cherche plutôt à anticiper tes propres mouvements, et ça viendra tout seul.

Bonjour à tous ! J'ai besoin de quelques avis au sujet de la raquette que j'utilise actuellement et de ce que je peux/dois en faire. Je situe le contexte : ça fait 12 ans que je joue au tennis, mais je ne suis que 30/4 du fait que je ne sais pas gagner mes matchs, sauf contre ceux qui, eux-même, ne croient pas en leur chance de victoire. En gros, à partir du moment où l'adversaire en face sait renvoyer la balle dans le terrain, je perds. Mes deux défauts récurrents sont le manque de relâchement et le jeu de jambes, et je pense que le second entraîne un peu (beaucoup) le premier. Mais d'une manière générale, je comprends le principe de ce qu'il faut faire, et je reste capable, notamment à l'entraînement, d'avoir des coups plutôt corrects (même si ce n'est pas parfait). On en vient à la raquette : je joue actuellement avec une Wilson Pro Staff 97. Elle n'usurpe en rien sa réputation d'exigence, elle demande un maximum de relâchement sous peine de se retrouver vite à décentrer et à se flinguer le coude. En ce qui me concerne, j'adore jouer avec cette raquette, elle ne me pose pas énormément de problème, et s'il est vrai que j'ai de temps en temps des soucis de relâchement, ils ne me paraissent en rien insurmontables, loin de là. Dans tous les cas, je n'ai pas vraiment l'impression d'avoir des difficultés à jouer avec, et je ne tiens pas spécialement à la changer, elle me convient très bien. Seulement, comme je le disais, j'ai de temps en temps des soucis de relâchement, en particulier en match, ce qui bloque totalement tout jeu (balle qui bâche systématiquement, ou presque). Et puis, en m'informant sur les nouveautés Wilson de 2016, je suis tombé sur l'Ultra 97, une raquette au tamis et au poids similaire à ma PS97, mais entourée d'une réputation de maniabilité. Et une question m'a traversé l'esprit : et si cette raquette me permettait de régler mes soucis de relâchement ? En fait, il en est même quasiment certain, si on en croit les caractéristiques sur le papier. Mais cela en vaut-il réellement la peine, sachant que ces soucis ne sont pas non plus insurmontables avec la PS, qui demeure LA raquette avec laquelle je prends plaisir à jouer ? En gros, je suis tiraillé entre deux idées : 1. garder ma PS97 et persévérer dans la quête du relâchement, qui va sûrement aboutir mais dans un délai inconnu ; pas la peine de céder à la société de consommation, de toute façon, mes soucis ne sont que mentaux, et dès que j'aurai fini de lire Girod, je vais enchaîner les victoires comme des perles, même avec une RF97 ; 2. opter pour l'Ultra 97, sur le papier capable de résoudre immédiatement les soucis de relâchement, et espérer un déclic en match avec gain de confiance à la clé, mais débourser quand même 190€ pour une raquette que je ne connais pas tant que ça et qui pourrait très bien, à terme, céder sa place à la PS97, que je n'avais pas plus que ça envie de changer de toute manière. Qu'en pensez-vous ? Est-ce que tout ceci a du sens ? Et si la PS97 était à laisser de côté, est-ce que l'Ultra 97 correspondrait réellement à ce que je recherche (relâchement, relâchement, relâchement...), ou y-a-t'il d'autres modèles plus adéquats ? Merci pour vos précieux conseils !

Hello ! Alors... Il y a une suite à cette histoire. Je n'ai pas changé d'avis, je reste sur la Pro Staff 97. Mais par curiosité, j'ai donc été chez Sport Systems au Raincy (les vendeurs sont très sympa, d'ailleurs, et visiblement connaisseurs) et j'ai emprunté l'Ultra 97 pour l'essayer et voir si je jouais mieux avec elle plutôt que la PS. Pour les deux heures de jeu d'aujourd'hui, on peut déjà ressentir une différence fort notable, malgré les spec (tamis, poids, équilibre) assez proches (quoi que l'équilibre est un poil plus en manche sur la Pro Staff). L'Ultra est un peu plus puissante, mais pas de manière spécialement très flagrante. Elle reste aussi tolérante que la Pro Staff et ne pose pas de problème particulier de précision et de contrôle par rapport à la "Roger-Lite", normalement plus orienté vers ces aspects. Sur le jeu, je n'ai pas senti de réel changement entre les deux, je trouve à peu près les mêmes longueurs de balle. Mais plus important dans mon cas, j'ai senti un peu gain de maniabilité et surtout, elle est bien moins exigeante et moins traumatisante pour le bras. C'est clairement une raquette plus facile à prendre en main. En revanche, ce n'est pas une Pro Staff : elle n'a pas cette sensation magique, ce confort feutré, ce petit truc qui fait qu'une Pro Staff est une Pro Staff. Mais on sent bien que c'est une raquette très polyvalente, loin d'être inintéressante pour les joueurs en progression. Pour le moment, je ne pense pas l'acheter, parce que je n'ai pas senti que c'était la raquette magique qui allait me faire gagner des matchs (haha) cette première impression m'a conforté dans l'idée que ça ne servait pas à grand chose de changer la Pro Staff. Mais cette Ultra 97 m'a vraiment plu, elle a quand même des qualités intéressantes que je vais continuer d'explorer pendant cette semaine.

Oui, ce serait super sympa ! Je t'envoie un MP pour en discuter. J'avais pas pensé à SportSystem, sinon ! Je travaille pas loin de leur boutique de Gentilly, j'irai y faire un tour. Sinon, j'irai au Raincy.

Tiens tiens... On n'est pas loin, je suis à Torcy. Pour le reste, je suis bien d'accord. Après, cette histoire de raquette qui aide au relâchement est surtout une réflexion que je me faisais parce que je n'ai plus gagné depuis que j'ai la PS97 (et parce que j'ai regardé la vidéo du test de l'Ultra 97 par Tennis-Warehouse). Quelqu'un m'avait déjà une fois que c'était peut-être la cause. Mais j'avais posé directement la question d'un remplacement à une de mes coachs, qui a d'abord été un peu surprise que je joue avec une raquette de 315g, mais qui m'a dit que ça ne servait à rien de changer parce que le problème n'était pas là et que j'étais capable de continuer à jouer avec. Du coup, comme je n'ai pas enrayé la série de défaites depuis, je voulais avoir d'autres avis. En tout cas, j'ai joué hier (avec la PS97), et j'étais loin d'être mal à l'aise. Je vais donc continuer avec et essayer de briser cette barrière mentale dans un premier temps. (Et si je trouve l'Ultra 97 en test, je vais l'essayer par simple curiosité) Merci pour les réponses que vous avez apporté !

Merci pour vos réponses ! Vous avez raison, et au fond, je le savais. Mais je suis dans un période de doute qui s'est bien installée, donc je voulais avoir votre "arbitrage". En fait, en substance, je me posais justement la même question que Remy0667 : Après, c'est sûr, c'est quand même le joueur qui joue, pas sa raquette. Mais jouer avec une raquette facile n'est-il pas un (bon ?) d'être moins gêné par le manque de relâchement ponctuel, notamment en match ? (Entre parenthèses, tu joues dans quel club, Ninjasiatik ?)

Oui, c'est normal, et comme le précise jesz, c'est bien pour le Sony Tennis Sensor. J'ai dû changer l'embout à bouchon noir de ma PS 97 pour pouvoir utiliser le Tennis Sensor. A part ça, pas de différence entre les PS97 à bouchon rouge et celles à bouchon noir.

Merci Cybten, Loulou et Tennich pour vos réponses ! Ils m'apportent des éléments supplémentaires bien précieux ! Prémièrement, la mémoire émotionnelle évoquée par Cybten est un point intéressant. Il est vrai, et je l'avoue, que dernièrement, je ne me sentais pas "bon joueur", dans le sens où rien que le fait de m'imaginer faire un coup droit ou un revers simple (par exemple quand mon neveu de 9 ans me demande de tapoter la balle avec lui) m'apparaît comme une corvée et/ou une action insurmontable. En fait, je réalise que mes multiples enchaînements de coups droits boisés de ces derniers jours ont développé une appréhension. Pourtant, et j'aborde là le point de la kinesthésie, je tiens ma raquette "naturellement". Je la perçois comme le prolongement de ma main, la ressens bien quand je fais des gestes à vide, notamment quand la tête tombe. Il est effectivement possible que j'ai eu mal à relier mental et techique, car il me faut toujours un petit moment après le début d'une séance pour vraiment sentir que mes coups partent : c'est le temps qu'il me faut pour prendre la mesure de la balle et engrender de la confiance en mes frappes. En match, cette confiance vient difficilement ou ne vient pas du tout. Autrement, il y a deux points de Tennich que je trouve intéressant dans mon propre cas : C'est vrai ! J'y avais déjà pensé, et effectivement, ça a eu son effet ! Il faut dire qu'avant, je jouais tous les jours ou presque : plus je ratais mes frappes ou mes matchs et plus j'avais envie de recommencer pour corriger mes fautes et gommer mes doutes. Mais le problème, c'est que je me suis rendu compte que je ne prenais alors pas assez de recul et, surtout, que je risquais la lassitude... A ce moment-là, je fuyais les matchs amicaux comme la peste, parce que ça ne m'amusait plus d'enchaîner les défaites. Du coup, comme je n'arriverais de toute façon pas à me limiter à une ou deux séances par semaine, j'ai commencé à ne jouer "que" 3 ou 4 fois dans la semaine. Et ça a eu un petit effet ! J'ai pris du recul, j'ai mieux digéré les mauvaises séances et mieux intégré les bonnes. Mon revers est "revenu", ainsi. (Et en plus, j'ai pu à nouveau jouer de la guitare :D) Ca, c'est extrêmement intéressant, et je dis ça à la lecture même de ton post ! En faisant de la sorte, on pourrait penser qu'il y aurait (au conditionnel) l'aspect "confiance", du fait de la perspective d'une victoire facile... mais je n'irai pas sur cette voie, car ça manquerait cruellement de respect envers mes partenaires. Je ne considère aucun match comme facile et gagné d'avance. Non, par contre... Il y a un truc dont je me rends compte, là : je joue assez souvent contre des adversaires supposés plus faibles (débutants, pratiquants loisir, ou autres), mais à aucun moment ne me vient l'envie de matcher. Pire que ça, j'évite complètement la confrontation, n'y trouvant aucun plaisir, et préfère travailler mon toucher de balle contre ces personnes qui n'envoient pas de missiles. En fait, en y repensant, si je ne prends pas plaisir à jouer un match contre supposé plus faible, ce n'est pas par ennui prévisible, mais... par peur ! Je suis capable de perdre contre n'importe qui, et ça je le sais. Et je le sais peut-être un peu trop bien, car dès lors que je joue un débutant, j'ai peur de perdre. Et pourtant, comme je l'ai dit, je respecte l'adversaire, et tant mieux s'il gagne ! Mais mon subconscient m'envoie des messages selon lesquels je ne devrais pas perdre, et du coup, je flippe. Contre plus fort que moi, par contre, je n'ai pas peur du résultat, car même une bicyclette serait normale, et j'arrive à me désinhiber. De fait, jouer contre supposé plus faible me permettrait, je pense, d'apprendre à mon subconscient le respect que j'ai à tout adversaire qui se présente face à moi et d'apprendre à jouer avec cette peur de l'échec. C'est en ça que je trouve l'idée intéressante. Pour finir avec ce post déjà un peu long, j'aimerais revenir sur les dernières semaines depuis que j'ai ouvert de fil de discussion (pour lequel je suis reconnaissant de toutes les réponses qui ont été apportées). J'avais commencé ce sujet parce que, suite à un match de Trophée Perrier Philippe Chatrier que j'ai perdu alors que je sentais l'adversaire prenable, j'ai réalisé qu'en fait, je ne prenais pas de plaisir en situation de compétition, car le stress, la peur, et l'incertitude de la durée font que, étant fainéant, je n'avais pas l'envie de me bouger et de me battre. Suite à vos interventions, j'ai commencé à centrer mes envies sur uniquement mon jeu, et à ne chercher qu'à réaliser ce que j'avais envie de faire, à savoir renvoyer la balle de l'autre côté du terrain, sans tenir compte de ce qu'allait faire l'adversaire en face. En parallèle, je me suis "forcé" à aimer les matchs : je me suis auto-perduadé que j'avais envie de jouer des matchs, contre n'importe qui, et qu'une séance de tennis aboutirait toujours - ou presque - sur une confrontation. Et vous savez quoi ? Ca a marché ! Ou presque (bis)... Ca a marché d'abord, dans la mesure où cette auto-persuasion a fait que je proposais très naturellement à mes partenaires (et parfois à leur grande surprise) de matcher, alors qu'avant cela, je me contentais souvent de faire des gammes en refusant les jeux. Ca a aussi marché si on prend en considération le fait que j'avais un partenaire que je battais en match avant et qui a fini par me battre si systématiquement que je n'avais plus envie de jouer avec lui : aujourd'hui, non seulement j'ai retrouvé mon envie de jouer avec lui, mais en plus, je n'ai plus peur de me prendre des vestes. (Comme quoi, l'auto-persuasion, ça fait parfois des miracles) D'ailleurs, en parlant de vestes, j'ai aussi fini par ne plus - trop - m'agacer quand je perdais des points bêtement (enfin... ça, en fait, j'avais commencé à le travailler bien avant, mais aborder la notion de plaisir m'a aidé à progresser dans ce sens). Enfin, ça a aussi marché dans le fait que je sens qu'il y a une marge de progression, et que je suis donc sur la bonne piste. Ce qui est motivant. Ca aurait pu être parfait si ça avait été suivi d'effet en compétition. Malheureusement, mon dernier match de tounoi s'est soldé par une défaite contre un nouvel adversaire à priori prenable. Le côté négatif de ce match, c'est que je n'ai absolument pas pu m'empêcher de tomber dans mes travers, à savoir la peur de l'échec et de l'humiliation : après avoir gagné les deux premiers jeux facilement, j'ai perdu pied et l'ai laissé gagné le premier set de justesse (7/5), avant de sombrer littéralement au second où je me fais mener 5/0 ! Le côté positif, c'est qu'à partir de ce 5/0, j'ai réussi à retrouver du calme et à me reprendre pour emporter 3 jeux d'affilée... mais il était déjà trop tard. Je n'ai pas pu éviter la défaite, mais j'ai entrevu des possibilités rassurantes que je vais m'efforcer à travailler. Surtout, j'ai réussi - enfin ! - à inverser une spirale négative, même si j'aurais préféré le faire plus tôt (ou ne pas à voir à le faire :p). Je pense que ma prochaine étape va être de trouver des nouveaux adversaires, pour m'habituer à jouer face à l'inconnu : car, en effet, quand je joue contre une nouvelle tête, comme je ne sais pas à quoi m'attendre et que j'ai envie que mon partenaire du jour ne me prenne pas pour un nullos, j'ai un peu de stress. (S'il y a des volontaires, n'hésitez pas ! Mais sinon, je vais tester CanalMatch.com, pour voir... :))

Bah... La suite logique serait effectivement la PS 97, qui est une bonne idée (ce que je confirme pour avoir fait le même chemin). Cela dit, attention : la PS 97 a plus de puissance que la 95, mais n'offre pas les mêmes sensations et le même contrôle. Elle garde cela dit un petit peu de son esprit, mais de manière assez "édulcoré". Cela ne la rend pas inintéressante pour un prossesseur de PS 95, mais c'est à savoir. Sinon, tu peux aussi changer de cordage pour gagner un peu en puissance. Mais c'est vrai que cette PS 95 en manque déjà, de base...

Mais oui, bon sang ! C'est ça ! Bon, en fait, je n'ai pas encore le bouquin, mais il m'intéresse de plus en plus, là. A vrai dire, j'ai aussi trouvé sur le forum le post de quelqu'un qui faisait un résumé du livre, et il mentionne le même passage. Et c'est hyper-intéressant. Car, effectivement, j'ai la manie de laisser mon attention vadrouiller un peu (même si c'était pire il y a à peine deux ans). Quand je mène en amical contre ma bête noire de collègue, je pense à ce que je vais dire à mes autres collègues qui me charrient à cause de ma série de défaite ; quand je mène en tournoi, je pense au message que je vais envoyer à mes potes qui m'encouragent... et à ce que je vais mettre sur Classim, en effet. Mais plus négativement, je pense trop à ce que je dois faire pour aller au bout du match, que je sois meneur ou mené, et je le vois comme un long chemin de croix. D'où le côté "corvée" qui fait que je ne m'éclate pas. A l'inverse, je devrais me focaliser sur chaque point à me dire "Je vais faire ce qu'il me plaît le plus, à savoir jouer au tennis". Comme tu le dis si bien ensuite : Et je suis bien d'accord avec tout ça. Donc, conclusion : si je veux enfin que les matchs soient des parties de plaisir, il faut que j'arrête de les voir comme un ensemble de tâches à accomplir. Il me faut donc prendre chaque point individuellement, me concentrer sur chaque balle que je vais frapper, et uniquement penser au fait qu'à chaque coup droit ou revers, je vais faire LA chose qui me plaît : jouer au tennis. Je vais essayer ça aux prochains matchs, amicaux ou non. Enfin... Je sais bien que ça ne sera pas gagné tout de suite, c'est compliqué de forcer son mental comme ça, du jour au lendemain. Mais dès que je commence à percevoir des résultats, je vous tiens au courant. Merci pour toutes vos indications et pour votre aide !

Chais pas, je dirais, au pif... Pro Staff 100 ? Après, malheureusement, la PS 100 manque très cruellement de puissance. Déjà, ce n'était pas le point fort de la 95, mais la 100, en dépit de son tamis plus grand, enfonce le clou. Probablement son plan de cordage plus resserré (18x20 contre 16x19) et son poids inférieur (290g contre 313g) qui jouent. La 97 n'a - presque - rien à voir. Dans la version 97 tout court, elle comble le souci de la puissance, mais même si elle conserve un bon niveau de contrôle et de confort, les sensations ne font plus du tout "Pro Staff". C'est difficile à décrire par les mots, mais disons qu'elle donne une impression de "Pro Staff" en filigrane mais remonte des impressions plutôt différente.

Aaaah ! C'est tout à fait l'exactitude précise de l'origine avérée de mon problème ! C'est LE point noir que j'ai identifié : je ne donne pas tout, tout le temps. Soit je donne ce que j'ai au début, et en voyant que tout va bien, je lève le pied par flemme de poursuivre l'effort ; soit je ne donne rien et en voyant que rien ne va, je n'essaie qu'à peine de renverser la vapeur par manque d'envie d'être dans la situation inconfortable de courir derrière le score. Dans les deux cas, c'est une sorte de fainéantise. Et mon caractère est que je ne suis fainéant que quand je ne me m'éclate pas et/ou que je perds la motivation. D'où la grande question que je me pose : mais pourquoi donc est-ce que je ne m'éclate pas en match, que je mène ou que je sois mené ? Ca rejoint la suite de ton message, notamment : Là dessus, tu as raison. Je dois fixer ma concentration sur le match et sur chacun des points que je vais disputer, un à un. Je vais (essayer d')arrêter de penser à tout ce que je dois encore réaliser pour terminer le match (car c'est sûrement ça qui entraîne la flemme). Je pense que l'idéal serait que je me dise à chaque service : "on va commencer un échange, et je vais m'éclater à lui renvoyer la balle", au lieu de "bon, on continue le match, il reste encore x jeux à gagner pour avoir le set". Non ?

L'idée des pinces flottantes me titille. Mais quel est le meilleur choix ? Je suis allé voir sur Stringway, et il y a des pinces double, des pinces triples, des packs avec deux ou trois pinces...

Par contre, je vais peut-être attendre de gagner au loto, pour l'acheter, ce livre. Sur le site de la Fnac, il est à un prix tel que je pourrais m'acheter une matinée de stage de Mouratoglou à la place.