rogeristhebest Signaler ce message Posté(e) May 24, 2008 totalement daccore avec toi mano quand un joueur change de raquette c'est un risque de plus prennon federer sa raquette est unique . Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
+tambouil Signaler ce message Posté(e) May 24, 2008 bien sur, j'avais une donnay pro one modifié pour un mec classé autour de la 800eme place ATP... pas de paintjob particulier mais une customisation sevère à coup de plomb etc...Tambouil doit encore l'avoir si je me trompe pas... g perdu un bras en jouant avec mais quelle stabilité à l'impact! sûr faut avoir un timing irréprochable parce qu'une fois la bête lancée, elle s'arrête pas comme ça ^^! dommage, c définitivement plus pr moi ce genre de cadre lourde et équilibré neutre. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
me'N'blade Signaler ce message Posté(e) May 24, 2008 Salut the_system ! Je vais m'essayer à une réponse. On peut répondre à cette question suivant deux axes : L'habitude Lorsqu'un joueur développe son jeu, il trouve des solutions pour exacerber ses points forts et gommer ses points faibles. Cette progression s'accompagne de choix matériels. Un gros lifteur choisira une raquette qui prend bien le lift, un joueur à plat une raquette précise et un volleyeur une raquette stable à la volée. Une fois le type de raquette défini, toutes les raquettes de compétition se ressemblent, et les recettes principales ne changent pasPour obtenir puissance et contrôle, on a besoin que la puissance soit générée par le joueur et non la raquette. Recette classique : petit tamis + raquette lourde (surtout en manche) = puissance & contrôle.Pour être précis, un tamis trop grand ou un plan de cordage trop ouvert est proscrit. Recettes classiques : tamis <= 630 pour tout le monde, = 645 pour les lifteurs, > 645 en 18 montants seulement (Agassi, recette aujourd'hui obsolète)Un joueur choisira une raquette dont le feeling lui plaît, avec laquelle il se sent confortable, en confiance et pourra taper toute la journée sans se lasser. Après le choix, il tâtonnera pour trouver les poids et équilibres qui complètent au mieux son jeu. Finalement, il s'entraînera et jouera un nombre surréaliste d'heures avec, jusqu'à ce qu'elle devienne une extension de son bras. À se stade, sauf si le choix de raquette ou de personnalisation était erroné, il n'aura pas de bénéfice à changer de raquette.! Si la nouvelle version équipée des petits trous qui ne servent à rien lui donne 10% de longueur de balle supplémentaire, ça ne l'aidera pas bien au contraire : Au plus mauvais moment, le geste automatique répété des millions de fois fera que sa balle sort de 15centimètres au lieu d'être pleine ligne. Comme disent les américains. If it ain't broke, don't fix. Autrement dit : n'essayez pas de réparer ce qui n'est pas cassé. Même si chaque joueur s'adapte, si ce n'est pas pour obtenir un gain significatif, il est inutile de se dérégler. Les nouvelles raquettes ne sont pas forcément meilleures Pour faire court : elles ne sont pas forcément meilleures, elles sont simplement différentes. Pour être moins vague : À chaque génération certaines raquettes marquent l'histoire car sont de réelles réussites alors que d'autres restent quelconques et sont rapidement oubliées. Deux exemples chez Head sont la Pro Tour 630 (PT630) et la Prestige Classic 600 (PC600) . Les plus grands joueurs Head utilisant ces tailles de tamis utilisent encore ces cadres, modifiés selon leurs préférences et maquillés comme les modèles du moment. D'autres incontournables : Wilson Pro Staff 85 (PS85) , Prince Graphite Original (POG) pour les anciennes, Babolat Pure Drive plus récemment. Même si chaque année très peu de cadres sortent du lot, à chaque collection, les constructeurs tendent à s'adapter à l'évolution du tennis, ou provoquent l'évolution du tennis. À ce jeu là, c'est un peu comme la poule et l'oeuf, vous connaissez l'histoire, qui était là avant. La poule ou l'oeuf ? Ainsi avec la course à la puissance et la démocratisation des matériaux légers et rigides les constructeurs ont exploré les solutions pour augmenter le rendement de leurs cadres. Les matériaux de plus en plus rigides (Titanium, Hyper Carbon, Liquidmetal, Aerogel....) ont été intégrés à la fabrication des raquettes pour les rigidifier sans les alourdir. La plupart des raquettes compétiteurs de cette période sont allés trop loin dans cette direction, au détriment du feeling. Seul Babolat a réellement su profiter des gains en rigidité pour faire des raquettes reconnues pour leur qualité. La tendance actuelle est de se rapprocher des sensations "old school" des raquettes souples et 100% graphite par fibres tressées en rigidifiant seulement le tamis par endroit afin d'améliorer l'uniformité de la réponse des cordes. En quelque sorte, on tente actuellement de trouver le meilleur compromis entre l'ancien et le nouveau, et pourtant comme pour chaque génération les nouvelles raquettes ne sont que rarement les meilleures jamais créée dans leur gamme. Alors pourquoi changer tout court ? Les contrats des joueurs pros comportent pour la plupart une clause qui les incite mais ne les oblige pas à changer de raquette pour celle dont le constructeur fait la promotion. La plupart du temps, les joueurs n'ont aucun bénéfice compétitif à changer, donc choisissent de garder l'existant. Pour engranger les recettes marketing maximales, ils sont par contre obligés d'apparaître publiquement avec leur raquette peinte comme celle dont le constructeur veut booster les ventes, et dire à la presse que c'est "leur raquette de choix". Ppffff trop fort Curio , moi qui n 'aime pas généralement les longs commentaires peu aérés là suis resté scotché de la premiere à a environ la derniere ligne ! Intérréssant ,argumenté ,intélligent ,précis mais comment fais tu ? A avoir Lu comme du petit lait ton post on à indéniablement un avis plus affiné sur la question (autrement dit on va se coucher moins con ) Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
+tambouil Signaler ce message Posté(e) May 24, 2008 La tendance actuelle est de se rapprocher des sensations "old school" des raquettes souples et 100% graphite par fibres tressées en rigidifiant seulement le tamis par endroit afin d'améliorer l'uniformité de la réponse des cordes. toutes les raquettes, sans exception, sont en fibres tressées. c'est justement la difference d'angle entre les differentes couches de carbon qui va générer les propriétés du cadre. l'emploi du kevlar chez les wilson etaient pour absorber les vibrations et apporter un peu de masse sans modifier la rigidité, à l'inverse de la fibre de verre qui possede ses mêmes vertus Sauf qu'elle assouplit le cadre. demande à jace: un 60 RA chez wilson et un 60RA chez le reste de la concurrence n'offrent pas du tout les mêmes sensations (rock pr wilson, bal musette pour les autres). Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites