chris-69 Posté(e) le 11 janvier 2011 Signaler Posté(e) le 11 janvier 2011 "Les premiers jours, j'ai senti mes collègues contrariés de voir un gars qui n'était pas monté 15. Quelles aides je pouvais apporter à mes élèves avec mon modeste niveau? J'ai été maintes fois charrié à ce sujet. De pus, je leur piquais une place alors que j'avais déjà un job.." Chris69, Totophe, Denebola vous ressentez souvent ça en formation? Parce que déja faut se rendre compte qu'avoir des élèves qui jouent au dessus de 15/1 15/2 c'est quand même plutôt rare (pour ceux à temps plein)? Du coup les "négatifs" se la jouent-ils vraiSment en formation? Sinon Chris69, une question; Est ce que le fait que tu ais un autre job à côté te permet-il de "sélectionner" en quelque sorte ta clientèle??? D'une manière générale, il faut se rendre compte que très souvent la première précision apportée par une personne entrainée en parlant de "son" BE est le classement. Ainsi, pour certains, plus le classement sera meilleur et plus la pertinence des propos sera vérifiée. L'idéal serait bien sur d'être super bien classé (pour l'expérience) et en plus d'être pédagogue. Dans le club ou j'étais stagiaire DE, j'ai fait suite à un ancien joueur pro pour les entrainements d'équipe sénior. La première question pour l'entrainement de l'équipe 1 (niveau proche seconde série) a été "qui es tu?, quel est ton classement?". C'est ancré chez les adultes d'un certain niveau. Pour ce qui est de ta deuxième question, le fait d'avoir un autre job (qui plus est fonctionnaire et travaillant en journée) me permet d'être plus regardant sur les choix de planning. Ainsi, je n'ai pas le besoin de travailler tous les soirs, mais j'y suis contraint de part la programmation des jeunes que j'entraine. En revanche, j'ai la chance de pouvoir envoyer tout "bouler" si on me met trop de pression ou si le job me plait plus (loin d'être le cas actuellement). En tout cas, je ne suis pas financièrement dépendant du tennis et donc je peux avoir réellement les missions qui m'intéressent (le terrain et la formation). Citer
denebola Posté(e) le 11 janvier 2011 Signaler Posté(e) le 11 janvier 2011 Il s'est confronté à la vision du jury qui soutenait qu'une volée basse ne pouvait pas être une volée de finition, alors que le stagiaire expliquait qu'il en faisait souvent dans ses matchs... Ça, c'est le problème que l'on peut avoir face à un jury qui a une attente par rapport au sujet, et si tu proposes autre chose, tu te retrouves à avoir tort alors que c'est juste différent de ce qu'ils attendaient. En l'occurrence, sur ce sujet je pense que le jury voulais voir de la volée basse de fixation, ou éventuellement de l'enchainement volée basse/volée de finition. Alors qu'on peut voir à tous les niveaux de la volée basse de finition, ne serait-ce que par des volées amorties. Ça me rappelle l'orale technique au BE où j'étais tombé sur le lift. Quand j'avais dis que la appuis utilisés sont soit en ligne, soit croisé, un des examinateur me demande "vous êtes sûr de vous ?" Je réponds que oui, on utilise prioritairement des appuis en ligne, mais lifter peut aussi se faire en appuis en ligne. "Non, vous avez tort, on ne lifte qu'en appui ouverts, jamais en ligne !!". J'ai fini par acquiescer car c'était l'examen et que je ne voulais pas me le mettre à dos... C'est pour ça que je veux pas passer le DES... Citer
chris-69 Posté(e) le 11 janvier 2011 Signaler Posté(e) le 11 janvier 2011 La ou les joueurs mieux classés (à partir de 2/6) sont souvent "au dessus", c'est sur le point de vue tactique (vision) du jeu, et ils arrivent souvent à voir les petits défauts techniques même quand ca joue assez vite (sur des élèves en fin de 3è série par exemple 15/2-15/1). Ce qui fait qu'en séance d'entrainement, ils proposent souvent des points pertinents à travailler avec des zones de jeu "justes" par rapport au jeu. J'ai l'exemple de mon formateur (meilleur classement 4/6) qui a entrainé des joueurs négatifs et qui a eu des retours du genre "tes entrainements ne sont pas bons, ils ne sont pas adaptés a ce qu'on rencontre en compétition" Par contre, la ou un décalage peut se produire c'est pour des joueurs classés négatifs voire même numérotés c'est sur leur façon de jouer et les aspects techniques qui peuvent différer de leur potentiel élève en 3è série par exemple. J'ai l'exemple d'un stagiaire DE classé numéroté qui a proposé une séance sur les volées basses, ou il fallait que son élève (3è série) effectue une volée de finition. Il s'est confronté à la vision du jury qui soutenait qu'une volée basse ne pouvait pas être une volée de finition, alors que le stagiaire expliquait qu'il en faisait souvent dans ses matchs... Avoir une vision du jeu ne veut pas dire être capable de la transmettre. C'est souvent une intégration de schémas tactiques vécues lors de leurs entrainements. Après il faut être capable de formaliser cela. L'œil s'exerce quelque soit le niveau pour un BE, seulement cela peut mettre plus de temps pour un entraineur moins bien classé. La où je ne suis pas d'accord, c'est que pour travailler les zones justes aucun besoin d'avoir un bon classement. Juste un peu de jugeote peut suffire. D'ailleurs je peux te certifier qu'il est plus simple d'entrainer des négatifs que des joueurs débutants (c'est pour le coup du vécu). On est plus dans la finesse technique et tactique mais le "gros œuvre" a déjà été fait. Nos meilleurs DE à la ligue des Flandres ont juste été début seconde série (entrainant des joueurs à négatifs hommes et femmes). On peut qualifier la vision du jury certifiant qu'une volée basse ne peut pas être de finition "d'étroite", mais ils ont certainement raison concernant la justesse tactique pour un joueur de 3ème-début seconde série. Ce qui est jugé par ces personnes est la capacité du stagiaire à proposer des contenus adaptés au niveau qu'il entraine. En l'occurrence, une volée basse de finition est hypothétique pour la majorité des joueurs 3ème série. Citer
eddie weber Posté(e) le 13 janvier 2011 Signaler Posté(e) le 13 janvier 2011 Merci Chris... " Denebola: "Non, vous avez tort, on ne lifte qu'en appui ouverts, jamais en ligne !!" " ... C'est qui le gars? Ca existe vraiment? Citer
denebola Posté(e) le 13 janvier 2011 Signaler Posté(e) le 13 janvier 2011 Denebola: "Non, vous avez tort, on ne lifte qu'en appui ouverts, jamais en ligne !!" " ... C'est qui le gars? Ca existe vraiment? Qui, je ne sais pas... mais oui ça existe vraiment (c'était au TC Ill, en 2002, dernier épreuve de l'examen, juste après la démo...) En même temps, j'avais eu un prof à l'IUFM (Gilles Bot pour ne pas le nommer, nom très connu pour ceux qui préparent les concours en EPS) en préparation spécifique tennis qui m'avait sorti suite à une présentation de situation d'apprentissage : "de toute façon, le jour de l'examen, c'est moi le jury, toi le candidat, donc tu as tort...". J'étais préparé !! Ou alors, c'est peut être moi qui les attire !! Citer
eddie weber Posté(e) le 20 janvier 2011 Signaler Posté(e) le 20 janvier 2011 Bonjour, Dénébola, Totophe, Chris,où d'autres qui fréqentent des B-E pourriez vous m'envoyer (en MP?) quelques une de vos expériences sur les décalges entre la façons dont les membres du club, les dirigeants, et peut être même vos connaissances hors champ tennistique perçoivent votre profession. je m'explique, je cherche des "recoits de vie" même bref sur la façon dont le "prof de tennis" n'est pas considéré comme un métier sérieux ou possède une image dilétante. Merci Citer
David85 Posté(e) le 20 janvier 2011 Signaler Posté(e) le 20 janvier 2011 La question la plus fréquente de la part des membres du club c'est : "Et tu fait quoi d'autre à côté ?" Citer
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