Se parler intérieurement..

[ceva]

Jusqu'à quelques jours, quand je jouais j'avais tendance à renvoyer toutes mes balles au centre sur l'adversaire.

Je renvoie de bonnes balles à plat bien tendues que l'adversaire n'a plus qu'à placer sur les côtés. Et moi pendant ce temps je visite du terrain.

Raison pour laquelle je perds aussi beaucoup de matchs.

Pour corriger cela, lors d'exercices d'entrainement, j'ai été obligée de jouer les lignes afin de déplacer l'adversaire. Pour arriver à jouer les lignes, je dois me parler intérieurement avant chaque frappe (en me disant par exemple: 'revers long de ligne, coup droit long ligne, revers court croisé') tout en sachant que je dois aussi gérer ma respiration à la fin de la frappe.

Je dois aussi me parler pour tout : me placer (avancer/reculer), préparer, frapper, varier le jeu.

Quand je ressors du terrain, je suis épuisée physiquement et mentalement car je passe quasiment autant de temps à me dire (une vraie pipelette ;-)) ce que je dois faire qu'à le faire.

En revanche, mes balles sont mieux placées, mes frappes plus lourdes et j'arrive même à varier le jeu.

J'en ai discuté avec des gens de mon cours et eux n'ont pas ce problème. Suis-je la seule à ???

Après discussion avec eux, certains jouent en fonction de là où se situe l'adversaire alors que moi je joue là où j'ai envie de mettre la balle. et vous ?

[femille]

J'ai tendance à avoir des schémas prédéfinis, que j'adapte néanmoins au positionnement de l'adversaire.

Pour te donner un exemple : un lift long croisé qui vient sur mon coup droit, je le renvoie 90% des cas comme il est venu : long, lifté et croisé. Si je vois que l'adversaire commence à anticiper exagérément mes trajectoires, je profite de l'espace qu'il me laisse pour jouer long de ligne, avec une bonne marge.

J'ai ainsi accumulé toutes sortes de schémas auxquels je recours automatiquement. L'avantage, c'est que cela ma rendu mentalement beaucoup plus fort qu'avant, et sur le plan technique, beaucoup plus régulier. L'inconvénient est que lorsqu'ils ne fonctionnent pas, c'est d'autant plus dur d'improviser. Tu te sens alors un peu impuissant, et cela devient dur de renverser le cours des choses.

Sinon, pour en revenir à ta question principale : je ne discute jamais intérieurement pendant un match. Par contre, une fois le point fini, j'analyse souvent le déroulement du point à chaud, surtout si j'ai fait la faute. Je m'encourage également silencieusement pour veiller à bien rester dans le match.

[movestyle]

Moi c'est comme femille, j'ai des shémas que j'applique durant mes matchs. Comme je suis gaucher je joue souvent le même jeu, court croisé avec mon coup droit et quand j'obtiens une balle d'attaque courte je l'attaque. Ou, quand je sert à gauche je met un slice sur le revers des droitiers et j'obtiens quasiment tous le temps une balle d'attaque.

Et moi non plus je ne discute pas intérieurement, mais à chaque changement de côté j'analyse mes erreurs et le jeu de mon adversaire. Et durant l'échauffement je regarde ses points fort et ses points faible.

[+tambouil]

"

Se parler intérieurement avant chaque frappe"....

On te surnomme HAL ?

[ceva]

HAL, ça doit être moi mais mal paramétrée...

Sinon, c'est un truc de fille de parler?

Je dois être vraiment toquée car moi je me parle à l'intérieur.

[+tambouil]

HAL, ça doit être moi mais mal paramétrée...

Sinon, c'est un truc de fille de parler?

Je dois être vraiment toquée car moi je me parle à l'intérieur.

tu dois ressortir lessivée car déjà réfléchir à comment jouer le point, si en plus tu dialogues, tu es HAL, l'ordinateur le plus puissant et intelligent du monde (du cinéma)

[B4pti5te]

Se parler intérieurement n'est pas vraiment un défaut en soit mais si ça t'use mentalement ça peut être chiant c'est sur.

Je me parle aussi, tout le monde devrait le faire en match, c'est jamais bon de jouer avec le cerveau débranché et quand tu auras acquis ces automatismes là tu continueras à penser à de nouvelles choses pour fignoler ta technique de toute façon.

[dragao]

Jusqu'à quelques jours, quand je jouais j'avais tendance à renvoyer toutes mes balles au centre sur l'adversaire.

Je renvoie de bonnes balles à plat bien tendues que l'adversaire n'a plus qu'à placer sur les côtés. Et moi pendant ce temps je visite du terrain.

Raison pour laquelle je perds aussi beaucoup de matchs.

Pour corriger cela, lors d'exercices d'entrainement, j'ai été obligée de jouer les lignes afin de déplacer l'adversaire. Pour arriver à jouer les lignes, je dois me parler intérieurement avant chaque frappe (en me disant par exemple: 'revers long de ligne, coup droit long ligne, revers court croisé') tout en sachant que je dois aussi gérer ma respiration à la fin de la frappe.

Je dois aussi me parler pour tout : me placer (avancer/reculer), préparer, frapper, varier le jeu.

Quand je ressors du terrain, je suis épuisée physiquement et mentalement car je passe quasiment autant de temps à me dire (une vraie pipelette ;-)) ce que je dois faire qu'à le faire.

En revanche, mes balles sont mieux placées, mes frappes plus lourdes et j'arrive même à varier le jeu.

J'en ai discuté avec des gens de mon cours et eux n'ont pas ce problème. Suis-je la seule à ???

Après discussion avec eux, certains jouent en fonction de là où se situe l'adversaire alors que moi je joue là où j'ai envie de mettre la balle. et vous ?

Je suis quasi dans le même cas

1) Je pense que c'est quelque chose qui est lié au caractère débutant du joueur. Un gars qui joue depuis 15 ans joue plus en mode automatique. Quand on démarre bah on fait comme on peu et c'est une bonne chose mais je l'ai testé en entrainement pas de soucis mais en match c'est vite ingérable pour les raisons que tu décris.

2) Tous les débutants n'agissent sans doute pas comme ça. Ceux qui sont perfectionnistes se posent forcément plus de questions que les autres. C'est à double tranchant.

Ce qui est rageant en compétition c'est que l'on joue avec un handicap de plus que les autres vu que notre esprit n'est pas focalisé sur ce qu'il devrait.

[Bla bla bla]

Je relis ce topic, et votre ressenti mental, c'était tout moi hier. Je joue dès le tout premier tour contre un 30/2, qui vaut bien son classement par sa régularité, son calme, ses bons services, son petit défaut du revers, etc. Je gagne 6/1 le premier set, une grande satisfaction et comme c'était mon tout premier tournoi individuel, je me suis aperçu que je me suis pas mal sous-estimé.. Autrement dit, pour moi ce 1er set remporté était déjà une victoire. Du coup, fier dans ma tête, j'ai perdu totalement le contrôle, en me demandant ce qui m'arrivait, et je me parlais encore et encore. D'abord je me parlais pour me motiver, voyant tout de même que l'adversaire avait un peu la rage, et peu à peu je m'engueulais.. Je perds les 2 sets suivants 6/2-6/2, score qui ne reflète pas la facilité que j'ai eu au premier set. Mon manque d'expérience avec ce mental très fébrile m'a fait perdre le match alors que si victoire il y avait eu, classement 30/3 pour moi était quasiment assuré.

D'autres tournois qui arrivent pour arranger ça.

Question: pourquoi n'effaçons-nous pas cet esprit fataliste alors que nous le ressentons? Quelle est la clé pour retrouver une motivation d'avant-match? (question vague, mais qui c'est..)

[samuel]

Moi, pour me parler intérieurement je sais faire mais pour me parler positivement c'est très compliqué.

Lorsque je me parle intérieurement c'est quand je fais un mauvais match et que je me traite de "nul". Pourtant, je sais qu'à part m'apporter des ennuis (fautes directes, doubles, tirs au pigeon...), ça va me servir à RIEN.

Comment faire cesser ça???

[samuel]

Désolé!! Je corrige.

Hum...C'est quoi la différence?

[samuel]

OK! Merci!

C'est donc intérieurement.