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eddie weber

Etude universitaire sur D-E interview et demande d'avis

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Bonjour j'aimerais l'avis de ceux ou celles qui se sentent concernés:

On évoque parfois une précarisation ou encore une « perte de sens » chez les enseignants de tennis. Est ce une réalité ?

Je pense que ce malaise prend sa source au niveau de la massification du nombre des professionnels ces vingt dernières années. Historiquement si l’on observe de plus près, on se rend compte que, jusqu’aux années 90 les « profs de tennis » possédaient un statut plutôt « côté » à l’intérieur du club. Dans un sens, leur monopole d’activité en terme d’effectifs leur permettait de choisir en quelque sorte une partie de leur clientèle voire leur cadre d’exercice (leur club). Ce n’est plus le cas aujourd’hui globalement. Donc je pense que le concept de précarisation me semble approprié dans le sens où il y’a plus de concurrence, même si le besoin de D-E reste encore assez élevé en France. Pour exemple l’augmentation perpétuelle du nombre de joueurs encadrés par un entraineur qui n’a jamais été aussi élevé et qui continuera à l’être dans les prochaines années.

Quelles sont alors les causes précises de précarisation si le besoin est encore présent ?

On pourrait penser à une modification des tâches à accomplir, qui n’auraient pas la même valeur économique qu’une leçon individuelle dispensée à un jeune prometteur par exemple ; le mini tennis, l’administratif sont des domaines vis à vis desquels les D-E n’avaient pas forcement à faire face dans le passé. D’une part les bénévoles, et il y’en a de moins en moins quoiqu’on en dise, sont parfois plus négligeant, il faut donc les substituer. Les D-E ont désormais ce rôle. D’autre part pour obtenir un contrat dans un club ou un quota d’heures intéressant, les D-E se doivent désormais de faire quelques sacrifices (accepter un salaire moindre, effectuer des permanences de tournois…). La clientèle de l’entraîneur de tennis n’est plus ce qu’elle était, je ne dis pas qu’elle est plus pénible ou moins douée pour le tennis qu’auparavant, mais le public du D-E est aujourd’hui plus exigeant. Il y’a donc plus de D-E et plus d’exigences envers eux (je parle à l’échelle du club). En conséquence les D-E sont donc aujourd’hui dans une posture d’interchangeabilité les uns vis à vis des autres. Si l’un s’en va, il sera plus vite remplacé. Rajoutons qu’ils sont en partie gérés par des bénévoles, ce qui est souvent synonyme d’aléatoire ou d’imprévisibilité. Après il faut absolument préciser que ces éléments dépendent de facteurs géographiques, la précarité des D-E sur la Côte d’Azur est bien plus importante qu’en Lorraine par exemple où les conditions climatiques sont certes plus délicates, mais où il y’a du travail pour eux…

Les modes de formation, et les droits que donnent le diplôme sont ils adéquats vis à vis de cette situation ?

Oui, car, pour avoir analysé le contenu des formations, on peut difficilement dénigrer le type de compétences qu’elles confèrent au regard d’un enseignement lambda du tennis. Si je dis que les D-E sont des généralistes du tennis, ils peuvent s’adapter à une majorité de types de pratique du tennis, de plus ils peuvent s’intégrer dans une majorité de types de clubs. Néanmoins je pense qu’il y’a des choses à revoir qui sont fondamentales, tant au niveau de la gestion des relations face au public qu’au niveau de la structure même du parcours qui mène à l’enseignement professionnels du tennis, enfin on n’accorde pas assez de place à la réalité effective de la profession (droit, juridique etc.). Aujourd’hui si un jeune veut devenir entraineur pro, il se doit d’avoir un niveau de seconde série, ce que moins d’un pour cent des licenciés ne possèdent, il doit aussi se sacrifier pendant près de deux ans uniquement pour cette formation, vu qu’elle se fait en alternance entre des cours et des leçons en clubs pendant près de 40 h par semaine et pour un salaire peu élevé. Enfin le monopole qui est sensé conférer au diplômé une certaine protection pose parfois des problèmes qui ne sont pas souvent évoqués en formation, où l’on traite la profession sous un angle principalement technique plutôt que pragmatique.

Les enseignants peuvent-ils lutter contre le travail au noir qui menace aussi leur profession ?

Cette question est très ambiguë, et dépend là aussi de la zone d’exercice du D-E en France. C’est pour ça qu’à mon avis il faut revoir les critères qui à la fois qualifient l’enseignant en tant que professionnel, mais également le type de compétence qu’ils tendent à mobiliser, j’y reviendrai. Il existe sur ce sujet des situations totalement différentes, et c’est d’ailleurs pour ça qu’il faut agir. Dans certains cas, ce sont les D-E eux même qui vont être à la recherche d’ « éducateurs professionnels » où d’AMT surchargés, lorsque leurs clubs ont trop de demande, notamment dans l’école de tennis, et qu’ils ne peuvent ni embaucher un second D-E, ni trouver un AMT ou le déclarer. Les D-E deviennent alors complices d’un système qui mettrait leur « groupe professionnel » en danger. Dans ce cas trouver un jeune ou un individu ayant une certaine expérience dans ce domaine devient absolument vital pour le club, mais aussi pour le D-E (qui se retrouverait saturé d’élèves) qu’importe l’illégalité de la situation. Dans d’autre cas certains D-E n’hésitent plus à dénoncer ces individus, qui par ailleurs n’ont rien demandé, et qui sont parfois très compétents.

Que faudrait-il faire alors ?

Je pense qu’il existe un fossé entre le statut de D-E et celui d’AMT ou d’éducateur Ce fossé doit être comblé. D’une part, seuls les D-E ont l’autorisation d’encadrer des adultes par exemple. Cette situation est désespérante de naïveté et de mauvaise foi. D’autre part il faut personnaliser ou spécifier les compétences des D-E ou des entraineurs. Il existe un fossé entre ce qu’on demande comme types de compétences à certains pour se retrouver à entrainer (je parle du niveau technique requis et des types de savoirs enseignés en formation) et certaines réalités effective constatées sur le terrain. Il existe également une injustice vis à vis du statut des AMT, voire des éducateurs payés au black, qui font parfois exactement le même type de travail que les D-E, et qui ainsi participent au bon fonctionnement de la pratique du tennis et des clubs en France. Attention loin de là l’idée de dire qu’entraîner est quelque chose de facile, ou que la professionnalisation est à la portée de n’importe quel individu, bien au contraire, mais il faut changer de modèle. Développer plus de critères voire de grades à la fonction d’entraîneur afin de réguler tout cela. Pourquoi ne pas essayer le modèle quebequois où il existe 4 grades d’entraîneurs qui sont progressifs selon le type de compétences demandées et qui permettent à tous d’envisager un processus de professionnalisation, voire de le quitter. On se prive d’individus qui auraient une motivation et un bon sens extraordinaire à faire valoir pour faire progresser l’environnement du tennis en France et le degrés de motivation des enseignants, sous peine qu’ils ne maitrisent pas un niveau de jeu face auquel ils n’auront pratiquement jamais à intervenir.

Comment revoir la formation des D-E alors ?

Il faut mettre fin à ce dogme de la formation en alternance, qu’on a voulu imposer au secteur sportif sans prendre en compte ses spécificités (loisir, passion) profiter d’entraîneurs qui pourraient travailler à quart temps dans un club en complément d’une autre activité professionnelle par exemple. Réintroduire le passage du concours en candidat libre, ce qui permettrait aussi à des joueurs de bon niveau et expérimentés de participer sous une forme de validation d’acquis à ce système. Vous voyez, je n’exclu pas les très bons joueurs de l’entraînement, je pense même qu’il faut leur conférer un titre au nom de leurs acquis sous certaines conditions, et plus seulement des facilités ou du piston pour obtenir des postes intéressants. La formation doit donc être repensée en partie, car c’est encore le seul témoin institutionnel qi peut jouer un rôle dans le contenu du travail des D-E (qui lui est menacé par l’usure, la précarité. La conjoncture économique…) C’est elle qui doit influer sur les compétences professionnelles, en proposant de nouveaux modules axés sur l’exercice du métier, l’efficacité relationnelle, la spécificité des différents types de publics On ne forme que des généralistes qui dans certains cas ne possèdent que de belles techniques de jeu et qui ne savent même pas pourquoi il les possèdent, ou encore des AMT à qui on explique bien « qu’ils ne sont là que pour aider le D-E, et qu’ils ne pourrons jamais viser plus haut si ils ne dépassent pas le niveau 15/1 ».

Ces solutions ne risqueraient-elle pas de précariser encore plus la profession ?

Je ne le pense pas, par ailleurs il ne s’agit aucunement de supprimer des secteurs d’interventions pour les D-E actuellement en place ou encore de remettre leur statut en cause. Les modes de formations des entraineurs sont trop axés sur le côté généraliste, pourtant il existe de nombreuses formes de pratique encadrées du tennis, il faut simplement les identifier et prendre en compte leurs spécificités. Vous n’avez pas besoin d’une formation ultra poussée si vous êtres classé 30 et que vous devez entrainer un groupe d’adulte qui jouent 30/4, un groupe d’ados de 15 ans ou dépanner un petit club. C’est juste dommage qu’un individu qui voudrait gagner sa vie à exercer auprès de ce type de public ne puisse pas le faire, d’autant plus que cela est possible dans d’autres pays. A contrario les D-E actuels eux pourraient véritablement choisir leur clientèle, cette dernière reconnaissant le niveau élevé d’ « expertise » vis à vis de laquelle elle fait face.

Grâce au principe de spécialisation de l’entraîneur, on entrerait dans une ère plus moderne qui prendrait en compte à la fois les savoirs précis de l’entraîneur, mais également les attentes du public. Aux entraineurs de savoir se mettre en valeur, de justifier leur compétence et d’en fixer le prix, tout en conservant leur droit d’exercice par le diplôme. D’ailleurs ce principe n’est pas nouveau, car lorsqu’ils dispensent des leçons individuelles c’est ce type de fonctionnement qui se met en place. Là encore il y’a matière à développer. Singularisons les entraineurs, singularisons les attentes des joueurs au lieu de les mettre tous dans un même sac au nom de je ne sais quoi. L’entraînement de tennis est un service qui doit se personnaliser en fonction de la clientèle,. Dans certains cas il ne s’agit que d’un simple encadrement de groupe, dans d’autres cas des procédés d’expertise et de créativité remarquables sont mis en place par les D-E, c’est à la clientèle de décider du niveau de qualification qu’elle désire avoir en face d’elle.

Cette mesure semble pourtant compliquée à mettre en place ?

Je ne fais que proposer ce qui me semblerait avoir une portée positive, je ne pense pas pouvoir changer le métier ou résoudre les problèmes des enseignants.Il existe de nombreuses fragmentations dans l’exercice de la profession d’entraîneur tant au niveau des salaires perçus, du cadre d’exercice, de la clientèle, des méthodes d’action etc. Il suffirait juste de les classifier de façon pragmatique. Là on est face à trois situations ; l’AMT qui ne fait que légaliser la pratique de l’enseignement rémunérée chez le jeune public, le D-E 1 qui nous l’avons déjà dit englobe tout et n’importe quoi en terme de pratique, et les D-E 2 qui bien souvent obtiennent ce grade grâce à une certaine aisance financière qui leur permet d’avoir le temps de passer ce grade. Commençons déjà par trouver un intermédiaire entre l’AMT et le D-E 1 sans forcement nous concentrer sur la question du salaire (il y’a bien des D-E 1 qui gagnent plus que des D-E 2). Pourquoi ne pas non plus créer un diplôme professionnel de gestion de club ou autre chose… Le sport doit créer des emplois et pas seulement des emplois précaires ou par défaut…

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Plusieurs petites remarques :

- je ne suis pas sûr que l'on puisse parler de précarisation du métier vue la demande croissante au niveau des clubs. Peut être que quelques coins comme la côte d'Azur sont plus chargés mais c'est surtout lié à la recherche de soleil... Par contre, ce qui est vrai aujourd'hui c'est qu'un club n'hésite plus à se débarrasser d'un "mauvais" enseignant du fait du nombre plus important d'enseignants.

- pour la question de perte de motivation que tu sous entends, ça dépend de la motivation de base de l'enseignant. Certains estiment qu'animer de l'école de tennis, ce n'est que de l'alimentaire et que la vraie partie intéressante du travail, ce sont les entraînements. Généralement, ce sont des enseignants en recherche de reconnaissance à travers les résultats de "ses joueurs".

- la formation comme déjà dit dans un autre topic est aujourd'hui privatisée car l'organisme formateur est aussi le certificateur, donc forcément contestable pour un diplôme d'état. De plus, on a aujourd'hui l'apparition d'un début de concurrence qui essaye de se mettre en place mais qui n'y arrive pas forcément avec parfois des "arrangements" : en IDF un deuxième organisme à voulu se monter, mais le dossier a été refusé par la FFT. Pour info, le responsable de la formation à la FFT, et le responsable de la structure de formation en IDF sont... frères.

- aujourd'hui, la formation DE a tendance à former des agents de développement de clubs plutôt que des spécialistes du terrains. ET quand lors de la réunion des présidents de clubs à la ligue du Val d'Oise, les responsables de la ligue vantent les DE comme étant bien plus compétant que les anciens BE1 car je cite "ces derniers ont eu une formation trop axée sur la physiologie et la biomécanique qui ne leur servent à rien"... :blink:

- Attention aux termes : DE et DES. ;)

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- la formation comme déjà dit dans un autre topic est aujourd'hui privatisée car l'organisme formateur est aussi le certificateur, donc forcément contestable pour un diplôme d'état. De plus, on a aujourd'hui l'apparition d'un début de concurrence qui essaye de se mettre en place mais qui n'y arrive pas forcément avec parfois des "arrangements" : en IDF un deuxième organisme à voulu se monter, mais le dossier a été refusé par la FFT. Pour info, le responsable de la formation à la FFT, et le responsable de la structure de formation en IDF sont... frères.

Donc les IDF ont l'aval de la FFT? Donc de l'Etat non?

- aujourd'hui, la formation DE a tendance à former des agents de développement de clubs plutôt que des spécialistes du terrains. ET quand lors de la réunion des présidents de clubs à la ligue du Val d'Oise, les responsables de la ligue vantent les DE comme étant bien plus compétant que les anciens BE1 car je cite "ces derniers ont eu une formation trop axée sur la physiologie et la biomécanique qui ne leur servent à rien"... :blink:

- D'où une perte de sens ou un début de "perte de sens" de l'activité non? Etant donné qu'ils deviennent plus des gestionnaires de clubs..

Merci beaucoup pour tes (toujours précieuses) remarques

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Donc les IDF ont l'aval de la FFT? Donc de l'Etat non?

Oui, l'organisme a l'aval de la FFT pou les certifications, mais il n'y a plus la présence des directions régionales jeunesse et sport comme au temps du BE. C'est dans ce sens là qu'il y a privatisation.

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je suis pas sur qu'un echelon entre l'AMT et le DE change quelque chose deja certaines personnes ne voient pas la difference entre ces deux diplomes.

Créer un diplome suplementaire va certainement créer des emplois on peut imaginer que l'AMT s'occupe de l'ecole de tennis qu'un diplome intermediaire soit crée l'equivalent de l'educateur deuxieme degré de l'epoque pour s'occuper des adultes jusqu'a la 3 eme serie mais je pense que ces emplois seront à temps partiels avec des salaires tirés vers le bas.

Et ce type de diplome( un diplome plus court à passer dans le temps) va permettre à des joueurs de se caser en temps qu'entraineur joueur.

Du coup la plupart des enseignants risquent d'etre des jeunes qui feront ca à coté pour se payer leurs etudes.

Moi perso j'enseigne du NC à la deuxieme serie, et ca me pose pas de probleme de passer d'un public à un autre.

Par contre crée un diplome dans la gestion et le developpement du club me parait plus interessant.

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+1 globalement,

Rajouter un diplôme ne ferait que perdre encore plus en lisibilité au niveau des écoles de tennis. Un DE se doit de pouvoir intervenir à tous les niveaux d'enseignement, et surtout il faaudrait arrêter de prendre l'enseignement en école de tennis comme du "sous enseignement" qui peut être délégué à un AMT parce que pas intéressant.

C'est un peu le contraire à mon avis : c'est justement sur l'école de tennis qu'il faut des gens compétents pour apprendre les bonnes bases techniques et tactiques tout en procurant du plaisir. Mais pour que les club le comprenne, il faut que les enseignants professionnels jouent le jeu en étant consciencieux... :unsure:

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+1 globalement,

Rajouter un diplôme ne ferait que perdre encore plus en lisibilité au niveau des écoles de tennis. Un DE se doit de pouvoir intervenir à tous les niveaux d'enseignement, et surtout il faaudrait arrêter de prendre l'enseignement en école de tennis comme du "sous enseignement" qui peut être délégué à un AMT parce que pas intéressant.

C'est un peu le contraire à mon avis : c'est justement sur l'école de tennis qu'il faut des gens compétents pour apprendre les bonnes bases techniques et tactiques tout en procurant du plaisir. Mais pour que les club le comprenne, il faut que les enseignants professionnels jouent le jeu en étant consciencieux... :unsure:

perso j'ai fais le pari de la formation avec ma collégue on s'occupe du baby tennis mini tennis et de l'initiation l'objectif et que chaque enfant est une prise en charge de qualité

par contre faire 2 heures de mini tennis c'est plus exigeant que deux heures d'entrainement et moins gratifiant entre guillemets bien sur.

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Je reprenais cette idée (créer un nouveau diplôme) en m'étant renseigné sur la façon dont ça se passe dans d'autres pays (Québec, Luxembourg etc.). Pour reformuler mes propos (ce que je ferai grâce à vos interventions, j'ai lancé ce sujet justement pour avoir votre avis qui compte énormément dans le sens où vous êtes en première ligne, et les premiers concernés par mon étude..). Je pense qu'il faut restructurer l'enseignement professionnel dans une logique d'horizontalité (à savoir qu'il faut prendre en compte les compétences et les préférences de chacun) plutôt que dans une logique de verticalité (où le club et l'école de tennis fonctionnent de façon hiérarchique ou de remplissage de cases et de créneaux).

Donc peut être pas en créant de nouveaux diplômes mais en créant de nouvelles qualifications (ou compétences). je parle bien sur des clubs où c'est envisageable (évidemment le petit club de 60 membres sera loin de cette perspective), c'est une opinion sur du long terme, je veux dire que ça ne doit pas se faire du jour au lendemain. Il faut envisager un changement, ou une réforme de l'enseignement sur cinq ou dix ans, en prenant en compte l'avis de tous les "acteurs" de ce système ( dirigeants, entraîneurs, joueurs, FFT etc.).

Sinon on aura des D-E "généralistes" qui débarquent aujourd'hui de plus en plus jeunes, et avec trop peu de perspectives d'évolution dans leur carrière, et un risque de lassitude, et de "perte de sens" vécus dans un environnement (les clubs de tennis) où la logique de rentabilité devient de plus en plus présente.

L'idée de la formation de Totophe est pas mal, c'est un bon exemple du mec qui ne se laisse pas emporter par le système et qui continue à vouloir donner du sens à ce qu'il fait ( tu formes, du coup tu as envie de voir ce que ça donnera dans quelques années...), au contraire de certains.

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