Aller au contenu
Forums Tennis-Classim
Kid

Stress crispé

Recommended Posts

Oui alors le titre n'est qu'un effet de marketing imposé à l'auteur par l'éditeur.

Le livre et son contenu renferme bien plus que ce que ne suggère le livre.

Enfin, tu dois considérer le "champion" par rapport au commun des mortels et par conséquent la vue d'ensemble : pour arriver au niveau international où il en est, le champion a forcément une force mentale supplémentaire par rapport aux simples joueurs de club ! Ensuite, à leur niveau et les uns par rapport aux autres, le mental est plus fort chez les uns par rapport aux autres, on peut dire que les compteurs sont "remis à zéro" ;)

Marketing oui. Je connais l'ouvrage et ne partage pas du tout sa façon de considérer le sportif (j'ai également rencontré son auteur). Tu dis que les champions disposeraient d'une force mentale particulière. Hors exception, je n'y crois pas une seule seconde. D'ailleurs, il n'y qu'à voir le nombre de fils de prof de tennis ou de pro qui arrivent à ce niveau-là. Ils sont beaucoup plus fréquent que le joueur lambda. De plus il y a des écarts de mental collossaux entre des joueurs très haut classés. Je rajouterai simplement que même à très haut niveau rare sont les joueurs qui commettent moins de 80% de fautes directes à niveau égal (je dirais hors top 10). Ce qui est la même proportion à niveau amateur. Le classement et mental, pour moi, n'ont aucun rapport. Des joueurs extrêmement doués et monstres de travail peuvent arriver à ce niveau sans être fort mentalement.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Marketing oui. Je connais l'ouvrage et ne partage pas du tout sa façon de considérer le sportif (j'ai également rencontré son auteur). Tu dis que les champions disposeraient d'une force mentale particulière. Hors exception, je n'y crois pas une seule seconde. D'ailleurs, il n'y qu'à voir le nombre de fils de prof de tennis ou de pro qui arrivent à ce niveau-là. Ils sont beaucoup plus fréquent que le joueur lambda. De plus il y a des écarts de mental collossaux entre des joueurs très haut classés. Je rajouterai simplement que même à très haut niveau rare sont les joueurs qui commettent moins de 80% de fautes directes à niveau égal (je dirais hors top 10). Ce qui est la même proportion à niveau amateur. Le classement et mental, pour moi, n'ont aucun rapport. Des joueurs extrêmement doués et monstres de travail peuvent arriver à ce niveau sans être fort mentalement.

La question est de savoir ce que tu définis par "mental" ?

J'ai l'impression que dans ton idée le "mental" ne se réduit que par son aspect "compétition". C'est très réducteur en fait, par exemple quand tu dis que des joueurs "monstres de travail" et "sans être fort mentalement" peuvent arrivés à un haut niveau, je dis que pour être "monstre de travail" il faut faire des sacrifices sur tout un tas de choses (loisirs, sorties, etc...) et rien que pour s'entraîner énormément il faut être fort "mentalement" mais c'est à un autre niveau. Le mental ce n'est pas que la compét et faire peu de fautes dans le jeu, ce serait bien réducteur comme façon de voir !

Maintenant libre à chacun d'adhérer ou pas à un point de vue. Moi je me suis totalement "trouvé" dans ce bouquin, mais je peux tout à fait comprendre que ce ne soit pas ton cas. Mon propos n'est surtout pas de te convaincre du bien fondé de cet ouvrage, par contre j'affirme qu'il fut très bénéfique pour moi, et qu'il m'a aidé à comprendre pourquoi je stressais dans certains cas et comment y remédier, point barre !

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

La question est de savoir ce que tu définis par "mental" ?

J'ai l'impression que dans ton idée le "mental" ne se réduit que par son aspect "compétition". C'est très réducteur en fait, par exemple quand tu dis que des joueurs "monstres de travail" et "sans être fort mentalement" peuvent arrivés à un haut niveau, je dis que pour être "monstre de travail" il faut faire des sacrifices sur tout un tas de choses (loisirs, sorties, etc...) et rien que pour s'entraîner énormément il faut être fort "mentalement" mais c'est à un autre niveau. Le mental ce n'est pas que la compét et faire peu de fautes dans le jeu, ce serait bien réducteur comme façon de voir !

Maintenant libre à chacun d'adhérer ou pas à un point de vue. Moi je me suis totalement "trouvé" dans ce bouquin, mais je peux tout à fait comprendre que ce ne soit pas ton cas. Mon propos n'est surtout pas de te convaincre du bien fondé de cet ouvrage, par contre j'affirme qu'il fut très bénéfique pour moi, et qu'il m'a aidé à comprendre pourquoi je stressais dans certains cas et comment y remédier, point barre !

Oui oui, j'avais tout à fait compris ce que tu voulais dire. Mais compte-tenu des autres posts, je voulais simplement insister sur le fait que cet ouvrage et son orientation ne sont pas les seules choses qui se font aujourd'hui.

Pour moi, le mental... ce sont les moyens qui permettent de s'exprimer, que ce soit par la pensée, par l'émotion, par le corps etc... Pour moi, le sport est un moyen d'expression. Et il peut donc permettre de progresser dans ce domaine. Mon objectif par le sport n'est aucunement la performance à tout prix mais une pleine expression de ce dont je suis capable. Ce n'est pas la conception présente chez Vaillant. Gagner un match pour gagner ne rime à rien pour moi si je ne me suis pas livré au max. Mais chacun sa conception. On est bien d'accord.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Marketing oui. Je connais l'ouvrage et ne partage pas du tout sa façon de considérer le sportif (j'ai également rencontré son auteur). Tu dis que les champions disposeraient d'une force mentale particulière. Hors exception, je n'y crois pas une seule seconde. D'ailleurs, il n'y qu'à voir le nombre de fils de prof de tennis ou de pro qui arrivent à ce niveau-là. Ils sont beaucoup plus fréquent que le joueur lambda. De plus il y a des écarts de mental collossaux entre des joueurs très haut classés. Je rajouterai simplement que même à très haut niveau rare sont les joueurs qui commettent moins de 80% de fautes directes à niveau égal (je dirais hors top 10). Ce qui est la même proportion à niveau amateur. Le classement et mental, pour moi, n'ont aucun rapport. Des joueurs extrêmement doués et monstres de travail peuvent arriver à ce niveau sans être fort mentalement.

Tout à fait d'accord. Le premier de la classe a pas forcément confiance en lui mais il travaille bien ou il est doué.

Perso je pense pas que Gasquet aie un bon mental mais il a quand même été dans le top 10 !

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Tout à fait d'accord. Le premier de la classe a pas forcément confiance en lui mais il travaille bien ou il est doué.

Perso je pense pas que Gasquet aie un bon mental mais il a quand même été dans le top 10 !

Je suis aussi de cet avis concernant Gasquet. Après pour la question du top 10. Si on prend l'exemple de Borg par exemple, quel intérêt de monter jusqu'à la première place mondiale pour se retrouver limite clochard et bien dépressif quelques années après. Il lui aura fallu beaucoup de temps pour s'en remettre... Certainement le temps qu'il n'a pas pris durant sa carrière, le tennis occupant toutes ses pensées. Le mental, c'est du boulot, pas seulement des recettes de cuisine. Ainsi ça dépasse de loin le simple cadre du tennis. On peut améliorer son jeu en améliorant son mental mais pas l'inverse.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Le classement et mental, pour moi, n'ont aucun rapport. Des joueurs extrêmement doués et monstres de travail peuvent arriver à ce niveau sans être fort mentalement.

Va dire ça à une burne qui joue niveau 15/x aux entrainements mais qui fait dans sa culotte et qui vit un tel psychodrame interne pendant les matchs qu'il peut perdre contre un 30/x de base en donnant le sentiment qu'il n'a pas souvent tenu une raquette dans sa vie !

J'ai lu le bouquin en question et ce que j'en retire c'est que les performers (pour moi ceux pour qui le mental n'est pas un handicape) ont cette qualité de ne pas avoir beaucoup de mental, c'est à dire qu'ils n'ont pas une conscience envahissante (cette petite voix qui ferait mieux de la fermer par moment).

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Va dire ça à une burne qui joue niveau 15/x aux entrainements mais qui fait dans sa culotte et qui vit un tel psychodrame interne pendant les matchs qu'il peut perdre contre un 30/x de base en donnant le sentiment qu'il n'a pas souvent tenu une raquette dans sa vie !

J'ai lu le bouquin en question et ce que j'en retire c'est que les performers (pour moi ceux pour qui le mental n'est pas un handicape) ont cette qualité de ne pas avoir beaucoup de mental, c'est à dire qu'ils n'ont pas une conscience envahissante (cette petite voix qui ferait mieux de la fermer par moment).

Mais je le dis à n'importe quel joueur et là-dessus on est d'accord avec Vaillant : le mental se travaille chez tout le monde. Et franchement, les performers comme tu les appelles le sont devenus par le travail. Sans travail le talent n'est rien. Federer, ça fait plus de 15ans qu'il bosse son mental. Il était sujet à d'importantes crises d'angoisse ado. Mais il a bossé et les résultats sont visibles aujourd'hui. Le travail mental, c'est justement de le gérer, ce mental. Quand on en a besoin, on y fait appel et quand c'est inutile, on le maintient à l'écart et on se laisse jouer librement. Mais ceci est accessible à n'importe quel joueur qui s'en donne la peine. Malheureusement, on croit souvent que ce sont des qualités à la naissance. Mais c'est totalement faux. Personne ne peut maîtriser ses facultés mentales s'en s'être penché sur le sujet et l'avoir expérimenté (Ce serait comme dire le tennis est super difficile sans bouger de son salon...)

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Ce qui me choquait c'était ta phrase "le classement et le mental n'ont aucun rapport", qui laisse entendre que seul compte le travail technique et physique.

Donc ta divergence avec Vaillant est sur la méthode du travail mental ?

En quelques mots peux tu exposer quelle est la(les)méthode(s) qui a ta préférence pour la gestion du mental ? En quoi celle de Vaillant ne te convient pas ?

(ps : Je débute mes lectures sur le sujet donc je n'ai pas d'avis tranché)

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Ce qui me choquait c'était ta phrase "le classement et le mental n'ont aucun rapport", qui laisse entendre que seul compte le travail technique et physique.

Donc ta divergence avec Vaillant est sur la méthode du travail mental ?

En quelques mots peux tu exposer quelle est la(les)méthode(s) qui a ta préférence pour la gestion du mental ? En quoi celle de Vaillant ne te convient pas ?

(ps : Je débute mes lectures sur le sujet donc je n'ai pas d'avis tranché)

Ah, d'accord, dans ma phrase, en réalité j'entendais le contraire mais ça pouvait prêter à confusion en effet. Personnellement, je précise tout de suite que je connais bien le sujet car j'utilise et enseigne une autre méthode : cyber-tennis. Mais avant d'y arriver, j'ai étudié la psycho en dehors du sport et ai testé pas mal de techniques ou méthodes.

Ce qui m'a conduit à cyber-tennis, c'est que tout ce que j'avais trouvé jusqu'ici me paraissait très incomplet et ne s'occupait de mental que comme quelque chose de défaillant, de gênant ou d'accessoire. Alors que mon expérience me prouvait le contraire tous les jours. Et l'objectif de cyber-tennis est d'être à 100% de ses capacités pour fournir le maximum possible. Le résultat est donc considéré comme une conséquence de son entraînement et pas l'objectif à atteindre à tout prix. Enfin, toute cette méthode est adaptée pour le tennis et de déroule donc entièrement sur le terrain (ce qui n'est pas le cas de beaucoup de préparation), mais aussi en gardant à l'esprit le rapport concrêt points gagnants/erreurs qui est le seul point objectif dans le domaine mental.

Je ne parle pas vraiment de divergence avec Vaillant, mais pour moi qui vient de la psycho, ce qui est proposé est peut être bon mais incomplet. Et parfois aussi, nous ne définissons pas les concepts importants de la même façon. Ce qui donne des écarts importants dans la pratique.

Enfin, bref, la seule chose sur laquelle je voulais insiter dans ce topic est le fait qu'il n'existe pas que Vaillant, et pas que cyber-tennis non-plus ! il y a les travaux de Girod, de Gallwey etc...

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

moi c'est pareil, je ne fais pas encore de matchs officiels, mais lorsque je joue contre des amis, je sais qu'ils sont plus faibles que moi ( c'est pas un exces d'orgueil, meme eux le reconnaissent ), bah au début j'ai comme un blocage ... j'hesite a rentrer dans la balle .

surtout, des les premieres balles, mes lifts partent soit dans le filet, ou bien derriere le court ,

mais generalement apres 2-3 jeux ça va un peux mieux, apres c'est un enchainement, mieux ça va, plus t'as la confiance, etc .

j'espere qu'avec les matchs cette "inhibition" va disparaitre , car c'est surtout mon revers 1 main, assez fragile, qui fait les frais de ces debuts de matchs hasardeux :P

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Salut,

j'avais aussi de gros problèmes de crispation, elle réapparaît de temps en temps mais très peu, alors voici quelques repères que j'utilise pour minimiser la crispation, ils sont assez larges :

- avant chaque match, échauffe tes articulations (hanche, dos, épaule, cheville) pendant 10-15min chez toi, le corps est plus souple, et on se sent moins contracté dès le début du match.

- travaille ton physique, surtout les jambes : en endurance et en souplesse. Quand le stress arrive souvent les jambes sont les premières à se figer, savoir que tu as des jambes solides devrait te redonner confiance. En 4ème série peu de joueurs utilisent leurs jambes pour leurs frappes.

- fait attention à ta posture, sors la poitrine, les épaules vers l'arrière , le ventre rentré, et la tête grandie vers le haut. ça aide à mieux rentrer dans la balle, et on respire mieux . Si la tête est trop vers le bas, imaginer qu'on va attraper avec les dents quelque chose juste au dessus de la tête.

- reste patient, l'impatience rend nerveux et fais faire des fautes

- respire avec le ventre (gonfle le ventre comme un ballon), et pas avec la poitrine. C'est un phénomène qui a été étudié par la médecine. Respirer avec la poitrine rend anxieux, respirer avec le ventre détend.

- aux changements de côté détend les épaules et la poitrine et souffle bien.

a part ça des conseils du livre de Vaillant: regarde la balle et non l'adversaire, visualise ta cible en terme positif (en la voyant tomber là ou tu veux la mettre :'la balle doit tomber dans la zone 3' et non 'je vais éviter de la mettre dans le couloir'), soit à l'affût de ce que tu ressens pendant tes coups, et ne critique jamais une faute que tu commets.

Vila vila.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Salut,

j'avais aussi de gros problèmes de crispation, elle réapparaît de temps en temps mais très peu, alors voici quelques repères que j'utilise pour minimiser la crispation, ils sont assez larges :

- avant chaque match, échauffe tes articulations (hanche, dos, épaule, cheville) pendant 10-15min chez toi, le corps est plus souple, et on se sent moins contracté dès le début du match.

- travaille ton physique, surtout les jambes : en endurance et en souplesse. Quand le stress arrive souvent les jambes sont les premières à se figer, savoir que tu as des jambes solides devrait te redonner confiance. En 4ème série peu de joueurs utilisent leurs jambes pour leurs frappes.

- fait attention à ta posture, sors la poitrine, les épaules vers l'arrière , le ventre rentré, et la tête grandie vers le haut. ça aide à mieux rentrer dans la balle, et on respire mieux . Si la tête est trop vers le bas, imaginer qu'on va attraper avec les dents quelque chose juste au dessus de la tête.

- reste patient, l'impatience rend nerveux et fais faire des fautes

- respire avec le ventre (gonfle le ventre comme un ballon), et pas avec la poitrine. C'est un phénomène qui a été étudié par la médecine. Respirer avec la poitrine rend anxieux, respirer avec le ventre détend.

- aux changements de côté détend les épaules et la poitrine et souffle bien.

a part ça des conseils du livre de Vaillant: regarde la balle et non l'adversaire, visualise ta cible en terme positif (en la voyant tomber là ou tu veux la mettre :'la balle doit tomber dans la zone 3' et non 'je vais éviter de la mettre dans le couloir'), soit à l'affût de ce que tu ressens pendant tes coups, et ne critique jamais une faute que tu commets.

Vila vila.

Une solution paticiper dans votre club, ou l'inciter a créerdes groupes de préparation spécifques tennis et concentration !

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant

×